Vendredi, petit souper intime avec une grande amie que j'ai connue en troisième année. Oui, oui, on avait huit ans et on ne s'est pas lâchées depuis... cinquante ans! Elle avait choisi un petit restaurant français sur la place d'Youville, La gargotte. Cuisine française classique. Bon, mais je me rends compte que j'aime moins ça qu'avant, la cuisine française. Joli petit endroit pour aller souper en couple cependant, je le recommande aux amoureux. Et le Vieux l'hiver dans ce coin-là est magnifique!
Ensuite, on est allées à un spectacle de jazz pur et dur. Je me fais l'oreille cette année. Sans préjugés, sans me dire a priori que je n'aime pas. Opéra et jazz. Plus on en écoute, plus on s'informe, plus on aime. Ça s'appelle de la culture musicale. Priceless et source de joies nouvelles. Un musicien d'expérience charmant et raffiné avec un petit accent suisse adorable, Félix Stüssi et son groupe Les Malcommodes.
10 commentaires:
Pouvez-vous nous énumérer les instruments?
Paul Laurendeau
Votre année culture, ça me fait penser aux pubs des Grands Ballets Canadiens que l'on voit depuis quelques semaines à la télé. Ça donne bien envie d'aller les voir danser!
Félix Stûssi au piano, Daniel Lessard à la contrebasse (j'adore cet instrument) et Michel Berthiaume à la batterie. Trois musiciens de talent.
Stüssi avec un tréma.
Zolasoleil, ça me fait penser qu'il n'y a pas beaucoup de spectacles de danse dans mon année culture. Les Grands Ballets, j'y étais abonnée avec mes filles quand elles étaient petites et puis on a décroché. À l'adolescence, ça ne les intéressait plus et je pense que j'en avais eu assez également. Mais là, l'envie de retourner me prend ... un peu.
Et le style? Dixieland et mainstream sont exclus, vu l'absence de bois et de cuivres. On est dans du moderne (1945 en montant)... Be-bop, Hard-bop, New Thing, Free, Fusion? Ils jouaient leurs compositions ou des airs du lot commun (cela devrait aider à determiner le style)? Vous avez reconnu comme une saveur, Tango, samba, zydeco, blues? Je vous demande cela pour pouvoir les entendre dans ma tête.
P.L.
Mais mon cher Laurendeau, vous vous adressez à une analphabète du jazz. Quel style? Aucune idée. J'ai appris tout dernièrement (parce que j'ai demandé) que c'était poli et même attendu d'applaudir pendant une pièce de jazz. Avant, je me demandais qui étaient ces malotrus auditeurs qui n'avaient pas la patience d'attendre à la fin du morceau!
Ils jouaient des compositions de Félix Stüssi, avec les feuilles de partition bien en ordre. Pas d'improvisation ici. On me les a décrits comme des musiciens de jazz classique. Au début, j'ai trouvé un peu aride et puis à la fin, j'aurais voulu que ça continue.
J'espère que dans un an, je pourrai répondre plus adéquatement à vos questions. J'en suis à mes premières armes. En fait, jusqu'ici, je pensais détester le jazz. Mais je m'ouvre et je découvre.
Vous, par contre, semblez bien vous y connaître.
Pas de blues, non, ni samba, tango, non, aucunement. Une musique intellectuelle, je dirais. On peut les entendre sur youtube. Vous me direz ce que vous en pensez.
J'ai vu, oui. Il y a un trio mais aussi un quintet. C'est pas mal du tout. Vous etes vraiment sympa, Femme Libre, de partager cela avec nous. Observez que je ne m'y connais pas tant que cela, si je ne les connaissait pas eux, hein! On applaudit habituellement la fin des chorus ou des solos. Il faut le faire car cela fouette l'instrumentiste et l'encourage. Cela l'aide aussi à sentir sa salle, dans le rapport sensible et intimiste de cet idiome.
Hello Femme libre,
Je t'envoie ce lien que je viens de consulter pour ton année culturelle :
http://www.groupon.ca/deals/montreal-fr/la-cinematheque-quebecoise/3613451?nlp=&CID=CA_CRM_1_0_0_60&a=1855
Des spéciaux pour la cinémathèque québecoise, cela t’intéressera peut être.
Merci pour ton blog que j'apprécie énormément.
Une belle écriture pleine d'idées et d'émotion.
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