Luc de la Rochellière au théâtre Outremont hier soir.
Je le connaissais peu. Une amie fanatique et amoureuse de lui qui nous y a emmenées. Bon, il fallait être par mal amoureuse en effet pour apprécier ce spectacle. Rien à redire. On aime ou on n'aime pas. Guitare et voix. Simplissime. Il a fait au complet son album Un toi dans ma tête. Joli. Il a aussi le sens de l'humour. Présente gentiment et longuement certaines des chansons, surtout en deuxième partie du spectacle quand il fait un medley. J'ai failli plusieurs fois m'endormir. Coudons, ça m'arrive souvent ces temps-ci, dans la noirceur des salles de spectacle! Spectacle intime donc. Lui et nous, comme dans notre salon. La petite salle du théâtre Outremont se prête bien à ce style ancien, sans flafla. Un peu désuète cette salle et les éclairages maladroits n'aidaient en rien sa cause. Je me suis sentie transportée à la fin des années 80. Si vous aimez ce chanteur, vous aimerez le spectacle, car c'est tout lui, sans artifices.
dimanche 15 janvier 2012
vendredi 13 janvier 2012
Morte gelée sur son balcon
C'est ce qui a failli arriver à ma voisine. Nous sommes au troisième étage. Elle pelletait son balcon quand sa porte-patio s'est malencontreusement verrouillée. Elle a eu beau crier et frapper de toutes ses forces dans la porte, son mari sourd ne l'a pas entendue. Heureusement que j'étais là, tadam! Son balcon étant séparé du mien par un mur de briques, je ne pouvais la faire entrer chez moi, alors je suis allée à mon tour frapper chez son mari par l'autre porte, sans plus de succès. Finalement, j'ai passé mon téléphone à la voisine et le mari a fini par la faire entrer. Elle était frigorifiée, semble-t-il qu'elle grelottait depuis une demi-heure. Tout est bien qui finit bien et je quitte pour une soirée d'anniversaire surprise. C'est la super-blonde de Voisin qui lui organise ça. Heureux homme!
Le mythe de la pénétration comme instrument de jouissance chez la femme
J'ai pendant de nombreuses années tenté de jouir pendant le coït, persuadée que c'était comme ça que ça devait se passer, convaincue que je passais à côté d'une expérience grandiose. Il m'aura fallu le dernier rapport Hite (plus si dernier que ça, il date de dix ans) et les confidences intimes de mes nombreuses amies qui jouissaient facilement par la masturbation et le cunnilingus mais pas par la pénétration (pas toutes, pas toutes, je sais, Valéry!) pour savoir que je suis totalement et merveilleusement normale et elles aussi! Clin d'oeil à Tony.
Dans tous les sens
Cette année, je me garoche dans tous les sens. C'est comme ça que j'ai commencé l'année, dans le garochage effréné. Culture, culture, oui, c'est le chemin emprunté. Bon, je me rends compte assez rapidement que c'est bien trop gros. Culture physique aussi, je me suis remise au yoga en plus de la musculation. J'avais oublié comme c'est difficile. J'ai mal partout.
La Culture, c'est immense, alors je vais cibler un peu. Je veux m'initier à l'opéra cette année. Hier, première conférence de l'année, à la Grande Bibliothèque. C'est fou ce qu'ils sont bien organisés. On réserve et imprime son billet gratuit par internet et bingo! Avec la neige folle, je pensais bien que le billet ne serait pas vraiment nécessaire et que le grand auditorium serait presque vide. Grave erreur! Les citoyens s'intéressent à l'opéra car la salle était pleine.
Intéressante conférence animée par Pierre Vachon avec les spécialistes Richard Turp (quel homme charmant et désirable) et Javier Rubiera (plus austère mais bien compétent). On a expliqué sommairement Il Trovatore de Verdi (sommairement parce que c'est une oeuvre extrêmement complexe) et on a eu le plaisir d'en voir et entendre des extraits commentés chantés par le célèbre Pavarotti.
Maintenant, il ne me reste plus qu'à m'acheter un billet pour ce célèbre opéra qui sera chanté dans une semaine à la Place-des-Arts. Un billet, je dis bien, car cette fois, je n'ai réussi à convaincre personne de mon entourage de s'essayer à comprendre et aimer l'opéra. Personne. C'est rare ça. Je suis plutôt convainquante d'habitude. Même ma Dix-sept ans, qui est tout de même venue à la conférence d'hier soir, me dit que c'est long et endormant. Bon, bon, bon... Assumons-nous. J'achèterai donc un billet et j'irai le voir en personne cet opéra. Si je commence à ne plus faire ce que j'ai envie de faire parce que je en suis pas accompagnée, je vais me priver moi-même de plaisirs potentiels. Pas question.
Toujours dans la culture, culinaire cette fois, j'ai invité sept personnes dans un élan décontracté à manger un repas indien préparé de mes belles mains. Et elles ont accepté! Misère. Maintenant, faut que je m'exécute. Pas simple pour moi de recevoir, pas simple non plus de cuisiner pour plusieurs personnes. Là aussi, il y a un apprentissage à faire. Relaxer, s'y prendre d'avance, faire le menu, acheter les épices, se faire confiance. Voilà. Je vais faire ça. Je suis capable. Très.
La Culture, c'est immense, alors je vais cibler un peu. Je veux m'initier à l'opéra cette année. Hier, première conférence de l'année, à la Grande Bibliothèque. C'est fou ce qu'ils sont bien organisés. On réserve et imprime son billet gratuit par internet et bingo! Avec la neige folle, je pensais bien que le billet ne serait pas vraiment nécessaire et que le grand auditorium serait presque vide. Grave erreur! Les citoyens s'intéressent à l'opéra car la salle était pleine.
Intéressante conférence animée par Pierre Vachon avec les spécialistes Richard Turp (quel homme charmant et désirable) et Javier Rubiera (plus austère mais bien compétent). On a expliqué sommairement Il Trovatore de Verdi (sommairement parce que c'est une oeuvre extrêmement complexe) et on a eu le plaisir d'en voir et entendre des extraits commentés chantés par le célèbre Pavarotti.
Maintenant, il ne me reste plus qu'à m'acheter un billet pour ce célèbre opéra qui sera chanté dans une semaine à la Place-des-Arts. Un billet, je dis bien, car cette fois, je n'ai réussi à convaincre personne de mon entourage de s'essayer à comprendre et aimer l'opéra. Personne. C'est rare ça. Je suis plutôt convainquante d'habitude. Même ma Dix-sept ans, qui est tout de même venue à la conférence d'hier soir, me dit que c'est long et endormant. Bon, bon, bon... Assumons-nous. J'achèterai donc un billet et j'irai le voir en personne cet opéra. Si je commence à ne plus faire ce que j'ai envie de faire parce que je en suis pas accompagnée, je vais me priver moi-même de plaisirs potentiels. Pas question.
Toujours dans la culture, culinaire cette fois, j'ai invité sept personnes dans un élan décontracté à manger un repas indien préparé de mes belles mains. Et elles ont accepté! Misère. Maintenant, faut que je m'exécute. Pas simple pour moi de recevoir, pas simple non plus de cuisiner pour plusieurs personnes. Là aussi, il y a un apprentissage à faire. Relaxer, s'y prendre d'avance, faire le menu, acheter les épices, se faire confiance. Voilà. Je vais faire ça. Je suis capable. Très.
mercredi 11 janvier 2012
Une paire de souliers
Stéphane écrit en commentaire d'un billet dans le blogue de l'Impulsive montréalaise qu'il trouve dommage que l'on en soit rendu à chercher l'amour comme si c'était une paire de souliers. Il fait évidemment allusion aux fameux sites de rencontres, qui sont devenus des incontournables, ou presque, pour se trouver un conjoint quand on a plus de trente ans. Avant cet âge, on dirait que c'est plus facile. Le cegep et l'université sont un réservoir presque inépuisable de candidats potentiels. Si on en trouve un à ce moment, yé!
Par la suite, le monde du travail serait la première source pour former un couple. Logique, on voit le futur partenaire tous les jours, on a donc l'occasion de tomber en amour tranquillement ou d'avoir un coup de foudre. Mais les milieux de travail unisexes ou presque, comme les écoles primaires ou les bureaux d'ingénieurs,désavantagent leurs employés à la recherche de l'amour.
Alors, dans tous ces cas, les agences de rencontre sont des moyens pratiques et accessibles de rencontrer. Je les ai moi-même utilisés, à un moment où je voulais davantage explorer que me fixer, et ils peuvent servir à ça aussi.
Quand on est une jeune femme dans la trentaine comme notre Impulsive Montréalaise, là, vraiment, c'est la manne qui nous tombe dessus. Et pourtant, elle prétend ne trouver personne d'intéressant pour le moment. Alors, j'y vais de mes conseils non-sollicités. Je vais en reprendre quelques-uns qu'elle a déjà reçus, ça ne servira qu'à la convaincre davantage qu'ils étaient bons! Premièrement, une bonne photo réaliste. Elle dit que c'est ce que les hommes regardent surtout, parfois sans lire le texte. C'est vrai. Les hommes sont visuels. Mais la photo doit vraiment ressembler au sujet car il n'y a rien de pire que de lire la déception dans les yeux du prétendant à la première rencontre!
Alors, bonne photo réaliste et puis devenir membre payant. Pourquoi payer? Pour avoir la possibilité de choisir. Ensuite, on contacte soi-même les candidats potentiels et on donne rapidement un rendez-vous. Par rapidement, je veux dire dans la même semaine. Plus ça traîne, ces choses-là, plus l'intérêt s'émousse ou bien plus il s'exacerbe en vain, car s'il y a déception lors de la rencontre réelle, tous ces écrits n'auront servi à rien.
On rencontre donc rapidement et une fois par semaine. Choisir un lieu neutre, un café ordinaire, pas Tim Hortons quand même! mais quelque chose de simple tout près de chez nous. Souvent, on va savoir tout de suite qu'on ne veut pas revoir la personne. Le plus honnête, c'est de le dire à la fin de la rencontre, gentiment. Cet homme nous a vue une heure dans un café, ça ne lui déchirera pas le coeur. Si par contre, le gars nous plaît, là, il faut savoir si lui est intéressé. Plus difficile. Je pense que de manifester clairement notre intérêt à nous suffit. "J'aimerais qu'on se revoit. La balle est dans ton camp." Et puis là, on attend un peu, mais pas trop. Pas de nouvelles après une semaine? On contacte le candidait suivant et on le rencontre.
Bref, on agit avec sa tête. Le coeur n'y est pas encore. Oui, c'est une démarche logique, oui, ça s'apparente à trouver la bonne paire de souliers, Stéphane, mais quel mal y-a-t-il là-dedans? À partir du moment où l'on sait qu'on a envie de former un couple, c'est prendre sa vie en mains que de chercher activement un partenaire. Pleurer sur son sort ou bien chercher à atteindre un but qui nous tente: la vie à deux?
Et si on a trente ans et l'envie de fonder une famille, misère! il faut l'écrire dans sa fiche. "Je veux des enfants!" C'est clair, précis et ça va éliminer d'emblée tous ceux et celles qui n'en veulent pas et attirer les autres. Oui, oui, croyez-moi, il y en a des hommes qui désirent des enfants et qui recherchent une femme dans le but de l'aimer et d'en faire avec elle.
Je donne toujours l'exemple de ma cousine qui, à trente-huit ans, sentait son horloge biologique cliquer fortement. Elle a rencontré 22 candidats, un par semaine, c'était le jeudi soir! Héhé! C'était clairement écrit dans sa fiche qu'elle voulait des enfants alors les hommes rencontrés étaient des amoureux mais aussi des papas potentiels. Le 22e a été le bon et ils n'ont pas niaisé avec le puck parce qu'elle était enceinte trois mois après leur rencontre! Ils n'avaient même pas emménagé ensemble encore. Elle a eu deux enfants avec lui et tout semblait aller très bien sauf que j'ai entendu dire dans le temps des Fêtes qu'ils se séparaient. Bon ben coudons, les rencontres internet, pas plus que les rencontres au dépanneur ou dans un bar, ne garantissent pas la longévité des couples. Un couple sur deux finit par se séparer, c'est la réalité. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu'il ne faille pas s'engager. Un sur deux perdure, voilà ce qu'il faut surtout retenir.
Par la suite, le monde du travail serait la première source pour former un couple. Logique, on voit le futur partenaire tous les jours, on a donc l'occasion de tomber en amour tranquillement ou d'avoir un coup de foudre. Mais les milieux de travail unisexes ou presque, comme les écoles primaires ou les bureaux d'ingénieurs,désavantagent leurs employés à la recherche de l'amour.
Alors, dans tous ces cas, les agences de rencontre sont des moyens pratiques et accessibles de rencontrer. Je les ai moi-même utilisés, à un moment où je voulais davantage explorer que me fixer, et ils peuvent servir à ça aussi.
Quand on est une jeune femme dans la trentaine comme notre Impulsive Montréalaise, là, vraiment, c'est la manne qui nous tombe dessus. Et pourtant, elle prétend ne trouver personne d'intéressant pour le moment. Alors, j'y vais de mes conseils non-sollicités. Je vais en reprendre quelques-uns qu'elle a déjà reçus, ça ne servira qu'à la convaincre davantage qu'ils étaient bons! Premièrement, une bonne photo réaliste. Elle dit que c'est ce que les hommes regardent surtout, parfois sans lire le texte. C'est vrai. Les hommes sont visuels. Mais la photo doit vraiment ressembler au sujet car il n'y a rien de pire que de lire la déception dans les yeux du prétendant à la première rencontre!
Alors, bonne photo réaliste et puis devenir membre payant. Pourquoi payer? Pour avoir la possibilité de choisir. Ensuite, on contacte soi-même les candidats potentiels et on donne rapidement un rendez-vous. Par rapidement, je veux dire dans la même semaine. Plus ça traîne, ces choses-là, plus l'intérêt s'émousse ou bien plus il s'exacerbe en vain, car s'il y a déception lors de la rencontre réelle, tous ces écrits n'auront servi à rien.
On rencontre donc rapidement et une fois par semaine. Choisir un lieu neutre, un café ordinaire, pas Tim Hortons quand même! mais quelque chose de simple tout près de chez nous. Souvent, on va savoir tout de suite qu'on ne veut pas revoir la personne. Le plus honnête, c'est de le dire à la fin de la rencontre, gentiment. Cet homme nous a vue une heure dans un café, ça ne lui déchirera pas le coeur. Si par contre, le gars nous plaît, là, il faut savoir si lui est intéressé. Plus difficile. Je pense que de manifester clairement notre intérêt à nous suffit. "J'aimerais qu'on se revoit. La balle est dans ton camp." Et puis là, on attend un peu, mais pas trop. Pas de nouvelles après une semaine? On contacte le candidait suivant et on le rencontre.
Bref, on agit avec sa tête. Le coeur n'y est pas encore. Oui, c'est une démarche logique, oui, ça s'apparente à trouver la bonne paire de souliers, Stéphane, mais quel mal y-a-t-il là-dedans? À partir du moment où l'on sait qu'on a envie de former un couple, c'est prendre sa vie en mains que de chercher activement un partenaire. Pleurer sur son sort ou bien chercher à atteindre un but qui nous tente: la vie à deux?
Et si on a trente ans et l'envie de fonder une famille, misère! il faut l'écrire dans sa fiche. "Je veux des enfants!" C'est clair, précis et ça va éliminer d'emblée tous ceux et celles qui n'en veulent pas et attirer les autres. Oui, oui, croyez-moi, il y en a des hommes qui désirent des enfants et qui recherchent une femme dans le but de l'aimer et d'en faire avec elle.
Je donne toujours l'exemple de ma cousine qui, à trente-huit ans, sentait son horloge biologique cliquer fortement. Elle a rencontré 22 candidats, un par semaine, c'était le jeudi soir! Héhé! C'était clairement écrit dans sa fiche qu'elle voulait des enfants alors les hommes rencontrés étaient des amoureux mais aussi des papas potentiels. Le 22e a été le bon et ils n'ont pas niaisé avec le puck parce qu'elle était enceinte trois mois après leur rencontre! Ils n'avaient même pas emménagé ensemble encore. Elle a eu deux enfants avec lui et tout semblait aller très bien sauf que j'ai entendu dire dans le temps des Fêtes qu'ils se séparaient. Bon ben coudons, les rencontres internet, pas plus que les rencontres au dépanneur ou dans un bar, ne garantissent pas la longévité des couples. Un couple sur deux finit par se séparer, c'est la réalité. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu'il ne faille pas s'engager. Un sur deux perdure, voilà ce qu'il faut surtout retenir.
Mon oeil
J'ai la chance d'avoir des amis virtuels qui ont la gentillesse de s'informer de mon oeil amoché. Tout va bien, très bien madame la marquise! Je lis, je conduis, je vais voir des films (je m'assois plus en avant et ça va) et je n'y pense plus, lalalalère. Les choses sont restées telles quelles, donc l'Avastin fonctionne. Je revois le spécialiste dans quinze jours. La vie est belle!
mardi 10 janvier 2012
Troisième film de l'année
The Descendants par Alexander Payne.
J'aime George Clooney. J'aime les paysages d'Hawaï et ceux de Tahiti et leur musique m'enchante. La petite fille de dix ans qui joue la plus jeune fille de George a des talents formidables de comédienne, on ne croirait pas que c'est un rôle et l'autre fille aussi joue bien et le chum un peu débile mais pas si débile que ça de la dix-sept ans du film est drôle de vérité. Il recevra une baffe du beau-père de George, méritée, mais quand même...
Alors, ce George si charmant et parfait, on a peine à croire que sa femme ait pu le tromper et même vouloir le laisser pour l'autre bellâtre qui a les dents avancées et qui rougit comme une fillette.
Alors, j'ai eu de la misère un peu à entrer dans l'histoire et à y croire. Elle m'a attrappée vers la fin, cette histoire de femme dans le coma qui se meurt et de ce père qui doit s'occuper de tout en apprenant à la fois que sa femme va mourir et qu'elle avait un amant.
Un bon film somme toute. Pas assez pour se déplacer pour le voir, mais quand il passera à la télévision, regardez-le.
J'aime George Clooney. J'aime les paysages d'Hawaï et ceux de Tahiti et leur musique m'enchante. La petite fille de dix ans qui joue la plus jeune fille de George a des talents formidables de comédienne, on ne croirait pas que c'est un rôle et l'autre fille aussi joue bien et le chum un peu débile mais pas si débile que ça de la dix-sept ans du film est drôle de vérité. Il recevra une baffe du beau-père de George, méritée, mais quand même...
Alors, ce George si charmant et parfait, on a peine à croire que sa femme ait pu le tromper et même vouloir le laisser pour l'autre bellâtre qui a les dents avancées et qui rougit comme une fillette.
Alors, j'ai eu de la misère un peu à entrer dans l'histoire et à y croire. Elle m'a attrappée vers la fin, cette histoire de femme dans le coma qui se meurt et de ce père qui doit s'occuper de tout en apprenant à la fois que sa femme va mourir et qu'elle avait un amant.
Un bon film somme toute. Pas assez pour se déplacer pour le voir, mais quand il passera à la télévision, regardez-le.
dimanche 8 janvier 2012
Deuxième film de l'année
Tinker tailor soldier spy de Tomas Alfredson
Une histoire d'espionnage grise, tarabiscotée, incompréhensible. Pas d'action. Plein de personnages sans lien évident entre eux, des hommes d'un certain âge, laids. J'ai failli m'endormir plusieurs fois, mes deux compagnes de ciné aussi. Et en plus, je comptais sur elles pour m'expliquer le dénouement. Pourquoi ils tuent ce gars et pas un autre? Elles n'y ont rien compris elles non plus. Bon, on lira le livre (c'est tiré du roman de John Le Carré). Next!
Une histoire d'espionnage grise, tarabiscotée, incompréhensible. Pas d'action. Plein de personnages sans lien évident entre eux, des hommes d'un certain âge, laids. J'ai failli m'endormir plusieurs fois, mes deux compagnes de ciné aussi. Et en plus, je comptais sur elles pour m'expliquer le dénouement. Pourquoi ils tuent ce gars et pas un autre? Elles n'y ont rien compris elles non plus. Bon, on lira le livre (c'est tiré du roman de John Le Carré). Next!
samedi 7 janvier 2012
Enragée
Je commence l'année enragée. Je n'ai jamais été particulièrement gentille, mais là, je bats tous mes records de franchise exacerbée, de désir de perfection, d'agacement devant toute lâcheté, faiblesse, nullité, que ça vienne de moi ou des autres. Plus de patience. Je dis ce que je pense. Vlan! Faut pas me chercher cette année. Je deviens une mauvaise fille. Enragée.
Nous sommes une société d'enfants gâtés, critiqueux, chialeux, dédaigneux, mais qui ne font rien pour améliorer quoi que ce soit. J'en ai marre de mon petit nombril, j'en ai encore plus marre du vôtre. Grouillons-nous bordel!
Nous sommes une société d'enfants gâtés, critiqueux, chialeux, dédaigneux, mais qui ne font rien pour améliorer quoi que ce soit. J'en ai marre de mon petit nombril, j'en ai encore plus marre du vôtre. Grouillons-nous bordel!
Notes culturelles avant d'oublier
Premier film de l'année Shame de Michael Fassbender. Puissant et profondément déprimant. Trop réaliste pour laisser indifférent. Histoire d'une addiction destructrice. Comme la soeur de notre triste héros est tout aussi fuckée que lui, on soupçonne une enfance coupable. Bon, pas l'enfance qui est coupable mais les parents de ces enfants. Tout passe par là, trop souvent. Aimons nos enfants et soyons présents pour eux, amen.
Première pièce de théâtre de l'année au théâtre Jean-Duceppe (nous sommes abonnées) Pourquoi pas? de Norm Foster. J'ai pas mal la même opinion que celle du critique de la Presse, excepté pour les décors peut-être. J'aime les décors épurés, moi et je pense que le public doit faire preuve d'imagination. La fameuse scène où la veuve écoute parler sa bru et son fils ne m'a pas dérangée une miette. Mais je ne recommande pas, trop sirupeux en effet. Et puis, totalement irréaliste. Une femme de 65 ans qui se fait pourchasser par un homme du même âge qu'elle trouve de son goût mais rejette au point d'appeler la police et finit par se laisser séduire à la toute fin en allant à un spectacle de cirque qui lui rappelle son enfance et ses rêves de jeunesse, c'est un conte de fée. Évidemment, le théâtre n'a pas besoin d'être réaliste et on peut toujours rêver. En plus, les deux sont millionnaires. Bon...
Première comédie musicale de l'année à la Place-des-Arts Mamma Mia. C'était le cadeau de Noël de mes enfants. Ça a mal vieilli. Trop cher pour ce qu'on a vu. Je deviens difficile, je pense. Ça a fait son temps et ils devraient le retirer de l'affiche. Mais faut croire que c'est une opinion bien personnelle car la salle (pleine) a ovationné longuement. Gentil et sympathique, oui, je voulais du grandiose, je crois, de la féerie, de l'excitation. C'était pas là.
Premier restaurant de l'année Asahi sur St-Laurent. Un délice. J'adore les sushis et leur secret est dans la fraîcheur. Garantie dans ce restaurant sympathique, serveurs attentifs et raffinement. Je recommande. On a pris le buffet à volonté et c'est un peu cher la fin de semaine, mais la qualité est là, plein de poisson frais, ce n'est pas donné. On remplit la commande, on nous prépare les sushis sur mesure et on remplit une nouvelle liste de sushis si on a encore faim. Avec trois ados, ça a été le cas!
Première pièce de théâtre de l'année au théâtre Jean-Duceppe (nous sommes abonnées) Pourquoi pas? de Norm Foster. J'ai pas mal la même opinion que celle du critique de la Presse, excepté pour les décors peut-être. J'aime les décors épurés, moi et je pense que le public doit faire preuve d'imagination. La fameuse scène où la veuve écoute parler sa bru et son fils ne m'a pas dérangée une miette. Mais je ne recommande pas, trop sirupeux en effet. Et puis, totalement irréaliste. Une femme de 65 ans qui se fait pourchasser par un homme du même âge qu'elle trouve de son goût mais rejette au point d'appeler la police et finit par se laisser séduire à la toute fin en allant à un spectacle de cirque qui lui rappelle son enfance et ses rêves de jeunesse, c'est un conte de fée. Évidemment, le théâtre n'a pas besoin d'être réaliste et on peut toujours rêver. En plus, les deux sont millionnaires. Bon...
Première comédie musicale de l'année à la Place-des-Arts Mamma Mia. C'était le cadeau de Noël de mes enfants. Ça a mal vieilli. Trop cher pour ce qu'on a vu. Je deviens difficile, je pense. Ça a fait son temps et ils devraient le retirer de l'affiche. Mais faut croire que c'est une opinion bien personnelle car la salle (pleine) a ovationné longuement. Gentil et sympathique, oui, je voulais du grandiose, je crois, de la féerie, de l'excitation. C'était pas là.
Premier restaurant de l'année Asahi sur St-Laurent. Un délice. J'adore les sushis et leur secret est dans la fraîcheur. Garantie dans ce restaurant sympathique, serveurs attentifs et raffinement. Je recommande. On a pris le buffet à volonté et c'est un peu cher la fin de semaine, mais la qualité est là, plein de poisson frais, ce n'est pas donné. On remplit la commande, on nous prépare les sushis sur mesure et on remplit une nouvelle liste de sushis si on a encore faim. Avec trois ados, ça a été le cas!
jeudi 5 janvier 2012
Ça mijote
J'ai plein d'idées pour 2012. Qui vont dans tous les sens. Stimulant. Dès que je mets de l'ordre là-dedans et que j'ai une minute (pas fini encore chez nous le Temps des Fêtes), je vous en ferai part avec plaisir. Plus on est de fous, plus on rit et j'ai bien l'intention de rire cette année. C'est déjà commencé.
samedi 31 décembre 2011
Cinquantedeuxième livre du défi
Laurendeau, Paul
Femmes fantastiques Éditions Jets d'Encre, France, 2008, 190 pages
Défi lecture terminé à l'instant. Yé! Je suis heureuse. Bon livre pour finir en plus. Critique suivra. Là, c'est un départ pour le Réveillon en famille. Bonheur, santé et tout ce qui va avec, chers lecteurs!
Elles ont beau venir de la République Domaniale, s'habiller en gris comme les bonnes Grisettes qu'elles sont et voyager en naviplane, les Femmes fantastiques de Paul Laurendeau nous ressemblent beaucoup. Vivantes, amoureuses, travailleuses, de tous les âges, de l'ado en fugue à la femme âgée, elles vont, dignes, belles, fières, toutes pareilles et différentes.
Peu d'hommes donc, mais un remarquable, dans une légende que j'ai adorée. Digne de Fred Pellerin devenu mythologique grec. Ne vous méprenez pas, c'est un compliment, j'adore Fred Pellerin, je l'ai tout lu et j'ai assisté avec un immense plaisir à ses spectacles. Gilmesh, donc, l'insouciant palefrenier, celui dont on tombe amoureuse si facilement, celui pour lequel la Rouge reine Nisir est prête à toutes les bassesses et scélératesses pour arriver à le séduire. Le conte finit bien, rassurez-vous et est à mettre entre toutes les mains.
Il y a bien aussi les musiciens parmi lesquels la quarantenaire Marjolaine doit se choisir protocolairement un compagnon de nuit. Elle en jouira en effet mais pas de la façon dont on l'imagine...
On trouve d'autres histoires amoureuses dans ce livre, entre femmes qui se retrouvent après une longue absence et entre une femme-qui-sent-si-bon et sa guérisseuse de ... l'incontinence! Héhé! Monsieur Laurendeau n'est pas à court d'idées.
On retrouve la langue châtiée, recherchée, claire et lumineuse de l'auteur à chaque page. Un plaisir de lecture.
Femmes fantastiques Éditions Jets d'Encre, France, 2008, 190 pages
Défi lecture terminé à l'instant. Yé! Je suis heureuse. Bon livre pour finir en plus. Critique suivra. Là, c'est un départ pour le Réveillon en famille. Bonheur, santé et tout ce qui va avec, chers lecteurs!
Elles ont beau venir de la République Domaniale, s'habiller en gris comme les bonnes Grisettes qu'elles sont et voyager en naviplane, les Femmes fantastiques de Paul Laurendeau nous ressemblent beaucoup. Vivantes, amoureuses, travailleuses, de tous les âges, de l'ado en fugue à la femme âgée, elles vont, dignes, belles, fières, toutes pareilles et différentes.
Peu d'hommes donc, mais un remarquable, dans une légende que j'ai adorée. Digne de Fred Pellerin devenu mythologique grec. Ne vous méprenez pas, c'est un compliment, j'adore Fred Pellerin, je l'ai tout lu et j'ai assisté avec un immense plaisir à ses spectacles. Gilmesh, donc, l'insouciant palefrenier, celui dont on tombe amoureuse si facilement, celui pour lequel la Rouge reine Nisir est prête à toutes les bassesses et scélératesses pour arriver à le séduire. Le conte finit bien, rassurez-vous et est à mettre entre toutes les mains.
Il y a bien aussi les musiciens parmi lesquels la quarantenaire Marjolaine doit se choisir protocolairement un compagnon de nuit. Elle en jouira en effet mais pas de la façon dont on l'imagine...
On trouve d'autres histoires amoureuses dans ce livre, entre femmes qui se retrouvent après une longue absence et entre une femme-qui-sent-si-bon et sa guérisseuse de ... l'incontinence! Héhé! Monsieur Laurendeau n'est pas à court d'idées.
On retrouve la langue châtiée, recherchée, claire et lumineuse de l'auteur à chaque page. Un plaisir de lecture.
mardi 27 décembre 2011
Cinquantéunième livre du défi lecture
Lantagne, Suzanne
Dans un geste Les éditions de L'instant même, Québec, 2011, 127 pages
Un recueil de nouvelles avec quelques nouvelles trop brèves et dont on ne comprend pas le sens qui y ont été mises on ne sait pas trop pourquoi, mais oui, on le sait: pour engraisser ce livre un peu maigre. Mais si on les soustrait de notre lecture, les nouvelles principales sont vraiment intéressantes et bien écrites. Son amour pour son Hollandais, amour auquel elle s'accroche quelques années plus tard. Elle le recherche à l'aide de son jeune homonyme, à qui elle présente une jeune femme dont il tombera épouvantablement amoureux. Il y a trop de détails pour que ces histoires ne soient pas de vraies histoires. C'est sa vie que Suzanne Lantagne écrit dans ses nouvelles de rencontres, de sexe internet, d'amour et de voyage.
Son non-amour pour Antoine, qu'elle décrit physiquement sans pitié, comme les hommes peuvent le faire pour les femmes, comme les femmes se le permettent si rarement. Elle le décortique, cet Antoine et le rejette abruptement comme la tarentule de la nouvelle précédente. Elle a raison cependant. Trop d'indices dangereux. Elle a eu du flair.
C'est un oeuvre intéressante que j'ai lue (à part les petites nouvelles de deux pages et demi qui ont peu d'intérêt) avec plaisir. La nouvelle qui m'a le plus touchée est son aventure avec l'Anglais handicapé, rencontré par internet et auquel elle donne rendez-vous d'emblée dans une chambre d'hôtel. Il se révélera un homme charmant, disgracié par la nature, mais qu'elle finira par apprécier malgré tout. Mais toute bonne chose a une fin et les amours de notre auteure finissent toujours froidement, sans qu'elle n'en manifeste la moindre émotion. Elle décrit ainsi le dernier courriel de son monsieur infirme "Le ton était poli, peut-être un peu froid. Et c'est tout." (p.123)
Même chose pour la rupture avec Antoine. "J'ai raccroché. Je n'ai plus jamais entendu parler d'Antoine. Et j'ai pris l'avion pour Amsterdam." (p.22)
Seul Arnout Baker, son grand amour de jeunesse qu'elle tentera de recontacter des années plus tard mais qui refusera de la revoir, semble trouver grâce à ses yeux. "Comment donc les choses ont-elles pu finir? Elles ne sont pas finies, elles ne le seront jamais. Même s'il devait mourir." (p.81)
Dans un geste Les éditions de L'instant même, Québec, 2011, 127 pages
Un recueil de nouvelles avec quelques nouvelles trop brèves et dont on ne comprend pas le sens qui y ont été mises on ne sait pas trop pourquoi, mais oui, on le sait: pour engraisser ce livre un peu maigre. Mais si on les soustrait de notre lecture, les nouvelles principales sont vraiment intéressantes et bien écrites. Son amour pour son Hollandais, amour auquel elle s'accroche quelques années plus tard. Elle le recherche à l'aide de son jeune homonyme, à qui elle présente une jeune femme dont il tombera épouvantablement amoureux. Il y a trop de détails pour que ces histoires ne soient pas de vraies histoires. C'est sa vie que Suzanne Lantagne écrit dans ses nouvelles de rencontres, de sexe internet, d'amour et de voyage.
Son non-amour pour Antoine, qu'elle décrit physiquement sans pitié, comme les hommes peuvent le faire pour les femmes, comme les femmes se le permettent si rarement. Elle le décortique, cet Antoine et le rejette abruptement comme la tarentule de la nouvelle précédente. Elle a raison cependant. Trop d'indices dangereux. Elle a eu du flair.
C'est un oeuvre intéressante que j'ai lue (à part les petites nouvelles de deux pages et demi qui ont peu d'intérêt) avec plaisir. La nouvelle qui m'a le plus touchée est son aventure avec l'Anglais handicapé, rencontré par internet et auquel elle donne rendez-vous d'emblée dans une chambre d'hôtel. Il se révélera un homme charmant, disgracié par la nature, mais qu'elle finira par apprécier malgré tout. Mais toute bonne chose a une fin et les amours de notre auteure finissent toujours froidement, sans qu'elle n'en manifeste la moindre émotion. Elle décrit ainsi le dernier courriel de son monsieur infirme "Le ton était poli, peut-être un peu froid. Et c'est tout." (p.123)
Même chose pour la rupture avec Antoine. "J'ai raccroché. Je n'ai plus jamais entendu parler d'Antoine. Et j'ai pris l'avion pour Amsterdam." (p.22)
Seul Arnout Baker, son grand amour de jeunesse qu'elle tentera de recontacter des années plus tard mais qui refusera de la revoir, semble trouver grâce à ses yeux. "Comment donc les choses ont-elles pu finir? Elles ne sont pas finies, elles ne le seront jamais. Même s'il devait mourir." (p.81)
dimanche 25 décembre 2011
Noël et dons et famille et parrainage et Haïti
Un café. De la neige. Un repas haïtien qui mijote avec l'odeur délicieuse et exotique qui va avec. Le pyjama encore (oui, je dors en pyjama!). La télé ouverte sur ce qui doit bien être un autre Cinécadeau. Je m'étais promis de voir plein de films au cinéma mais la programmation régulière des Fêtes est assez bonne que je les regarde ici. J'ai bien aimé Odette Toutlemonde et même des films plus cuculs et sexistes comme celui où le mari et la femme échangent leurs rôles m'a amusée. Et puis, The sound of Music hier, c'est le premier film que notre papa nous avait emmenés voir au cinéma quand j'étais petite. Ça marque! Je savais toutes les chansons par coeur.
Plus tard, mes enfants arriveront, mon petit-fils prendra toute la place, le seul jeune enfant de notre groupe! Cette année, je relaxe, pas de stress. Je me le suis promis. J'ai pas mal réussi. Il y a bien le ménage à faire encore, mais j'ai le temps. Tout n'est pas parfait? J'allais dire que ça n'a pas d'importance mais ça en a encore. Je ne peux pas me changer en un jour! Mais ça a moins d'importance.
Je pense évidemment à ceux qui sont seuls. Pas avec culpabilité. Cette année, je ferai quelque chose pour eux. Là, je vais envoyer un chèque à ma filleule en Haïti. C'est par l'entremise de Soleil des Nations. Un parrainage artisanal. J'ai confiance. Mis sur pieds par des mamans adoptantes. Bénévolement. Savez-vous que les jeunes si charmants qui vous sollicitent sur la rue pour donner à des organismes de charité reconnus ne le font pas bénévolement? Non, ils ont un vrai job qui débute à douze dollars l'heure et peut monter rapidement à 18$ l'heure si le jeune est performant et réussit à recruter de nombreux généreux donateurs. La charité est un business. Ça ne devrait pas me fâcher car ça donne un travail au jeune recruteur de dons. Mais oui, ça me choque parce que ce n'est pas su, parce que j'ai l'impression d'être trompée par omission.
Les dons au parrainage de Soleil des Nations sont déductibles d'impôts. Alors, c'est le temps maintenant si on veut déclarer notre don en 2011. Ils ne font aucun recrutement, eux. Faut aller voir.
Malgré ce qu'on en pense, la situation s'améliore en Haïti. L'espérance de vie était de 41 ans en 1960. Elle est maintenant de 61 ans. Notre espérance de vie à nous tous sexes confondus est de 81.7 ans, l'une des plus élevées au monde.
Plus tard, mes enfants arriveront, mon petit-fils prendra toute la place, le seul jeune enfant de notre groupe! Cette année, je relaxe, pas de stress. Je me le suis promis. J'ai pas mal réussi. Il y a bien le ménage à faire encore, mais j'ai le temps. Tout n'est pas parfait? J'allais dire que ça n'a pas d'importance mais ça en a encore. Je ne peux pas me changer en un jour! Mais ça a moins d'importance.
Je pense évidemment à ceux qui sont seuls. Pas avec culpabilité. Cette année, je ferai quelque chose pour eux. Là, je vais envoyer un chèque à ma filleule en Haïti. C'est par l'entremise de Soleil des Nations. Un parrainage artisanal. J'ai confiance. Mis sur pieds par des mamans adoptantes. Bénévolement. Savez-vous que les jeunes si charmants qui vous sollicitent sur la rue pour donner à des organismes de charité reconnus ne le font pas bénévolement? Non, ils ont un vrai job qui débute à douze dollars l'heure et peut monter rapidement à 18$ l'heure si le jeune est performant et réussit à recruter de nombreux généreux donateurs. La charité est un business. Ça ne devrait pas me fâcher car ça donne un travail au jeune recruteur de dons. Mais oui, ça me choque parce que ce n'est pas su, parce que j'ai l'impression d'être trompée par omission.
Les dons au parrainage de Soleil des Nations sont déductibles d'impôts. Alors, c'est le temps maintenant si on veut déclarer notre don en 2011. Ils ne font aucun recrutement, eux. Faut aller voir.
Malgré ce qu'on en pense, la situation s'améliore en Haïti. L'espérance de vie était de 41 ans en 1960. Elle est maintenant de 61 ans. Notre espérance de vie à nous tous sexes confondus est de 81.7 ans, l'une des plus élevées au monde.
samedi 24 décembre 2011
Urgence
Je me suis présentée à l'urgence de mon hôpital de quartier dès mon retour de voyage. Je ne suis pas souvent allée à l'urgence dans ma vie. En fait, je n'arrive pas à me rappeler y être allée une seule fois. Si, si, une fois, avec mon petit garçon qui faisait une otite et hurlait de douleur. C'était le soir, vers vingt-trois heures, il ne pouvait évidemment pas dormir, se tenait l'oreille en pleurant et les tylénols n'avaient pas fait effet. Je craignais des dommages permanents à son oreille, il n'y avait aucune clinique d'ouverte. Je considérais donc sa situation comme une urgence. Pas eux! On a attendu toute la nuit. Il a fini par s'endormir sur mes genoux. J'avais compris.... plus jamais je ne suis allée à l'hôpital la nuit. La grande majorité des maux peuvent attendre l'ouverture de la clinique du quartier.
Je me servais beaucoup du système d'infirmières d'info santé au 8-1-1, très utile. En fait, l'autre fois où je me suis rendue aux urgences pédiatriques, en Cadillac cette fois, c'est à cause d'une telle consultation téléphonique. Ma fille qui avait alors cinq ans, s'amusait dans son lit (à mon insu) à jouer avec l'argent de sa tirelire. Et puis, elle se met un cinq sous dans la bouche et l'avale accidentellement. Je ne l'aurais jamais su si sa soeur ainée n'était venue me le dire. Il y a du bon des fois à ce que les enfants partagent leur chambre! La chose ne m'énervait pas du tout, c'était déjà arrivé dans ma propre enfance d'avaler un sou et à un autre enfant aussi, bref, ça passe dans le caca et on n'en parle plus. J'appelle Info-santé pour valider ma position. Oups! L'infirmière ne partage pas du tout ma désinvolture. Un cinq sous, c'est gros. Allez à l'urgence, madame, ils vous attendent.
Et pour nous attendre, ils nous attendaient! On n'avait pas plutôt dit le nom de l'enfant que nous étions pris en charge, avant même l'inscription. L'infirmière d'Info-santé avait pavé le chemin pour nous. Princesses nous étions. Radiographies, examens, tout fût expédié en moins d'une heure et comme je le pensais, la petite nous fît un beau caca argenté le lendemain.
Et puis, tiens, autre souvenir... bon, j'y suis allée à l'urgence finalement, pas pour moi, mais pour les enfants, oui. Fils de deux ans s'amuse à sauter sur mon lit. Il fait ça tous les soirs. On rit, on s'amuse. Il n'y a que lui et moi, mère monoparentale heureuse que je suis. Et puis, un faux mouvement, tout se passe si vite, il atterrit le front sur le coin de ma commode, qui est pourtant plus loin. Du sang, du sang. Calme et efficace je suis. Je ne peux compter que sur moi. J'éponge la blessure avec une ferme pression pour arrêter le sang. Et comme je vois que ça n'arrête rien du tout et que ça dépasse mes connaissances de premiers soins, j'habille chaudement le petit, en chantant, pour le rassurer. C'est une froide soirée d'hiver. On va aller montrer ça au docteur, que je lui dis, comme si c'était la chose la plus intéressante et joyeuse au monde. Le sang gicle. Je laisse gigler. L'important, c'est de conduire rapidement mais sécuritairement à l'hôpital. On chante, je lui raconte des histoires, je lui pose des questions, il faut le tenir éveillé, ça je le sais. Ne pas abîmer son super cerveau. Dès notre arrivée, on nous prend en charge. Normal, on fait des traces de sang partout. Son habit de neige en est imbibé, mon manteau aussi et le plancher de l'hôpital également! Six points de suture. Il a encore une petite cicatrice qui ajoute à son charme. C'est un beau bonhomme, mon fils.
Je me servais beaucoup du système d'infirmières d'info santé au 8-1-1, très utile. En fait, l'autre fois où je me suis rendue aux urgences pédiatriques, en Cadillac cette fois, c'est à cause d'une telle consultation téléphonique. Ma fille qui avait alors cinq ans, s'amusait dans son lit (à mon insu) à jouer avec l'argent de sa tirelire. Et puis, elle se met un cinq sous dans la bouche et l'avale accidentellement. Je ne l'aurais jamais su si sa soeur ainée n'était venue me le dire. Il y a du bon des fois à ce que les enfants partagent leur chambre! La chose ne m'énervait pas du tout, c'était déjà arrivé dans ma propre enfance d'avaler un sou et à un autre enfant aussi, bref, ça passe dans le caca et on n'en parle plus. J'appelle Info-santé pour valider ma position. Oups! L'infirmière ne partage pas du tout ma désinvolture. Un cinq sous, c'est gros. Allez à l'urgence, madame, ils vous attendent.
Et pour nous attendre, ils nous attendaient! On n'avait pas plutôt dit le nom de l'enfant que nous étions pris en charge, avant même l'inscription. L'infirmière d'Info-santé avait pavé le chemin pour nous. Princesses nous étions. Radiographies, examens, tout fût expédié en moins d'une heure et comme je le pensais, la petite nous fît un beau caca argenté le lendemain.
Et puis, tiens, autre souvenir... bon, j'y suis allée à l'urgence finalement, pas pour moi, mais pour les enfants, oui. Fils de deux ans s'amuse à sauter sur mon lit. Il fait ça tous les soirs. On rit, on s'amuse. Il n'y a que lui et moi, mère monoparentale heureuse que je suis. Et puis, un faux mouvement, tout se passe si vite, il atterrit le front sur le coin de ma commode, qui est pourtant plus loin. Du sang, du sang. Calme et efficace je suis. Je ne peux compter que sur moi. J'éponge la blessure avec une ferme pression pour arrêter le sang. Et comme je vois que ça n'arrête rien du tout et que ça dépasse mes connaissances de premiers soins, j'habille chaudement le petit, en chantant, pour le rassurer. C'est une froide soirée d'hiver. On va aller montrer ça au docteur, que je lui dis, comme si c'était la chose la plus intéressante et joyeuse au monde. Le sang gicle. Je laisse gigler. L'important, c'est de conduire rapidement mais sécuritairement à l'hôpital. On chante, je lui raconte des histoires, je lui pose des questions, il faut le tenir éveillé, ça je le sais. Ne pas abîmer son super cerveau. Dès notre arrivée, on nous prend en charge. Normal, on fait des traces de sang partout. Son habit de neige en est imbibé, mon manteau aussi et le plancher de l'hôpital également! Six points de suture. Il a encore une petite cicatrice qui ajoute à son charme. C'est un beau bonhomme, mon fils.
vendredi 23 décembre 2011
Le silence des médecins spécialistes
Le chum de ma mère a des enfants médecins. Une grande chance. Il passe devant tout le monde plus souvent qu'à son tour et ma mère aussi, du même coup. Un des garçons est même un grand spécialiste. Le chum de ma mère fait tout pour ne pas aller chez eux. Même que là, il a réussi à éviter le réveillon en prétextant qu'à 81 ans, deux partys de suite, c'était trop. Et vu qu'il était déjà reçu dans la famille de sa blonde le jour de Noël, hein....
Mais pourquoi ne veut-il pas voir son propre fils?, que je demande à ma mère. Parce qu'il s'ennuie chez lui, me dit maman. Le repas est excellent, recherché et c'est son fils qui le cuisine. Mais son fils ne dit pas un mot de la soirée et ils mangent donc tous en silence. Si le chum de maman se met à parler, il n'y a que maman qui répond ou rit de ses blagues. Le fils n'est pas méchant, précise maman, non, pas du tout, mais il a toujours été comme ça. Un grand brillant silencieux.
J'ai failli rire. Quand j'ai vu mon grand spécialiste de la vue, le rétinologue, les gens de la salle d'attente m'avaient déjà avertie "Surtout, pas de questions, il déteste. Il est très compétent, il va bien vous traiter, mais il n'aime pas parler. Vraiment pas." C'était vrai. Bon, je n'ai pas essayé de tester très longtemps la chose, mais c'était assez évident. Est-ce une caractéristique des médecins spécialistes?
Mais pourquoi ne veut-il pas voir son propre fils?, que je demande à ma mère. Parce qu'il s'ennuie chez lui, me dit maman. Le repas est excellent, recherché et c'est son fils qui le cuisine. Mais son fils ne dit pas un mot de la soirée et ils mangent donc tous en silence. Si le chum de maman se met à parler, il n'y a que maman qui répond ou rit de ses blagues. Le fils n'est pas méchant, précise maman, non, pas du tout, mais il a toujours été comme ça. Un grand brillant silencieux.
J'ai failli rire. Quand j'ai vu mon grand spécialiste de la vue, le rétinologue, les gens de la salle d'attente m'avaient déjà avertie "Surtout, pas de questions, il déteste. Il est très compétent, il va bien vous traiter, mais il n'aime pas parler. Vraiment pas." C'était vrai. Bon, je n'ai pas essayé de tester très longtemps la chose, mais c'était assez évident. Est-ce une caractéristique des médecins spécialistes?
Cinquantième livre du défi
Bienvenu, Sophie
Et au pire, on se mariera éditions La mèche, Montréal, 2011, 152 pages
Vous rappelez-vous du blogue "Lucie le chien"? Celui qui est devenu un livre avec les blogues de Mère indigne et d'Un taxi la nuit? C'est la même auteure qui signe ici son premier roman, sur l'histoire d'amour d'une petite fille de treize ans avec un homme plus âgé.
Les critiques ont incensé ce livre, même celle du Devoir, ce qui m'a convaincue de l'acheter. Bon, c'est bien et bon, mais pas à se jeter par terre. Je ne vais pas en raconter grand chose parce que c'est tout petit et que je risquerais de donner trop d'indices et même si ce n'est pas un polar, ce serait trop bête d'en connaître trop pour vivre la moindre surprise. Disons simplement qu'avoir treize ans ou de vivre avec une treize ans, c'est potentiellement dangereux. Les ados nous en font voir de toutes les couleurs, pas toujours, mais si souvent...
Et au pire, on se mariera éditions La mèche, Montréal, 2011, 152 pages
Vous rappelez-vous du blogue "Lucie le chien"? Celui qui est devenu un livre avec les blogues de Mère indigne et d'Un taxi la nuit? C'est la même auteure qui signe ici son premier roman, sur l'histoire d'amour d'une petite fille de treize ans avec un homme plus âgé.
Les critiques ont incensé ce livre, même celle du Devoir, ce qui m'a convaincue de l'acheter. Bon, c'est bien et bon, mais pas à se jeter par terre. Je ne vais pas en raconter grand chose parce que c'est tout petit et que je risquerais de donner trop d'indices et même si ce n'est pas un polar, ce serait trop bête d'en connaître trop pour vivre la moindre surprise. Disons simplement qu'avoir treize ans ou de vivre avec une treize ans, c'est potentiellement dangereux. Les ados nous en font voir de toutes les couleurs, pas toujours, mais si souvent...
jeudi 22 décembre 2011
Quarante-neuvième livre du défi
Long, Thi
Anecdotes des concubines et reines de la dynastie des Nguyen, Éditions Danang, Hue, 2010, 150 pages
Anecdotes des concubines et reines de la dynastie des Nguyen, Éditions Danang, Hue, 2010, 150 pages
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