Très occupée avec Petit-fils qui ne va pas bien et ne peut donc pas aller à la garderie. Nuits presque blanches et pour lui et pour moi. Il est dans l'autre famille jusqu'à vendredi matin, ouf!
Possible qu'il n'ait pas l'herpès buccal mais bien l'impétigo. En fait, le diagnostic est assez vague, étant donné que l'autre famille, qui consulte beaucoup, le style à aller engorger l'urgence des hôpitaux au moindre bobo, est allée voir un doc (oui, oui, à l'urgence! pas à une clinique de quartier) alors que le bobo était pas mal parti et qu'il avait deux ou trois petits boutons ailleurs dans le visage.
Mais ce n'est pas ça qui le rend malade. Grosse grippe. Difficulté à respirer et donc à dormir et refus total de prendre des médicaments. Comme ce ne sont pas des médicaments prescrits, mais bien des simples tylénols pour faire baisser la fièvre, on fait quoi? Le tenir de force et les lui pousser dans la gorge? Pas question de faire preuve d'une telle brutalité. Alors... je ne lui donnais rien du tout, tout en me sentant inquiète d'agir ainsi. Évidemment, s'il avait été mon propre enfant, je n'aurais pas eu tous ces doutes.
Oui, j'ai essayé de cacher le médicament dans la nourriture ou dans le lait ou dans le jus. Il détecte tout et recrache. J'ai essayé la forme solide qui goûte le bonbon et bien sûr le liquide qui goûte le raisin ou la cerise. Rien à faire. De toutes façons, cet enfant n'aime pas le sucré. Son repas favori entre tous? Une boîte de sardines, une tonne de bleuets et un yogurt nature. Les légumes, il ne les mange qu'en soupe.
Et puis, je trouve donc qu'il ne parle pas beaucoup et le peu qu'il dit, il n'y a que nous qui pouvons le comprendre. Aucun étranger ne va savoir que "euè" veut dire qu'il veut des bleuets. Il aura 25 mois demain.
Bon, on n'y pense plus. Il n'est pas avec moi. On verra dans deux jours.
mercredi 29 juin 2011
dimanche 26 juin 2011
Troubles de la personnalité
J'ai trouvé la lecture du livre de Jacques Débigaré sur les troubles de la personnalité bien dure. Intéressante, oui, certainement, mais plus je le lisais, plus je le mettais en doute. Il est pourtant psychologue clinicien et ses conclusions sont tout de même basées sur le sérieux DSM-1V, mais ... tous ses exemples d'individus atteints de troubles de la personnalité sont des sujets masculins issus d'un couple parental,sauf dans le cas de la personnalité histrionique, qui serait un trouble féminin. Dans ce couple parental, c'est toujours et systématiquement le père qui est violent et maltraitant et la mère victime et évitante. Or, il y a des femmes qui ont des troubles de la personnalité et il y a des personnes qui viennent d'une famille monoparentale aussi qui en ont et il y a des femmes violentes et maltraitantes envers leur enfant. Mais, en en parlant autour de moi, ses analyses et conclusions paraissaient assez juste, selon les gens qui ont ou côtoient des personnes atteintes par ces troubles.
Selon Débigaré, tous les troubles originent de la petite enfance. Il n'y a rien d'innocent à laisser pleurer un bébé, à l'ignorer, à le négliger, à le rudoyer. On est en train de créer un futur trouble de la personnalité. Il met en évidence qu'il faut absolument protéger un bébé de ses parents incompétents, ne pas attendre que les choses s'améliorent, car il sera trop tard. En cas de doutes, signalez!
"... on peut sans hésitation affirmer qu'il est extrêmement facile de faire peur à un enfant. Beaucoup plus qu'on ne le croit et avec des conséquences à long terme beaucoup plus profondes qu'on ne l'admet. (...) aucun humain ne naît peureux ou agressif (...) Le rapport humain souffre grandement d'une enfance fragilisée de façon chronique. Dans ces conditions, il n'y a plus de place pour la chaleur et le plaisir à l'échange. (p.15-16)
Tout se jouerait donc dans ses premiers mois et premières années de vie. Laisser pleurer un enfant, c'est lui faire vivre de la peur, or la peur est la base de tous les troubles de la personnalité. On ne peut donc pas trop entourer, cajoler, aimer, bercer, écouter, parler, quand il s'agit d'un bébé.
Debigaré croît à l'instinct maternel. Selon lui, si une femme ne s'occupe pas correctement de son bébé, c'est à cause de la violence de son conjoint qui lui impose les règles contraignantes de la "société qui refuse à la femme d'entrer spontanément et ouvertement dans son rôle premier et fondamental de protection de la fragilité primitive du nourrisson, en lui surimposant une obligation stricte de ravaler son rôle de mère à celui d'une socialisation punitive." (p.32)
Plus ou moins d'accord. Les mauvaises mères existent, avec ou sans conjoint.
C'est un livre assez déprimant. Une fois implanté, le trouble de la personnalité est fort difficile à traiter. Il faudrait que la personne atteinte désire être traitée et c'est rarement le cas.
Le trouble le plus grave et le plus épeurant est évidemment celui de la personnalité antisociale. Ceux qui tuent, violent, battent, exploitent l'autre sans aucun remords et en usant de leur charme (car ils en ont un!) pour séduire et détruire. Ceux-là ne désirent pas du tout être traités, ils sont bien comme ils sont, sans souffrance, ils l'ont vaincue la souffrance de leur enfance et sont devenus totalement désinhibés. C'est le plus souvent lors d'une incarcération qu'on va leur imposer une thérapie et bonne chance au psychologue!
Ma conclusion: aimons nos bébés, protégeons-les et ayons l'oeil pour les petits négligés et maltraités. Ils sont totalement sans défense, en cas de doute, parlons-en. Ça pourrait faire toute la différence.
Selon Débigaré, tous les troubles originent de la petite enfance. Il n'y a rien d'innocent à laisser pleurer un bébé, à l'ignorer, à le négliger, à le rudoyer. On est en train de créer un futur trouble de la personnalité. Il met en évidence qu'il faut absolument protéger un bébé de ses parents incompétents, ne pas attendre que les choses s'améliorent, car il sera trop tard. En cas de doutes, signalez!
"... on peut sans hésitation affirmer qu'il est extrêmement facile de faire peur à un enfant. Beaucoup plus qu'on ne le croit et avec des conséquences à long terme beaucoup plus profondes qu'on ne l'admet. (...) aucun humain ne naît peureux ou agressif (...) Le rapport humain souffre grandement d'une enfance fragilisée de façon chronique. Dans ces conditions, il n'y a plus de place pour la chaleur et le plaisir à l'échange. (p.15-16)
Tout se jouerait donc dans ses premiers mois et premières années de vie. Laisser pleurer un enfant, c'est lui faire vivre de la peur, or la peur est la base de tous les troubles de la personnalité. On ne peut donc pas trop entourer, cajoler, aimer, bercer, écouter, parler, quand il s'agit d'un bébé.
Debigaré croît à l'instinct maternel. Selon lui, si une femme ne s'occupe pas correctement de son bébé, c'est à cause de la violence de son conjoint qui lui impose les règles contraignantes de la "société qui refuse à la femme d'entrer spontanément et ouvertement dans son rôle premier et fondamental de protection de la fragilité primitive du nourrisson, en lui surimposant une obligation stricte de ravaler son rôle de mère à celui d'une socialisation punitive." (p.32)
Plus ou moins d'accord. Les mauvaises mères existent, avec ou sans conjoint.
C'est un livre assez déprimant. Une fois implanté, le trouble de la personnalité est fort difficile à traiter. Il faudrait que la personne atteinte désire être traitée et c'est rarement le cas.
Le trouble le plus grave et le plus épeurant est évidemment celui de la personnalité antisociale. Ceux qui tuent, violent, battent, exploitent l'autre sans aucun remords et en usant de leur charme (car ils en ont un!) pour séduire et détruire. Ceux-là ne désirent pas du tout être traités, ils sont bien comme ils sont, sans souffrance, ils l'ont vaincue la souffrance de leur enfance et sont devenus totalement désinhibés. C'est le plus souvent lors d'une incarcération qu'on va leur imposer une thérapie et bonne chance au psychologue!
Ma conclusion: aimons nos bébés, protégeons-les et ayons l'oeil pour les petits négligés et maltraités. Ils sont totalement sans défense, en cas de doute, parlons-en. Ça pourrait faire toute la différence.
samedi 25 juin 2011
Récit de voyage
Entendu à la Place Desjardins:
-Et Londres, comment tu as trouvé ça?
-Londres? C'est comme Paris en un peu différent.
-Et Londres, comment tu as trouvé ça?
-Londres? C'est comme Paris en un peu différent.
vendredi 24 juin 2011
Annonce
Chers lecteurs, soyez informés que j'ai des running shoes dans les pieds, un imper bientôt sur le dos et que je m'en vais monter les marches de ma montagne jusqu'en haut. Non, mais ça paraît que Dix-sept ans est partie, sinon, c'est à elle que je dirais ça en la suppliant de m'accompagner. Comme elle dirait non, je serais au même point. Alors, non, je ne vais pas me transformer en grosse patate obèse qui ne bouge pas. oui, si je le veux, je le peux et je le veux. C'est un départ!
Dix-neuvième livre du défi
Les troubles de la personnalité, fondements et traitements de Jacques Débigaré, psychologue, les éditions Québécor, 2003, Outremont, 589 pages
Les troubles étudiés sont ceux de la personnalité schizoïde, schizotypique, dépendante, évitante, obsessionnelle, paranoïaque, borderline,antisociale, histrionique et narcissique .
Je reviendrai pour en faire un court résumé.
Les troubles étudiés sont ceux de la personnalité schizoïde, schizotypique, dépendante, évitante, obsessionnelle, paranoïaque, borderline,antisociale, histrionique et narcissique .
Je reviendrai pour en faire un court résumé.
Déception
Je suis allée chercher mon deuxième panier de légumes bio hier, pleine d'espoir car le premier était pas vargeux. Nouvelle déception. Mon panier à quinze piasses est composé essentiellement de patates (7), une petite laitue beurre, deux feuilles de bette à carde, une queue d'ail (c'est bien bon, ça ressemble à l'échalotte), un peu de menthe et des radis. C'est tout. Pas besoin d'un gros sac en tout cas et sans les patates, même un tout petit sac serait presque vide.
Retard
Il ne faut pas trop se fier à moi pour le rythme de lecture de notre défi. J'ai pris du retard que je vais rattraper, je n'en doute point. Revenu le goût de lire alors... je lis. Il était temps. On en est à la 25e semaine de l'année donc on devrait être rendu au 25e livre. Allez, comparses de lecture, on ne lâche pas! C'est plus à moi qu'à vous que je devrais dire ça parce qu'il y a des dévoreuses de livres parmi nous et elles me servent d'exemple. Merci d'être là. Je savais bien que de vous voir lire m'encouragerait. Je l'aime mon défi!
jeudi 23 juin 2011
Dix-huitième livre du défi
Solaris Science- fiction et fantastique no 178, avril 2011, plusieurs auteurs dont Geneviève Blouin, du blogue "La plume et le poing", 160 pages
Il s'agit d'une revue qui publie de courts textes fantastiques de différents auteurs. Le thème de l'ange était à l'honneur. Je me suis rappelé que j'ai déjà été friande de science-fiction. J'avais lu tout Ray Bradbury. Mais il y avait longtemps que je ne m'étais pas plongée dans ce genre. Faciles à lire parce que courtes, les nouvelles du recueil ont toutes certaines qualités littéraires. Mais leur brièveté m'a parfois laissée sur ma faim. J'attendais plus et encore et oups, c'était fini. Sans compter les fois où j'arrivais à la fin sans la comprendre, cette fin. Frustrant. Comme dans le texte "Dernières paroles à la Havane" qui a suscité mon intérêt pour en arriver à cette fin pas éclairante du tout. On va l'opérer, pour sa voix, pour qu'il puisse... parler? et William va lui voler les fruits de sa recherche. C'est ça? Pas clair du tout.
En fait, je préfère de beaucoup des écrits limpides comme ceux de Adriana Lorusso, avec un début, un déroulement et une fin claire. Et la personnalité des personnages bien développée. Excellent.
Geneviève Blouin a écrit le texte le plus court mais non le moindre. Son ange déchu ressemble étrangement à ces jeunes marginaux qui quêtent dans les rues de Montréal. Il s'appelle Rémiel et tente de résister à l'appel du vin qui le détruit. Bien écrit. Mais la finale n'est pas claire pour moi. On dirait qu'il n'y en a pas de finale justement. Rémiel va-t-il continuer à vivre à l'ombre de l'ange, devant la basilique? Est-ce lui qui va être mis au rebut? En quelques pages, Geneviève Blouin a réussi à me rendre Rémiel assez attachant pour que je m'inquiète pour lui!
Il s'agit d'une revue qui publie de courts textes fantastiques de différents auteurs. Le thème de l'ange était à l'honneur. Je me suis rappelé que j'ai déjà été friande de science-fiction. J'avais lu tout Ray Bradbury. Mais il y avait longtemps que je ne m'étais pas plongée dans ce genre. Faciles à lire parce que courtes, les nouvelles du recueil ont toutes certaines qualités littéraires. Mais leur brièveté m'a parfois laissée sur ma faim. J'attendais plus et encore et oups, c'était fini. Sans compter les fois où j'arrivais à la fin sans la comprendre, cette fin. Frustrant. Comme dans le texte "Dernières paroles à la Havane" qui a suscité mon intérêt pour en arriver à cette fin pas éclairante du tout. On va l'opérer, pour sa voix, pour qu'il puisse... parler? et William va lui voler les fruits de sa recherche. C'est ça? Pas clair du tout.
En fait, je préfère de beaucoup des écrits limpides comme ceux de Adriana Lorusso, avec un début, un déroulement et une fin claire. Et la personnalité des personnages bien développée. Excellent.
Geneviève Blouin a écrit le texte le plus court mais non le moindre. Son ange déchu ressemble étrangement à ces jeunes marginaux qui quêtent dans les rues de Montréal. Il s'appelle Rémiel et tente de résister à l'appel du vin qui le détruit. Bien écrit. Mais la finale n'est pas claire pour moi. On dirait qu'il n'y en a pas de finale justement. Rémiel va-t-il continuer à vivre à l'ombre de l'ange, devant la basilique? Est-ce lui qui va être mis au rebut? En quelques pages, Geneviève Blouin a réussi à me rendre Rémiel assez attachant pour que je m'inquiète pour lui!
Poids
Mon pattern: je laisse aller, je laisser aller et puis je me pèse et j'ai pris du poids et je panique et je remédie au problème drastiquement. Je le reperds mais je n'en reperds jamais assez pour entrer dans mon poids santé, ce qui fait que j'ai depuis des années dix livres au-dessus de ce poids. Plus en fait aujourd'hui, car j'étais dans une période de laisser-aller et de compensation par la nourriture. Je ne suis pas trop inquiète, je sais que ce nouveau cinq livres partira. Je laisse aller mais jamais assez pour me retrouver obèse quand même. Juste un peu trop grosse. Je me demande de quoi j'aurais l'air vraiment mince. Est-ce que ma peau pendrait? Aurais-je l'ai plus vieille? C'est arrivé à une connaissance que j'ai revue dernièrement par hasard dans le métro. Mon âge. Ex-collègue de travail. J'ai eu peur. Elle avait perdu beaucoup de poids et avait l'air d'une vieille femme. Le fait qu'elle ait les cheveux tout gris n'aidait pas, mais quand même j'ai eu un choc.
Bien hypothétique tout ça. Maigrir peut aussi équivaloir à rajeunir. Surtout si le corps est ferme et en forme. Et ça, avec du travail, on peut y arriver à tout âge. Je ne jure que par la musculation, maintenant. Parce que je n'ai jamais de mal de dos ou autres raideurs, alors que tant de monde s'en plaignent dans mon entourage, même des jeunes en fait. Le mal de dos est le mal du siècle. Pas repris la musculation encore. J'ai annulé deux semaines pour ma pneumonie. Je pense que le stress de petit-fils et de ma fille qui ne s'en occupait pas est responsable de cette maladie, qui n'était probablement qu'une bronchite d'ailleurs. Le doc ne m'a jamais rappelée.
Je devais recommencer les exercices hier et c'est ce que j'avais écrit, mais j'ai procrastiné. Mangé plein de cochonneries en plus parce que je savais que le bon temps achevait. Illogique, vous dites?...
Mais aujourd'hui est le premier jour du reste de ma vie!
J'ai arrêté de me chicaner avec Dix-sept ans. La douceur et la compréhension ont bien meilleur goût. Ce qui ne veut absolument pas dire que je laisse tomber pour la job, que je la laisse tomber ma fille apeurée et en difficulté. Que non, que non. Mais j'y vais autrement. En l'écoutant davantage, avec de petites poussées au lieu de gros coups de pieds. Elle s'en va chez une amie qui habite loin pour fêter la Saint-Jean. La maman qui travaille en ville va venir la chercher. Cette enfant est très populaire, ce n'est qu'une de ses nombreuses qualités. On ira porter quelques c.v. ce matin. Je l'accompagne mais je l'attends plus loin, invisible. Elle a besoin de ce support actuellement.
Demain, soirée-repas jazz. Va me faire du bien. Penser à moi un peu. On sera un groupe de femmes. Passé cinquante ans, mes belles, on est toujours un groupe de femmes. Les hommes ne sortent plus. Faut s'y faire. Sans amertume. Et si je pouvais devenir lesbienne, je le ferais. Ça rendrait ma vie tellement plus facile.
Bien hypothétique tout ça. Maigrir peut aussi équivaloir à rajeunir. Surtout si le corps est ferme et en forme. Et ça, avec du travail, on peut y arriver à tout âge. Je ne jure que par la musculation, maintenant. Parce que je n'ai jamais de mal de dos ou autres raideurs, alors que tant de monde s'en plaignent dans mon entourage, même des jeunes en fait. Le mal de dos est le mal du siècle. Pas repris la musculation encore. J'ai annulé deux semaines pour ma pneumonie. Je pense que le stress de petit-fils et de ma fille qui ne s'en occupait pas est responsable de cette maladie, qui n'était probablement qu'une bronchite d'ailleurs. Le doc ne m'a jamais rappelée.
Je devais recommencer les exercices hier et c'est ce que j'avais écrit, mais j'ai procrastiné. Mangé plein de cochonneries en plus parce que je savais que le bon temps achevait. Illogique, vous dites?...
Mais aujourd'hui est le premier jour du reste de ma vie!
J'ai arrêté de me chicaner avec Dix-sept ans. La douceur et la compréhension ont bien meilleur goût. Ce qui ne veut absolument pas dire que je laisse tomber pour la job, que je la laisse tomber ma fille apeurée et en difficulté. Que non, que non. Mais j'y vais autrement. En l'écoutant davantage, avec de petites poussées au lieu de gros coups de pieds. Elle s'en va chez une amie qui habite loin pour fêter la Saint-Jean. La maman qui travaille en ville va venir la chercher. Cette enfant est très populaire, ce n'est qu'une de ses nombreuses qualités. On ira porter quelques c.v. ce matin. Je l'accompagne mais je l'attends plus loin, invisible. Elle a besoin de ce support actuellement.
Demain, soirée-repas jazz. Va me faire du bien. Penser à moi un peu. On sera un groupe de femmes. Passé cinquante ans, mes belles, on est toujours un groupe de femmes. Les hommes ne sortent plus. Faut s'y faire. Sans amertume. Et si je pouvais devenir lesbienne, je le ferais. Ça rendrait ma vie tellement plus facile.
mercredi 22 juin 2011
Le chant du coq
C'est ma nouvelle heure de réveil, cinq heures du matin .Il fait déjà jour, ce qui est magnifique et puis, je suis pleine d'énergie. La santé est revenue. Petit-fils dort encore, sa mère est venue le voir hier et ça s'est bien passé. Ma Dix-sept ans a fini l'école. On passe au mode recherche d'emploi avec des poussées maternelles très fortes proches du harcèlement. Non, c'est du vrai harcèlement, soyons franche et ça ne marche pas si bien. Mauvaise méthode? Je vais bien donc je recommence l'exercice. Une fois Petit-fils à la garderie, ce sera la montagne et le gym ce soir après mon bénévolat. L'été est ma saison préférée.
mardi 21 juin 2011
Sur les rails
M'y remettre. Une fois petit-fils reconduit à la garderie et de retour chez moi, je suis au ralenti. Je ne devrais pas m'en plaindre, c'est la bonne journée pour ça. Le jour de la lenteur, aujourd'hui. Le saviez-vous?
lundi 20 juin 2011
Désorganisation
Vingt ans semble avoir retrouvé le goût de s'occuper de son fils. À temps très partiel, entendons-nous. Elle l'a eu à coucher vendredi, il est retourné chez son père le lendemain matin et revenu chez moi hier après-midi. De toute "sa" fin de semaine de "garde partagée", elle l'aura vu une heure en soirée et deux heures le samedi matin. Mais c'est mieux que rien, je sais, je sais et j'apprécie et chaque petit progrès en est un progrès. De quoi ai-je encore à me plaindre ce matin?
Je me plains parce que la désorganisation de ces jeunes parents m'atteint de plein fouet financièrement, était donné que c'est moi qui paie leur garderie en attendant qu'ils aient la fameuse subvention. J'ai déjà payé 2975 dollars! Oui, oui, déjà, en quatre mois!!!
Et là, la fameuse subvention devient de plus en plus hypothétique. C'est le père qui a fait une demande, pas ma fille. On en était à l'époque où elle abandonnait son enfant. Or, le père travaille au noir. Pour avoir droit à une subvention pour une garderie, il faut que le parent travaille ou soit aux études. Normal.
Les rapports d'impôts ne sont pas faits. La serrure de sa boîte postale n'est toujours pas réparée, son téléphone pas en vigueur (pas payé), elle n'a pas l'internet et petit-fils a un énorme gigantesque bouton d'herpès (bon, bon, je sais, rien à voir avec la désorganisation, mais ça m'enrage qu'on lui ait transmis ça par bêtise et négligence. Et les parents sont aussi horrifiés que moi et totalement innocents. C'est l'autre grand-mère qui a fait le coup!).
Ce billet inintéressant n'est pas vraiment pour vous, chers lecteurs, plus pour moi, pour mes dossiers, pour savoir où on en était à ce moment-ci. J'ai beau vouloir leur laisser leur autonomie, actuellement leur désorganisation et leur incompétence me lèse directement financièrement. Va falloir m'en mêler.
Je me plains parce que la désorganisation de ces jeunes parents m'atteint de plein fouet financièrement, était donné que c'est moi qui paie leur garderie en attendant qu'ils aient la fameuse subvention. J'ai déjà payé 2975 dollars! Oui, oui, déjà, en quatre mois!!!
Et là, la fameuse subvention devient de plus en plus hypothétique. C'est le père qui a fait une demande, pas ma fille. On en était à l'époque où elle abandonnait son enfant. Or, le père travaille au noir. Pour avoir droit à une subvention pour une garderie, il faut que le parent travaille ou soit aux études. Normal.
Les rapports d'impôts ne sont pas faits. La serrure de sa boîte postale n'est toujours pas réparée, son téléphone pas en vigueur (pas payé), elle n'a pas l'internet et petit-fils a un énorme gigantesque bouton d'herpès (bon, bon, je sais, rien à voir avec la désorganisation, mais ça m'enrage qu'on lui ait transmis ça par bêtise et négligence. Et les parents sont aussi horrifiés que moi et totalement innocents. C'est l'autre grand-mère qui a fait le coup!).
Ce billet inintéressant n'est pas vraiment pour vous, chers lecteurs, plus pour moi, pour mes dossiers, pour savoir où on en était à ce moment-ci. J'ai beau vouloir leur laisser leur autonomie, actuellement leur désorganisation et leur incompétence me lèse directement financièrement. Va falloir m'en mêler.
samedi 18 juin 2011
Poule
Du rôle des toutous: Quand je veux faire passer un message à Petit-fils, je m'adresse souvent à ses peluches: chez moi, il en a deux, un chat et une poule. Je leur parle, je leur mets même des couches ou des pansements et je leur dis clairement ce que j'attends d'eux. Hier, quand ma fille est partie avec Deux ans, j'ai demandé à la poule si elle voulait les accompagner. Elle était plus que d'accord. Je lui ai alors expliqué que chez la maman de Petit-fils, on devait se coucher sans pleurer, écouter des chansons et dormir. As-tu bien compris, Poule? C'est Petit-fils qui a dit "oui" à sa place! C'est qu'elle ne sait pas vraiment parler, la poule de Petit-fils. Il l'a prise dans ses bras et s'en est allé chez sa mère en la serrant contre lui.
vendredi 17 juin 2011
Partis
Ma fille vient de partir avec son fils. Elle l'emmène coucher chez elle. On est allés jouer au parc avant. C'est à deux enfants de deux ans que j'avais l'impression d'avoir affaire. La beauté d'avoir une maman si jeune, c'est qu'elle joue pour vrai, pas juste pour faire plaisir. Et de glisser dans le toboggan, de faire des courses et de s'amuser follement. Ils étaient beaux à voir!
Vingt ans était pourtant furieuse parce que son enfant a attrappé un feu sauvage de la grand-mère. "Tu ne peux pas être certaine que ça vienne d'elle, que je lui dis pour la calmer, ça pourrait être d'un enfant de la garderie." "Mais non, c'est elle, c'est elle, elle en fait souvent, on a eu beau lui dire et lui redire de ne pas l'embrasser sur la bouche, elle le faisait quand même, je l'ai vue!" Au moins, Vingt ans a accepté de ne pas appeler avant d'avoir décoléré et elle a bien caché ses humeurs à son fils. Elle était charmante et chaleureuse avec lui. Un plaisir de voir ça. Bon, je me sens heureuse de l'évolution rapide de ce dossier et en même temps... un peu déçue que Petit-fils ne soit pas resté avec moi. C'est qu'il est charmant cet enfant!
Vingt ans était pourtant furieuse parce que son enfant a attrappé un feu sauvage de la grand-mère. "Tu ne peux pas être certaine que ça vienne d'elle, que je lui dis pour la calmer, ça pourrait être d'un enfant de la garderie." "Mais non, c'est elle, c'est elle, elle en fait souvent, on a eu beau lui dire et lui redire de ne pas l'embrasser sur la bouche, elle le faisait quand même, je l'ai vue!" Au moins, Vingt ans a accepté de ne pas appeler avant d'avoir décoléré et elle a bien caché ses humeurs à son fils. Elle était charmante et chaleureuse avec lui. Un plaisir de voir ça. Bon, je me sens heureuse de l'évolution rapide de ce dossier et en même temps... un peu déçue que Petit-fils ne soit pas resté avec moi. C'est qu'il est charmant cet enfant!
jeudi 16 juin 2011
Pousser
Je veux que Dix-sept ans travaille. Il le faut. Ne pas lui donner le choix. Elle résiste. Je pousse. Qui gagnera? Tout le monde si elle finit par décrocher quelque chose. Je ne lâcherai pas. Mais mausus qu'elle a la résistance passive forte. C'est la bataille ici. Pour son bien. Moi, je le sais. Mais elle ne le sait pas. Pas encore.
mercredi 15 juin 2011
Ferland
Un spectacle magnifique. Un homme généreux,sûr de lui, qui joue avec son public. Éric Lapointe comme invité et une complicité très réussie. Un hommage à Léveillée bien rendu. Une chorale d'enfants, un choeur, des musiciens impeccables, des effets visuels. Plusieurs rappels, la foule en liesse, le sourire charmeur de Jean-Pierre. L'album Jaune chanté au complet et plein d'extras délicieux. Heureuse soirée.
Essai
Elle est venue. Le petit était surexcité comme s'il avait de la grande visite. Elle est arrivée tard. Pas sa faute. Elle travaille très loin et a une heure quarante-cinq de voyagement en autobus matin et soir. Pas de sens, je sais. À long terme, ça va payer. Elle va avoir de l'expérience et sera capable d'être mutée ailleurs. Bon, le fait qu'elle ait pris le temps de passer chercher son lavage chez elle, là, c'est autre chose.... elle avait ses grosses valises de linge sale et un gars qui était venu la conduire. Elle a emmené le petit sur le balcon dans ses bras pour faire des byebye au jeune homme dans sa voiture. Pas l'air intéressé du tout le petit.
Il a joué avec sa maman. Le niveau d'excitation ne baissait pas. Je l'ai fait remarquer gentiment à ma fille. On approchait de l'heure du coucher. Tu me diras quand ce sera l'heure, qu'elle a répondu. Elle a suivi à la lettre ma routine gagnante. Le petit était content. On s'est brossé les dents ensemble, tous les trois. Elle lui a raconté des histoires dans mon lit. Je me suis éclipsée, heureuse. J'y suis allée pour commencer la période des chansons, lumières éteintes et le petit couché. Je les ai laissés. Et puis, j'ai entendu pleurer. Je n'y suis pas allée. C'est elle qui est sortie de la chambre, au bout d'un long moment. "Ça ne marche pas avec moi. Il ne veut pas dormir." Elle sanglotait. Ça m'a énervée. Un enfant qui pleure, c'est assez, pas deux. "Arrête de pleurer. Pourquoi tu penses qu'il pleure?" Pense un peu à lui au lieu de penser à toi, que je me disais. "Parce qu'il sait que je vais partir."
Je suis allée voir Petit-fils, en grande peine. Pas des pleurs de colère, des pleurs de chagrin. Je lui ai demandé s'il pleurait parce que sa mère allait partir. Il a immédiatement arrêté de pleurer et a dit "oui". On s'est parlé un peu. J'ai dit à ma fille de lui parler, de lui expliquer et j'ai quitté. Je n'ai plus entendu de pleurs. Mais ma fille ne sortait pas de la chambre. D'habitude, cet enfant s'endort en moins de cinq minutes.
Une demi-heure après, elle ressort en disant qu'il refuse de dormir. Je suis rentrée, on a chanté, on a attendu. Il était extraordinairement éveillé, voulait jouer. Il était tard maintenant, ma fille n'avait pas soupé, elle se levait tôt le lendemain. Je lui ai dit de dire au revoir à son fils et de quitter. Ça m'a pris une grosse demi-heure pour l'endormir et il s'est réveillé à quatre heures du matin. Voulait jouer. Une autre heure pour le rendormir. Ce matin, je l'ai réveillé pour l'amener à la garderie, pour ne pas que son horaire soit totalement chamboulé. Il était de bonne humeur. On a chanté dans la voiture. "Ce soir, c'est papa qui va aller te chercher à la garderie." Il était content.
Ironie: je parle avec la directrice de la garderie ce matin. Elle me dit que le petit va tellement mieux depuis que sa mère a recommencé à s'en occuper. Il a l'air plus heureux et il a commencé à parler. C'est que ma fille a dit au père qu'elle prenait son fils en garde partagée (c'est moi qui lui ai dit de ne pas donner trop de détails). L'autre famille ne sait donc pas qu'il est chez moi la plupart du temps. Très bien ainsi.
Je ne suis pas découragée. Un peu surprise. Je pensais que la même routine allait faire des miracles. Non. Va falloir trouver autre chose. On trouvera.
Il a joué avec sa maman. Le niveau d'excitation ne baissait pas. Je l'ai fait remarquer gentiment à ma fille. On approchait de l'heure du coucher. Tu me diras quand ce sera l'heure, qu'elle a répondu. Elle a suivi à la lettre ma routine gagnante. Le petit était content. On s'est brossé les dents ensemble, tous les trois. Elle lui a raconté des histoires dans mon lit. Je me suis éclipsée, heureuse. J'y suis allée pour commencer la période des chansons, lumières éteintes et le petit couché. Je les ai laissés. Et puis, j'ai entendu pleurer. Je n'y suis pas allée. C'est elle qui est sortie de la chambre, au bout d'un long moment. "Ça ne marche pas avec moi. Il ne veut pas dormir." Elle sanglotait. Ça m'a énervée. Un enfant qui pleure, c'est assez, pas deux. "Arrête de pleurer. Pourquoi tu penses qu'il pleure?" Pense un peu à lui au lieu de penser à toi, que je me disais. "Parce qu'il sait que je vais partir."
Je suis allée voir Petit-fils, en grande peine. Pas des pleurs de colère, des pleurs de chagrin. Je lui ai demandé s'il pleurait parce que sa mère allait partir. Il a immédiatement arrêté de pleurer et a dit "oui". On s'est parlé un peu. J'ai dit à ma fille de lui parler, de lui expliquer et j'ai quitté. Je n'ai plus entendu de pleurs. Mais ma fille ne sortait pas de la chambre. D'habitude, cet enfant s'endort en moins de cinq minutes.
Une demi-heure après, elle ressort en disant qu'il refuse de dormir. Je suis rentrée, on a chanté, on a attendu. Il était extraordinairement éveillé, voulait jouer. Il était tard maintenant, ma fille n'avait pas soupé, elle se levait tôt le lendemain. Je lui ai dit de dire au revoir à son fils et de quitter. Ça m'a pris une grosse demi-heure pour l'endormir et il s'est réveillé à quatre heures du matin. Voulait jouer. Une autre heure pour le rendormir. Ce matin, je l'ai réveillé pour l'amener à la garderie, pour ne pas que son horaire soit totalement chamboulé. Il était de bonne humeur. On a chanté dans la voiture. "Ce soir, c'est papa qui va aller te chercher à la garderie." Il était content.
Ironie: je parle avec la directrice de la garderie ce matin. Elle me dit que le petit va tellement mieux depuis que sa mère a recommencé à s'en occuper. Il a l'air plus heureux et il a commencé à parler. C'est que ma fille a dit au père qu'elle prenait son fils en garde partagée (c'est moi qui lui ai dit de ne pas donner trop de détails). L'autre famille ne sait donc pas qu'il est chez moi la plupart du temps. Très bien ainsi.
Je ne suis pas découragée. Un peu surprise. Je pensais que la même routine allait faire des miracles. Non. Va falloir trouver autre chose. On trouvera.
dimanche 12 juin 2011
Pneumonie
Tenez-vous le pour dit, amis et amies qui me lisez, une toux qui dépasse sept jours en empirant au lieu de s'améliorer, ça n'a rien de normal. C'est ce que me disait ma perspicace maman lors de notre déjeuner au restaurant de ce matin. C'est ce que confirmait le doc de la clinique en me prescrivant des antibiotiques ultra-puissants pour ce qu'il soupçonne être une pneumonie! Wow! Il n'a eu qu'à prononcer ce mot pour que je me sente vraiment malade! Avec deux pilules dans le corps, ça va déjà mieux. Radiographie des poumons demain matin. Et la vie continue!
Bénévolat
Je vois toujours le mercredi mon petit garçon et sa famille qui viennent du Bengladesh. La semaine passée, l'organisme de bénévolat organisait une fête, avec repas, animation, prix et jeux et histoires racontées par de vraies auteures de livres pour enfants. L'enfant, sa bénévole et UN parent étaient invités. Pourquoi un seul parent et pas les deux? Parce que l'organisme a des fonds limités et la salle ne peut accueillir plus de deux cent personnes. Je crois qu'on faisait des exceptions pour les frères et soeurs.
J'ai donc donné l'invitation à la mère un mois avant l'événement. Comme elle ne comprend pas bien le français, je la lui explique clairement. Elle demande alors si elle peut amener son mari. C'est bien écrit un parent mais je lui dis que je vais m'informer, ce que je fais. On me réitère qu'on est désolé, mais que les fonds ne permettent pas d'inviter toute la famille, on ne peut pas faire d'exception et bla, bla, bla. La semaine suivante, j'explique donc soigneusement encore à la mère la situation. Je trouve ça bête un peu moi-même de séparer des familles mais je ne le lui dis pas. Vous avez bien compris? Oui, oui. Allez-vous venir quand même? Oui, elle viendra. Fiou! Je m'en fais un plaisir de cette fête moi et comme mon petit garçon ne semble pas sortir beaucoup (il est en pyjama quand j'arrive à trois heures et demie!), ça va lui faire du bien. Elle ne semble pas comprendre très bien où se trouve la salle de réception malgré mes explications. Je propose donc de venir la chercher et que nous marchions ensemble. Marché conclu.
Le jour de la fête, l'enfant et la mère sont bien habillés et souriants quand j'arrive. Moi aussi, j'ai mis mes beaux atours. Il y a de l'excitation dans l'air! Le papa aussi est bien habillé. Alors que nous sortons de la maison, il nous suit. Malaise. Bon, je suppose qu'il nous accompagne et qu'il partira une fois à la porte. Plus nous marchons, plus je me doute que ma supposition est mauvaise. Il vient! Typique. J'ai enseigné aux immigrants tant d'années, je connais bien cette façon de faire. On ne s'oppose pas, on dit oui à ce qui est demandé avec le sourire et puis, on fait le contraire, tout simplement et sans aucune explication.
Heureusement que nous sommes arrivés à l'heure, ce qui veut dire que nous étions en avance, vu que tout le monde était en retard. Ça aussi, c'est typique. Dans plusieurs cultures, si on vous invite pour six heures, il est impoli de se pointer avant sept heures. Alors vu que nous étions dans les premiers, nous avons pu nous choisir une bonne table mais nous avons déstabilisé les arrangements prévus, étant donné que les tables étaient des tables à neuf (trois couples parent-enfant-bénévole) et que nous étions quatre. À un moment donné (dès l'arrivée en fait), j'ai décidé de relaxer, de laisser faire et de profiter du moment présent. C'est ce que la famille faisait de toute façons. On a bien mangé, on a écouté de belles histoires, je n'ai pas osé boire parce que ma famille est musulmane, mais j'aurais pu si j'avais voulu, on servait du vin. Aucun plat ne contenait du porc et il y avait plusieurs mets végétariens.
On avait eu la brillante idée de mettre des plants de tomates comme décoration de table. C'était joli et en plus, on pouvait repartir avec! Nous sommes partis de là avec de beaux diplômes, mon petit garçon a eu un beau livre en cadeau et ses parents, plein de plants de tomates (débrouillards, ils faisaient toutes les tables pour emporter les plants orphelins)! Une belle soirée.
On veut le faire redoubler sa première année. Alors que c'était péché il y a quelques années de même y penser, le redoublement revient en force dans nos écoles. Il commence pourtant à lire. Il a fait d'énormes progrès dans le dernier mois. Je ne sais trop quoi en penser alors je me tais.
J'ai donc donné l'invitation à la mère un mois avant l'événement. Comme elle ne comprend pas bien le français, je la lui explique clairement. Elle demande alors si elle peut amener son mari. C'est bien écrit un parent mais je lui dis que je vais m'informer, ce que je fais. On me réitère qu'on est désolé, mais que les fonds ne permettent pas d'inviter toute la famille, on ne peut pas faire d'exception et bla, bla, bla. La semaine suivante, j'explique donc soigneusement encore à la mère la situation. Je trouve ça bête un peu moi-même de séparer des familles mais je ne le lui dis pas. Vous avez bien compris? Oui, oui. Allez-vous venir quand même? Oui, elle viendra. Fiou! Je m'en fais un plaisir de cette fête moi et comme mon petit garçon ne semble pas sortir beaucoup (il est en pyjama quand j'arrive à trois heures et demie!), ça va lui faire du bien. Elle ne semble pas comprendre très bien où se trouve la salle de réception malgré mes explications. Je propose donc de venir la chercher et que nous marchions ensemble. Marché conclu.
Le jour de la fête, l'enfant et la mère sont bien habillés et souriants quand j'arrive. Moi aussi, j'ai mis mes beaux atours. Il y a de l'excitation dans l'air! Le papa aussi est bien habillé. Alors que nous sortons de la maison, il nous suit. Malaise. Bon, je suppose qu'il nous accompagne et qu'il partira une fois à la porte. Plus nous marchons, plus je me doute que ma supposition est mauvaise. Il vient! Typique. J'ai enseigné aux immigrants tant d'années, je connais bien cette façon de faire. On ne s'oppose pas, on dit oui à ce qui est demandé avec le sourire et puis, on fait le contraire, tout simplement et sans aucune explication.
Heureusement que nous sommes arrivés à l'heure, ce qui veut dire que nous étions en avance, vu que tout le monde était en retard. Ça aussi, c'est typique. Dans plusieurs cultures, si on vous invite pour six heures, il est impoli de se pointer avant sept heures. Alors vu que nous étions dans les premiers, nous avons pu nous choisir une bonne table mais nous avons déstabilisé les arrangements prévus, étant donné que les tables étaient des tables à neuf (trois couples parent-enfant-bénévole) et que nous étions quatre. À un moment donné (dès l'arrivée en fait), j'ai décidé de relaxer, de laisser faire et de profiter du moment présent. C'est ce que la famille faisait de toute façons. On a bien mangé, on a écouté de belles histoires, je n'ai pas osé boire parce que ma famille est musulmane, mais j'aurais pu si j'avais voulu, on servait du vin. Aucun plat ne contenait du porc et il y avait plusieurs mets végétariens.
On avait eu la brillante idée de mettre des plants de tomates comme décoration de table. C'était joli et en plus, on pouvait repartir avec! Nous sommes partis de là avec de beaux diplômes, mon petit garçon a eu un beau livre en cadeau et ses parents, plein de plants de tomates (débrouillards, ils faisaient toutes les tables pour emporter les plants orphelins)! Une belle soirée.
On veut le faire redoubler sa première année. Alors que c'était péché il y a quelques années de même y penser, le redoublement revient en force dans nos écoles. Il commence pourtant à lire. Il a fait d'énormes progrès dans le dernier mois. Je ne sais trop quoi en penser alors je me tais.
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