lundi 25 novembre 2013
Urgence
J'ai comme un sentiment d'urgence. Comme si je devais faire quelque chose maintenant. Je ne suis pas très patiente et j'aime que les situations litigieuses se règlent rapidement. Or, dans ce cas-ci, je devrai faire preuve de patience. Ce matin, le téléphone sonne à sept heures dix. Je dormais profondément. Coeur qui bat la chamade. Une compagne de classe de Dix-neuf ans qui ne la rejoint pas sur son cellulaire. Elles commencent l'école à huit heures vingt-cinq, elle la croit réveillée. Pourquoi elle répond jamais quand elle est avec lui alors qu'elle doit répondre en toute hâte quand c'est lui qui la texte ou l'appelle? Ce nouveau cellulaire qu'il lui a acheté et qu'il refuse que je paie, c'est un moyen de la contrôler, de l'attacher, de savoir en tout temps ce qu'elle fait et avec qui. Mais elle ne l'utilise pas quand il est avec elle. Il veut être le centre de son univers. Cette dernière phrase n'est pas vérifiée ni vérifiable. C'est l'impression que j'ai. Justement, mes impressions sont-elle paranoïaques ou basées sur la réalité? Peut-être que je me monte un bateau. Si seulement je pouvais lui parler librement et régulièrement. Mais ce n'est pas le cas. Elle devrait être en classe en ce moment. Y est-elle? J'ai même appelé le gars en question en fin de semaine et encore une fois ce matin. Aucune réponse. Je viens de lui texter de m'appeler. Ce silence me tue. Mauvais signe. Je ne peux tout de même pas appeler la police parce que ma fille de dix-neuf ans ne répond pas à son téléphone!
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16 commentaires:
Et si je me trompais? Si j'étais devenue la mère et belle-mêre harcelante qui ne laisse pas un jeune couple vivre sa vie?
Toujours pas de réponse. Je n'appelle plus, pas le choix de toutes façons. Je m'en vais au yoga et je me calme, je me calme.
He ! Bien, moi, je suis de votre avis. Je trouve cela étrange et suspect. Je serais inquiète à votre place. Je le suis en fait !
Ne baisser pas votre garde. Il es préférable, d'après moi, que vous soyez harcelante que inexistante. Votre fille doit savoir que vous êtes là s'il arrive quelque chose. Elle doit le sentir. Peut-être pour l'instant, cela semble insignifiant, mais si elle en a besoin, elle saura que vous êtes là.
J'espère de tous coeur que tout ira bien pour votre fille et que ce n'est pas aussi "grave" que ça en a l'air !!
D'après ce que tu as dit de ce garçon je trouve aussi que c'est inquiétant, il y a quelque chose d'anormal dans son comportement. J'espère que ce n'est rien de grave.
Depuis le début, selon ce que vous nous dites, le monsieur s'est montré plutôt contrôlant.
Ajoutez à cela le côté "très croyant" du monsieur qui tente visiblement d'imposer sa vision des choses à votre fille, la différence d'âge, cette espèce de condescendance "Je l'aime mais..." et le côté naïf de votre fille qui ne se méfie pas du tout,
bref ça n'augure pas très bien pour l'avenir.
La prochaine étape sera-t-elle de lui faire un enfant pour encore mieux l'attacher à lui?
Remarquez, c'est moins pire que s'il était chef d'un gang de rue, mais ça demeure préoccupant.
Éphémère, Solange, Pierre, grave, inquiétant, anormal et préoccupant, vous avez donc raison!!!
Elle vient de quitter. Je suis épuisée. Elle aussi a l'air épuisée, défaite, lasse, pas en forme.
J'étais allée la chercher à l'école mais elle n'y était pas allée à l'école! Son ami avait fait un cauchemar et ils en avaient parlé toute la nuit alors elle était trop fatiquée pour l'école.
On s'est donc vues chez moi.
J'ai insisté pour avoir le nom de famille et l'adresse du gars. Elle ne voulait pas me le donner. Alors, je l'ai appelé lui et je lui ai demandé. Il n'a pas aimé mon "ton" et m'a trouvée impolie! J'ai immédiatement changé de ton et ai demandé avec plein de s'il vous plait et une voix ridiculement douce les mêmes questions. Il n'a pas répondu, il était pressé qu'il a dit. Il a texté immédiatement à ma fille que vu ma première attitude agressive, il n'allait pas me rappeler.
Ma fille a précisé qu'elle voulait bien manger avec moi mais qu'elle voulait rentrer dormir chez lui. Tout va bien, disait-elle sans relâche. Son air abattu criait le contraire.
On s'est rapprochées. Je lui ai dit encore tout ce que je pensais de cette relation et cette fois, je lui ai dit que non, je ne l'aimais pas du tout ce type.
Il a rappelé pendant qu'on était au restaurant et j'ai eu beau lui dire qu'on était au restaurant,il parlait, parlait, parlait. Il fait ça avec ma fille aussi et se plaint qu'elle ne sait pas communiquer!
Je lui ai dit "Tu vois chérie, ce n'est pas toi qui ne sais pas communiquer, c'est ce gars qui tout en affirmant vouloir communiquer, ne laisse aucune place à la parole de l'autre. Impossible de communiquer avec quelqu'un comme ça. Moi non plus, je ne peux pas. Pas poli en plus, je lui dis qu'on est en train de manger et il continue son discours."
Je ne sais pas ce qu'il va advenir de cette histoire. J'ai dit que je n'allais plus texter ni téléphoner mais que j'aimerais qu'elle me donne régulièrement des nouvelles. Dit que je ne croyais pas que cette histoire amoureuse était bonne pour elle, qu'elle était renfermée, triste et avait l'air malade. Plus vite ça finit, mieux tu te porteras. Tu recouvreras ta liberté et ta joie de vivre.
Parle parle parle la mère, je ne sais pas ce qu'il en adviendra. Il a le grappin dessus. Je déteste ce gars.
Pour l'enfant, ça se pourrait bien, mais heureusement elle a une patch contraceptive.
Continue de lui parler et de lui faire savoir que tu seras là pour elle. Elle pourra alors se tourner vers toi à tout moment, c'est important.
Je suis certaine que ta fille entend. Pour le moment, elle n'est peut-être pas réceptive, mais tes paroles ne sont pas vaines...
Oups, je vous tutoie. On est rendues là dites;)?
Ouf...
Je pense qu'il est important aussi de passer à l'étape no 2: si jamais elle se sent en danger, qu'en tout temps, elle doit faire le 911 et donner immédiatement son adresse!
Revenir aussi sur les émotions et sentiments intérieurs; comment on peut se sentir à l'intérieur lorsque quelqu'un nous fait peur ou nous étouffe, parler de la violence psychologique, tout aussi ravageante que la violence physique.
Eduquer, prévenir, donner les outils, comme tu le fais présentement. Je serais aussi très très inquiète.
Pas donner son adresse, ça c'est le summum du contrôle. Je le giflerais celui-là...
Oh... inquiétudes tout à fait légitimes. Depuis le début, tu dis que tu ne le sens pas ce gars.
Tout à fait d'accord également avec Unautreprof.
Un autre prof, Nanou la Terre et Mijo,
sages conseils, merci! Je fais un autre billet sur le sujet à l'instant.
Un autre prof, oui, on tutoie ici maintenant! ;o)
Je m'inquièterai aussi et tu la connais ta fille en plus.. faut se calmer mais rester vigilant quand même!
Vigilante au boutte je suis, Mélissa! En principe, je devrais la voir demain. On se calme en effet. Du sport, du sport et encore du sport. Fait du bien au corps mais à la tête aussi!
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