vendredi 19 février 2010
Enfants d'Haïti
Je suis fascinée par les blogues des nouvelles mamans qui viennent juste d'accueillir leurs bébés d'Haïti, l'adoption ayant été accélérée afin de rapatrier les enfants en péril dans les orphelinats à cause du séisme. Accélérée, c'est vite dit dans le cas de Manuela que ses parents attendaient depuis des années, mais réel dans celui de Petite Fleur que la maman est allée chercher plus rapidement que prévu et dans celui de Samantha, tellement menue et qui me rappelle tant ma Dix-neuf ans à son arrivée. Les enfants s'adaptent rapidement, les parents sont heureux, de belles histoires, de ravissantes photos, de l'amour, de l'excitation et de nouvelles citoyennes qui seront un apport pour notre société.
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3 commentaires:
Vous avez raison de souhaiter la bienvenue dans une nouvelle vie à ces enfants qui ont tant à apprendre de l'amour et de l'attachement en particulier, ce qui n'est pas évident pour eux. Ma fille me disait justement que là-bas l'attachement n'existait ni dans les couples, ni par rapport aux enfants, parce que chacun doit lutter pour sa survie et c'est bien triste.
Il ne faut pas généraliser comme ça, Monique! Des problèmes d'attachement, j'en ai connus ici, à Montréal, avec des enfants qui m'étaient confiés en famille d'accueil et qui avaient été négligés émotivement par leurs parents. Ce n'est le propre d'aucun pays, d'aucun environnement, d'aucune nationalité.
Il est certain que dans les cas d'adoption, il faut faire bien attention de le créer cet attachement, entre le parent et l'enfant adopté. Ce que je lis dans les blogues cités me rassure, ces parents sont tous bien au fait de ce défi et ont mis au point des stratégies d'attachement, comme être le seul pourvoyeur de nourriture et de soins dans les permiers temps.Quand j'ai adopté, il y a dix-sept ans dans le cas de ma première adoption, on n'en parlait pas des problèmes d'attachement et tout le monde disait et croyait que l'amour pouvait tout réparer. On est plus informés aujourd'hui et c'est très bien.
Loin de moi l'idée de penser que seuls les enfants d'Haïti connaissent ces problèmes d'attachement ! Je suis bien placée pour savoir qu'ils se rencontrent partout, car mon ami les a dépassés depuis seulement un an après bien des thérapies et beaucoup d'amour de ma part...
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