samedi 28 mars 2009

Se préparer

Je le vois aujourd'hui. Avant, il y a cet habillage soigneux, avec les pièces de vêtements qu'il découvrira et qui ont leur importance. Le plaisir de m'habiller pour moi mais aussi pour lui. La redécouverte du corps à travers les yeux de l'autre. Je sonnerai. Il ouvrira. Je monterai les escaliers doucement, en m'arrêtant à chaque palier. Il est là devant sa porte ouverte mais je ne le vois pas encore et il ne me voit pas encore. Il écoutera le bruit de mes pas sur les marches. Au dernier palier, je pourrai entrevoir sa silhouette et aux dernières marches, son sourire. Je m'approcherai et il me prendra dans ses bras. Nous reculerons, enlacés et il refermera la porte derrière nous.

15 commentaires:

Francine-la-pas-fine a dit...

OUF! J'ai chaud... j'ai chaud...

Ça me rappelle le "bon vieux temps". Moments de grâces où le temps s'arrête (mais passe trop vite). Des heures à se découvrir (aux sens propre et figuré). À se dévorer des yeux et des lèvres.

J'ai chaud..

Charlotte Moderne a dit...

Femme Libre on se croirait pratiquement dans un film!! Vous êtes une excellente scénariste!!

Pur bonheur a dit...

Je persiste à dire que Femme libre est en feu!

Nanou La Terre a dit...

Romantique à souhait!

Votre petit texte est merveilleusement bien écrit...C'est comme si on y était.Vous êtes très inspirée!

Bon voyage...

Pierre F. a dit...

Bonjour FemmeLibre,

Que du bonheur chez vous depuis quelques temps et vous le communiquez magnifiquement. Je suis certains que les fleurs poussent plus vite quand vous passez près d'elles! :)

herbert a dit...

Bonjour, Femme libre.

Je suis sûr que tu as fermé les yeux pour écrire ce si beau texte.

Que le rêve devienne ainsi réalité.

Merci beaucoup.
Je t'embrasse.

Anonyme a dit...

Wowwwww ! Je suis complètement admirative, conquise, sans voix même et complètement accro à vos récits...

Il y a quelques semaines (lorsque j'ai décidé de me lancer dans mes propres écrits), j'ai découvert votre blogue et, fascinée, je me suis mise à lire tout ce que vous avez écrit depuis le début. Aujourd'hui, j'y ai finalement consacré une grande partie de ma journée et presque toute ma soirée (et nuit), incapable de m'arrêter de vous lire, encore et encore...

J'étais fébrile et excitée car j'avais vraiment très hâte d'arriver à "aujourd'hui", pour maintenant pouvoir vous lire assidûment au jour le jour et aussi participer librement, comme plusieurs lecteurs fidèles le font déjà...

Dès le début de mes lectures, je me suis reconnue dans vos écrits, étant moi-même une mère célibataire monoparentale qui élève une enfant dysphasique. Mais les points en communs ne s'arrêtent pas là et c'est une réelle source de réconfort que vous fassiez maintenant partie de ma vie, de mon quotidien...

Même si je n’ai pas votre scolarité, votre culture et votre expérience, je ne me sens pas "petite" pour autant en osant me présenter à vous car je sais que je serai bien accueillie, que ne serai pas jugée…

Il est maintenant 3h20 du matin alors je vais aller dormir un peu, déjà impatiente de lire votre prochain billet…

Au plaisir :-)

P.S. Vous serez une grand-mère fantastique, tout comme vous être une mère absolument formidable. Je vous souhaite d'être heureuse dans votre nouvelle demeure et aussi, je vous souhaite de grands moments de bonheur et d'amour avec Monsieur Relation !!!

Mijo a dit...

Et le coeur qui palpite un peu plus fort même si on monte doucement les escaliers.
L'arrêt à chaque palier pour faire durer le délicieux supplice de ne pas encore le voir tout en le sachant tout près.

Comme Francine-la-pas-fine, j'ai chaud tout d'un coup... ;-)

Anonyme a dit...

Votre bonheur fait plaisir à lire ... Reveuse

Magenta a dit...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Magenta a dit...

Ça donne l'envie de monter des escaliers... Dommage qu'il pleuve, j'irais à l'oratoire!!!

Petite Fadette a dit...

et la fin: ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants! ;)

Méli a dit...

Ça passe trop vite, c'est notre phrase qui revient toujours... ;-D

Une femme libre a dit...

C'est chaud en effet, Francine, de coeur et de corps. Intense.

Je me sens dans un film, Charlotte, celui de ma vie. Et dire que je songeais vaguement à renoncer aux hommes!

Je brûle, Pur Bonheur. Littéralement. Je me consume.

Il m'inspire des mots et plus encore, Nanou!

Je suis en train de créer un grand jardin, Pierre! ;o)

Évidemment que j'ai écrit mon texte les yeux fermés et vous l'avez lu les yeux fermés aussi, je le sais, cher Herbert!

Angelika, ouf! quel commentaire vous me faites là! Anxieuse Angelika (un autre point commun entre vous et moi!), vous me faites bien plaisir. Bienvenue chez moi! Vous me voyez bien heureuse si je peux vous apporter du réconfort et je suis allée lire votre blogue avec plaisir.

C'est une affaire de coeur, Mijo, vous l'avez bien compris.

Merci Rêveuse.

Je monterais bien les marches à genoux si je me retrouve avec monsieur Relation en récompense, Magenta.

Héhé! Pas certaine pour les enfants, ma belle Fadette, pas certaine du tout...

Ça passe trop vite et pourtant nous prenons notre temps. Paradoxe et complicité.

Grande-Dame a dit...

MmMmmmMmMm!