Il est des blogues faciles d'accès, où on se sent tout de suite chez soi et où on commente abondamment et sans gêne. Il en est d'autres qui nous attirent et nous déroutent aussi. Des blogues qui ouvrent des chemins nouveaux, qui présentent des peintures qu'on est pas certaine d'aimer mais qu'on regarde encore et encore, avec fascination. Et puis, l'auteur écrit bien, tellement bien qu'il n'y a pas grand chose à ajouter. On en sait peu sur sa vie, davantage sur son art et le Mami (musée d'art moderne itinérant).
Il peint des visages émaciés, saugrenus, étranges. Rébarbatifs au premier abord (pour moi, je précise!) plus je les regarde et plus je les aime. Et il écrit de fort jolies choses:
"Jamais je ne pourrais comparer une femme à la mer, la mer à une femme, penser à une femme en regardant la mer, ni aller à la mer pour penser à une femme. Mais une rivière, un fleuve. Qu'est-ce que j'ai bien foutu de mon maillot?"
Il s'agit d'Appels d'air, qui habite pas trop loin de la Seine à ce que j'ai pu comprendre.
2 commentaires:
Je ne sais pas quoi dire.
Néanmoins ou d'autant que votre publication n'a sucité aucun commentaire.
Merci à vous,
Baltha
C'est que vous nous laissez... bouche-bée! o)
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