vendredi 9 octobre 2009
Contrat difficile
Mazsellan m'a demandé de lui faire un billet sur l'amour, le véritable amour, pendant son absence. C'est un mandat horrible car je n'arrête plus d'y penser. Archi-compliqué pour moi. C'est comme entrer dans mes bibittes, me demander de me faire une idée, une analyse, distinguer le vrai du faux. L'amour véritable, c'est certainement celui que l'on éprouve pour ses enfants. Là, c'est facile. Mais l'amour véritable entre un homme et une femme, misère! Je songe, je songe. Toute aide me serait utile.
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14 commentaires:
bizarre, j'avais cette réflexion du "C'est quoi l'amour" ce matin dans les escaliers roulants dans le métro station UQAM...
Alors... on écrit quoi????
Je sais pas. Écrivez là-dessus vous aussi dans votre blogue ou ici et on comparera! ;o)
L'amour! Que j'aime ça.
L'amour que l'on vit avec une personne se doit d'être celui qui nous faire sortir ce qu'il y a de meilleur en nous. Celui qui nous porte vers le haut. Qui apaise. L'envie d'être meilleur, d'être gentil, présent, respectueux, qui donne des ailes.
Sauvons-nous de l'amour qui nous attire vers le bas. Qui génère angoisse, tristesse, attentes déçues, jalousie.
Pour toutes sortes de raisons, il y a des jours où j'aime ce que je suis et d'autres où je ne m'aime pas. Je ne vois pas pourquoi ce serait différent face à l'amour que je porte aux autres.
L'amour est toujours véritable, c'est juste qu'il est parfois moins durable.
Bernard Werber a un jour écrit qu'on aime quelqu'un lorsqu'il est un bon miroir pour nous. Que l'information qu'il nous retourne, si elle est belle et bonne, nous fais l'aimer en retour. Pas très romantique mais le prosaime de cette affirmation me rejoint un peu ... Je suis aussi d'accord avec Laborantine. L'amour doit élever les êtres. Les 2. Pas nécessairement à la même hauteur ni en même temps mais il doit rendre plus léger, meilleur, nous aider à nous dépasser.
Finalement, bien des choses à dire mais pas de réponse ... A cogiter !
L'amour véritable provoque des joies immenses mais aussi des chagrins terribles, Laborantine. Pensez aux grands classiques, Roméo et Juliette, Tristan et Iseult, les amours les plus chantées sont les amours impossibles.
L'amour véritable fluctue comme la température, Pierre? Probablement! ;o)
L'amour est un miroir. Intéressante théorie, Juste moi! Continuons à cogiter...
Tout à fait, vous avez bien raison. Mais pour moi, c'est ce que je veux vivre. Un amour qui ne me fera pas souffrir. Comme déjà vécu.
C'est un sujet très complexe, je me demande si l'amour véritable est le même pour tout le monde. C'est un sujet tellement compliqué que je serais bien embêtée de savoir quoi écrire.
Dites-lui : Vois avec Murbella.
Vous nous tenez au courant?
Baltha
Bonjour, Femme libre.
Tu laissseras aller ta plume, comme d'habitude.
Sinon, ce ne serait plus toi...
Bon week-end...
Je t'embrasse.
L'amour véritable, c'est l'amour conscient, qui demande que chacun ait fait un vrai travail sur lui-même pour se guérir de ses blessures qui empoisonnent la relation et tuent l'amour. Etre dans la présence, porter toujours un regard neuf sur l'autre, le regard est très important, c'est la connexion à l'âme. Vivre la communion des corps et des âmes. Laisser à l'autre sa liberté, ne pas l'étouffer. Lui donner chaque jour envie de rester plutôt que lui demander de s'engager. Je vis cet amour, alors non, ce n'est pas seulement l'amour que l'on a pour ses enfants ! Mais nous avons dû parcourir un long chemin pour arriver là et nous en restons émerveillés.
Laborantine, pour le grand amour, celui dont nous parle Monique, il faut souffrir, il faut passer à travers des épreuves. D'ailleurs, Monique, j'aimerais bien que vous nous en disiez davantage. Ce que vous nous décrivez si brièvement semble si idéal. Dans le concret, ça veut dire quoi? Ouvrez-vous donc un blogue sur l'amour. Je sens que vous pourriez nous en apprendre beaucoup.
Moi non plus, Solange,je ne pense pas que l'amour véritable soit le même pour tout le monde. J'ai été sept ans en couple avec le père de mon fils, dans la vingtaine et je ne me demandais jamais si je l'aimais. Je l'aimais.
Ensuite cet autre amour qui a commencé dans la trentaine et a duré dix-sept ans. On était tellement dans l'action qu'on avait pas le temps de se demander si on s'aimait. Et pourtant, là aussi, je dirais qu'on s'aimait.
Et maintenant, tous ces nombreux questionnements! J'en suis rendue à lire sur le couple, à douter de tout et de moi aussi. J'en suis rendue à... décrocher un peu, de la recherche, de l'amour partagé. Je suis la plus mauvaise personne pour répondre à la question de Mazsellan.
Bon, justement, Baltha, avec Murbella aussi, le pauvre Mazsellan est mélangé. Heureusement qu'il est sur le bord de la mer en ce moment. On ne le plaindra pas trop alors.... ;o)
C'est vrai qu'il est bien difficile d'en parler brièvement dans un commentaire et je ne me suis pas encore résolue à ouvrir un blog. Cet amour-là demande de la maturité. Je vous avais expliqué un jour en message privé qu'il était passé par la souffrance d'une séparation, il est vrai, mais n'est-ce pas pire de se trouver enfermée dans la tristesse d'une relation qui n'apporte pas la plénitude, ce que je vivais avant. Et cette souffrance a été source de grande transformation. Je me suis engagée sur une voie spirituelle non religieuse, mon ami également et quand nous nous sommes retrouvés, nous sommes entrés dans l'amour tantrique qui apporte tant de lumière et de joie dans une relation.
L'amour tantrique intrigue bien certainement, Monique. Je suis certaine que plein de gens, dont moi évidemment, aimeraient en savoir davantage.
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