dimanche 19 juillet 2015

Parler menstruations

Vie de femme. J'aimais ça être menstruée, moi. Je ne sais pas trop s'il y en a d'autres comme moi. Mes trois filles s'en passeraient allégrement. Même que la plus vieille souffrait tellement qu'elle devait prendre des médicaments et des fois manquer l'école. J'ai aimé et j'aime toujours tout ce qui concerne la féminité et la sexualité. Même la ménopause, tant redoutée par tant de femmes, j'ai aimé ça! 

samedi 18 juillet 2015

Parler accouchement

Un autre de mes sujets favoris. 

Je vous invite à lire le blogue de Maman Professionnelle. Dans son avant-dernier billet, elle raconte son accouchement il y a trois ans. C'est juste magnifique. Elle sait quoi faire et le fait naturellement. Vous me direz que c'est son troisième et qu'elle a l'expérience et vous aurez bien raison. 

Mais ma fille qui a accouché pour la première fois à dix-huit ans savait pas mal quoi faire aussi, ce qui lui convenait à elle, soit de passer son temps seule dans une salle de bain et de crier à pleins poumons pendant ses contractions. Elle n'avait pas planifié ça,  elle l'a fait parce que c'est ce qu'elle devait faire, c'est ce qui lui convenait. On peut lire son accouchement dans un billet dans le coin du 30 mai 2009 dans mon blogue. 

Maman Professionnelle fait preuve de sang-froid et de calme et l'enfant naît dans sa poche des eaux intacte! Il glisse comme un poisson, écrira-t-elle! 

Quand je parle d'un bel allaitement, je sais de quoi je parle. Mais mon accouchement, le seul que j'ai vécu, mes trois filles ayant été adoptées, a été affreux! Alors quand je vois (celui de ma fille!) ou lis de beaux accouchements, je suis émerveillée à chaque fois. 

jeudi 16 juillet 2015

Parler allaitement

On le fait toujours à ses risques et périls et encore plus si on veut en faire l'éloge et proclamer que c'est naturel et facile. Les roches ne sont alors jamais bien loin. Même dire qu'on a réussi son allaitement est un terme à proscrire, pour ne pas faire croire à celles qui n'ont pas réussi à allaiter qu'elles ont vécu un échec. La vie est pourtant faite de succès et d'échecs, on va de l'un à l'autre et ça nous forge.

J'ai 62 ans, je ne suis plus une poulette du printemps, des roches, je peux en prendre un peu pour dire ce que je pense. Et puis, je me suis demandé pourquoi c'est si important de le dire? Pas trop clair en fait. Autant Juste moi, qui a pourtant allaité, se demande ce qui la heurte tant dans mon billet précédent, autant je me demande pourquoi je tiens tant à me sentir libre d'exprimer sans détour ce que j'ai ressenti  dans la seule maternité non-adoptive que j'ai vécue et à quel point, malgré les circonstances difficiles (une séparation à la naissance et un retour obligé au travail à temps plein alors que le bébé avait deux mois et demi) cette maternité m'a remplie de bonheur.

Évidemment, les temps ont changé. Ce que je raconte remonte à 1980 et la vie était différente,  mais il y a encore des mères qui vivent une maternité naturelle aujourd'hui.

Je le sais bien qu'il y a deux jeunes femmes enceintes et qui vont accoucher bientôt qui me lisent. Si je ne les savais pas équilibrées, particulièrement informées et très capables de me remettre à ma place, possible qu'alors je n'aie pas osé écrire mon billet tel quel. Même Un autre prof pense que je manque de nuances. Des nuances, il y en eu pas mal dans ma réalité si on considère que je suis retournée travailler quand le bébé avait deux mois et demi sinon je perdais ma job. Je n'étais pas permanente, les longs congés de maternité payés sont arrivés bien plus tard, je n'étais pas en couple alors fallait aller gagner la vie de la nouvelle famille. Alors, non, je ne l'ai pas eu dans les bras pendant neuf mois. Mais il allait à la garderie de mon cofi, je l'allaitais le matin en arrivant, dans mes pauses et je passais mon heure de dîner avec lui. J'allaitais avant de rentrer à la maison et il dormait dans mon lit. La fin de semaine et les congés, on était tout le temps ensemble. On a donc pu conserver un allaitement exclusif jusqu'à six mois et on a évidemment continué ensuite jusqu'au sevrage naturel. 

Pour ce qui est du rôle du papa, vous en savez plus que moi là-dessus, les mamans en couple et Pierre aussi. Je pense cependant que si la nature avait voulu que le père comme la mère nourrisse le nouveau-né, elle aurait pourvu les hommes aussi d'une paire de seins. Bon, je sais, je ne suis pas nuancée, on me l'a déjà dit! ;o) 

Un père peut prendre son bébé, le caresser, le bercer, le changer, lui chanter des chansons, il peut presque tout faire et créer des liens très forts sans pour autant allaiter. L'allaitement, c'est une partie de la parentalité, ce n'est pas tout le parentage. Évidemment, c'est une grosse partie, qui répond (quand ça va bien) à presque tous les besoins, nourriture, réconfort, chaleur et sécurité. 

Il y a une partie de mon texte précédent que je changerais. Il est tout à fait possible qu'un bébé allaité à la demande, avec des parents heureux et relax soit braillard quand même! Gen fait bien de le rappeler. 

La maternité, l'allaitement, tout ça, j'aime beaucoup le terme employé par Quatre fois maman dans son blogue, c'est un privilège. Un grand privilège et on est chanceuses d'avoir accès à ça. 

Porter un enfant, accoucher, allaiter sont probablement les expériences les plus marquantes d'une vie. Et j'ai envie d'enlever le probablement. Après avoir eu un enfant, rien n'est plus pareil. 

L'allaitement

J'ai allaité avec une grande facilité. Voici ma vision.

Le bébé a été neuf mois dans le ventre de sa mère. Les neuf mois suivants, il sera dans ses bras, comme un prolongement. On peut tout faire avec un jeune bébé. Tout. Vraiment. Sans se sentir brimée. Sans vouloir respecter d'horaire. Surtout pas respecter d'horaire. Enfin la liberté. Il dort, on dort. On a envie de sortir, on sort. On veut aller au cinéma, on y va, le bébé scotché à soi. On dort avec (bon, je sais, les nouvelles recommandations disent que non, alors, il dort dans un berceau tout collé au lit parental), on mange avec, on prend son bain avec, on se promène avec, on va voir des spectacles avec (acheter un casque pour protéger ses oreilles du bruit, il s'en fait de très beaux). 

Le bébé étant un prolongement de sa mère, pas de poussette non plus, du corps contre corps, porte-bébé ou foulard. Un bébé allaité à volonté, jour et nuit, sans regarder l'heure, en étant heureuse et détendue, en faisant ce qu'on aime, en lui parlant constamment parce que ça vient tout seul, ne pleure jamais. On peut donc l'emmener partout. Surtout ne pas s'isoler chez soi. 

C'est un temps idéal pour faire des voyages. Rien à traîner sauf des couches (en voyage, on peut faire exception et acheter des couches jetables!), même pas d'eau, le lait maternel pourvoit à tous les besoins. 

La mère qui a son bébé contre soi et qui fait tout ce qu'elle veut est libre. Les endorphines sécrétées lors de l'allaitement  la rendent heureuse. C'est une période de grand bonheur. 

Le père? Il est là, il est présent. Il fait l'amour à sa femme qui n'est pas qu'une mère. Il aura toute la vie pour s'occuper de son bébé. 

Idéalement, un bébé ne devrait jamais connaître le biberon. C'est artificiel et inutile. Passer du sein au verre. J'ai fait ça facilement avec mon fils. Plein de monde dans l'univers le font. 

On m'a parlé du grand maître Iyengar qui avait une élève qui était venue lui parler après un cours, une fana du yoga. Elle venait d'accoucher et lui disait sa peine de ne plus faire de yoga. Il a regardé le bébé et lui a dit "Mais tu en fais du yoga. Il est là, ton yoga, dans tes bras et c'est le plus beau yoga du monde, le plus utile, le plus complet, le plus important."

mardi 14 juillet 2015

Bilan mes filles

Mon gars, je n'en parle pas. Pas beaucoup de nouvelles. Tout va bien. Heureux en couple et bonne job.

Fille numéro un, la plus vieille. Oh! My God. Son chum vient de me téléphoner et on a parlé longtemps. Parce que j'avais finalement pensé emmener les filles et le petit-fils en vacances. Rien de très gros. Jouvence trois jours ou bien Toronto ou Boston deux jours. J'en ai parlé avec Vingt-six ans. Elle a dit oui mais pas trop longtemps à cause de la run de journaux. Cette fille qui est schizophrène a finalement une rente de personne inapte au travail. Je dis finalement parce que son ancien psychiatre n'a jamais voulu la lui donner, prétendant que malgré ses voix et ses yeux qui révulsent sans avertissement, ma fille était apte au travail! Elle a changé d'hôpital et la nouvelle psy lui a donné immédiatement la cote d'inapte au travail. Ça veut dire 300$ de plus par mois. Mais elle déclare qu'elle vit seule sinon on lui couperait le bien-être et son chum deviendrait responsable de pourvoir à ses besoins. Dans la vraie vie, ils vivent ensemble et il est camelot de nuit. Elle travaille avec lui car ils ont une très grosse run de jounaux. Et c'est de leur run de journaux dont il voulait me parler. Il n'y arrivera pas tout seul. Si elle part, il est mal pris. Lui ne prend jamais de vacances depuis des années. Elle est déjà venue une semaine à Cuba avec nous et il avait réussi à livrer ses journaux à temps mais là, ils en ont bien plus. C'est pour ça qu'ils arrivent financièrement, parce qu'ils travaillent beaucoup, du début à la fin de la nuit à deux.

On parle de la santé de ma fille. Je lui demande la liste des médicaments qu'elle prend. Il me dit qu'il ne s'en occupe plus car elle semble bien aller. Il ne connaît pas le nom de la psychiatre non plus. Je lui demande de regarder sur les flacons, le nom du doc y est avec celui des médicaments. Il m'épelle le tout, je prends en note. J'apprends qu'elle dort mal depuis cinq jours, qu'elle a beaucoup de voix. L'insomnie, c'est comme ça que ses psychoses commencent. Elle a perdu beaucoup de poids aussi, son maillot est grand et pourtant, les médicaments qu'elle prend font prendre du poids. Bref, plus il m'en dit, plus je m'inquiéte. Je finis par lui dire que si elle veut tellement partir deux ou trois jours avec nous, c'est peut-être qu'elle est fatiguée de la run de journaux, fatiguée de la routine, fatiguée tout court. Il ne nie pas mais pense que c'est le manque de sommeil qui la rend fatiguée. Et toi? Des vacances, tu n'y penses pas? Tu dois être fatigué aussi, que je lui dis. Oui, des fois, il l'est mais pour une fois qu'ils ne sont pas dans la misère et en train de quêter à leur famille, il ne veut pas arrêter. Après les Fêtes, il va prendre moins de journaux et là, ça deviendra possible de prendre trois jours de vacances. Ensemble, ma fille et toi? Possiblement, qu'il me répond. 

Bon, alors faut lui en parler de ce projet à ma fille. Elle est comme tout le monde, elle a besoin de projets, de rêver un peu, pas juste de travailler toute la nuit et d'aller à l'aquajogging ou bien promener des chiens ou rien faire et de se coucher à seize heures pour se relever à minuit pour travailler. La dernière phrase, je ne l'ai pas dite au chum mais je l'ai pensée par exemple. 

Je lui offre l'argent que j'aurais mis sur le petit voyage et un peu plus pour qu'ils s'en organisent un voyage ensemble après les Fêtes. Il est d'accord et content. Ils vont en parler ma fille et lui. 

Ensuite, j'ai la mauvaise, très mauvaise idée de regarder dans l'internet les médicaments que ma fille prend. Plein d'horribles effets secondaires, certains permanents. Fait peur. J'aurais pas dû regarder. La déprime me prend. L'horreur et la tristesse aussi. Malade, elle travaille sans arrêt (sept nuits par semaine!!!) et pas capable d'avoir deux jours de vacances. Wow! C'est comme.... trop! Et je ne vais certainement pas partir avec les autres sans l'emmener elle, alors qu'elle en a envie en plus et que le chum me dit qu'elle ne cesse de lui en parler et c'est même pour ça qu'il m'appelle. 

Bref, je suis profondément affectée et déprimée et j'ai envie de pleurer. Vraiment.  

Les autres filles? Celle du milieu est en vacances dans deux semaines pour une semaine.. Elle n'a rien planifié sauf un spectacle d'adultes au centre Bell. Pour son fils? Rien. Je sais, je sais, vous m'avez déjà dit que c'était pas grave et c'est probablement pas grave non plus. Elle ne m'a rien demandé non plus. Mais c'est dans cette semaine-là que j'aurais voulu partir un peu avec la gang. Sans la plus vieille, pas question. 

La petite? Elle s'est rasé la tête. Son moral est fluctuant. Elle est chez une amie aujourd'hui, depuis hier en fait. Attend qu'on l'appelle pour du travail agricole. Sa psy est en vacances. 

lundi 13 juillet 2015

Up and down

C'est moi ça! Très très up ce matin! Plein de parties de serpents et échelles avec Petit-fils qui est une personne vraiment super intéressante. Un plaisir de le découvrir et d'avoir le privilège d'entendre ses confidences. Que je ne dirai à personne, promis, juré. Mais j'ai bien le goût d'en parler à sa mère. Je ne le ferai pas, je tiens mes promesses. Évidemment, si c'était vraiment grave, alors je lui dirais que je dois en parler mais là, non, pas encore. 

Je suis myfitnesspal à la lettre et je sais que ça va marcher. Troisième journée. 73.9 kilos ce matin, soit 162.9 livres. Une semaine de crème glacée, ça ne s'efface pas en deux jours! Pas découragée du tout, encouragée au contraire. Tout va bien aller, c'est déjà le cas. On a retrouvé la boîte à lunch qu'on avait oubliée au camp de jour vendredi et puis, je m'en vais à l'aquajogging que j'adore. Ma fille et plein d'amies m'y attendent. Semaine très chargée en spectacles divers qui tous, me font déjà plaisir. Il y aura même la Roulotte, Fifi Brindacier. J'adore le théâtre pour enfants, on se collera sur une couverture Petit-fils et moi. On y va chaque année. 

dimanche 12 juillet 2015

Lise Dion

Elle était au festival Juste pour rire. Moi aussi. Pour la voir. Assise dans l'herbe avec mon amie voisine.

Un fou qui chante et crie sur sa bicyclette devant ma porte. Sa voix porte, il est déjà loin et je l'entends encore. 

La piscine. Chez ma mère. Faire des abdominaux. Me sentir comme une prof d'aérobie aquatique avec ma fille qui suit mes enseignements. Ma plus vieille. Que j'aime tant. 


Mon poids fluctuant. Semaine orgiaque de crème glacée. Tout le monde, tout le monde étant ma fille la plus jeune et mon petit-fils, étant tellement heureux quand je rentre avec de la crème glacée, des cornets sucrés pour la mettre dedans et du dulce de leche pour compléter dans le cornet. Cochon et décadent. Toute cette crème s'est logée sur mes hanches. Il n'en reste plus. La diète a été reprise hier. 

L'été, la chaleur, le bonheur. Ne pas en profiter assez. Passe trop vite. Non, on ne peut pas arrêter le temps. On ne peut pas tout voir ni tout faire non plus. 

Alors, je ne fais rien. Des fois. 

Mon épine de Lenoir est revenue. Douleur. Va passer comme le reste.

Le gars de la semaine passée? Je l'ai invité avec son fils et ma fille était là. Alors, j'ai tout mis en mode famille et c'était bien. On a mangé végétarien et il a apprécié ma cuisine. Belle soirée au festival de jazz bien qu'on ait cherché le jazz. C'est un peu devenu le festival de n'importe quoi. 

Je dis à ma Vingt-six ans dans la piscine "Quand je suis déprimée, je suis portée à trop manger."

"Hein, toi, tu es déprimée des fois?" avec un air de surprise total. 

Faut croire que je le cache bien. J'en parle ici mais rarement ailleurs. Surtout pas à ma fille qui souffre de schizophrénie en tout cas. Gênant un peu de se plaindre quand je suis en parfaite santé. Et puis, je ne sais pas trop de quoi je me plains. De solitude probablement. Mais j'ai toujours trouvé les gens qui se plaignent de ça lâches. Si on aide assez les autres, on ne peut pas être seuls. Ça vaut pour moi évidemment. Totalement. 

J'en ai des amies et je les appelle. Et en fait, j'en ai vu deux cette semaine. Une pour aller au musée et l'autre pour Lise Dion. J'en ai mais ce soir je suis seule encore. J'ai plein de choses à faire. Trop. Alors, je ne ferai rien. Au moins, je ne mange pas pour compenser, déjà ça de pris. 

Demain Petit-fils arrive à sept heures, on va jouer et j'irai le conduire au camp de jour pour neuf heures trente et ensuite, il y aura l'aquajogging. Action. 

samedi 11 juillet 2015

À mes amies lectrices

Je ne suis pas morte. Merci pour vos trop gentils messages qui m'ont fait bien rire. Le rire c'est la santé! Je reviens bientôt!

dimanche 5 juillet 2015

Fausses plaintes

J'ai l'air de me plaindre dans le bilan précédent qui est un bilan vide. C'est pas tout à fait ça, plus complexe un peu. 

Je dis qu'il n'y en a pas d'hommes et c'est plutôt vrai mais juste comme j'écris ça, il y en a un et cette fois, il est intéressé à moi, pas comme l'homme du voyage que j'avais imaginé intéressé à moi parce que moi j'étais intéressée à lui. 

Non, cette fois, il est intéressé, l'a manifesté et m'a même invitée pour aujourd'hui, en spécifiant qu'il ne faisait pas de pression et qu'il était habitué au rejet.

Et je vais lui répondre qu'aujourd'hui est une journée familiale et que je vais voir ma mère! 

Parce que c'est vrai évidemment mais également parce que je me suis demandé si j'aurais plus de plaisir à être avec lui, et à manquer mon yoga de fin d'après-midi ou bien à aller à mon yoga. Le yoga a gagné. Facilement à part ça.

Je vais peut-être l'inviter au spectacle de clôture du festival de jazz? Bonne idée, je vais faire ça. Je pense. Pas répondu encore. 

C'est certain que je voudrais bien une vie sexuelle. Clair. Mais alors que j'imaginais les plus folles fantaisies avec le Gars du voyage, je n'ai aucune envie de même embrasser cet autre homme, ni de le prendre dans mes bras. Il est pourtant très bien physiquement. Le corps ne réfléchit pas, il ne compare pas, il ressent et sait. C'est pour ça que moi je n'ai jamais condamné les hommes qui sont attirés par des femmes plus jeunes. Ou plus belles! Je les comprends tout à fait.  C'est un appel des sens et le corps mène bien avant la tête. 

C'est qui, va se demander Nanou la Terre? (je la connais la coquine!). C'est un homme de soixante-dix ans avec qui j'ai eu une aventure amoureuse quand j'avais dix-sept ans! On est toujours restés plus ou moins en contact, avec des années sans trop de contact non plus. C'est lui qui maintenait le contact plus que moi. Il aime écrire. Maintenant, il me téléphone de Toronto où il habite. Deux de ses 4 enfants (il les a eus très tard) étudient ici et il songe à déménager lui aussi à Montréal. 

Un lettré très intelligent, intellectuel, avec un bon sens de l'humour. Mince, sportif et végétarien. La santé, c'est important pour lui. Il était à mon souper vendredi chez notre amie commune. Il y avait emmené le plus jeune de ses fils. J'avais bu et fumé et possible que j'aie été particulièrement familière. J'aurais pas dû car je sais qu'il veut coucher avec moi. Comme avec beaucoup de femmes, on s'entend. 

Mes souvenirs sont qu'il était un mauvais amant. 

Pas envie de vérifier si ça a changé. L'attirance n'y est pas. Alors, je vais arrêter de dire qu'il n'y en a pas d'hommes. Il y en a un juste là, qui retournera à Toronto mardi, il est disponible et intéressé. Je suis disponible mais pas intéressée. 

Les relations humaines sont complexes. Tellement. 

samedi 4 juillet 2015

vendredi 3 juillet 2015

Bilan poids

Je n'ai pas maigri. Je n'ai pas fait de réels efforts pour non plus. Commencé myfitnesspal certains matins pour l'oublier volontairement en cours de journée. Mes vêtements 10 ans sont serrés mais je rentre encore dedans. Pas le choix, j'en ai pas d'autres comme je le racontais à Judith (dans mes blogues favoris à droite).

Il n'y a pas eu de réelle débandade non plus. Juste une absence de privation. Voulue. Or, sans me priver, je maintiens mon poids mais je ne maigris pas. Pas normal pour un corps de maigrir, faut le brusquer un peu et l'obliger à le faire. 

Et c'est correct pour l'instant. C'est ce que j'ai choisi de faire. Tout n'est pas perdu et non, je ne m'en vais pas vers les 190 livres. J'ai repris un peu mais je suis encore plus mince que je ne l'étais l'année passée à la même date. 

Mon poids:

Il y a 20 ans: j'ai déjà atteint 190 livres, pas longtemps mais quand même!

Ensuite, mon poids d'équilibre était de 180 livres. Je suis une grosse maman sur les photos, mes nombreux enfants dans les bras. 

En 2009, je fais un régime et mon poids descend à 167 livres. Il remonte cependant! 

Alors le 3 juillet 2010, je suis à 178 livres.

Le trois juillet 2011, 178.8 livres! 

3 juillet 2012, 178.6. Stable. 

3 juillet 2013, j'ai maigri, mon poids descend à 166.8 livres

3 juillet 2014, j'ai maintenu et en suis à 165.7 livres, soit 75.2 kilos

Mon poids baisse ensuite jusqu'à atteindre mon poids santé, ce qui est une grande victoire! 

Aujourd'hui, je n'y suis plus dans mon poids santé mais je ne pèse pas autant qu'à la même date l'année passée, ce matin, j'en suis à 73.3 kilos, soit 161.5 livres. Ce n'est pas dramatique. Et ce poids, je peux le conserver sans excès mirobolants mais en ne me privant pas vraiment non plus. Je mets même du sirop d'érable dans mon gruau! Et ce soir, je vais souper chez une amie et je sais déjà qu'elle fait des pâtes aux palourdes et je vais en manger sans culpabilité. 

Je veux cependant retrouver le haut de mon poids santé, que j'ai réévalué à 155 livres, étant donné que j'ai perdu un peu de hauteur. Je vais y travailler à ma manière et ça va marcher quand je serai décidée. Je me sens en contrôle et quand je regarde le portrait global, la situation n'est pas si tant pire!  ;o))

jeudi 2 juillet 2015

Bilan exercices

Sports:

Lundi:
aquajogging. J'adorrrre ça! La prof est fantastique, on s'entraide beaucoup, on rigole et on travaille fort, que demander de plus? Bonheur total!  Lundi passé, je suis même allée au yoga en plus en soirée.

Mardi:
yoga, le yoga de vieux s'est terminé hier alors j'irai dans un cours de flow. Je suis capable.

Mercredi:
yoga, lequel? Pas décidé encore, je peux en faire toute la journée, pas le choix qui manque. Hier, j'en ai pas fait, le centre de yoga était fermé pour la fête du Canada mais le reste du mois, j'y serai le mercredi pour sûr. Monter la montagne? À rajouter s'il ne pleut pas (bon, je ne suis pas une martyre quand même)

Jeudi:
C'est aujourd'hui, ça, je voulais aller au yoga à midi (il n'y a pas de cours à mon niveau avant) mais voilà que je vais finalement voir "Mad Max" avec mes amis. Alors, pour ce soir du moins, ce sera le yin yoga, pas très ardu mais qui fait tant de bien!

Vendredi:
Aquaspinning. Je ne sais pas qui sera le prof d'été, on verra ça demain. Ma chère fille vient avec moi, tout comme elle m'accompagne aussi à l'aquajogging. J'aime sa persévérance. Une fille courageuse qui combat sa maladie.

Samedi:
Yoga

Dimanche:
Yoga

Ce sera donc un été occupé. Yoga, yoga, yoga. Je suis abonnée, je peux y aller tant que je veux et je vais y aller beaucoup! C'est motivant et énergisant. Mes sports aquatiques aussi me font plaisir.

J'ai annulé l'entraîneur pour juillet. Je fais un défi push ups et dips chez moi le matin, un jour sur deux. Je devrais voir la force de mes bras s'améliorer. Pas long à faire donc ça vaut la peine.

mercredi 1 juillet 2015

Défis

Premier juillet, je commence un défi pushups et un défi dips aussi. Bref! Je vais me fortifier les bras! C'est fou comme je pars de loin pour les push ups, les vrais là, pas ceux sur les genoux. Et pourtant, c'est super important d'avoir des bras forts et solides. Tout à fait possible avec de l'entraînement, peu importe l'âge. Alors, c'est commencé et ça va se poursuivre. Ça vient du site onehundredpushups, eux, ils disent trois fois par semaine, mais j'en ferai un peu plus, soit tous les deux jours. C'est court, je fais ça en me levant avant même le café. Je me suis fait des fiches. Bon pour le corps et bon pour le moral. 

Fille est là et levée déjà! Wow! Plus ou moins vrai, effouérée dans le salon avec son ordi plutôt. Je n'ai pas trop à parler, je ne suis pas encore habillée moi non plus et moi aussi je suis à l'ordi, hon! Déjeuner santé calculé avec Myfitnesspal. Tout va bien. Tout va bien. Parce que je le veux. 

lundi 29 juin 2015

Nouvelle semaine

Repartie avec énergie celle-là. Baignade dans la piscine de ma mère hier suivie d'un cours vraiment ardu et extra de yoga avec la prof un peu flyée qui se prend pour une gourou (des fois, j'ai envie de rire pendant ses discours) mais qui enseigne super bien. Elle m'incite certainement à me dépasser physiquement et c'est pour ça que je suis ses cours. 

Hier, j'ai pas mangé grand chose me semble-t-il mais j'avais rien perdu ce matin. On persiste, on persiste. Premier cours d'aquajogging aujourd'hui.  Et tout probablement un petit cours de yin yoga en soirée. 

Le goût de l'exercice m'est revenu comme vous pouvez le constater! Yé!

samedi 27 juin 2015

Faire quoi?

Perdre la mémoire un peu. Aller à la Grande bibliothèque un peu. Se perdre en chemin dans le festival de Jazz qui est le festival des poussettes en après-midi. Ne pas laisser trop son amour des bébés paraître lors du festival des Poussettes. Se rappeler à la suite de nos lectures de blogues de mères que celles-ci considèrent toute femme de plus de trente ans qui s'approche de leur bébé comme intrusive, ma tante et pleine de jugements. Bref! Se tenir loin. 

Lire à la bibliothèque. Des bestsellers. Yé! Dans un bon fauteuil. Avec un jeune Noir esthétique qui rigole dans le fauteuil d'à-côté. S'en fouter de pourquoi il peut bien rigoler de si bon coeur. Juste espérer que les gardiens zélés de la grande Bibliothèque ne vont pas l'avertir. Pas le cas ouf! Il finit par s'endormir ce qui est aussi interdit mais (il doit y avoir des coupures de personnel comme il y en a partout) on le laissse dormir tranquille. S'envoler chez soi avec des livre du fameux Ottolenghi (wow! et rewow! deux dont son tout dernier! Impression d'avoir fait un vol à main armée tellement je suis fière du butin et pourtant la seule arme était ma carte de bibliothèque!). 

Faire un souper extraordinaire au tofu avec le livre d'une autre auteure bien-aimée, soit Gwyneth Paltrow, un plat absolument délicieux,. pour quatre personne., je vais congeler et puis à force d'en reprendre et de me resservir du vin pour aller avec, réaliser que j'ai tout mangé! Bon, pas sujourd'hui que mon poids va baisser. 

Je m'en fous. Mais je me fous un peu moins de ne pas ètre en état d'aller au spectacle de flamenco qui me tentait à la cinquième salle de la place des arts. Pas de billets achetés alors pas si grave. 

Cinéma? Pas si en forme pour ça non plus. Trop de vin. 

Mais le moral est bon. C'est l'important. 

Chiffres

73.4 kilos soit 162.4 livres

Le haut de mon poids santé est de 158 livres soit 71.6 kilos pour une grandeur de 5pi sept pouces soit 1.70 mètre. 

Sauf que le doc a trouvé que j'avais rapetissé un peu lorsqu'il m'a mesurée la dernière fois. Ostéoporose, ai-je demandé? Pas du tout, vous n'en souffrez pas, tassement normal des vertèbres dû à l'âge et de me dire que lui aussi il avait perdu un peu de hauteur.

Je n'ai pas perdu un pouce quand même, mais je ne fais plus tout à fait 5pi7 et le haut de mon poids santé devrait être ajusté d'autant. Mettons-le à 155 livres pour plus de sécurité. 

162.4-155= 7.4 livres. 

J'ai donc 7.4 livres à perdre pour retrouver le poids santé. 

Je ne fais plus du tout d'exercice. Juste plus capable. Écoeurée net. J'accepte ça. 

De toutes façons, je reprends les sports aquatiques lundi. En fin de semaine, je ne fais que ce qui me plaît, en mangeant bien cependant. Et si ce qui me plaît veut dire cinéma et bibliothèque et rien d'autre, ce sera ça. Ma fille n'est pas là, partie dans un camping avec des amies. Je suis seule, je suis libre. Et je suis déprimée. Mais c'est une autre histoire. 

Il fait magnifiquement beau. 

Un musée peut-être? Un beau, bien éclairé pour ne rien manquer de la lumière? Tout est possible. Trop de choix. 

Je suis dans une phase d'apitoiement sur soi. Me fait du bien de m'apitoyer alors je persiste. Un peu. 

Je n'ai pas de projets, ça n'aide pas. Je ne peux pas (je peux mais je ne veux pas, rectifions!) partir alors que ma fille va commencer des cours difficiles fin août et qu'elle aura besoin de support et d'encouragements. Son cours, si elle réussit à le suivre, va se terminer en février 2016. Je ne peux pas partir en juillet car Petit-fils vient passer le mois plus ou moins ici car je m'occupe de son camp de jour. Je ne me plains pas de ça, j'en suis contente et je l'ai demandé! 

Bon, commençons par commencer la journée. Je suis encore en pyjama. Un jour à la fois. 

vendredi 26 juin 2015

Motivation

J'ai repris du poids. Je ne sais plus combien. Je refuse de me peser. Ma maison est à l'envers. Hier, ma fille m'avait texté qu'elle ne rentrait pas. Je n'ai pas été si heureuse quand elle est rentrée malgré son message d'absence. Fallait lui faire à souper. Elle ne demande rien mais moi, je veux la nourrir. Aucune envie de cuisiner, zéro envie. Mes bons repas santé congelés végétariens, elle n'aime pas. Je lui ai dit d'aller acheter quelque chose, que je paierais. A dit que non, pas nécessaire, elle ne voulait ni sortir ni manger. L'air déprimée. Son chum chez qui elle devait dormir, était sorti, c'est pour ça qu'elle était revenue. Elle s'accroche à ses chums ma fille. 

J'ai voulu lui acheter des sushis. Il n'en restait plus et je n'allais pas me déplacer plus loin pour en trouver. Je suis allée au magasin d'alimentation Métro et me suis dirigée dans la section des aliments préparés. "Tu veux de la tourtière ou du pâté au poulet?" que je lui téléphone. Elle choisit le pâté au poulet. J'en prends un gros, il n'y en avait pas de petit. Frais du jour. Et ... des pâtisseries au Nutella comme dessert! C'est nouveau, les pâtisseries et biscuits au Nutella du Métro. 

Ma fille était bien contente. Et j'ai mangé du pâté au poulet et la moitié des pâtisseries pour l'accompagner. Pour l'accompagner? Ben voyons donc! J'ai fait ça parce que j'étais en débandade. Pas motivée pour une cenne à recommencer à me priver. Sans but. Sans rien. Vaguement déprimée. Et je refuse de m'en sentir coupable. C'est nouveau ça. Avant, je me serais fessé dessus pour ma lâcheté. Là, je le sais que ma lâcheté est temporaire. Je le sais que je me reprends toujours en main. 

Et c'est aujourd'hui que ça se passe. 

mercredi 24 juin 2015

Le grand dérangement

J'écris entourée de corps morts dans des sacs de couchage. Ma fille m'avait bien dit que des amis avaient choisi notre appartement comme lieu de réunion duquel partir pour aller fêter la St-Jean. Avait pas dit qu'ils seraient treize et qu'ils ne seraient pas encore partis à minuit. Ce fût fait à une heure du matin. Elle en a bien laissé un dans son lit (le nouveau chum qui a une entorse douloureuse). Revenus au petit matin. On a un petit quatre et demi ici. Impossible de caser tout ce monde dans sa chambre. Alors, il y en a ici dans mon salon/salle à dîner. J'ai allumé ma lumière de cuisine, fait mon déjeuner et me voilà ici, parmi eux. Personne n'a bronché. J'ai l'entraîneur ce matin. 

Elle ne m'avait pas dit que la gang fêtait et couchait ici, ma fille! En tout cas, elle semble aller mieux. 

mardi 23 juin 2015

Ordinaire

Ma vie? C'est du yoga! J'en fais tous les jours à mon école de yoga. L'aquaspinning ne reprend que la semaine prochaine et j'ai ajouté un cours d'aquajogging pour varier. Je n'ai pas perdu mes livres en trop. Pas encore. Faut dire que je me permets pas mal de trucs, comme des frites au restaurant et la moitié d'un litre de vin pour accompagner le repas. Vous demanderez à Nanou la Terre. Depuis lors, je fais attention, mais je n'ai pas recommencé à tout écrire sur myfitnesspal. Ça viendra. 

Je ne suis pas trop inquiète et puis ça ne donne pas grand chose sauf des ulcères de s'inquiéter! Non, j'ai jamais eu ça des ulcères et je n'en veux pas non plus. 

Je vais au cinéma aussi. En plein après-midi. Luxe de la retraite. Toute seule. Je vais à peu près tout le temps toute seule au cinéma. Vu "Iris" hier au cinéma du Parc. Excellent film. Quelle personnalité cette femme! À voir! 

Alors, le titre du billet? C'est ma vie. Ordinaire. 

C'est l'été et je me lève tôt. Pour ne rien manquer. Et me semble que je manque quelque chose quand même. 

Je ne vais pas si bien que ça. Pas si mal non plus. Ordinaire. Trop ordinaire à mon goût. 

C'est à moi à changer ça. Je ne le fais pas. 

Pas de gros drames. Tranquille. 

samedi 20 juin 2015

Préjugés

Ma fille s'est remise en couple. Je parle de la plus jeune. Non, pas avec le violent, avec un garçon pas violent et gentil. Elle le connaissait déjà et est déjà sortie avec avant. Je l'avais donc rencontré. Il était d'ailleurs là à sa matinée des finissants. 

Je trouve que c'est trop tôt mais ce n'est pas de mes affaires. Des fois, j'aimerais bien ça savoir ce qui se passe avec sa psychologue, mais je n'ai pas le droit. Faut accepter. Faut donc en accepter beaucoup des affaires. Payer et accepter de ne rien savoir. Aucune nouvelle de la demande d'indemnisation à l'IVAC. C'est comme ça. 

Elle est toujours chez lui ou presque. C'est d'ailleurs surprenant car il est en famille d'accueil. Il a une déficience intellectuelle et il a une travailleuse sociale qui s'occupe de lui et une famille d'accueil qui fait ses repas et le loge. 

Ça me dérange qu'il ait une déficience intellectuelle. C'est de là que vient le titre de mon billet. J'ai très honte de ces préjugés. En fait, pas si honte que ça. Ma fille qui a des troubles d'apprentissage graves avec un gars qui lui-même a des problèmes d'autonomie dans la vie, ça fait un mix d'aide perpétuelle. 

Ma fille n'a pas de contraception. Ne veut plus que je lui en parle. Me boycotte. Elle a 21 ans. 

Le gars en question a déjà un enfant de dix mois. Qu'il ne voit pas parce que la mère de l'enfant refuse. Il va aller en cour pour demander d'avoir accès à son enfant. Il veut s'en occuper, c'est tout à son honneur. 

Alors là, j'imagine Fille et ce garçon parents. Pierre me dirait de me calmer le pompom et il aurait encore une fois raison. 

Ça ne me sert à rien d'imaginer des choses qui ne sont pas encore là. Je me rends malheureuse. C'est assez. 

Cet après-midi, je vais aux Zapatos rouges au parc Jeanne-Mance, en honneur des femmes et filles disparues. On a une amie qui a perdu sa fille, violée et assassinée. Le meurtrier n'a jamais été retrouvé. Aucun indice. Il y a des malheurs qui n'ont pas de nom. Alors, voilà mon programme de l'après-midi. 

Ce soir? Un souper avec Nanou la Terre et ensuite un concert... aux bougies!!! Elle a plein d'idées Nanou la Terre, je pense que c'est elle qui est un ange!