De vents et de souffles humains, poèmes brefs et éphémères de Richard Arteau, édition autogérée, Montréal, 2010, 71 pages
Je trouve ça très délicat de critiquer un recueil de poèmes. Tellement intimes des poèmes. On a l'impression que l'auteur a mis ses tripes à nu, qu'il nous offre son âme, le sang qui coule dans ses veines, ses soupirs, ses angoisses. On ne va quand même pas écrabouiller l'offrande. Alors, je relis, je cherche l'émotion. Ce n'est peut-être pas ce qu'il faut chercher non plus.
J'aime qu'un être humain, homme ou femme, écrive des poèmes. Et quel que soit le résultat, je le respecte. Pour l'audace. Pour la beauté du geste aussi. Bon, tout ceci ne vous dit pas grand chose des poèmes de monsieur Arteau. Et ça restera comme ça. Mon ignorance poétique sera une excellente raison de me taire. Faisons nos classes, ayons des points de comparaison avant de vouloir juger une oeuvre si personnelle.
3 commentaires:
Bonjour, Femme libre.
Un jour, une réflexion
Un jour, une anecdote
un jour une vie
et toujours le plaisir de te lire.
Merci beaucoup.
Je t'embrasse.
Ça me fait le même effet devant la peinture... J'ai une amie qui peut commenter une oeuvre comme on décrit un repas succulent, moi je vois juste une face. :o)
Un jour,tous les jours, chaque jour, Herbert, merci d'être là!
C'est un autre de mes prochains défis, Travailleuse sociale: apprivoiser l'art. Je visite beaucoup les musées, j'en suis entourée, mais j'aimerais avoir plus de connaissances formelles. À venir, très certainement.
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