jeudi 15 juillet 2010

Je divague

Avoir trop de temps et en manquer. Paradoxe mais réalité. Si la vie était simple on aurait pas besoin de visa et je ferais mon pain et je pourrais le manger en plus ce pain. Privation permanente sans arriver à la minceur désirée. Drame de ma vie. Liberté totale et impression de vide, précipice même. Juste sur le bord mais on se retient pour ne pas tomber. Adrénaline. Et souliers neufs, des souliers de femme, ceux qui font la jambe jolie et qui font mal aux pieds, ceux qu'on achète bien plus pour soi que pour le regard des hommes, pour le plaisir de se regarder dans les vitrines, pour le plus grand plaisir encore de les enlever en rentrant et de les garrocher au fond de la pièce, d'un grand coup de pied joyeux. Et puis l'ouvrir cette belle bouteille de Pinot qu'on a eue en cadeau, on la dégustera avec de la morue et des légumes, pas toute la bouteille, que non, que non, on est raisonnable nous, on ne se laissera pas vieillir et grossir, que non. Résistance, je suis ma propre Bastille, ma propre révolution, oeil de lynx. Les hormones dans le tapis, s'exclame un gentleman lecteur qui me courtise un peu épistolairement, ou bien c'est moi qui le courtise, je pensais qu'il parlait de ses hormones à lui, non, non, il s'adressait à mes hormones à moi. Elles se sont calmées mes hormones, cher, avec tout ce temps sans les provoquer, elles se sont stabilisées, mises au neutre, camouflées dans l'attente d'un moment plus propice à s'épivarder.

14 commentaires:

Anonyme a dit...

Au hasard d'un clic je suis arrivée chez vous. Discrètement j'ai lu vos textes précédents et j'ai beaucoup apprécié votre talent pour l'écriture. Si vous le permettez je serai une lectrice qui viendra vous visiter sans vous importuner.

Gisèle

herbert a dit...

Bonjour, Femme libre.
A l'école d'été avec toi je vais.
Et en même temps j'en suis revenu...
Non tu n'as pas besoin de psychologue.
Ce serait plutôt le contraire.
Ta fille est partie...Ne t'accroche pas aux difficultés.
Elle reviendra ravie.
Je bois à ta santé.
Pieds nus, naturellement.
Je t'embrasse.

Anonyme a dit...

Ah...il me semblait bien reconnaitre ton style d'écriture. Je suis venue ici par hasard et je me disais "me semble que j'ai déjà lu cette personne"...dans une autre vie naturellement!
Contente de te retrouver!

Laurence (anciennement sur PP)

Mayieve a dit...

Mais dans quelles circonstances un homme nous parle-t-il de nos hormones??

Mis à part à la veille de nos PMS, je ne vois pas. Et même là, ils savent que ça leur coûtera cher...

La minceur désirée..en demandez vous trop de votre corps? Est-ce que ça vous rend si inconfortable?

Nanou La Terre a dit...

Comme j'aime ce billet Femme Libre!
Ça dit tout tout tout... Je te trouve honnête, tellement... Mais ça, je te l'ai déjà dit!
"Femme Honnête", ça c'est mon titre à moi pour toi.

Angelika a dit...

J'adore votre style d'expression et votre transparence sur tous tout les sujets que vous aborder...
Super billet encore une fois !
Bonne chance avec ces fichues hormones ;-)

Cath a dit...

Mais oui, ils ont raison tous ces lecteurs !!! c'est pour ça qu'on vous aime Femme Libre, vous parlez des choses de la vie avec franchise et surtout avec finesse. Vous êtes pleine de contradictions de paradoxes que vous assumez, comme nous en fait !!

Merci pour vos billets, ils font un bien fou

Cath

Une femme libre a dit...

Wow! Que de gentils commentaires, ça me fait vraiment plaisir, merci!

Vous êtes loin de m'importuner, Gisèle, j'aime ça avoir des lectrices et des lecteurs. Sinon j'écrirais un journal personnel que je cacherais sous mon lit comme quand j'étais adolescente. Avec une tête de mort jetant un sort à qui que ce soit qui oserait lire mes écrits secrets! ;o)

Une espèce de journal anonyme mais public est la formule qui me convient le mieux pour l'instant. Bienvenue chez moi, Gisèle!

Pieds nus, pieds nus, Herbert... un verre à la main et un sombrero sur la tête aussi? On vous sent en vacances et c'est plaisant de vous lire aussi détendu.

Hé ben! La professeure du secondaire aux quatre garçons qui fait sa maîtrise pour se qualifier, je me rappelle tout à fait de vous et de votre famille, Laurence (bon, je vouvoie tout le monde ici, alors je te vouvoie aussi! héhé)
Bienvenue sur mon blogue!

Il faut que je sois dans mon poids santé pour éviter le plus longtemps possible le diabète, Mayieve. Là, je suis encore douze livres au-dessus. Mais j'y travaille et je vais y arriver. C'est dur et j'ai faim mais je ne lâcherai pas.

L'homme qui me parle de mes hormones est plutôt tout à fait charmant à l'écrit et à l'oral mais je ne l'ai jamais rencontré pour vrai.

Femme honnête libre, je veux bien, Nanou! ;o)

Mais je n'en ai pas de problème d'hormones, moi, je m'entends très bien avec mes hormones, Angelika!

Contradictions et paradoxes, tout à fait, Cath! Merci pour ce si gentil message. J'en rougis.

Chantalou a dit...

Tu es une personne douée pour l'écriture ma chère! Une femme vraie avec des sentiments et qui sait très bien les écrire et nous les transmettre! Merci!! Chantalou qui t'apprécie beaucoup, :0)) xx

Une femme libre a dit...

Merci Chantalou!

Mamzell_McJ a dit...

c'est un beau billet ça. Il me semble qu'il y a un moment que vous en aviez écrit d'aussi touchant.

Une femme libre a dit...

Merci Juliette. Je suis très très sage ces temps-ci. Pas malheureuse, juste sage.

Une femme libre a dit...

Mais pas si heureuse que ça d'être sage, finalement...

Une femme libre a dit...

Simple, moi? Pas trop, non. Me semble que je devrais me comprendre un peu mieux après tout ce temps.