Je lui en veux.
Je lui en veux parce qu'il n'a pas su m'aimer et qu'il aurait dû savoir et pouvoir. Je lui en veux pour tous ses rejets physiques, pour ses critiques sur ma façon de le toucher quand il me laissait le toucher. Je lui en veux pour la manière unique et identique qu'il avait de me pénétrer, sur le côté seulement et c'était comme ça et c'est lui qui décidait. Je lui en veux de n'avoir pris son Cialis que deux fois en six mois! Je lui en veux d'avoir arrêté nos jeux qui marchaient si bien pour qu'on tombe en amour??? Ridicule. Pour qu'il tombe en amour plutôt, moi c'était déjà fait et depuis le premier jour. Je lui en veux de m'avoir tant parlé de ses ex, tellement que quand on en a rencontré une par hasard, je savais tant de choses intimes sur elle que j'ai bien dû rougir tellement j'en étais gênée. Je lui en veux de tant aimer une mère émotionnellement incestueuse qui, même morte, l'empêche d'aimer une autre femme. Je lui en veux de ne pas savoir se laisser aller. Je lui en veux de ne pas être allé au bout de sa thérapie. Je lui en veux de m'avoir présenté ses enfants parce que je les ai aimés ses enfants et que je voudrais les revoir. Je lui en veux d'être si beau et de le savoir. Je lui en veux d'avoir des yeux qui me font craquer. Je lui en veux d'avoir été si bien avec lui que tout autre homme m'apparaît sans goût et sans saveur.
Je lui en veux.
15 commentaires:
J'ai hâte de pouvoir écrire ça. Les mots mijotent tranquillement et ne sont pas prêt (près !) à sortir. Mais je sais que le jour où je pourrai le faire, pour ma part, j'aurai tourné la page. Rêveuse
Ce doit être très libérateur de laisser sortir ça, tout ce "méchant" pris en dedans.
C'est une étape importante du processus de guérison...
Étiez-vous si bien, si heureuse à ses côtés??? J'en doute! La douleur nous empêche souvent de voir, de savoir...
Je sais... un peu !
Va-t-il lire ce billet?
Je ne sais pas si j'ai tourné la page mais ça m'a fait du bien d'écrire ce billet, Rêveuse! ;o)
Libérateur, oui, absolument,Angelika.
Les trois premiers mois ont été vraiment idylliques,Karim, ensuite, ça a été en se détériorant. Mais ce sont de ces premiers mois dont je m'ennuie (parfois,là, pas tout le temps)! ;o)
Vous en savez pas mal, Mazsellan.
Mais bien sûr que non, Claudel. C'est à cause de lui que j'ai rendu mon blogue privé, pour pouvoir m'exprimer en toute liberté. Je ne lui veux aucun mal, bien au contraire, et il est certain que ces rancunes temporaires ne lui apporteraient rien de concret. En fait, il a donné ce qu'il a pu, tout comme moi, dans cette relation et il voulait tout autant que moi que ça marche. Mais ça me défoule, moi, de me plaindre un peu!
C'est bizarre, malgré le fait que je vous lis quotidiennement je ne m'étais pas rendue compte que ça faisait déjà six mois. Je comprend mieux votre peine et vos frustrations.
Je sais que vous ne voulez pas qu'on en dise du mal, mais moi il me semble être un bel égoiste dont vous pourrez vous passer.
Égoïste? Non, quand je pense à lui, ce n'est vraiment pas ce qualificatif qui lui convient. Il était fort et moi aussi. Deux têtes de cochon et aucun des deux qui cède. Mais égoïste? Non.
Pour ce qui est de notre vie sexuelle, il y a eu beaucoup de plaisirs et de découvertes et probablement encore plus de frustrations. Pas simple.
Ouais, en fait quand il y en avait une vie sexuelle, elle était remplie de plaisirs. Le problème, c'est la rareté de notre vie sexuelle. Un des problèmes. Il y en avait bien d'autres. Faut aller de l'avant maintenant. Allez, on bouge.
Chère Femme Libre,
Je lui en veux moi aussi! Je lui en veux et je ne le connais même pas (un peu tout de même grâce à vos textes). Je lui en veux mais en même temps je me dis : "Tant pis pour lui, il n'a pas su reconnaître la personne merveilleuse que vous êtes"! Tant pis pour lui et tant mieux pour vous. Vous n'avez plus de temps à perdre et tant d'autres choses à faire, à voir, à connaître, à vivre, à ... Allez hop! la vie vous attend.
Et que ça saute, Francine-la-pas-fine! Héhé!
Pour éviter ça...
on fait quoi?
Plus je nous lis plus l'option de cloitrée me semble appropriée.
On n'évite rien du tout,Juliette. On vit à fond et puis on recommence. On s'en remet toujours. D'ailleurs, je suis remise déjà! Fantastique, non?
Violence insidieuse...Il vous aurait détruite intérieurement à petit feu...
mis, je crois que je vous l,avais déjà dit.
Ça fait du bien la colère, c'est une étape du deuil !!!
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