Je viens d'écrire à Éléonore de s'affirmer et d'être claire. Faut suivre les conseils qu'on donne, c'est la moindre des choses! J'essaie d'être directe, claire et précise avec Vingt ans. Je l'ai rencontrée. Sur certains points, la clarté est limpide de son bord: pas question qu'elle prenne son enfant les fins de semaine, aucune fin de semaine. "Bon, lui dis-je, alors, tu le prends quand?"
Elle "Je vais m'acheter une voiture et là, je le prendrai la semaine."
Moi:" Premièrement, tu n'as pas les moyens de t'acheter une voiture. Deuxièmement, même avec une voiture, tu ne peux pas arriver à temps pour la garderie. "
Elle:"Je vais m'arranger. Je vais aller le conduire à sept heures à l'ouverture de la garderie, le père va aller le chercher le soir et moi, je vais aller le chercher chez lui ensuite pour l'emmener souper et coucher chez moi."
Moi:" Ben là, il va sûrement souper chez sa grand-mère, tu ne vas pas arriver avant six heures et demi chez le père, six heures quarante-cinq chez toi et là, ton souper n'est pas prêt, il va être mort de faim. Et en plus, une demi-heure plus tard, il va être au lit. Ça n'a pas de sens ton affaire."
J'allais continuer à discuter, emportée et puis je me suis rendu compte que c'était un dialogue de sourds. Elle ne peut pas s'en acheter de voiture, on peut bien argumenter tant qu'on veut. Pas de voiture, pas de garde d'enfant, point. Elle ne s'en occupe plus du tout de son enfant. C'est comme ça. Faut que je m'y fasse. Il y a des choses qu'on ne peut pas changer. Qu'il faut accepter. Faire en sorte que le petit soit bien entouré et en prendre soin à sa place. Je ne vois pas d'autre solution. En fait, c'est déjà ça qui arrive. Il va bien. Je suis allée à son rendez-vous médical, il se développe numéro un, en haut des courbes et tout et tout, jamais fait d'otites ou d'autres maladies. L'important, à cet âge, c'est que quelqu'un s'en occupe, avec constance et amour. Pas nécessairement la mère.
Pour le moment, c'est comme ça.
77 commentaires:
Ah merdouille... :-S J'espère que mes enfants ne me feront pas ce coup-là parce que je serais vraiment en colère contre eux... :-S Pas envie de faire de l'élevage jusqu'à la fin de mes jours après avoir eu soin des six miens... :-o Vient un moment où, après des années de sacrifice, on a envie d'être libre et de prendre soin de soi...
Bon courage Femme Libre... Je vous trouve tout de même zen dans les circonstances malgré tout... :-o
Valéry xxxxxxx
Non, pas si zen que ça. Je dors mal, j'angoisse, je mange trop. Je suis obsédée par ce problème et ne souhaite que le régler. On dirait que je ne veux pas y croire, que c'est un cauchemar, que je vais m'en réveiller et que tout va être correct.
Faut que je décroche, je sais, que je pense à autre chose. Je n'y arrive pas.
Je lui ai même parlé d'adoption, dit que plein de couples seraient aux anges d'avoir un si bel enfant. Elle ne s'est pas fâchée, m'a dit que je n'avais pas à m'en occuper, que si je le faisais c'est que je le voulais bien, que le père s'en occupait et que tout allait bien comme ça. Ne plus m'en mêler, c'est tout. "Je ne t'ai rien demandé, maman."
Il y a vraiment quelque chose qu'elle ne comprend pas...
Premièrement qu'aimer et être aimé d'un enfant est un trésor sans prix. La complicité, les petits bonheurs, la fierté, les calins, etc. Elle manque tout.
Que ce soit intentionnellement ou qu'elle en soit incapable, c'est triste d'un bord comme de l'autre parce que c'est un handicap :(
C'est sans doute indiscret, mais lui avez-vous demandé noir sur blanc si elle se rendait compte que tout le monde (et surtout l'enfant, même si pour le moment il ne peut exprimer cela..) souffrait de la situation ?
Bien sur que Petit-fils reçoit de l'amour, de l'attention, de la nourriture, de la stimulation, mais un jour veut veut pas il va se dire, en comparant aux autres, que sa mère ne c'est pas beaucoup intéressé à lui (et ça, ça fait mal...)
Elle répète le pattern d'abandon qu'elle a vécu ? Comment faut-il de génération pour se sortir de ses maux ? Les enfants de la guerre aussi sont marqués à vie. Cette chaîne de blessures est un réel problème pour l'humanité.
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PS je lis présentement En avant, route ! d'Alix de Saint-André, récit tendre et humoristique sur la route de Compostelle, écrite avec une plume fine et allumée, tellement que je ne veux pas que le livre finisse.
Non, ce n'est pas vrai que Petit-fils en souffre, il a eu deux ans il y a trois jours, il a de bon soins, pas de comparaison sociale avec les autres encore, alors, lui, il est stable, garderie qu'il aime tous les jours, son père va le chercher le soir, ou bien moi, sa tante va l'y conduire le matin, ou bien moi. Il mange bien, est joyeux. Sa mère est une personne qu'il est content de voir, comme il est content de voir ma fille de Dix-sept ans, sa tante. Il lui saute dans les bras mais ne s'en ennuie pas quand elle n'est pas là. Et en fait, il est bien plus attaché à Dix-sept ans qu'à sa mère, parce qu'il la voit plus souvent.
Vingt ans file un mauvais coton. Désorganisée alors que je la connais super organisée. Je ne lui donne plus un sou. Elle arrive mal. Plus question que je l'aide financièrement. Je l'ai fait beaucoup, pensant que je contribuais au bien-être de mon petit-fils. Là, c'est coupé. Son téléphone aussi, qu'elle ne peut plus payer, sa boîte à malle, pas réparée, elle ne reçoit pas de courrier non plus. Pas encore reçue la subvention pour la garderie, ou bien reçue et retournée. Je lui avais dit de s'inscrire au dépot direct. Pas fait. Elle n'a pas l'internet non plus. Pas d'argent pour se le payer. Un magnifique logement donc, mais sans l'essentiel (téléphone, internet, courrier). Cette fois, je la laisse se débrouiller, la mort dans l'âme. Les meilleures leçons, ce sont celles de la vie.
Le père de ma fille ne s'en est jamais vraiment occupé. Dès la séparation (ma douce avait 18 mois), il l'a voyait de temps en temps, aléatoirement. Et puis ? C'est plutôt courant comme pattern. Des hommes désengagés, on en connait plein. Pourquoi est-ce qu'il faut absolument avoir la fibre maternelle ? (mais que la fibre paternelle, elle, bof ...). Votre fille ne souhaite pas être une mère. Autant s'y faire. On peut penser, qu'à terme, elle finira par payer une pension au père et verra son enfant de temps en temps, aléatoirement ... Triste mais ça n'en fait pas un monstre
Je ne crois pas qu'il en souffre maintenant, mais je ne reviendrai pas la dessus, personne ne me fera croire qu'on ne souffre pas du désintérêt de sa mère et de son père.
On peu en souffrir beaucoup comme peu. On peut être par ailleurs parfaitement fonctionnel et équilibré, ça reste un questionnement douloureux. Je le sais pour l'avoir vécu.
Pour avoir eu un père manquant, je sais de quoi je parle.
Même mon mari m'a confié que malgré que son père était un père conventionnel il a souffert de son manque d'intérêt pour certains aspect de sa vie. Mon beau-père étaient au golf au moins 3 fois par semaine 4 à 5 heures chaque fois, plus les tournois. Il ne restait plus grand place pour autre chose, ensuite ce fut la moto. La maison était souvent vide pour un jeune ado de 12 ans...
"Pourquoi est-ce qu'il faut absolument avoir la fibre maternelle ? (mais que la fibre paternelle, elle, bof ...). "
qui a dit que la fibre paternelle n,était pas importante ? surement pas moi !
Si un homme ne s'occuppe pas bien de son enfant, on le dit bien non ? alors je ne vais surement pas dire que c'est correct pour une femme.
Je ne dirai pas que 20 ans est une mère adéquate, elle ne l'est pas. La vraie mère c'est Femme Libre et elle est parfaitement adéquate, sauf que la situation la fait souffrir.
Anyway je dis aussi que 20 ans va souffrir de ce qu'elle manque et qu'elle va pogner un mur quand elle va en prendre conscience. Tout ce temps perdu ne reviendra pas :(
Le père de ma fille ne trouve pas qu'il a manqué quoique ce soit. Ça ne l'intéresse pas point.
Je trouve ça triste Éléonore mais ça fait aussi partie de la vie. Des parents absents il y en a toujours eu. C'est juste que c'est plus rare quand c'est la mère. Et me semble qu'ici, on tape sur 20 ans plus fort parce que c'est une fille
FL - Elle a un peu raison, non, quand elle vous dit qu'elle ne vous a rien demandé pour petit fils ...
Quand elle dit qu'il n'est pas question qu'elle en prenne soin la fin de semaine, j'imagine qu'elle veut dire que ses sorties passent avant son bébé et je trouve ça d'une grande tristesse.
Une pierre à la place du coeur.Snif.
Contrairement à Valérie, moi je trouve ça valorisant, même dans ce cas de figure où la mère arrange manifestement les choses à son avantage, d'être le pillier de cet enfant, son point de chute et d'équilibre à la fois.
Constance, fermeté et amour, vous êtes tout celà, Femme Libre. Pour le moment, c'est un cauchemard. C'est probablement le fait de faire un virage si drastique à 180 degrés de tout ce qui était votre vie avant.
C'est comme ça pour le moment. La vie avance, y aura évolution. rien ne sert d'éprouver de la colère, pcq y a rien d'autre à faire de toute façon. Mais bon, on comprend bien que dans un monde idéal, c'est pas comme ça que tout devait se passer...
Pensez à combien ce petit fils vous aimera de tant vous connaître. Il comprendra plus tard tout le dévouement qui aura été le vôtre, et tout l'amour qui l'accompagnait.
Pour moi, c'est le plus beau voyage dans la plus belle des contrées. "Premièrement qu'aimer et être aimé d'un enfant est un trésor sans prix. La complicité, les petits bonheurs, la fierté, les calins, etc." Voilà.
Pour moi, Petit Fils ne souffre pas PARCE QUE VOUS ÊTES LÀ POUR LUI. C'est lourd, je sais.
Puis pour la question de la fibre maternelle... clair que la fille ne l'a pas pentoute... et probablement jamais. Traumatisme d'enfance? Simple nature égocentrique? Peu importe l'enfant est là. Et lui il a rien demandé.
C'est très intéressant de lire les commentaires!
Une femme libre, j'aimerais vous dire bravo! Vous êtes une adulte mature et responsable (et laissez-moi vous dire que ces 2 qualités ne viennent pas automatiquement avec l'âge!;))
Vous savez accepter les données de la vie (ex: votre fille n'est pas une mère adéquate) et vous y faites face, même si ce n'est pas facile (Mais qui a dit que ça devait être facile, la vie?)
Veillez quand même à prendre soin de vous dans toute cette galère!
xxx
Il faut nuancer. Je ne suis pas la mère substitut. S'il y a une mère substitut, c'est bel et bien l'autre grand-mère et elle y tient à ce rôle. Je n'avais pas vu cet aspect avant de prendre Petit-fils toute une semaine chez moi. Quand je le lui ai remis, j'ai communiqué avec le père pour savoir si je pouvais le reprendre encore pour quelques jours. Il m'a dit qu'il n'y avait pas de problème. Mais quand j'ai parlé à l'autre grand-mère pour lui dire que je partais chercher l'enfant, là, il y en avait des problèmes! Je ne pouvais pas le garder à coucher car elle avait prévu autre chose. Fort bien, aucun problème de mon bord, je le lui ramène donc après son rendez-vous médical et je le prendrai à la garderie le lendemain. C'est à ce moment qu
qu'elle me dit qu'il faudrait se rencontrer pour fixer un horaire pour le petit si je veux m'implique davantage dans sa vie. Les deux grand-mères qui se rencontrent pour fixer l'horaire de garde de leur petit-fils à l'insu des parents de ce dernier, ça me semble malsain. Je ne suis pas du tout à l'aise avec ça. Après tout, le jeune père peut à tout moment quitter la maison maternelle et aller s'établir ailleurs avec son enfant et on n'a rien à dire là-dessus.
Ce sont eux les parents, pas nous. Ma fille ne s'en occupe pas, c'est vrai, mais ça peut changer (je le souhaite tellement!). Alors, bon, quand elle me dit que je n'ai pas à m'en occuper, que personne ne me le demande, c'est vrai, comme le fait remarquer Juste moi.
Quand je suis allée au rendez-vous de Petit-fils chez le pédiatre et que je l'ai conduit ensuite chez l'autre grand-mère, elle m'a chaleureusement remerciée, comme si je lui avais rendu un service à elle, comme si c'était son enfant à elle que j'avais emmené chez le pédiatre à sa place.
''C'est à ce moment qu'elle me dit qu'il faudrait se rencontrer pour fixer un horaire pour le petit si je veux m'implique davantage dans sa vie. Les deux grand-mères qui se rencontrent pour fixer l'horaire de garde de leur petit-fils à l'insu des parents de ce dernier, ça me semble malsain.''
Et selon elle, cet horaire sera valide jusqu'à ses 18 ans??
Va vraiment falloir mettre les points sur les i.
Et puis, si vous voulez tout savoir vous vous leurrez totalement, celles qui s'imaginent que les enfants apprécient ce qu'on fait pour eux et sont reconnaissants au centuple. Pas vrai. En fait, les enfants que j'ai eus en famille d'accueil idolatraient leur parent absent et débordaient d'amour pour lui ou elle. Leur plus grand rêve était de renouer avec ce parent et même s'il se s'en était jamais occupé et surgissait soudainement dans leur vie alors qu'ils avaient quatorze ou quinze ans, c'est avec joie qu'ils s'en allaient vivre avec.
Ceci dit, en ce moment même, c'est pour Vingt ans que je suis inquiète. Plus de nouvelles, elle n'a pas le téléphone. Elle n'est pas un monstre, juste une mère qui ne savait pas que c'était si difficile. Elle a besoin de réconfort et d'amour inconditionnel. Pas d'argent cependant, ça, c'est fini, la bourse est fermée.
Pur bonheur,
Je ne sais pas trop, mais le rôle maternel était libre et l'autre grand-mêre l'a pris. Si je ne trouvais pas qu'il y a un côté malsain à la chose, je m'en sentirais soulagée. Ce n'est pas le cas. Je nage dans l'inquiétude. Je vais aller voir un psy, je pense.
"En fait, les enfants que j'ai eus en famille d'accueil idolatraient leur parent absent et débordaient d'amour pour lui ou elle. Leur plus grand rêve était de renouer avec ce parent et même s'il se s'en était jamais occupé et surgissait soudainement dans leur vie alors qu'ils avaient quatorze ou quinze ans, c'est avec joie qu'ils s'en allaient vivre avec.
"
mais c'est justement ce que je dis depuis le début, il y a toujours un trou quand le père ou la mère biologique est absent de la vie de l'enfant et c'est justement ce trou que l'enfant tente de combler, alors il faut cesser de me dire que peu importe qui s'en occuppe, l'important c'est qu'une bonne personne s'en occuppe bien.
C'est faux, Du moins en parti faux.
Avoir quelqu'un qui comble les besoins affectifs et physiques de l'enfant lui confère un équilibre et la santé mentale et physique, mais le trou (la douleur) elle est toujours là.
Oui,c'est vrai, quand un parent vivant choisit de ne pas s'occuper de son enfant, il y a douleur pour l'enfant quand il le réalise, légère douleur ou trou béant, tout dépend des circonstances et de la personnalité. Ce n'est pas l'idéal,évidemment. C'est différent quand le parent est mort, alors là, l'enfant se dit que si son parent était vivant, il serait là pour s'en occuper. C'est différent.
Malsain???
Et l'attitude des parents? Et l'attitude de la mère?? Il faut bien des gens pour s'organiser quand d'autre font défaut!
Si l'un des parents est capable de s'en occuper à 100% de ce gosse, bien qu'il le fasse!!! Et grand bien leur en fasse à tous!!
Il semble pourtant que ce ne soit pas le cas, puisque l'autre grand-mère est obligée elle aussi de tenir le fort!
Pfftt! Tout est rarement si simple, chère Mère Michèle! L'autre grand-mère s'est peu occupé de ses propres enfants, a eu des conjoints abusifs à répétition et une maternité houleuse. Les informations me viennent du père, qui a lui-même passé beaucoup de temps chez ses grands-parents pendant l'enfance et qui n'a qu'un objectif: faire de l'argent pour avoir son propre appartement. Ma fille me disait qu'elle s'occupe de Petit-fils pour compenser de s'être si peu occupé de ses propres enfants. Ce à quoi mon fils, à qui je racontais la conversation, a rétorqué: Bon ben c'est ça, tu diras à Vingt ans qu'elle aussi s'occupera de ses petits-enfants plus tard pour compenser de ne pas s'être occupé de son fils! On a ri. Il faut bien rire.
Les saintes grand-mêres, tout comme les saintes mères, je n'y crois pas. Il y a toujours une gratification à ce que l'on fait. On y trouve son compte sinon on le le ferait pas. Le choix, on l'a. Toujours. D'une façon ou d'une autre.
Ceci dit, oui, elle est bien utile, l'autre grand-mère et tant mieux si elle s'occupe de Petit-fils. Il n'est pas dans la rue, le petit, c'est rendu qu'on se chicane pour l'avoir! ;o)))
Malsain, oui. Malsain de s'arroger des droits sur un enfant qui n'est pas le nôtre. Manque de vision. On ne peut pas faire abstraction des parents de cet enfant-là, prendre des décisions à leur place, décider de la vie de leur fils. Ils ne nous en ont pas donné le mandat. C'est de l'usurpation d'autorité. Le père de Petit-fils s'en occupe de son mieux. On peut l'épauler, pas prendre sa place. Malsain qu'il habite chez sa mère, malsain qu'il couche dans la même chambre qu'elle avec petit-fils en plus.
Cette situation m'obsède et me fait capoter, je sais que ça paraît. Ce soir, je vais à la soirée Méritas avec ma grande Dix-sept ans. Bien fière d'elle. Pensons à autre chose qu'au cas Petit-fils et Vingt ans, misère! Décroche, femme Libre!
Nouvelle lecture: Guillaume Musso (encore!): "Je reviens te chercher". Ça se dévore sans sel ni poivre.
Je suis comme dépassée par les événements. Rare que ça m'arrive, me semble. Bon, peut-être pas si rare que ça. Je vais aller faire un macaroni aux tomates. Quand ça ne tourne pas rond, je fais un macaroni aux tomates. Arrivederci!;o)
Bon bien merci, Fadette, dans mon macaroni non plus, ni sel, ni poivre mais plein d'épices et d'herbes, super bon. Je vous invite, chère!
Et que pensez-vous de mon histoire de grand-mère, Petite Fadette? Allez, je veux votre opinion!
Je suis bouleversée, Femme Libre, pour vous, mais surtout pour Vingt-Ans. Ses propos si clairs m'emplissent de contradictions. Pour autant, je suis incapable de porter un jugement dur. Je ne crois pas qu’elle soit une sans-cœur, ni une mère inadéquate. Cela ne sert à rien non plus de supposer qu’elle ne sera jamais là pour son fils. Qui sait de quoi demain sera fait? Et puis, qu’est-ce que la fibre maternelle après tout!?
Non, les enfants ne sont pas reconnaissants envers leurs parents, du moins pas avant un certain âge. Et puis même si on aimerait qu'ils le soient, au fond, ils n'ont pas vraiment à l'être; c'est la chaîne de la vie et puis c'est tout.
Je comprends votre malaise face à l'autre grand-mère et le sentiment d’usurpation. Vos propos sont très lucides. Épauler le père, c’est le mot juste. Il semble vouloir faire de son mieux pour son fils. C’est rassurant.
L'amour inconditionnel, oui, votre fille en a besoin, même si elle ne le montre pas. Vous êtes une bonne mère, Femme Libre.
C'est l'heure du dodo ici. Pour l'instant, je vous envoie des ondes positives. Pour la zénitude en temps d'orage, je vous suggère de demander conseil à Nanou La Terre, elle semble en avoir fait une forme d'art.
Alors vous nous la donner cette recette de macaroni?
Mammouth
Usurper la place non!! Faire ce qui doit être fait, en attendant que les vrais protagonistes s'en chargent: comment faire autrement?
Et cela, à mon point de vue, n'est pas malsain!
Qu'on trouve mille excuses à la mère, qu'on ait espoir de sa réhabilitation, ça ne change rien au fait que maintenant, elle est absente! Et le père fait son possible!
Vous retroussez vos manches ensembles! C'est tout! Ça n'a rien de nouveau en plus! l'histoire de l'humanité est pleine d'enfants qui ont été élevés par d'autres, sinon par le village, au moins un certain temps!
Euuuuh la Mère Michèle... Je n'ai pas dit que je trouvais ça dévalorisant... ;-) Mais j'ai dit que je n'avais pas envie d'être astreinte à ça... :-) Que j'ai envie de récupérer ma liberté... :-) J'ai adoré le contact, l'amour de mes enfants mais là, je n'ai plus super envie de m'occuper de tout-petits... :-) Il y a des trucs que je considère aussi cools que l'amour d'un tout-petit dans la vie... ;-) J'ai donné tout ce que j'avais à donner de ce côté maintenant, je veux autre chose... :-)
Faut arrêter de vouloir trouver des bobos et des traumatismes partout... Faut juste se dire qu'il n'y a pas qu'une façon de vivre sa maternité... et sa grand-maternité... ;-) Les enfants sont résilients, ce sont des êtres humains... :-) Je suis d'accord avec Femme Libre qu'il puisse être tout à fait équilibré même s'il ne vit pas une enfant avec des parents dans les normes de la société... ;-)
Valéry xxxxxxx
Mère Michelle,
vos premiers propos m'ont bousculé et profondément dérangé.Incitateurs mais surtout très intimidants. Un grand malaise quoi.Désolée... Personnellement, je n'aurais jamais accepté ce genre de réponse sur mon propre blogue.
Femme Libre,
ta fille te parle pourtant si bien, et je crois que ces propos méritent toute ton attention. Elle te le dit avec une telle franchise: "Elle ne s'est pas fâchée, m'a dit que je n'avais pas à m'en occuper, que si je le faisais c'est que je le voulais bien, que le père s'en occupait et que tout allait bien comme ça. Ne plus m'en mêler, c'est tout. "Je ne t'ai rien demandé, maman."
Et tu commences tranquillement à refaire surface:
"Et Cette fois, je la laisse se débrouiller, la mort dans l'âme. Les meilleures leçons, ce sont celles de la vie."
Je t'embrasse fort xxx
Bonjour, Femme libre.
Il n'est pas toujours facile d'avoir le courage d'être lucide.
Toi, tu l'as. Et c'est si bien pour les autres...et pour toi.
Bonne journée.
Je t'embrasse.
Heu, Nanou, je ne vois pas du tout ce qu'il y a de choquant ou de heurtant dans le premier commentaire de La Mère Michèle. Vraiment pas. Intéresssant son commentaire, je trouve, comme celui de ceux et celles qui ont la gentillesse de m'écrire. C'est aidant pour moi.
C'est vrai que ma fille est claire et que j'entends bien ce que je veux entendre, héhé! Écoute sélective. Mais oui, je refais surface et des solutions se profilent. Avec elle, pas sans elle.
Herbert, je me sens un plus lucide aujourd'hui qu'hier et c'est bien. Merci!
Valéry et la Mère Michèle, j'aime vos "chicanes", c'est rafraîchissant de voir vos visions différentes mais si pareilles sur certains points de la maternité!
Et pour ce qui est de pouvoir être tout à fait heureux et équilibré tout en provenant d'un milieu marginal et d'une famille différente de la classique, you bet que j'y crois, Valérie! Je crois au bonheur et à la résilience et j'ai fini de m'apitoyer sur le sort de pauvre Petit-fils rejeté par sa mère. D'abord, il ne l'est pas rejeté et les fois où il la voit, c'est une jeune femme qui rit et profite de la vie qu'il voit, pas une mère martyre qui s'en occupe le regard éteint et des sanglots dans la voix. Si vraiment ça ne lui tente pas pour l'instant à ma fille et si ça ne me tente pas à moi non plus, il y a l'autre famille à qui ça a l'air de tenter énormément de s'en occuper. Il n'est pas à la rue. Si je m'en occupe, c'est parce que je le veux. L'autre famille est meilleure, plus dévouée? Ben tant mieux pour elle, ce n'est pas un concours cette histoire d'élevage d'enfant. L'important, c'est que quelqu'un s'en charge. Et là, il y a des candidats!
Aujourd'hui est un autre jour et je n'y embarque pas dans la culpabilisation de la "mauvaise" mère, ni dans celle de la "mauvaise" grand-mêre non plus qui préfère aller au cinéma ou en voyage plutôt que de changer des couches. Ceci dit, ça a bien l'air que Petit-fils s'en vient ici pour la fin de semaine, parce que je le veux, pas parce que j'y suis obligée et ça change tout! Et j'ai hâte qu'il arrive. Demain, on va à l'heure du conte et puis, on prendra la poussette pour aller voir la nouvelle exposition au Musée d'Art contemporain. Jamais trop jeune pour s'initier à la beauté et à l'art. Dimanche, brunch familial. Du bon temps en vue,yé!
Mammouth, ne soyez plus bouleversée pour moi car je ne le suis plus! Pour ce qui est de Vingt ans, je ne suis pas si inquiète. Sa place est là, je la garde au chaud. Elle va faire son chemin, cette enfant-là, à sa manière. Elle a plein de qualités et de talents et d'affreux défauts aussi. Comme nous tous probablement... Ses colères, je lui en parle maintenant. Je lui répète qu'elle nuit aux autres et qu'elle se nuit à elle aussi. Qu'il faut se faire aider. Il y a eu comme une percée l'autre fois, cette semaine, quand je suis allée la voir à l'hôpital. On l'y a transportée mercredi parce qu'elle a perdu connaissance dans l'autobus. Chute de pression probablement. Un jour à la fois.
Crime non je ne me chicane pas je fais juste expliquer un point de vue différent... :-)
Et puis je vous lis... Et ça vient de me percuter... C'est bizarre des fois comment quand on a le nez collé sur quelque chose on met du temps à le faire... Mais bon, mon amour est un père du genre que Vingt ans est une mère... lol Notre fils le voit quelques mois par année, tout comme ses autres enfants à Paris... :-) Ça ne traumatise pas mon fils du tout il a tout de même contact avec lui et il est très équilibré... Par contre, ça a l'air de traumatiser bien du monde qui font des faces d'épagneul à sa place quand ils apprennent qu'il a un père selon eux "pas présent"...
Je suis super d'accord avec vous pour couper les cordons de la bourse par contre... Parce qu'un moment donné, quand on veut une vie d'adulte, il faut s'assumer... :-)
Valéry xxxxxxx
J'apprends beaucoup en lisant ici. Vos chroniques et tous ces échanges très intéressants.
Des points de vue des fois tout à fait opposés, mais néanmoins tous empreints de bonne volonté, de logique et d'amour.
Ce qui j'aime aussi, c'est qu'on peut prendre la relève auprès d'un petit-enfant par amour, mais on peut aussi ne pas le faire par amour.
Formidable non ? La motivation est la même.
Donc je n'ai pas d'opinion, je ne peux pas me projeter dans cette situation et encore moins présumer de mes réactions.
Vous allez bien finir par trouver tous ensemble une 'marche à suivre' et tout sera pour le mieux et les tensions diminueront de beaucoup.
Normalement, toute la famille devrait profiter de ce beau petit trésor de 2 ans (ils sont tellement craquants à cet âge) et enfin trouver un bel équilibre. C'est ce que je vous souhaite à tous.
Je me permets un commentaire car ce que vous avez dit dans votre 3e commentaire m'a terriblement bouleversée:
"Je lui ai même parlé d'adoption, dit que plein de couples seraient aux anges d'avoir un si bel enfant."
Est-ce que cela était pour la faire réagir ou vous étiez sérieuse? Dans ce cas je trouve cela aberrant que vous ayez pu suggérer une telle chose à 20 ans.
Est-ce que vous avez pensé à la peine et à la douleur que cette proposition causerait au père de petit-fils qui s'en occupe de son mieux???
Et aussi je ne comprends pas comment une femme comme vous, ayant adopté plusieurs enfants , puisse proposer ça à sa fille. Vous préfèreriez que 20 ans place son enfant en adoption plutôt que d'en prendre soin vous même???
Je sais bien que ce n'est pas une obligation de votre part de vous occuper de votre petit-fils mais l'autre grand-mère semble y prendre plaisir alors pourquoi suggérer l'adoption qui devrait être un dernier recourt?
Ce qui me fait peur, c'est que vous avez déjà dit que votre fille mettait toujours tout en oeuvre (colère, manipulation, chantage, etc) afin d'obtenir ce qu'elle voulait. Si cette idée fait germer en elle une promesse de liberté et qu'elle décide d'essayer de convraincre le père, que se passera t'il??
Expliquez moi svp!
Isabelle
Femme Libre je suis rassurée!
"Mère Michelle,
vos premiers propos m'ont bousculé et profondément dérangé.Incitateurs mais surtout très intimidants. Un grand malaise quoi.Désolée... Personnellement, je n'aurais jamais accepté ce genre de réponse sur mon propre blogue.
"
Je ne voyais pas vraiment de quoi on parle ici! De toute façon, même si j'ai des opinions tranchées, je n'essaie pas d'intimider qui que ce soit. C'est agréable de voir que Femme Libre aime la franchise. Le béni oui-oui, fort peu pour moi! Tout comme Valéry d'ailleurs`;o) Que je respecte dans ses opinions, au moins aussi affirmées et claires que les miennes!! J'ai pas perçu de chicane ici hihihih! Juste une vision diamétralement opposée. C'est pour ça que dans la vie, certaines grand-mères sont gâteau (dont je serai assurément - yeux au ciel ici-) et d'autres sont très attachées à leur indépendance nouvellement acquise au seuil de la retraite. C'est ça la vie! Diversité!
Vraiment j'ai beau chercher, je ne vois pas en quoi j'offense par mes propos.
J'ajoute: ma position est toujours prévisible dans ce genre d'affaire comme dans toutes les autres qui viennent à ma connaissance... (ma position à moi, sans intimidation d'aucune sorte).
De mon point de vue, les adultes peuvent bien s'organiser comme ils veulent, pour autant que les enfants n'en souffrent pas, autant que faire se peut bien entendu. Pcq s'il faut désigner des victimes, il est évident que les enfants le sont toujours, de mon point de vue, à un degré plus important que pour les adultes qui doivent effectuer certains renoncements, et consentir à un certain dévouement.
C'est plate pour les grands, mais combien triste pour les petits, quand la barque n'est pas bien menée. Ce devrait être le souci de tous les proches d'un enfant.
Et ce que je vois ici c'est de la collaboration, de la concertation, un désir de coordination pour que le petit se porte au mieux, malgré les lacunes parentales.
Bravo Femme Libre de vous impliquer de la sorte. Sans aura de sainteté, juste avec votre coeur, telle la femme extraordinaire que vous êtes.
Libre vous l'êtes. Vous avez raison de dire que vous faites tout celà par choix. Mon coeur de lectrice à moi se trouve réconforté de ce choix :) Il l'est également par votre lucidité, vos moments de questionnements, et votre énergie à utiliser toutes les ressources, y compris celles du père et de sa famille.
C'est rassurant de voir que notre société sait encore s'organiser pour protéger le plus petit. Qui n'est pas un martyre dans cette situation, c'est vrai! :) Heureusement!!!
Pas le temps de répondre à tout le monde, mais j'y reviens, j'y reviens, trop top intéressantes!!!! Toutes!
Mais là, je me dois de dire quelque chose à Isabelle. Qu'est-ce qui peut bien vous bouleverser tant que ça dans le mot ADOPTION. Je répète, ADOPTION. Un mot noble, un mot sain, une réalité belle. Des gens qui veulent devenir parents, d'autres qui ne peuvent pas l'être ou souhaitent ne pas l'être ou choisissent le meilleur pour leur enfant et le meilleur, c'est que d'autres parents s'en occupent. Un enfant qui est désiré fortement et qui vient combler une famille. C'est beau l'adoption et si on en parlait plus souvent, si on considérait ce choix comme un choix noble peut-être bien que plus de parents qui ne peuvent ou ne veulent pas s'en occcuper pour des raisons qui leur appartiennent et que nous ne jugeons pas, auraient la bonne idée de le faire adopter dans une famille qui n'attend que ça. On peut même rester en contact maintenant, avoir des nouvelles même. C'est beau l'adoption, je ne suis aucunement gênée d'en parler et de le mentionner. Oui, si les parents de mon petit-fils jugeaient que le meilleur pour lui, c'est l'adoption, je respecterais évidemment leur choix. Si l'adoption était davantage acceptée et valorisée, peut-être même qu'il y aurait moins d'avortements.
Ici, l'adoption est plénière, mais de plus en plus, on demande aux parents adoptants s'ils acceptent des contacts avec la famille biologique. C'est le cas de plusieurs.
Deux ans, c'est un peu tard. Mais alors qu'elle était enceinte accidentellement à dix-sept ans, c'est certain qu'on a parlé d'avortement mais aussi d'adoption. Je trouvais que c'était une bonne idée, l'adoption et non, je n'aurais pas élevé mon petit-enfant auquel nous n'étions pas encore attachés et surtout qui n'était pas encore attaché à nous. Pas si drôle pour un enfant d'être élevé par une grand-mêre alors qu'il pourrait avoir un père et une mère jeunes et enthousiastes. L'adoption, c'est généreux, on pense d'abord et avant tout au bien de l'enfant.
Ah Mère Michèle, je vous rejoins sans l'ombre d'un doute là-dessus: chaque femme sera une grand-mère différente... Et moi aussi je vous respecte même si on a un point de vue différent sur certains sujets... :-) Grand-maman gâteaux ou plus originales et éprises de liberté... :-) lol Le bout cool c'est qu'on a le choix!!! :-) Et puis rien ne dit que je ne le serai pas grand-maman gâteau à mes heures... :-) Mais me retrouver avec la charge complète d'un jeune enfant ça, je trouve que ce serait ne pas me respecter dans mes besoins... :-S
Et pourtant... J'ai vraiment aimer materner mes bébés... Pas pour rien que j'en ai eu SIX... :-) Les mettre au monde. Les cajoler. Les allaiter. Les gâter. Passer du temps avec eux. Les voir grandir. Évoluer. Devenir de jeunes hommes et de jeunes femmes. Même si évidemment, ce n'est pas toujours facile. Je crois qu'à ce niveau je n'ai pas de regrets car non seulement je n'ai pas trouvé ça dévalorisant au contraire ce fût très enrichissant... :-) Mais il reste que prendre soin de jeunes enfants, c'est tout de même un travail à temps plein, 24 heures sur 24, sept jours sur sept... :-) Matt va avoir six ans dans quelques mois et après 22 ans, je sors tout juste du tourbillon qu'est la vie avec des jeunes enfants... :-) Et j'apprécie enfin plus de tranquillité, du temps pour lire depuis un an, chose que je n'avais pu me permettre depuis toutes ces années ou très peu... :-S
Faut dire que malgré mon amour des bébés, j'ai toujours travaillé à l'extérieur car j'avais besoin de m'épanouïr aussi en-dehors de la maternité... :-) Je n'aurais jamais été heureuse mère à temps plein... Mais je n'aurais jamais été heureuse de vivre un rythme de vie de malade sans pouvoir voir grandir mes enfants alors j'ai trouvé un compromis: le temps partiel et le travail autonome... :-) Là, à 42 ans, je suis encore loin de la retraite (grand bien m'en fasse lol) mais je n'aurais pas envie qu'un de mes enfants fasse un petit et que je me retrouve avec cette charge sur les bras... :-S Je serais vraiment en colère contre celui qui me ferait ça: tu as fait un enfant et c'est correct je n'ai rien contre ça, mais assumes-en la responsabilité comme moi je l'ai fait et ne vient pas me la larguer!!! :-S
Isabelle, moi non plus je ne comprends pas ce qui vous choque tant dans l'évocation de l'adoption... Sincèrement pour ma part, si un de mes enfants faisait un bébé et ne s'en occupait pas et qu'il n'y avait personne d'autre qui voulait le faire et bien j'envisagerais sincèrement l'adoption... Comme Femme Libre, je ne vois pas ce qu'il y a de si terrible à le faire, plutôt que de le prendre avec moi juste parce que je m'y sens obligée et le faire à contre-coeur... Il serait sûrement mieux dans une famille aimante qui apprécierait s'occuper de lui non??? En tout cas, là je ne suis pas devant le fait accompli et je suis consciente que si c'était le cas, ce serait une décision difficile à prendre mais elle ferait partie des solutions envisagées c'est clair et net dans ma tête... :-S Peut-être pas retenue au final mais envisagée...
Valéry xxxxxxx
Oh je vous rassure, je n'ai rien contre l'adoption, étant moi même une enfant adoptée ainsi que ma soeur.
Ce qui me fait réagir, c'est que petit fils a un père qui tient à lui et qui se démène afin de lui offrir ce dont il a besoin. Je trouverais cela très cruel que votre fille décide de placer son fils en adoption parce qu'ELLE n'a pas la fibre maternelle...
Je ne crois pas que petit-fils sera malheureux parce qu'il a été élevé par son père, ses deux grand-mères ainsi que les autres membres de la famille. D'autres enfants ont grandi sans mère et ce n'est pas pour autant qu'ils ont été placés en adoption.
Isabelle
Mmm pour ma part je prendrais soin de petit ou petite fille plutôt que l'adoption c'est certain.
Non pas que le mot soit si vilain, mais je voudrais qu'il demeure dans son clan, ses appartenances, ses racines, auprès des siens. Et puisque j'aurais certainement le désir de ne pas perdre de vue un enfant de la sorte, je suis presque certaine que je l'accueillerais chez-moi, quitte à m'organiser plus activement avec les ressources autour pour conserver une certaine "liberté".
Mais ça c'est moi ;o)
C'est certain que Petit-fils n'est pas adoptable, Isabelle, car il a un père qui s'en occupe et auquel il est attaché. Mais je pense que j'ai bien fait de poser la question à ma fille pour lui faire réaliser que toute décision est un choix et que si on choisit de ne pas s'occuper de son enfant, quelqu'un d'autre le fera et quelqu'un d'autre le fait actuellement. Comme c'est le père,il n'y en a pas de problème, ou si peu. Soyez rassurée, le père de Petit-fils l'a toujours désiré, dès la conception, il était ravi d'avoir un enfant et a toujours agi en ce sens. Pas réellement question d'adoption, non, pas dans les conditions actuelles. Rassurez-vous.
Vous êtes une jeune femme, La mère Michèle, à l'âge et dans les conditions idéales pour élever un bébé et d'ailleurs vous en élevez un! Moi, j'aurai 58 ans le mois prochain. Je suis en pleine forme évidemment, mais nos situations sont bien différentes. Non, je n'aurais pas adopté le petit de ma fille, pas à la naissance en tout cas. Là, je suis attachée, c'est différent. Mais la question ne se pose pas. Il a un père. Et une mère qui s'en occupera peut-être un jour. Elle va vieillir et mûrir.
Michèle, Pur Bonheur, c'est vrai que c'est super intéressant ce "débat". Des solutions, on en trouve en effet.
C'est clair qu'avec l'attachement ça devient un choix difficile et c'est bien pour ça que je parle que "j'envisagerais" l'adoption sans nécessairement finalement décider dans ce sens... Et puis il est clair que ça dépend de plusieurs paramètres et là on parle pour parler sans être devant le fait accompli... Mon âge, ma santé, l'âge de l'enfant aussi entre autres entreraient en ligne de compte parce que bon, c'est différent avec un bébé qu'on a pas vraiment connu, un bambin de quelques années ou d'un enfant plus âgé qui n'est plus vraiment déracinable... :-S En tout cas plus difficilement... :-S Et plus difficile à adopter aussi... :-S Car l'adoption et la famille d'accueil, ce n'est pas la même chose... :-o
Valéry xxxxxxx
Vous et l'autre grand-maman cumulez pas mal d'expérience dans l'éducation des enfants et et il me semble que ça doit être un peu intimidant pour votre fille de se sentir jugée face à ses choix de mère. Si elle se sent incompétente, il me semble que ça ne doit pas tellement la motiver à vouloir s'en occuper davantage.
Si votre petit-fils n'est pas en danger de mort ou si sa santé physique ou psychologique n'est pas en péril, personnellement, je pense qu'il serait préférable que ni vous, ni l'autre grand-maman ne s'impliquent directement dans son éducation. Votre fille ne prendra probablement pas des décisions aussi éclairées que vous pourriez le faire vous-même, mais ça aura l'avantage d'être les siennes.
Je crois personnellement davantage au jugement qui se construit sur du vécu, sur des expériences personnelles (ce qui inclus forcément des erreurs de parcours et des mauvais choix) que sur la reproduction de comportements dictés par ceux qui sont censés savoir ce qui est mieux.
J'y vais aussi dans le même sens que Pierre F. Il décrit si bien ma pensée, je n'aurais pu faire mieux!
Quant au reste, je reviendrai pour expliquer ce qui m'a tellement dérangé dans vos propos Mère Michelle.
J'espère seulement être aussi clair et franche que possible.
Ben non, on ne va pas le faire adopter, Petit-fils, Valérie et Isabelle. Il fait partie de nos vies, il en est le soleil et le miel, nous l'adorons et nous nous disputons même à savoir qui va s'en occuper!
Pierre, le problème ici, ce n'est pas la manière de faire, c'est qui va faire quoi. Ma fille, lors de notre dernière rencontre, était prête à donner officiellement la garde au père, avec papiers et allocations à son nom à lui uniquement. Éventuellement à lui payer une pension, je suppose,mais on n'en a pas parlé. Il n'y avait pas celle qui fait mieux et celle qui fait moins bien, il y avait une jeune mère qui démissionne tout simplement. Pas d'arrangement de garde, rien. Le petit est chez son père et c'est bien comme ça et ne t'en mêle pas maman. Et l'autre grand-mère, c'est chez elle que le père réside avec l'enfant. Difficile pour elle de faire comme si ce n'était pas le cas. D'autant plus que le papa aurait des problèmes pour se lever quand l'enfant l'appelle la nuit ou lors de ses levers matinaux. C'est ce qu'elle dit du moins mais certains mensonges qu'elle m'a faits minent ma confiance en ses propos.
Alors, si je laisse aller complètement, ma fille ne voit plus du tout son enfant et moi je dois négocier avec l'autre grand-mère pour avoir accès à mon petit-fils. Pour l'instant, je ne veux pas laisser faire ça.
"Dans notre famille, nous prenons soin de nos enfants, nous allons prendre soin de Deux ans", j'essaie le nous inclusif avec Vingt ans et si elle en veut de la place, elle est toute à elle. J'ai espoir que petit à petit, elle la prendra. Ça commence bien, elle vient avec nous ce matin à l'heure du conte, avec promesse que je garde Petit-fils sans rien lui demander ensuite pendant toute "notre période de garde". Un jour à la fois, un pas à la fois.
Ben oui, Nanou, je me demande ce qui est allé vous chercher autant dans les propos de La Mère Michelle, qui écrit avec ses trippes, tout comme vous, pourtant. Vous avez des points communs, deux passionnées.
Que j'aime donc mes commentatrices et commentateurs, merci d'être là!
Guillaume Musso doit être bien bon, il y a plein de monde qui le lisent et le relisent. Je devrais m'y mettre, ouais... culpabilité... je prends du retard, beaucoup de retard (soupir).
Maman à bord, oui, j'essaie de prendre soin de moi. Je vois toujours mon entraîneur mais j'ai pris du poids. Pas bon ça. Une autre chose à régler.
Femme Libre, quel cheminement!
Je veux dire, la clarté, elle est là. C'est clair que dans la situation que vous décrivez, les parents biologiques auront leur place un jour lorsqu'il la voudront entièrement. Je n'ai jamais vu les chose autrement moi non plus pour ma part! Mais en attendant, impossible de s'en mêler le moins possible quand au moins l'un des parents démissionne complètement, comme vous le dites si bien!
"Ben oui, Nanou, je me demande ce qui est allé vous chercher autant dans les propos de La Mère Michelle, qui écrit avec ses trippes, tout comme vous, pourtant. Vous avez des points communs, deux passionnées. "
Moi je dis que quand on est interpellé par qq chose, c'est qu'on s'est sentie concernée et touchée dans son propre vécu. Et là j'y peux rien... je contrôle pas la cible de mes mots... qui ne se voulaient pas méchants, je le répète.
En tout cas, cet enfant mérite d'être aimé et je crois que toi, le papa et quelques personnes en prenez bien soin... Cet enfant se développe bien, n'est-ce pas une bonne nouvelle? Chantalou xx
Ben oui je sais bien Femme Libre que vous ne le ferez pas adopter votre beau petit chocolat-au-lait-comme-Matthew... ;-) lol On parle pour parler... :-) lol Ce qui est sûr, c'est qu'il est difficile de savoir ce qu'on ferait dans telle ou telle situation... Même nous...
Bon courage et bon w-e... :-)
Valéry xxxxxxx
Je pars 5 jours et c'est le tourbillon par ici !!! ;-) Des commentaires tous très intéressants à lire.
Juste un petit de ma part : tout comme Isabelle, j'ai les poils qui se sont hérissés en lisant que tu avais parlé d'adoption à 20 ans alors que le papa a toujours voulu cet enfant et semble bien s'en occuper.
Mais en lisant les commentaires plus bas, le hérissement a cessé, j'ai eu la réponse !!!
Le mot adoption était surtout prononcé pour faire réagir ma fille, lui faire réaliser que si on ne s'occupe pas de son enfant, d'autres seraient heureux de le faire.
Il a un père, cet enfant-là, qui s'en occupe, et il n'est évidemment pas adoptable.
Il y a eu trop de cas dans nos services sociaux d'enfants plus ou moins abandonnés, confiés à des familles d'accueil et puis repris quelques semaines ou mois par le parent et replacés ensuite dans une autre famille d'accueil (la précédente ayant comblé la place) et ainsi de suite pendant toute leur enfance. Des enfants de seize ans qui avaient fait vingt ou trente familles d'accueil n'étaient pas rares. Des enfants brisés qui n'avaient jamais eu l'occasion de s'attacher nulle part.
Maintenant, la loi s'est resserrée. Un parent dont le bébé est en famille d'accueil a un an pour se reprendre en mains, sinon le petit devient adoptable.
Personnellement, ce qui m'a dérangée dans plusieurs commentaires, dont celui de Mère Michelle, ce sont les jugements durs et les suppositions inutiles.
Ce que je capte dans les propos de Femme Libre, c’est que la jeune mère est en souffrance. J’éprouve de l’empathie pour elle. Je peux très bien me sentir interpellée par une situation qui n’a rien avoir avec mon vécu.
Vingt Ans n’a pas demandé à naître pas plus que son fils, Mère Michelle. Il est plus petit, il a plus de besoin? Seulement ceux reliés à son âge. La jeune mère a autant besoin d’amour maternelle, de soutien indéfectible et surtout d’encouragements. Elle n’a pas besoin de jugements culpabilisants sur sa fibre maternelle ni de discours nébuleux sur son passé, son caractère ou ses regrets futurs, non plus que d’hypothèses sur les traumatismes futurs de son fils supposément rejeté, et pas non plus d’un sermon sur la responsabilité parentale. Je préfère me concenter sur ce qu’elle a plutôt que sur ce qu’elle n’a pas.
Elle était une petite fille de 17 ans quand elle est tombée enceinte. C'est ce que je retiens. Une toute petite fille avec une bien grosse responsabilité. À cet âge là, on ne comprend pas grand chose à la parentalité.
Aucune mère ne sait ce qui l’attend quand on lui met un bébé dans les bras. On s’imagine plein de choses merveilleuses de comment ça devrait être. La réalité peut-être très différente. Une jeune mère peut vite se sentir incompétente. Ce n’est pas évident de s’en sortir avec les honneurs, particulièrement à un si jeune âge.
Peu de personne lui diront que c’est possible voire normal qu’elle se sente totalement inadéquate. Peu de personne lui diront qu’elle a le droit d’avoir peur, de se sentir débordée. Rare sont les personnes qui lui diront que c’est normal de ne pas sentir un lien avec l’enfant dès les premières heures, les premiers jours voir les premières semaines; que la fibre maternelle est un terme inventé par les intégristes de la maternité. Peu lui parleront de ses émotions à fleur de peau, totalement normales, qui peuvent engendrer des sentiments contradictoires.
Vingt-Ans n’est pas présente physiquement, pour l’instant. Elle entend l’être financièrement. Elle fait de son mieux pour ça. Est-ce à dire qu’elle n’est pas présente émotionnellement? Ce n’est pas à moi de juger, je ne suis ni dans son cœur ni dans sa tête. Son histoire, je la vois par le prisme de Femme Libre uniquement.
Cette jeune fille me semble très lucide. Elle n’abandonne pas totalement son enfant. Le père est présent et ça elle le sait, l’a toujours su. Ils se sont entendus ainsi lors de la séparation. Quand les parents travaillent, le petit va à la garderie comme bien d’autres enfants. Il n’y a aucune raison pour les grands-mères de prendre la relève. Aidez, si elles le peuvent et en ont envie, oui, prendre la place des parents, non, car ils sont là, tous les deux, à leur manière.
Mammouth
Mère Michelle,
Mamouth a répondu en grande partie à ce qui m'a profondément dérangée dans tes propos. Je n'aurais pu décrire mieux.
Mais plus, je trouve tes premiers propos très incitatifs et gênants, comme s'il n'y avait que la grand-maman qui pouvait procurer du bonheur à Petit Fils, comme si en plus, elle était la seule à pouvoir le faire et le sauver d'une situation qui n'est, somme toute, pas si dramatique que ça.
Ils semblent bien s'organiser les deux parents. Faut les laisser faire mais surtout leur faire confiance.
Ce qui m'a, par dessus tout créé un énorme malaise c'est lorsque tu dis que "Petit Fils ne souffre pas parce que vous êtes là pour lui" et en majuscules en plus. Je trouve que c'est tout un poids à faire assumer à une femme qui a fait largement sa part et bien plus encore.
Et qui vous dit que vingt ans ne "l'a pas pentoute et probablement jamais?" Qu'est-ce qui vous donne le droit de la juger ainsi?
"Pensez à combien Petit Fils vous aimera de tant vous connaître."
" aimer et être aimé d'un enfant."
Ouf. Sans vouloir te vexer, je suis tombée en bas de ma chaise. Mais qu'est-ce que c'est que ça? Je trouve cela déroutant et malsain. Ça vient me chercher dans mes propres valeurs,simplement.
Pour ma part, on ne s'occupe pas de nos enfants dans le but qu'ils nous aiment en retour.Grave erreur qui n'entraînerait que de la déception. Je pense qu'on les met au monde et les éduque dans le seul but de leur donner le maximum et le meilleur de nous-même, afin qu'ils puissent eux aussi, plus tard, se débrouiller dans la vie. Et ils le feront à leur façon.Le reste ne nous appartient absolument pas. Nos enfants ne sont pas nos enfants, ni le reflet de ce que nous voudrions qu'ils soient ou nous procureraient en retour.
Nanou la terre:je ne sais trop que vous dire sinon que vous me lisez très mal.
Vous extrapolez... "Nos enfants ne sont pas nos enfants, ni le reflet de ce que nous voudrions qu'ils soient ou nous procureraient en retour."
Bien que je vous ai lue avec attention, je ne vois pas en quoi j'ai pu faire mention d'une telle chose dans mon discours.
À partir de là, je vous laisse à vos questions, vos élucubrations et vos souffrances. Je vous ai parfois lue sur votre blogue et j'admire votre cheminement. Je crois comprendre un peu ce qui vous perturbe mais je vous assure que vous faites fausses route en ce qui concerne mes propos.
Affirmer qu'une grand-mère est, pour le moment, un pillier d'équilibre dans la vie d'un enfant, je n'y vois rien de malsain.
De toute façon, je crois que Femme Libre m'a fort bien comprise. Et quand je me méprends, elle a l'élégance de me rectifier sans en faire tout un plat. Elle a confiance en elle et en ses moyens, c'est pourquoi je me permets de faire des commentaires plus "intimistes". Mais évidemment, je perds le contrôle de ces commentaires et de ce qu'ils peuvent connoter du moment où quelqu'un d'autre se prends à les interpréter autrement que dans le contexte où ils ont été émis.
Sur ce, bien à vous.
"Son histoire, je la vois par le prisme de Femme Libre uniquement."
Idem, Mammouth.
J'oublie parfois qu'elle est si jeune. Mais subsiste un détail pour moi. Émotionnellement, dans le prisme de Femme Libre, je ne la sens pas impliquée.
Je la perçois comme une mère temportairement démissionnaire. Pour moi c'est clair qu'elle ne peut pas prendre soin du petit pour le moment. Et c'est pourquoi je suis heureuse de voir les autres adultes se mobiliser autour de cette absence pour combler les besoins de l'enfant.
De toute façon, je ne crois pas m'être étendue tant que cela sur le cas de la mère. Sur les besoins de l'enfant, si. Et là-dessus...
Je conviens que ce paragraphe était trop tranchant."Puis pour la question de la fibre maternelle... clair que la fille ne l'a pas pentoute... et probablement jamais. Traumatisme d'enfance? Simple nature égocentrique? Peu importe l'enfant est là. Et lui il a rien demandé."
L'essentiel au fond, pour moi, réside dans la dernière phrase. Et sur cela, rien ne sert d'en débattre, je suis complètement bouchée ;o))
Je suis devenue mère mono à 18 ans également. J'ai sacrifié, j'ai combattu, j'ai douté. Mais toujours, le bien-être de mon enfant primait. Qu'il soit en mon pouvoir ou en celui de qq d'autre de l'assurer. Pour ma part, j'y ai toujours veillé. On a pas toutes les mêmes ressources dans la vie, mentalement. Mais au fond, l'enjeu devrait être le même.
Mère Michelle,
de toute évidence, on ne pourra pas se comprendre. Alors, ici, je renonce à tout autre commentaire.
Mes théories absurdes, ma souffrance... Hum... Libre à toi de penser ce que tu veux si ça peut te faire plaisir.
Aller, au revoir. Tu es heureuse et à l'aise avec tes propos et tes convictions, je le suis aussi avec les miennes. C'est tout ce qui compte après tout.
Bonne route à toi!
Bon, bon, bon, bon, bon... voyons voir. Je pense qu'on peut toujours arriver à se comprendre entre gens de bonne volonté. Il ne m'a aucunement heurtée, ce premier commentaire à ce billet, qui est en train de se faire décortiquer!
Bon, je relis le texte et le seul paragraphe qui me dérange légèrement est celui sur l'amour présumé de Petit-fils qui devrait comprendre plus tard tout mon dévouement et mon amour. Pas certaine de ça. Si jamais la mère reprend l'enfant, elle se fera un plaisir d'effacer cet épisode un peu honteux de sa carrière de mère. Petit-fils risque donc de ne même pas être au courant que sa grand-mère a joué un si grand rôle dans sa petite enfance.
Mais pour le reste, la Mère Michèle a raison. Petit-fils est heureux parce que son père et ses grand-mères s'en occupent et parce qu'il a une bonne garderie. Éprouver de la colère ne sert à rien et d'ailleurs, je suis passée à autre chose.
S'occuper d'un jeune enfant est certainement un beau voyage pour celui ou celle qui apprécie l'aventure. Encore d'accord. Tout en étant consciente que pour certains ou certaines, il s'agit essentiellement d'une corvée dont ils sont reconnaissants d'être sauvés.
Ma fille n'a pas tellement la fibre maternelle pour le moment, rigoureusement exact. Pour toujours? Ça se peut bien et ce n'est pas un péché mortel que d'énoncer cette possibilité. On ne le sait pas. C'est sûr que je veux garder espoir sur ce point, absolument.
L'enfant est là. Il faut s'en occuper. On s'en occupe.
Nous réagissons tous avec notre propre expérience de vie. Il peut être important de savoir que la Mère Michèle a elle-même eu un enfant à dix-huit ans, dont elle s'est impeccablement occupé. L'âge n'explique pas tout.
Impeccablement ;o)) Merci au passage! ;-)
Nanou la Terre: Bonne route aussi!!
Je ne sais pas pourquoi, mais j'étais sûre que vous me diriez que vous étiez mère mono au même âge et que vous avez bien fait les choses. C’est parfois les personnes les plus intolérantes et intransigeantes face aux comportements des autres.
"Mais toujours, le bien-être de mon enfant primait. Qu'il soit en mon pouvoir ou en celui de qq d'autre de l'assurer. "
Et selon moi, Vingt Ans fait ce qu'elle croit le meilleur pour son fils avec les capacités qu’elle a. Elle est prête à assumer la charge financière. Le reste, elle l'a laissé au père, selon une entente commune, sachant qu'il pourrait en ce moment de leur vie faire un travail plus adéquat qu'elle.
Je maintiens donc que les parents sont tous les deux présents, peut-être pas selon vos normes de ce qu'une bonne mère devrait être, mais à leur manière.
Tant mieux si les grands-mères sont un pilier pour petit-fils. Mais pour moi soutenir les jeunes parents n'est pas uniquement prendre soin de leur petit-fils, et certainement pas prendre la relève dans ce contexte particulier. Nos enfants ont encore grand besoin de nous après 18 ans. Pierre F. a relevé une piste intéressante. Je pense que Vingt Ans a besoin de guidance, d’encouragement pas de culpabilisation ni de jugment. Je crois que Femme Libre s’en acquitte merveilleusement bien.
Mammouth
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