Grâce à Dieu, ton corps de Paula de Vasconcelos, à la cinquième salle de la Place des Arts.
Quand on veut de bonnes places, il faut acheter les billets de bonne heure. Quand on s'y prend tôt, aucune critique n'est encore sortie du spectacle pas encore à l'affiche, alors on y va au pif, en se fiant parfois à la renommée de l'auteur. C'est ce que j'ai fait, Paula de Vasconcelos a une réputation, on avait des places en avant et c'est important de bien voir pour un spectacle de danse, c'était un cadeau de Noël pour mes enfants, ces billets bien placés. Le lieu me plaît particulièrement également, soit la cinquième Salle de la Place des arts, charmante et de grandeur humaine. Tout ce qui j'y ai vu jusqu'ici m'a plu.
Bon, la veille, j'avais bien lu une critique de la Presse pas trop élogieuse et je viens de lire celle du Voir, pas le diable mieux. Je partage cette impression de spectacle scéniquement intéressant mais sans histoire. Parce qu'à partir du moment où on veut croire que cette danse raconte quelque chose, là, ça ne marche plus. Pourtant, les danseurs dansent bien, la scénographie est originale et dépouillée, ce que j'apprécie généralement. Mais que font les petites marionnettes? C'est devenu la mode d'en mettre partout dans les spectacles de danse. Inutile.
Alors, ce n'est pas un navet quand même et les danseurs sont bons, et l'heure et demi passe relativement rapidement. Mais je ne recommande pas, non. Comme l'auteure est douée et qu'elle l'a déjà démontré auparavant, elle se reprendra avec sa prochaine oeuvre, certainement.
4 commentaires:
j aimerais vous avoir comme spectatrice, vos critiques sont douces
Il y avait beaucoup de travail dans cette oeuvre et ça m'incitait en effet à la douceur!
Bonjour, Femme libre.
Oui, mais danser pour ne rien dire, c'est tout de même terrible...
Bonne journée.
Je t'embrasse.
Cher Herbert! ;o)
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