Mon bébé est encore ici. J'en suis contente. Elle dort. Se remet de sa chirurgie dentaire. Elle aura la visite d'amies aujourd'hui. En général, je la trouve en forme. Pas poquée comme lorsqu'elle était maganée par Joblo. Hier, je l'ai maternée à fond et son état presque comateux s'y prêtait bien! Plus d'endormissement total pour les chirurgies des dents de sagesse mais un sédatif assez puissant dans le bras pour que le patient ne sente vraiment rien et soit un peu gaga.
À la maison, glace quinze minutes et puis pas de glace pendant quinze minutes, toute la journée! Je mettais la minuterie. Je lui ai donné ses purées à la cuillère et elle se laissait faire. Mais déjà, en soirée, elle allait clairement mieux et réclamait de la crème glacée!
Quand je suis occupée comme ça, je vais bien. Pur Bonheur parle du syndrome du nid vide et chaque fois, je me sens agressée. Comme si ça ne me concernait vraiment pas, moi. Et si ça me concernait au contraire? Et si je ne niais tout simplement?
Mais je pense que non. Je pense que ce qui me manque, ce n'est pas tellement des enfants à materner, qu'un projet à réaliser.
M'occuper de moi ne me satisfait pas. M'occuper de ma maison, moins encore. J'ai toujours détesté les travaux reliés à la maison. J'aimais bien le jardinage et j'ai transposé en ayant des plantes en pots, mais le reste, non. J'aime sortir, pas admirer mes murs blancs peints de mes blanches mains (mais ils sont bien beaux cependant eheh!).
J'ai lu des livres sur la zénitude qui valorisent le travail humble de maison, laver sa toilette en ayant vraiment conscience de ce que l'on fait, comme un acte méditatif et oui, ça aide (un peu, un peu...). Même que je m'en vais faire du ménage drette-là, pendant que la petite (qui est une adulte, non, je n'ai pas oublié!) dort.
8 commentaires:
Euh la zénitude de laver la toilette ... Je ne pense pas que je vais jamais y arriver même si on me donne 2-3 autres vies lol! Je suis l'experte dans le lavage des salles de bain, toute petite c'était ma job, peut-être c'était plus facile que disons laver le plancher ? ;)
Mais vraiment je suis capable d'évaluer si une salle de bain est propre ou pas en quelques secondes, je suis devenue experte même dans l'évaluation de la propreté ! Ça deviens presqu'un problème car je suis des fois dédaigneuse et je préfère ne pas utiliser certaine salle de bain. Mais même si j'ai tous les trucs et je sais comment faire ça me répugne toujours cette tâche ingrate mais nécessaire quotidiennement ;)
Donc la zénitude ....
Bon ménage !
Dans les ashrams, ceux qui veulent vraiment s'élever spirituellement s'offrent pour récurer les toilettes publiques de l'endroit! Un karma qui ouvre la voie de la sainteté.
Dis-toi ça la prochaine fois que tu frottes la toilette eheh! Moi, ça m'aide.
Hahaha bonne suggestion !
Oh la la que je suis loin d'être rendue assez sage pour trouver un peu de zénitude en lavant les toilettes! Moi, je te clenche ça au plus vite pour passer à autre chose... au plus vite également!
Par contre, ranger, classer, faire de la place, recycler, jeter, ça oui, ça me rend plus zen, parce que viser le dépouillement dans ses tiroirs et ses garde-robes, ça me donne l'impression de faire du ménage dans ma vie...
Épurer, oui, je suis comme ça aussi Zoreilles. J'avais fait un grand ménage de donation avant de passer de ma grande maison à mon petit condo. Mais là, on dirait que les choses reviennent toutes seules... ça se peut, tu crois? ;o)
En tout cas, j'en ai plus que j'en avais il y a cinq ans.
Mets-en que ça se peut, chassez le naturel et il revient au galop, on retombe dans nos vieux patterns avec une facilité déconcertante, il faut rester vigilante!
J'ai déménagé d'une grande à une plus petite maison moi aussi en avril 2013 et depuis, je continue d'élaguer, j'achète plus jamais rien il me semble mais c'est pas si fluide que ça dans mes tiroirs et garde-robes!!!
Moi nettoyer les toilettes, c'est pas rigolo mais pas si pire. Ce que je déteste faire, c'est le ménage des bibliothèques 7 éléments un beau ramasse poussière et on ne parvient pas à s'en défaire.
Solange, les livres, c'est ce dont j'ai eu le plus de misère à me défaire quand je suis déménagée! J'en ai gardé, mais j'en ai donné et vendu beaucoup. Difficile, oui, mais je ne regrette pas.
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