Mon intérieur n'a jamais eu beaucoup d'importance. Quand j'ai acheté ma grande maison, c'était à cause de l'immense cour. Quand j'ai acheté mon petit condo, c'était à cause de sa situation géographique. J'ai toujours regardé les gens qui peuvent passer des semaines à comparer, supputer, discuter, consulter pour choisir la couleur des murs du salon comme des bêtes curieuses. Je sais pourtant pertinemment que le décor est important pour plusieurs personnes et que c'est plus moi qu'eux la bête curieuse. Jusqu'à mes cinquante ans, ça allait. J'étais bien dans mon absence de décoration. Et puis là, en avançant dans ma belle cinquantaine, me semble que je devrais devenir une dame, vivre dans un beau décor, soigné, léché, recherché. J'ai acheté des revues de décoration. J'aime le beau, là n'est pas la question. Engager un décorateur? Me faire confiance? Laisser tout ça comme c'est?
Et si je commençais par peindre les murs? Bon... quelle couleur?
jeudi 7 juillet 2011
mercredi 6 juillet 2011
Plan
Vu le médecin hier. Celui de la clinique du diabète. Je n'ai pas le diabète mais je suis à risques. Pas trop content le beau docteur. Mausus qu'il est donc séduisant cet homme-là. La voix grave, les yeux, la bonté aussi. Touchant la bonté. C'est d'ailleurs un doc qui touche beaucoup. Je lisais que les jeunes médecins le font de moins en moins. Peuvent te recevoir, poser quelques questions et hop! tu ressors avec une ordonnance. Tandis que le mien écoute, parle doucement, examine le corps, palpe, explique, rassure. Ou chicane! Cholestérol trop haut et poids en trop. Je lui ai promis de maigrir.
Mon plan: compter les calories et faire de la musculation deux fois par semaine avec mon entraîneur et monter la montagne entre trois et sept fois par semaine, plus sept que trois, mais je veux des objectifs réalisables que je vais tenir tout l'été, alors je mets ça plus petit que trop gros. Ce plan sera en vigueur jusqu'au premier septembre. Si je perds une livre par semaine, j'en aurai huit de moins pour sûr. Si c'est plus, tant mieux, mais je veux absolument demeurer réaliste cette fois. Ne pas partir en peur, perdre beaucoup de poids pour en reprendre plus encore. Stabilité et constance.
Mon défi lecture va mal, très mal. Là-dessus aussi, va falloir pousser. Je serais très énormément déçue de ne pas y être arrivée alors pas question d'échouer. Il n'en dépend que de moi. L'été est un temps excellent pour lire. Arrête d'en parler et fais-le donc, Une femme libre!!
Mon plan: compter les calories et faire de la musculation deux fois par semaine avec mon entraîneur et monter la montagne entre trois et sept fois par semaine, plus sept que trois, mais je veux des objectifs réalisables que je vais tenir tout l'été, alors je mets ça plus petit que trop gros. Ce plan sera en vigueur jusqu'au premier septembre. Si je perds une livre par semaine, j'en aurai huit de moins pour sûr. Si c'est plus, tant mieux, mais je veux absolument demeurer réaliste cette fois. Ne pas partir en peur, perdre beaucoup de poids pour en reprendre plus encore. Stabilité et constance.
Mon défi lecture va mal, très mal. Là-dessus aussi, va falloir pousser. Je serais très énormément déçue de ne pas y être arrivée alors pas question d'échouer. Il n'en dépend que de moi. L'été est un temps excellent pour lire. Arrête d'en parler et fais-le donc, Une femme libre!!
dimanche 3 juillet 2011
Rigueur
On est responsable de sa vie. Si mes enfants m'exploitent et se fient tant à moi, c'est que je me laisse exploiter et que je suis toujours là pour elles (je parle des filles parce que le gars a tout de même 31 ans et il a fini par comprendre qu'il devait la vivre tout seul sa vie). Je travaille donc sur moi. Pas si facile, mon instinct premier étant de voler au secours des petiotes et à trouver des solutions à leurs nombreux problèmes.
Je me parle. Personne ne va régler la situation à ma place. Se tenir raide. Évidemment, passer de la mère généreuse et serviable à la mère intransigeante et inflexible qui fait des comptes et réclame le moindre sou dû est assez radical.
Pour la première fois, ma jeune Dix-sept ans dyscalculique fait des efforts pour compter son argent, son absence d'argent plutôt. Je lui paie gîte et couvert, rien de plus. Elle en a été avertie amplement, maintenant, je mets en pratique. Tu veux aller au cinéma? Quelle bonne idée! Tu n'as pas l'argent pour? Quel dommage! Tu veux aller au party d'anniversaire de cette amie lointaine, de l'autre côté du pont Mercier qui est fermé? Bien sûr! Tu vas t'y prendre comment?
Elle travaille neuf heures par semaine au bureau de mon frère. Il lui faudrait un autre travail. Je ne pousse plus pour qu'elle cherche. Je laisse aller. Mais je ne cède pas pour ce qui est de l'argent. C'est tout un changement.
Et Vingt ans qui m'arrive hier avec cinq cent dollars comptant. Elle me demande de lui faire un chèque pour son loyer. Mille quatre-vingt-quinze dollars son loyer. Elle n'aurait plus de carnet de chèques, dit-elle. Tu peux payer comptant? Non, justement, c'est interdit. Misère! J'ai fait le chèque de loyer, elle était déjà en retard dans son paiement. Mais je ne vais pas lâcher et réclamer encore et toujours mon dû. Dans ce cas, c'est plus complexe, comme j'ai endossé le paiement du loyer.
J'ai décidé de ne plus payer la garderie. Je ne vois pas le jour où mes trois mille dollars déjà engloutis me seront remboursés. Le risque est que le petit doive quitter sa garderie. Je le prends. Cette fois, je le prends. Les parents de cet enfant décideront selon ce qui est le mieux pour eux. Je ne suis pas le parent de cet enfant, je ne suis pas le parent de cet enfant, je ne suis pas le parent de cet enfant. Phrase primordiale à me répéter tout le temps comme un mentra.
Je veux que "notre" fin de semaine de garde devienne "sa" fin de semaine de garde à elle. Déjà que j'ai le petit tous les lundis et mardis. Elle est venue me le conduire hier midi et aujourd'hui, on allait bruncher en famille. Je lui ai annoncé que je sortais, que je lui prêtais la voiture et qu'elle pouvait me ramener Deux ans à dix-neuf heures ce soir. Elle n'était pas ravie. Va-t-elle le confier au père pour l'après-midi? Je n'en sais rien et je ne veux pas le savoir.
Pour être respectée, il faut être respectable et se faire respecter. J'ai été trop mollassonne. C'est fini!
Je me parle. Personne ne va régler la situation à ma place. Se tenir raide. Évidemment, passer de la mère généreuse et serviable à la mère intransigeante et inflexible qui fait des comptes et réclame le moindre sou dû est assez radical.
Pour la première fois, ma jeune Dix-sept ans dyscalculique fait des efforts pour compter son argent, son absence d'argent plutôt. Je lui paie gîte et couvert, rien de plus. Elle en a été avertie amplement, maintenant, je mets en pratique. Tu veux aller au cinéma? Quelle bonne idée! Tu n'as pas l'argent pour? Quel dommage! Tu veux aller au party d'anniversaire de cette amie lointaine, de l'autre côté du pont Mercier qui est fermé? Bien sûr! Tu vas t'y prendre comment?
Elle travaille neuf heures par semaine au bureau de mon frère. Il lui faudrait un autre travail. Je ne pousse plus pour qu'elle cherche. Je laisse aller. Mais je ne cède pas pour ce qui est de l'argent. C'est tout un changement.
Et Vingt ans qui m'arrive hier avec cinq cent dollars comptant. Elle me demande de lui faire un chèque pour son loyer. Mille quatre-vingt-quinze dollars son loyer. Elle n'aurait plus de carnet de chèques, dit-elle. Tu peux payer comptant? Non, justement, c'est interdit. Misère! J'ai fait le chèque de loyer, elle était déjà en retard dans son paiement. Mais je ne vais pas lâcher et réclamer encore et toujours mon dû. Dans ce cas, c'est plus complexe, comme j'ai endossé le paiement du loyer.
J'ai décidé de ne plus payer la garderie. Je ne vois pas le jour où mes trois mille dollars déjà engloutis me seront remboursés. Le risque est que le petit doive quitter sa garderie. Je le prends. Cette fois, je le prends. Les parents de cet enfant décideront selon ce qui est le mieux pour eux. Je ne suis pas le parent de cet enfant, je ne suis pas le parent de cet enfant, je ne suis pas le parent de cet enfant. Phrase primordiale à me répéter tout le temps comme un mentra.
Je veux que "notre" fin de semaine de garde devienne "sa" fin de semaine de garde à elle. Déjà que j'ai le petit tous les lundis et mardis. Elle est venue me le conduire hier midi et aujourd'hui, on allait bruncher en famille. Je lui ai annoncé que je sortais, que je lui prêtais la voiture et qu'elle pouvait me ramener Deux ans à dix-neuf heures ce soir. Elle n'était pas ravie. Va-t-elle le confier au père pour l'après-midi? Je n'en sais rien et je ne veux pas le savoir.
Pour être respectée, il faut être respectable et se faire respecter. J'ai été trop mollassonne. C'est fini!
samedi 2 juillet 2011
Grosse
J'ai déjà rencontré des hommes qui m'avaient écrit à l'adresse de mon blogue. Mais oui, c'est arrivé. Je ne le racontais évidemment pas, vu que ces messieurs me lisaient. J'en ai rencontré des jeunes, des vieux. Dans certains cas, on s'est aimé un peu. Des fois beaucoup. Brièvement. Des amis-amants de passage. De belles amitiés platoniques aussi. Ils en savaient beaucoup sur moi. Énormément en fait. Je ne raconte pas tout ici, mais presque. Alors, jamais je n'aurais osé écrire que je me trouvais grosse, pas que je me trouvais grosse, que je l'étais, grosse. D'ailleurs, je ne l'ai pas toujours été. Dès que j'avais une livre de trop, je paniquais. Mais j'ai des photos de moi très bien, où je suis relativement mince.
Alors, d'écrire ici la réalité, soit que je suis actuellement une grosse madame, c'est difficile. Mais je dois la confronter cette réalité, pour mieux la combattre. Grosse, surpoids, graisse, ce n'est pas séduisant. On a peur de ces mots, ils surprennent et font réagir. On peut être une belle grosse, je sais, je sais. Je ne veux pas être une belle grosse. Je veux être une belle belle. Je n'ose pas écrire une belle mince, l'objectif est trop ambitieux. Mais dans mon poids santé, absolument, dans le tout haut de mon poids santé, très correct et satisfaisant. Je n'ai que vingt livres à perdre pour y arriver. C'est donc tout à fait atteignable.
Mammouth me parle, dans des commentaires à mes billets, de Zermati. Il a la même approche que Guylaine Guèvremont et Marie-Claude Lortie, dont j'ai lu le livre "Mangez! Un livre anti-régime, pro-minceur, pro-gourmandise. (qui a copié qui?) Ce sont de magnifiques théories que je respecte énormément. Il s'agit de manger ce qu'on veut quand on le veut et de suivre les signaux de notre faim. Retrouver le plaisir de manger. Excellent et si simple en apparence. Les minces le font naturellement. Grand bien leur fasse. Les gros et grosses n'ont pas, n'ont plus, cet instinct qui fait qu'on commande des frites parce qu'on en a envie et qu'on laisse la moitié de la portion dans l'assiette, naturellement, pas pour se priver, pas par culpabilité, non, juste parce qu'on est satisfait et heureux et que c'est assez. La satiété. Que c'est beau, que c'est charmant, que c'est admirable et naturel. Les gros ne l'ont jamais, ce sentiment de satiété, il faut être mince et sans problème alimentaire pour ne pas comprendre ça!! Qu'ils nous foutent la paix et qu'ils nous laissent régler ce problème de la manière qui nous convient à nous. Et dans mon cas, compter les calories et faire de l'exercice, c'est ce qui marche et c'est ce que je fais. De mon mieux.
Alors, d'écrire ici la réalité, soit que je suis actuellement une grosse madame, c'est difficile. Mais je dois la confronter cette réalité, pour mieux la combattre. Grosse, surpoids, graisse, ce n'est pas séduisant. On a peur de ces mots, ils surprennent et font réagir. On peut être une belle grosse, je sais, je sais. Je ne veux pas être une belle grosse. Je veux être une belle belle. Je n'ose pas écrire une belle mince, l'objectif est trop ambitieux. Mais dans mon poids santé, absolument, dans le tout haut de mon poids santé, très correct et satisfaisant. Je n'ai que vingt livres à perdre pour y arriver. C'est donc tout à fait atteignable.
Mammouth me parle, dans des commentaires à mes billets, de Zermati. Il a la même approche que Guylaine Guèvremont et Marie-Claude Lortie, dont j'ai lu le livre "Mangez! Un livre anti-régime, pro-minceur, pro-gourmandise. (qui a copié qui?) Ce sont de magnifiques théories que je respecte énormément. Il s'agit de manger ce qu'on veut quand on le veut et de suivre les signaux de notre faim. Retrouver le plaisir de manger. Excellent et si simple en apparence. Les minces le font naturellement. Grand bien leur fasse. Les gros et grosses n'ont pas, n'ont plus, cet instinct qui fait qu'on commande des frites parce qu'on en a envie et qu'on laisse la moitié de la portion dans l'assiette, naturellement, pas pour se priver, pas par culpabilité, non, juste parce qu'on est satisfait et heureux et que c'est assez. La satiété. Que c'est beau, que c'est charmant, que c'est admirable et naturel. Les gros ne l'ont jamais, ce sentiment de satiété, il faut être mince et sans problème alimentaire pour ne pas comprendre ça!! Qu'ils nous foutent la paix et qu'ils nous laissent régler ce problème de la manière qui nous convient à nous. Et dans mon cas, compter les calories et faire de l'exercice, c'est ce qui marche et c'est ce que je fais. De mon mieux.
jeudi 30 juin 2011
Myfitnesspal.com
myfitnesspal.com est un site recommandé par la nutritionniste de Une femme en santé. Je m'y suis inscrite. Très utile. On peut y noter tout ce qu'on mange et le site calcule le nombre de calories, de protéines, glucides etc. C'est le genre d'outil qui m'aide à voir clair. Une femme en santé nous a confié dernièrement qu'elle avait pris du poids, et bien, confidence pour confidence, moi aussi. J'ai maintenant vingt livres de plus que le haut de mon poids santé et je n'entre plus dans mes pantalons de taille 12 ans. Il n'y a plus que mes pantalons de yoga qui me font et une seule jupe. Ma garde-robe est devenue bien limitée et répétitive.
Pourquoi ce nouveau dix livres et si vite? Bien des raison. La première étant ma pneumonie qui était probablement une bronchite et le fait que je cesse tout exercice pour guérir. Plus certaine que c'était si nécessaire, bon, on ne le saura jamais. Je suis guérie maintenant et mal dans ma peau, je me sens grosse et fatiguée. Le deuxième élément de ma prise de poids est petit-fils et le stress de m'en occuper sans trop savoir si sa mère allait le reprendre. J'ai compensé en mangeant et en buvant du vin. Et une fois sur ma lancée et l'habitude de trop manger prise, difficile de reprendre le contrôle de mon alimentation. Je sais qu'il le faut mais je remets à demain. Je vois mon doc mardi. Il va me chicaner.
Je compte recommencer l'exercice.... demain! Oui, oui, cette fois, il faut que ce soit vrai. Et puis m'aider à mieux manger avec myfitnesspal.com. Ça va marcher, il le faut! En, fait, si je réussis à limiter les calories, c'est clair que je vais maigrir. C'est mathématique. Le jour, tout va bien, le soir, j'ai des fringales. C'est à ça que je dois m'attaquer.
Pourquoi ce nouveau dix livres et si vite? Bien des raison. La première étant ma pneumonie qui était probablement une bronchite et le fait que je cesse tout exercice pour guérir. Plus certaine que c'était si nécessaire, bon, on ne le saura jamais. Je suis guérie maintenant et mal dans ma peau, je me sens grosse et fatiguée. Le deuxième élément de ma prise de poids est petit-fils et le stress de m'en occuper sans trop savoir si sa mère allait le reprendre. J'ai compensé en mangeant et en buvant du vin. Et une fois sur ma lancée et l'habitude de trop manger prise, difficile de reprendre le contrôle de mon alimentation. Je sais qu'il le faut mais je remets à demain. Je vois mon doc mardi. Il va me chicaner.
Je compte recommencer l'exercice.... demain! Oui, oui, cette fois, il faut que ce soit vrai. Et puis m'aider à mieux manger avec myfitnesspal.com. Ça va marcher, il le faut! En, fait, si je réussis à limiter les calories, c'est clair que je vais maigrir. C'est mathématique. Le jour, tout va bien, le soir, j'ai des fringales. C'est à ça que je dois m'attaquer.
mercredi 29 juin 2011
Bébé malade
Très occupée avec Petit-fils qui ne va pas bien et ne peut donc pas aller à la garderie. Nuits presque blanches et pour lui et pour moi. Il est dans l'autre famille jusqu'à vendredi matin, ouf!
Possible qu'il n'ait pas l'herpès buccal mais bien l'impétigo. En fait, le diagnostic est assez vague, étant donné que l'autre famille, qui consulte beaucoup, le style à aller engorger l'urgence des hôpitaux au moindre bobo, est allée voir un doc (oui, oui, à l'urgence! pas à une clinique de quartier) alors que le bobo était pas mal parti et qu'il avait deux ou trois petits boutons ailleurs dans le visage.
Mais ce n'est pas ça qui le rend malade. Grosse grippe. Difficulté à respirer et donc à dormir et refus total de prendre des médicaments. Comme ce ne sont pas des médicaments prescrits, mais bien des simples tylénols pour faire baisser la fièvre, on fait quoi? Le tenir de force et les lui pousser dans la gorge? Pas question de faire preuve d'une telle brutalité. Alors... je ne lui donnais rien du tout, tout en me sentant inquiète d'agir ainsi. Évidemment, s'il avait été mon propre enfant, je n'aurais pas eu tous ces doutes.
Oui, j'ai essayé de cacher le médicament dans la nourriture ou dans le lait ou dans le jus. Il détecte tout et recrache. J'ai essayé la forme solide qui goûte le bonbon et bien sûr le liquide qui goûte le raisin ou la cerise. Rien à faire. De toutes façons, cet enfant n'aime pas le sucré. Son repas favori entre tous? Une boîte de sardines, une tonne de bleuets et un yogurt nature. Les légumes, il ne les mange qu'en soupe.
Et puis, je trouve donc qu'il ne parle pas beaucoup et le peu qu'il dit, il n'y a que nous qui pouvons le comprendre. Aucun étranger ne va savoir que "euè" veut dire qu'il veut des bleuets. Il aura 25 mois demain.
Bon, on n'y pense plus. Il n'est pas avec moi. On verra dans deux jours.
Possible qu'il n'ait pas l'herpès buccal mais bien l'impétigo. En fait, le diagnostic est assez vague, étant donné que l'autre famille, qui consulte beaucoup, le style à aller engorger l'urgence des hôpitaux au moindre bobo, est allée voir un doc (oui, oui, à l'urgence! pas à une clinique de quartier) alors que le bobo était pas mal parti et qu'il avait deux ou trois petits boutons ailleurs dans le visage.
Mais ce n'est pas ça qui le rend malade. Grosse grippe. Difficulté à respirer et donc à dormir et refus total de prendre des médicaments. Comme ce ne sont pas des médicaments prescrits, mais bien des simples tylénols pour faire baisser la fièvre, on fait quoi? Le tenir de force et les lui pousser dans la gorge? Pas question de faire preuve d'une telle brutalité. Alors... je ne lui donnais rien du tout, tout en me sentant inquiète d'agir ainsi. Évidemment, s'il avait été mon propre enfant, je n'aurais pas eu tous ces doutes.
Oui, j'ai essayé de cacher le médicament dans la nourriture ou dans le lait ou dans le jus. Il détecte tout et recrache. J'ai essayé la forme solide qui goûte le bonbon et bien sûr le liquide qui goûte le raisin ou la cerise. Rien à faire. De toutes façons, cet enfant n'aime pas le sucré. Son repas favori entre tous? Une boîte de sardines, une tonne de bleuets et un yogurt nature. Les légumes, il ne les mange qu'en soupe.
Et puis, je trouve donc qu'il ne parle pas beaucoup et le peu qu'il dit, il n'y a que nous qui pouvons le comprendre. Aucun étranger ne va savoir que "euè" veut dire qu'il veut des bleuets. Il aura 25 mois demain.
Bon, on n'y pense plus. Il n'est pas avec moi. On verra dans deux jours.
dimanche 26 juin 2011
Troubles de la personnalité
J'ai trouvé la lecture du livre de Jacques Débigaré sur les troubles de la personnalité bien dure. Intéressante, oui, certainement, mais plus je le lisais, plus je le mettais en doute. Il est pourtant psychologue clinicien et ses conclusions sont tout de même basées sur le sérieux DSM-1V, mais ... tous ses exemples d'individus atteints de troubles de la personnalité sont des sujets masculins issus d'un couple parental,sauf dans le cas de la personnalité histrionique, qui serait un trouble féminin. Dans ce couple parental, c'est toujours et systématiquement le père qui est violent et maltraitant et la mère victime et évitante. Or, il y a des femmes qui ont des troubles de la personnalité et il y a des personnes qui viennent d'une famille monoparentale aussi qui en ont et il y a des femmes violentes et maltraitantes envers leur enfant. Mais, en en parlant autour de moi, ses analyses et conclusions paraissaient assez juste, selon les gens qui ont ou côtoient des personnes atteintes par ces troubles.
Selon Débigaré, tous les troubles originent de la petite enfance. Il n'y a rien d'innocent à laisser pleurer un bébé, à l'ignorer, à le négliger, à le rudoyer. On est en train de créer un futur trouble de la personnalité. Il met en évidence qu'il faut absolument protéger un bébé de ses parents incompétents, ne pas attendre que les choses s'améliorent, car il sera trop tard. En cas de doutes, signalez!
"... on peut sans hésitation affirmer qu'il est extrêmement facile de faire peur à un enfant. Beaucoup plus qu'on ne le croit et avec des conséquences à long terme beaucoup plus profondes qu'on ne l'admet. (...) aucun humain ne naît peureux ou agressif (...) Le rapport humain souffre grandement d'une enfance fragilisée de façon chronique. Dans ces conditions, il n'y a plus de place pour la chaleur et le plaisir à l'échange. (p.15-16)
Tout se jouerait donc dans ses premiers mois et premières années de vie. Laisser pleurer un enfant, c'est lui faire vivre de la peur, or la peur est la base de tous les troubles de la personnalité. On ne peut donc pas trop entourer, cajoler, aimer, bercer, écouter, parler, quand il s'agit d'un bébé.
Debigaré croît à l'instinct maternel. Selon lui, si une femme ne s'occupe pas correctement de son bébé, c'est à cause de la violence de son conjoint qui lui impose les règles contraignantes de la "société qui refuse à la femme d'entrer spontanément et ouvertement dans son rôle premier et fondamental de protection de la fragilité primitive du nourrisson, en lui surimposant une obligation stricte de ravaler son rôle de mère à celui d'une socialisation punitive." (p.32)
Plus ou moins d'accord. Les mauvaises mères existent, avec ou sans conjoint.
C'est un livre assez déprimant. Une fois implanté, le trouble de la personnalité est fort difficile à traiter. Il faudrait que la personne atteinte désire être traitée et c'est rarement le cas.
Le trouble le plus grave et le plus épeurant est évidemment celui de la personnalité antisociale. Ceux qui tuent, violent, battent, exploitent l'autre sans aucun remords et en usant de leur charme (car ils en ont un!) pour séduire et détruire. Ceux-là ne désirent pas du tout être traités, ils sont bien comme ils sont, sans souffrance, ils l'ont vaincue la souffrance de leur enfance et sont devenus totalement désinhibés. C'est le plus souvent lors d'une incarcération qu'on va leur imposer une thérapie et bonne chance au psychologue!
Ma conclusion: aimons nos bébés, protégeons-les et ayons l'oeil pour les petits négligés et maltraités. Ils sont totalement sans défense, en cas de doute, parlons-en. Ça pourrait faire toute la différence.
Selon Débigaré, tous les troubles originent de la petite enfance. Il n'y a rien d'innocent à laisser pleurer un bébé, à l'ignorer, à le négliger, à le rudoyer. On est en train de créer un futur trouble de la personnalité. Il met en évidence qu'il faut absolument protéger un bébé de ses parents incompétents, ne pas attendre que les choses s'améliorent, car il sera trop tard. En cas de doutes, signalez!
"... on peut sans hésitation affirmer qu'il est extrêmement facile de faire peur à un enfant. Beaucoup plus qu'on ne le croit et avec des conséquences à long terme beaucoup plus profondes qu'on ne l'admet. (...) aucun humain ne naît peureux ou agressif (...) Le rapport humain souffre grandement d'une enfance fragilisée de façon chronique. Dans ces conditions, il n'y a plus de place pour la chaleur et le plaisir à l'échange. (p.15-16)
Tout se jouerait donc dans ses premiers mois et premières années de vie. Laisser pleurer un enfant, c'est lui faire vivre de la peur, or la peur est la base de tous les troubles de la personnalité. On ne peut donc pas trop entourer, cajoler, aimer, bercer, écouter, parler, quand il s'agit d'un bébé.
Debigaré croît à l'instinct maternel. Selon lui, si une femme ne s'occupe pas correctement de son bébé, c'est à cause de la violence de son conjoint qui lui impose les règles contraignantes de la "société qui refuse à la femme d'entrer spontanément et ouvertement dans son rôle premier et fondamental de protection de la fragilité primitive du nourrisson, en lui surimposant une obligation stricte de ravaler son rôle de mère à celui d'une socialisation punitive." (p.32)
Plus ou moins d'accord. Les mauvaises mères existent, avec ou sans conjoint.
C'est un livre assez déprimant. Une fois implanté, le trouble de la personnalité est fort difficile à traiter. Il faudrait que la personne atteinte désire être traitée et c'est rarement le cas.
Le trouble le plus grave et le plus épeurant est évidemment celui de la personnalité antisociale. Ceux qui tuent, violent, battent, exploitent l'autre sans aucun remords et en usant de leur charme (car ils en ont un!) pour séduire et détruire. Ceux-là ne désirent pas du tout être traités, ils sont bien comme ils sont, sans souffrance, ils l'ont vaincue la souffrance de leur enfance et sont devenus totalement désinhibés. C'est le plus souvent lors d'une incarcération qu'on va leur imposer une thérapie et bonne chance au psychologue!
Ma conclusion: aimons nos bébés, protégeons-les et ayons l'oeil pour les petits négligés et maltraités. Ils sont totalement sans défense, en cas de doute, parlons-en. Ça pourrait faire toute la différence.
samedi 25 juin 2011
Récit de voyage
Entendu à la Place Desjardins:
-Et Londres, comment tu as trouvé ça?
-Londres? C'est comme Paris en un peu différent.
-Et Londres, comment tu as trouvé ça?
-Londres? C'est comme Paris en un peu différent.
vendredi 24 juin 2011
Annonce
Chers lecteurs, soyez informés que j'ai des running shoes dans les pieds, un imper bientôt sur le dos et que je m'en vais monter les marches de ma montagne jusqu'en haut. Non, mais ça paraît que Dix-sept ans est partie, sinon, c'est à elle que je dirais ça en la suppliant de m'accompagner. Comme elle dirait non, je serais au même point. Alors, non, je ne vais pas me transformer en grosse patate obèse qui ne bouge pas. oui, si je le veux, je le peux et je le veux. C'est un départ!
Dix-neuvième livre du défi
Les troubles de la personnalité, fondements et traitements de Jacques Débigaré, psychologue, les éditions Québécor, 2003, Outremont, 589 pages
Les troubles étudiés sont ceux de la personnalité schizoïde, schizotypique, dépendante, évitante, obsessionnelle, paranoïaque, borderline,antisociale, histrionique et narcissique .
Je reviendrai pour en faire un court résumé.
Les troubles étudiés sont ceux de la personnalité schizoïde, schizotypique, dépendante, évitante, obsessionnelle, paranoïaque, borderline,antisociale, histrionique et narcissique .
Je reviendrai pour en faire un court résumé.
Déception
Je suis allée chercher mon deuxième panier de légumes bio hier, pleine d'espoir car le premier était pas vargeux. Nouvelle déception. Mon panier à quinze piasses est composé essentiellement de patates (7), une petite laitue beurre, deux feuilles de bette à carde, une queue d'ail (c'est bien bon, ça ressemble à l'échalotte), un peu de menthe et des radis. C'est tout. Pas besoin d'un gros sac en tout cas et sans les patates, même un tout petit sac serait presque vide.
Retard
Il ne faut pas trop se fier à moi pour le rythme de lecture de notre défi. J'ai pris du retard que je vais rattraper, je n'en doute point. Revenu le goût de lire alors... je lis. Il était temps. On en est à la 25e semaine de l'année donc on devrait être rendu au 25e livre. Allez, comparses de lecture, on ne lâche pas! C'est plus à moi qu'à vous que je devrais dire ça parce qu'il y a des dévoreuses de livres parmi nous et elles me servent d'exemple. Merci d'être là. Je savais bien que de vous voir lire m'encouragerait. Je l'aime mon défi!
jeudi 23 juin 2011
Dix-huitième livre du défi
Solaris Science- fiction et fantastique no 178, avril 2011, plusieurs auteurs dont Geneviève Blouin, du blogue "La plume et le poing", 160 pages
Il s'agit d'une revue qui publie de courts textes fantastiques de différents auteurs. Le thème de l'ange était à l'honneur. Je me suis rappelé que j'ai déjà été friande de science-fiction. J'avais lu tout Ray Bradbury. Mais il y avait longtemps que je ne m'étais pas plongée dans ce genre. Faciles à lire parce que courtes, les nouvelles du recueil ont toutes certaines qualités littéraires. Mais leur brièveté m'a parfois laissée sur ma faim. J'attendais plus et encore et oups, c'était fini. Sans compter les fois où j'arrivais à la fin sans la comprendre, cette fin. Frustrant. Comme dans le texte "Dernières paroles à la Havane" qui a suscité mon intérêt pour en arriver à cette fin pas éclairante du tout. On va l'opérer, pour sa voix, pour qu'il puisse... parler? et William va lui voler les fruits de sa recherche. C'est ça? Pas clair du tout.
En fait, je préfère de beaucoup des écrits limpides comme ceux de Adriana Lorusso, avec un début, un déroulement et une fin claire. Et la personnalité des personnages bien développée. Excellent.
Geneviève Blouin a écrit le texte le plus court mais non le moindre. Son ange déchu ressemble étrangement à ces jeunes marginaux qui quêtent dans les rues de Montréal. Il s'appelle Rémiel et tente de résister à l'appel du vin qui le détruit. Bien écrit. Mais la finale n'est pas claire pour moi. On dirait qu'il n'y en a pas de finale justement. Rémiel va-t-il continuer à vivre à l'ombre de l'ange, devant la basilique? Est-ce lui qui va être mis au rebut? En quelques pages, Geneviève Blouin a réussi à me rendre Rémiel assez attachant pour que je m'inquiète pour lui!
Il s'agit d'une revue qui publie de courts textes fantastiques de différents auteurs. Le thème de l'ange était à l'honneur. Je me suis rappelé que j'ai déjà été friande de science-fiction. J'avais lu tout Ray Bradbury. Mais il y avait longtemps que je ne m'étais pas plongée dans ce genre. Faciles à lire parce que courtes, les nouvelles du recueil ont toutes certaines qualités littéraires. Mais leur brièveté m'a parfois laissée sur ma faim. J'attendais plus et encore et oups, c'était fini. Sans compter les fois où j'arrivais à la fin sans la comprendre, cette fin. Frustrant. Comme dans le texte "Dernières paroles à la Havane" qui a suscité mon intérêt pour en arriver à cette fin pas éclairante du tout. On va l'opérer, pour sa voix, pour qu'il puisse... parler? et William va lui voler les fruits de sa recherche. C'est ça? Pas clair du tout.
En fait, je préfère de beaucoup des écrits limpides comme ceux de Adriana Lorusso, avec un début, un déroulement et une fin claire. Et la personnalité des personnages bien développée. Excellent.
Geneviève Blouin a écrit le texte le plus court mais non le moindre. Son ange déchu ressemble étrangement à ces jeunes marginaux qui quêtent dans les rues de Montréal. Il s'appelle Rémiel et tente de résister à l'appel du vin qui le détruit. Bien écrit. Mais la finale n'est pas claire pour moi. On dirait qu'il n'y en a pas de finale justement. Rémiel va-t-il continuer à vivre à l'ombre de l'ange, devant la basilique? Est-ce lui qui va être mis au rebut? En quelques pages, Geneviève Blouin a réussi à me rendre Rémiel assez attachant pour que je m'inquiète pour lui!
Poids
Mon pattern: je laisse aller, je laisser aller et puis je me pèse et j'ai pris du poids et je panique et je remédie au problème drastiquement. Je le reperds mais je n'en reperds jamais assez pour entrer dans mon poids santé, ce qui fait que j'ai depuis des années dix livres au-dessus de ce poids. Plus en fait aujourd'hui, car j'étais dans une période de laisser-aller et de compensation par la nourriture. Je ne suis pas trop inquiète, je sais que ce nouveau cinq livres partira. Je laisse aller mais jamais assez pour me retrouver obèse quand même. Juste un peu trop grosse. Je me demande de quoi j'aurais l'air vraiment mince. Est-ce que ma peau pendrait? Aurais-je l'ai plus vieille? C'est arrivé à une connaissance que j'ai revue dernièrement par hasard dans le métro. Mon âge. Ex-collègue de travail. J'ai eu peur. Elle avait perdu beaucoup de poids et avait l'air d'une vieille femme. Le fait qu'elle ait les cheveux tout gris n'aidait pas, mais quand même j'ai eu un choc.
Bien hypothétique tout ça. Maigrir peut aussi équivaloir à rajeunir. Surtout si le corps est ferme et en forme. Et ça, avec du travail, on peut y arriver à tout âge. Je ne jure que par la musculation, maintenant. Parce que je n'ai jamais de mal de dos ou autres raideurs, alors que tant de monde s'en plaignent dans mon entourage, même des jeunes en fait. Le mal de dos est le mal du siècle. Pas repris la musculation encore. J'ai annulé deux semaines pour ma pneumonie. Je pense que le stress de petit-fils et de ma fille qui ne s'en occupait pas est responsable de cette maladie, qui n'était probablement qu'une bronchite d'ailleurs. Le doc ne m'a jamais rappelée.
Je devais recommencer les exercices hier et c'est ce que j'avais écrit, mais j'ai procrastiné. Mangé plein de cochonneries en plus parce que je savais que le bon temps achevait. Illogique, vous dites?...
Mais aujourd'hui est le premier jour du reste de ma vie!
J'ai arrêté de me chicaner avec Dix-sept ans. La douceur et la compréhension ont bien meilleur goût. Ce qui ne veut absolument pas dire que je laisse tomber pour la job, que je la laisse tomber ma fille apeurée et en difficulté. Que non, que non. Mais j'y vais autrement. En l'écoutant davantage, avec de petites poussées au lieu de gros coups de pieds. Elle s'en va chez une amie qui habite loin pour fêter la Saint-Jean. La maman qui travaille en ville va venir la chercher. Cette enfant est très populaire, ce n'est qu'une de ses nombreuses qualités. On ira porter quelques c.v. ce matin. Je l'accompagne mais je l'attends plus loin, invisible. Elle a besoin de ce support actuellement.
Demain, soirée-repas jazz. Va me faire du bien. Penser à moi un peu. On sera un groupe de femmes. Passé cinquante ans, mes belles, on est toujours un groupe de femmes. Les hommes ne sortent plus. Faut s'y faire. Sans amertume. Et si je pouvais devenir lesbienne, je le ferais. Ça rendrait ma vie tellement plus facile.
Bien hypothétique tout ça. Maigrir peut aussi équivaloir à rajeunir. Surtout si le corps est ferme et en forme. Et ça, avec du travail, on peut y arriver à tout âge. Je ne jure que par la musculation, maintenant. Parce que je n'ai jamais de mal de dos ou autres raideurs, alors que tant de monde s'en plaignent dans mon entourage, même des jeunes en fait. Le mal de dos est le mal du siècle. Pas repris la musculation encore. J'ai annulé deux semaines pour ma pneumonie. Je pense que le stress de petit-fils et de ma fille qui ne s'en occupait pas est responsable de cette maladie, qui n'était probablement qu'une bronchite d'ailleurs. Le doc ne m'a jamais rappelée.
Je devais recommencer les exercices hier et c'est ce que j'avais écrit, mais j'ai procrastiné. Mangé plein de cochonneries en plus parce que je savais que le bon temps achevait. Illogique, vous dites?...
Mais aujourd'hui est le premier jour du reste de ma vie!
J'ai arrêté de me chicaner avec Dix-sept ans. La douceur et la compréhension ont bien meilleur goût. Ce qui ne veut absolument pas dire que je laisse tomber pour la job, que je la laisse tomber ma fille apeurée et en difficulté. Que non, que non. Mais j'y vais autrement. En l'écoutant davantage, avec de petites poussées au lieu de gros coups de pieds. Elle s'en va chez une amie qui habite loin pour fêter la Saint-Jean. La maman qui travaille en ville va venir la chercher. Cette enfant est très populaire, ce n'est qu'une de ses nombreuses qualités. On ira porter quelques c.v. ce matin. Je l'accompagne mais je l'attends plus loin, invisible. Elle a besoin de ce support actuellement.
Demain, soirée-repas jazz. Va me faire du bien. Penser à moi un peu. On sera un groupe de femmes. Passé cinquante ans, mes belles, on est toujours un groupe de femmes. Les hommes ne sortent plus. Faut s'y faire. Sans amertume. Et si je pouvais devenir lesbienne, je le ferais. Ça rendrait ma vie tellement plus facile.
mercredi 22 juin 2011
Le chant du coq
C'est ma nouvelle heure de réveil, cinq heures du matin .Il fait déjà jour, ce qui est magnifique et puis, je suis pleine d'énergie. La santé est revenue. Petit-fils dort encore, sa mère est venue le voir hier et ça s'est bien passé. Ma Dix-sept ans a fini l'école. On passe au mode recherche d'emploi avec des poussées maternelles très fortes proches du harcèlement. Non, c'est du vrai harcèlement, soyons franche et ça ne marche pas si bien. Mauvaise méthode? Je vais bien donc je recommence l'exercice. Une fois Petit-fils à la garderie, ce sera la montagne et le gym ce soir après mon bénévolat. L'été est ma saison préférée.
mardi 21 juin 2011
Sur les rails
M'y remettre. Une fois petit-fils reconduit à la garderie et de retour chez moi, je suis au ralenti. Je ne devrais pas m'en plaindre, c'est la bonne journée pour ça. Le jour de la lenteur, aujourd'hui. Le saviez-vous?
lundi 20 juin 2011
Désorganisation
Vingt ans semble avoir retrouvé le goût de s'occuper de son fils. À temps très partiel, entendons-nous. Elle l'a eu à coucher vendredi, il est retourné chez son père le lendemain matin et revenu chez moi hier après-midi. De toute "sa" fin de semaine de "garde partagée", elle l'aura vu une heure en soirée et deux heures le samedi matin. Mais c'est mieux que rien, je sais, je sais et j'apprécie et chaque petit progrès en est un progrès. De quoi ai-je encore à me plaindre ce matin?
Je me plains parce que la désorganisation de ces jeunes parents m'atteint de plein fouet financièrement, était donné que c'est moi qui paie leur garderie en attendant qu'ils aient la fameuse subvention. J'ai déjà payé 2975 dollars! Oui, oui, déjà, en quatre mois!!!
Et là, la fameuse subvention devient de plus en plus hypothétique. C'est le père qui a fait une demande, pas ma fille. On en était à l'époque où elle abandonnait son enfant. Or, le père travaille au noir. Pour avoir droit à une subvention pour une garderie, il faut que le parent travaille ou soit aux études. Normal.
Les rapports d'impôts ne sont pas faits. La serrure de sa boîte postale n'est toujours pas réparée, son téléphone pas en vigueur (pas payé), elle n'a pas l'internet et petit-fils a un énorme gigantesque bouton d'herpès (bon, bon, je sais, rien à voir avec la désorganisation, mais ça m'enrage qu'on lui ait transmis ça par bêtise et négligence. Et les parents sont aussi horrifiés que moi et totalement innocents. C'est l'autre grand-mère qui a fait le coup!).
Ce billet inintéressant n'est pas vraiment pour vous, chers lecteurs, plus pour moi, pour mes dossiers, pour savoir où on en était à ce moment-ci. J'ai beau vouloir leur laisser leur autonomie, actuellement leur désorganisation et leur incompétence me lèse directement financièrement. Va falloir m'en mêler.
Je me plains parce que la désorganisation de ces jeunes parents m'atteint de plein fouet financièrement, était donné que c'est moi qui paie leur garderie en attendant qu'ils aient la fameuse subvention. J'ai déjà payé 2975 dollars! Oui, oui, déjà, en quatre mois!!!
Et là, la fameuse subvention devient de plus en plus hypothétique. C'est le père qui a fait une demande, pas ma fille. On en était à l'époque où elle abandonnait son enfant. Or, le père travaille au noir. Pour avoir droit à une subvention pour une garderie, il faut que le parent travaille ou soit aux études. Normal.
Les rapports d'impôts ne sont pas faits. La serrure de sa boîte postale n'est toujours pas réparée, son téléphone pas en vigueur (pas payé), elle n'a pas l'internet et petit-fils a un énorme gigantesque bouton d'herpès (bon, bon, je sais, rien à voir avec la désorganisation, mais ça m'enrage qu'on lui ait transmis ça par bêtise et négligence. Et les parents sont aussi horrifiés que moi et totalement innocents. C'est l'autre grand-mère qui a fait le coup!).
Ce billet inintéressant n'est pas vraiment pour vous, chers lecteurs, plus pour moi, pour mes dossiers, pour savoir où on en était à ce moment-ci. J'ai beau vouloir leur laisser leur autonomie, actuellement leur désorganisation et leur incompétence me lèse directement financièrement. Va falloir m'en mêler.
samedi 18 juin 2011
Poule
Du rôle des toutous: Quand je veux faire passer un message à Petit-fils, je m'adresse souvent à ses peluches: chez moi, il en a deux, un chat et une poule. Je leur parle, je leur mets même des couches ou des pansements et je leur dis clairement ce que j'attends d'eux. Hier, quand ma fille est partie avec Deux ans, j'ai demandé à la poule si elle voulait les accompagner. Elle était plus que d'accord. Je lui ai alors expliqué que chez la maman de Petit-fils, on devait se coucher sans pleurer, écouter des chansons et dormir. As-tu bien compris, Poule? C'est Petit-fils qui a dit "oui" à sa place! C'est qu'elle ne sait pas vraiment parler, la poule de Petit-fils. Il l'a prise dans ses bras et s'en est allé chez sa mère en la serrant contre lui.
vendredi 17 juin 2011
Partis
Ma fille vient de partir avec son fils. Elle l'emmène coucher chez elle. On est allés jouer au parc avant. C'est à deux enfants de deux ans que j'avais l'impression d'avoir affaire. La beauté d'avoir une maman si jeune, c'est qu'elle joue pour vrai, pas juste pour faire plaisir. Et de glisser dans le toboggan, de faire des courses et de s'amuser follement. Ils étaient beaux à voir!
Vingt ans était pourtant furieuse parce que son enfant a attrappé un feu sauvage de la grand-mère. "Tu ne peux pas être certaine que ça vienne d'elle, que je lui dis pour la calmer, ça pourrait être d'un enfant de la garderie." "Mais non, c'est elle, c'est elle, elle en fait souvent, on a eu beau lui dire et lui redire de ne pas l'embrasser sur la bouche, elle le faisait quand même, je l'ai vue!" Au moins, Vingt ans a accepté de ne pas appeler avant d'avoir décoléré et elle a bien caché ses humeurs à son fils. Elle était charmante et chaleureuse avec lui. Un plaisir de voir ça. Bon, je me sens heureuse de l'évolution rapide de ce dossier et en même temps... un peu déçue que Petit-fils ne soit pas resté avec moi. C'est qu'il est charmant cet enfant!
Vingt ans était pourtant furieuse parce que son enfant a attrappé un feu sauvage de la grand-mère. "Tu ne peux pas être certaine que ça vienne d'elle, que je lui dis pour la calmer, ça pourrait être d'un enfant de la garderie." "Mais non, c'est elle, c'est elle, elle en fait souvent, on a eu beau lui dire et lui redire de ne pas l'embrasser sur la bouche, elle le faisait quand même, je l'ai vue!" Au moins, Vingt ans a accepté de ne pas appeler avant d'avoir décoléré et elle a bien caché ses humeurs à son fils. Elle était charmante et chaleureuse avec lui. Un plaisir de voir ça. Bon, je me sens heureuse de l'évolution rapide de ce dossier et en même temps... un peu déçue que Petit-fils ne soit pas resté avec moi. C'est qu'il est charmant cet enfant!
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