Je m'étais remise au yoga intensif. Et par intensif, je veux dire intensif. On dirait bien que la demi-mesure, je ne connais pas ça, moi. Donc, un ou deux cours par jour, tous les jours, les plus difficiles évidemment. Le vendredi soir, du Iyengar, avec une charmante professeure du United, charmante parce que souriante, ce qui est plutôt rare chez les profs Iyengar, mais tout aussi exigeante que les autres, malgré le sourire. Une fausse affabilité. Quand on ne peut plus, on peut encore. Et on se prend à espérer que la pose finisse et elle semble sans fin, comme la douleur associée, comme l'étirement extrême, l'écartellemet du corps. Le chien tête baissée, adhomukasvanasana est accueilli avec reconnaissance. Enfin du repos, croyions-nous! Ce l'était pendant le premier cinq minutes, mais le downward dog qui s'éternise, ça devient dur pour le corps aussi. Ouf! Shavasana enfin. Merci! Mais quelle fierté d'être passée à travers!
Le samedi matin donc, le cours tout aussi exigeant, bien qu'un peu différent, me voit arriver dynamique, mais déjà un peu épuisée. Celui-là m'a littéralement tuée. J'ai eu de la misère à marcher jusqu'à chez moi. Et il était convenu depuis longtemps qu'on allait acheter les vêtements pour le spectacle de danse de Quinze ans. Ce qui fut fait. Avec efficacité. On forme donc une bonne équipe des fois. On était fières de nous. Souper au restaurant. "Avez-vous des réservations? Non? Alors c'est cette table." Il nous installe alors à une petite table bancale du fond. On aurait dû sortir à ce moment-là. Le premier réflexe est souvent le bon. Mais on est restées, on a plutôt demandé d'arranger la patte branlante de la table, ce qui fut fait. Le repas a été ordinaire, Quinze ans n'a à peu près rien mangé et on a rapporté le tout dans un doggy bag.
Une fois à la maison, je me suis écroulée. Et j'ai passé tout mon dimanche encabannée, épuisée, vidée. Quinze ans avait invité une amie, tant mieux. J'ai cuisiné pour dix et j'ai mangé .... trop.
Mais cette semaine est une autre semaine. Je devrais bien aller au cours de yoga du midi. Non seulement je devrais, mais je vais. Et il y a celui du soir aussi. Bon, celui-là, on verra.
7 commentaires:
Le thème du chien est très présent dans vos billets ces temps-ci. "Dowward dog", "Doggy bag", le billet sur "La meute", il y a peu de temps et devinez à quoi les psychologues associent le chien dans les rêves?. Au père, bien sur.
intéressant, n'est-ce pas?
Dans l'hypnose Ericksonien, on utilise beaucoup la symbolique interne pour faire le pont avec l'inconscient parce que, paraît-il, c'est son mode de communication. C'est à travers cette même symbolique que notre inconscient alimente nos rêves de nos préoccupations profondes.
Est-ce que Voisin (et ses chiens) est sur le point de refaire surface? :)
Très intéressant! Nos écrits en cachent des choses...
Voisin? Comme c'est curieux, j'y pensais justement. Et même que j'ai essayé de l'appeler en fin de semaine mais la ligne était toujours occupée. Je vous reviens là-dessus.
Je vous admire dans votre ténacité. Comparée à vous je suis plutôt chochotte!
Pourquoi vous fatiguer à ce point ? J'avoue, je ne suis pas comme ça, je respecte mes limites... mais je l'avoue, j'ai d'autant de mal à comprendre que je n'ai aucune attirance pour le yoga... lol !
J'ai mes périodes chochotes aussi, Pur Bonheur! ;o)
Moi, mes limites, j'aime bien les dépasser, Méli. J'en retire alors une grande satisfaction. Mais des fois, je ne me comprends pas moi-même,alors...
Dieu que vous me donnez le goût...
Si je peux terminer ce maudit cours d'université...
Juliette, comme je suis assez tout ou rien (et vous me comprenez si bien là-dessus), la semaine passée,j'en faisais deux fois par jour mais cette semaine, je n'y ai pas mis les pieds! ;o)
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