mercredi 11 février 2015

New-York, entraîneur

Hier, c'était la rencontre pour mon voyage opéras à New-York. Je suis enthousiaste. C'est une excellente idée de rassembler comme ça des amateurs d'opéra pour qu'ils partagent ensemble leur passion. Je suis privilégiée de faire partie de ce voyage. Du coup, je me sens bien. Entraîneur ce matin. Je veux travailler fort et je vais le lui dire. Me semble qu'il ne me fait plus progresser. Depuis que je fais de l'aquaspinning deux fois par semaine, mon endurance est bien meilleure. C'est le plus cher dans mon budget exercice, cet entraîneur. Je l'aime, oui, mais faut que ça marche aussi. Lever des poids, c'est cependant essentiel et je ne le ferais pas moi-même, alors ça vaut la peine de payer. Il faudrait seulement varier davantage ou monter le niveau. Je ne sais pas trop, mais j'aime de moins en moins y aller, c'est un signe. 

mardi 10 février 2015

Journée plate

Je n'ai pas totalement récupéré de mon intoxication alimentaire de voyage. Je demeure fragile. Un petit excès et je passe la nuit à avoir mal au ventre. Fatiguée aussi. Normal que je sois fatiguée cependant, je n'ai pas dormi, je m'attendais à quoi? Comme je suis anti-sieste, je reste debout, pas trop debout, plus assise à l'ordi en fait. Je ne suis pas allée au yoga, mes désordres intestinaux ne m'inspiraient pas confiance sur un tapis. Alors, je végète. Ce soir, rencontre d'information sur les opéras que je verrai à New-York. Sinon, je ne sors pas. Inquiétude pour Vingt ans qui ne donne pas de nouvelles. Je gère assez bien. Contente de ça. Je reste calme. Mais en gros, ça ne va pas si bien. Demain sera un autre jour. 

samedi 7 février 2015

Rien de simple

Je me terre chez moi. Cachée. Je panse mes plaies. Et je mange aussi. Bon, je suis tannée de me priver. C'est une façon de fonctionner. C'est la mienne. Encore dans mon poids santé tout en haut. Coudons, c'est mieux d'y être que de ne pas y être. C'est un cercle, je me prive, je me tanne, je mange, je me prive encore et finalement je maigris à la fin. Alors pas si pire. Mais je voudrais plus évidemment, on veut toujours plus. Jamais contente. En voulant plus, je veux dire que je veux moins, celles qui maigrissent ont compris sans explication. Je veux donc peser moins pour avoir du jeu, pour pouvoir manger sans inquiétude. C'est fou quand on y pense. Maigrir pour pouvoir manger. Rien de simple. 

Mon amie du voyage, celle du Québec, pas la Française dont on n'a plus de nouvelles, mon amie du voyage et moi donc on est en pleine réconciliation. La dame de l'agence de voyage est une bitch, mon amie m'envoie les courriels et les poils des bras me hérissent. Alors, je fais front commun. On se défend en gang et du coup, on s'aime et se comprend. Simples les relations humaines? Tellement mais tellement pas. 

J'ai une passe au yoga. Illimité le yoga, je peux y aller tout le temps et je n'y vais pas. Je voulais y aller aujourd'hui. Les cours du matin étaient trop difficiles, j'ai opté pour celui de dix-sept heures quinze. Mais j'avais pas mangé et je mourais de faim. Et comme je viens de me faire un beau repas santé agrémenté d'un (deux!) verres de vin, je ne peux plus y aller. On ne va pas au yoga le ventre plein. Je me sens pas si bien à cause de ça mais d'un autre côté, ça ne donne rien non plus de culpabiliser. Faut pas. 

Alors, je vais aller voir le populaire "Félix et Meira", le film sur la relation entre un paumé du Mile End (pas loin de chez nous le Mile end) et une jeune femme hassidique. 

Cette semaine, vu "Still Alice" que je recommande. Très bon film. 

Pour mes amies enceintes

Quand un grand spécialiste du vin vante sans ambages un vin sans alcool en écrivant que c'est "le meilleur vin désalcoolisé qu'il ait dégusté à ce jour", ça vaut la peine de prendre le nom de ce produit vedette en note! Alors, le sommelier est le réputé Philippe Lapeyrie et le vin en question est un blanc de la maison Torres originaire d'Espagne, il s'agit du Natureo et ce qui ne gâte rien, il se vend 9.25$ la bouteille. Philippe conseille de le servir avec un gros bol de fruits frais: melon de miel,  pommes, poires, clémentines, mangues etc. Santé, santé, santé!

mercredi 4 février 2015

Parlons poids et forme

Voilà quelque chose sur lequel j'ai du pouvoir. Je suis revenue en lion(ne?) de mon voyage. Défigurée mais déterminée. J'avais évidemment maigri, repris en mangeant normalement, reperdu en voulant reperdre. Je suis donc dans mon poids santé et fais du sport tous les jours. Aquaspinning, musculation avec entraîneur et yoga à la nouvelle école de yoga dont je suis maintenant membre. Me fait du bien, beaucoup de bien. Je lisais que Rosabelle Mélanie voulait perdre quelques livres encore pour avoir un peu de jeu dans son poids santé. Même chose pour moi. Bouger est bon pour moi, ça fait longtemps que je le dis et que je le sais. Pas de changement là-dessus. Toujours aussi efficace. 

mardi 3 février 2015

Me sauver de ma vie

C'est ce que je tente de faire. Ce voyage raté me l'a révélé. Je partirais n'importe où avec n'importe qui pour fuir ma vie quotidienne. 

Vous voulez des exemples?
Ce matin, le téléphone, sept heures. C'est Vingt-quatre ans. "Maman, mon auto part pas." 

Hier, ma Vingt ans, tout heureuse de me dire qu'elle a arrêté sa patch contraceptive pour faire un enfant avec son chum qui ne travaille pas, est sur le b.s., l'a déjà violentée et en a déjà un enfant. Tout ça après s'être plainte qu'elle n'a droit qu'à un tiroir là-bas et donc qu'à un seul change de vêtements. Ils habitent un sous-sol sans aucun garde-robe. J'ai fait une colère, j'ai crié, j'ai gueulé. Lui ai lancé tous les arguments que vous pouvez imaginer. Et pourtant, c'est totalement inutile de réagir comme ça. 

En soirée, elle me demande par texto quand je pars pour New-York. Je lui dis à la fin du mois. Elle me répond, le 30 ou le 31 février? Faire un enfant alors qu'on n'a même pas les connaissances de base de la deuxième année primaire, ça me déprime totalement. Mettre un petit être innocent au monde dans ces conditions, c'est immoral. 

Évidemment, ce n'est pas ma fille, qui m'appelle pour ses problèmes de voiture et pour le moindre problème de sa vie, qui est coupable. C'est moi qui l'ai toujours laissé faire et qui ai toujours été là, disponible, prête à aider et à prendre ses problèmes en charge. 

La petite, elle, quand j'y pense, je n'ai envie que de pleurer. Et je pleure. 

lundi 2 février 2015

Le bon et le moins bon

Le voyage est un révélateur des personnalités. C'est en voyage que j'ai su que Monsieur Relation ne m'aimait pas alors qu'avant, il m'était facile de ne pas le voir.

Bon, alors, inutile de se crucifier mutuellement, on ne s'est pas trop bien entendues. Pas si mal non plus, la plupart du temps, on réussissait à demeurer civilisées. L'une de ces femmes, je la voyais pour la première fois. L'autre qui a plein de qualités, je la savais extrêmement contrôlante sous des dehors doucereux, faut que tout marche exactement comme elle veut, je le savais, pas une surprise et c'est parce que je le savais que je lui ai laissé toute l'organisation de ce voyage. J'organise l'autre, celui à New-York.

Je n'avais cependant pas prévu que notre vision du voyage serait si différente.

Des trucs que j'ai aimés, Zoreilles? Les musées de La Havane, marcher dans les rues. Une nuit au théâtre à la Havane encore, parmi les gens de la place. La pièce était excellente. Mes compagnes n'ont pas voulu venir mais elles sont venues gentiment me cueillir à la sortie. Merci pour ça. 

Mercredi soir, je mange du poisson. On est à Trinidad et le menu de la casa particular, c'est du porc, du poulet ou du poisson. Toujours du poisson pour moi. On m'apporte un beau poisson entier, je suis contente. Dès la nuit commencée, j'ai des maux d'estomac. Je ne fermerai pas l'oeil. Le matin, j'avertis mes compagnes que je n'irai pas déjeuner mais que je serai bien là avec ma valise pour neuf heures. On part pour Santa Clara. Longue route. Mes boyaux se tordent. Je finis par demander à me coucher à l'arrière de la voiture et je resterai là toute la journée, ne sortant que pour aller aux toilettes. 

Après la visite de Santa Clara, on arrive à Varadero. Mon amie avait organisé une journée tout-inclus pour finir le séjour. Arrivée dans ma chambre, je suis extrêmement faible. Je leur dis de souper sans moi, je ne sors plus, on se verra le lendemain. Je suis malade et malade et encore malade. Je finis par perdre connaissance et me réveille je ne sais pas combien de temps plus tard, pitoyable. Je porte la main à ma tête, du sang. Mon visage et mon corps sont pleins d'ecchymoses. Pas jolie jolie la fille. Je me nettoie lentement, péniblement et je nettoie du mieux que je peux la salle de bain. Lit. 

J'y passerai toute la journée du lendemain. Je prends des antibiotiques, bien heureuse d'avoir pensé à en apporter. Je vais un peu mieux après ça. Assez pour prendre l'avion samedi. 

Voilà pour l'aventure médicale. Comme je suis chanceuse dans mes malheurs, je fais peur pour l'instant, mais tout ça va finir par disparaître sans séquelles. 

dimanche 1 février 2015

Cuba

D'abord, pour mon amie Michèle qui s'en va à Cienfuegos avec una amiga dans une casa particular. Il te faut et absolument et sans aucun doute, le guide Ulysse "Comprendre Cuba" de Hector Lemieux. Loin des clichés touristiques habituels, il explique la vraie situation cubaine, leur misère extrême que le gouvernement essaie de camoufler dans les tout-inclus, leur éducation (excellente et gratuite par ailleurs et universitaire pour tous ceux qui le veulent et le peuvent) -à Cuba, la femme de chambre est souvent plus cultivée que ses chambreurs- qui leur enseigne dès la maternelle la méfiance envers l'"étranger", leur instinct de survie si fort qui les rend débrouillards à l'extrême. Le touriste, c'est la manne et malgré la chaleur parfois facile de l'accueil, il y a toujours le mépris du pauvre éduqué envers le riche qui s'affiche. 

Mes amies avaient refusé de lire ce guide que je leur prêtais gracieusement. En fait, elles m'ont dit qu'elles l'avaient lu mais il est évident que non, car elles auraient agi autrement. Parler sans cesse de sa grande maison de Saint-Lambert en la comparant favorablement à celles des quartiers riches de la Havane que nous avons visités en vieille voiture était de mauvais goût (selon moi) devant la petite guide qui vivait toujours avec sa mère et grand-mère à 27 ans (et probablement dans une seule pièce) faute d'avoir les moyens de se procurer un logement indépendant. 

Et pourtant, les gens qui travaillent dans le tourisme, sont, avec la police et l'armée, les privilégiés de ce régime.Ils sont gras dur comparés à ceux qui vivent de leur "libreta", le petit carnet de réclamations alimentaires, où on vous octroie une cuisse de poulet... par mois! Les Cubains ne meurent pas de faim mais les Cubains ont faim. Et les plus pauvres des pauvres sont les personnes âgées. On grossit en vieillissant? Pas à Cuba mes amis, pas à Cuba! Vous y verrez des personnes âgées si frêles que vous avez l'impression qu'elles vont tomber en poussière. Elles restent assises à l'ombre des maisons, un petit chat ou un lapin à la main pour intéresser les touristes, souvent sans rien demander mais pleines d'espoir. D'autres vendent des journaux. J'en ai donc acheté des journaux à Cuba! Il n'y a que les journaux du gouvernement, que la télévision du gouvernement (éducative, les Cubains sont très cultivés même s'il y a pénurie de livres (pas de papier) comme il y a pénurie de tout). 

Des gens tristes, de la tristesse de ceux qui sont privés de liberté et d'espoir. 

Toute velléité de soulèvement est réprimée de façon féroce à Cuba. Ne jamais parler politique là-bas, Michèle. Sujet tabou et dangereux. 

Au magnifique Musée des Beaux-Arts de La Havane, le style des oeuvres change selon qu'elles aient été créées avant ou après 1959. Avant, elles sont libres et exubérantes, après, sombres ou bien avec des photos de Castro insérées dans les toiles! 

Des micros partout. Les gens ne parlent plus ou moins librement qu'à l'air libre et en vérifiant que personne ne les entend, car toute personne peut être un informateur. La police de Cuba peut, à sa discrétion, emmener une personne en garde à vue pendant.... un an! 

Je reprends plus tard. Là, retour à la normale. Je vais voir ma mère. Elle aura tout un choc car je suis défigurée, black and blue comme ils disent. Je vous raconterai pourquoi au retour! 

samedi 31 janvier 2015

Nul à chier

Ce voyage. 
Et je suis une femme positive. Nul à chier. Contente d'être revenue. Je cherche des éléments pas trop pire. Pas trouvés encore. 
Normal, je rentre à l'instant. Demain sera un autre jour. Pas cambriolée et personne de mort. La vie continue quand je ne suis pas là. Mais je ne serais pas partie et ce serait bien, très bien même. Ne rien regretter mais là, c'est dur. 

mardi 20 janvier 2015

Régler les problèmes

Faut changer dans la vie. Se regarder, s'analyser, se voir telle que l'on est, c'est bien, c'est un premier pas. Mais se voir avec des angoisses,dire allo aux angoisses et continuer à en avoir en souhaitant qu'elles disparaissent toutes seules, c'est utopique. La vie est belle mais la vie est dure et on n'a rien sans efforts, voilà!

Alors des efforts je vais en faire et de l'aide je vais aller en chercher si je ne m'en tire pas toute seule. Ce voyage m'a permis de constater dans quel état d'inquiétude je peux facilement me mettre. Toujours à cause de mes enfants. Ma mère s'est rajoutée à l'inquiétude. Elle vieillit, son chum est moins présent et quand il est présent, je ne le trouve pas toujours si fin avec elle. Elle ne se plaint pas, c'est moi qui ...

Oui, c'est moi qui prends tout sur mon dos. Pas tout, j'ai fait des progrès quand même. Je suis absolument plus zen qu'avant et même capable de rayer de mon esprit les troubles et inquiétudes. Pas tout le temps mais pendant certaines périodes, oui. Constatons les progrès, il y en a et j'en suis fière. Oui, je suis fière de moi parce que j'évolue tout le temps. Je suis loin de stagner, je bouge à plusieurs niveaux.

Alors, donc, hier ma fille du milieu, celle qui a un enfant, mon cher Petit-fils que j'ai vu dimanche au brunch et qui semblait heureux de me voir et de voir toute la famille, c'est un enfant de famille ce petit-là, affectueux et souriant, la mère de Petit-fils donc, celle que j'ai accompagnée au clsc la semaine passée, m'invite la veille de mon départ avec son frère et ses soeurs, chez elle, pour un souper. En pleine semaine. On n'oublie pas que cette petite,Vingt-quatre ans à peine, travaille à temps plein, finit à cinq heures, a du trajet à faire et un fils à aller chercher au service de garde de l'école et elle décide d'inviter comme ça quatre personnes à la dernière minute. Chapeau fillette! Quand je vous dis qu'elle a de l'énergie, c'est vrai. Je l'admire ma fille. 

Premier réflexe, je refuse! Je prends un taxi à trois heures du matin pour l'aéroport, l'avion part à six heures. je vais être stressée au max, je le suis déjà deux jours avant le départ. Un souper? Je vais être vraiment pas le fun, exécrable. Non, merci, invite ta fratrie, bonne idée de vous réunir. Merci, bonsoir. 

Et voilà que j'y repense pendant la nuit. Voyons donc! C'est quoi ça? Si j'ai des problèmes psychologiques à ce point-là, faut que je me fasse soigner. Je vais y aller. Ma valise sera prête avant (je la fais toujours à la dernière minute, pour être bien certaine d'être anxieuse et paniquée au max? Je sais pas trop, je ne me comprends pas moi-même! faut que ça change et ça va changer), je vais boire un verre de vin et relaxer avec mes enfants. Oui, oui, relaxer. Je le veux et je le peux. 

Alors, je lui texte ce matin que si elle reçoit toujours, je serai là. Il est possible cependant qu'elle ait tout annulé. Pas grave ça non plus. 

Changer, évoluer, régler les problèmes, un à la fois et ne pas me mettre sur le dos des problèmes qui ne m'appartiennent pas. Yoga aujourd'hui et liste à cocher et valise. Je vais essayer ça faire la valise une journée d'avance. Tout va bien aller. Tout va déjà bien. 

dimanche 18 janvier 2015

Un jour à la fois

C'est comme ça que je vis ma vie. Le plus possible. Tellement facile de s'en faire pour ce qui s'en vient. Ce qui s'en vient, c'est un voyage et ceux et celles qui me lisent depuis longtemps savent que les départs m'angoissent. Pas le fun pour moi. Je ne dors plus, je crois que ma mère va mourir, ma fille se faire battre, mon autre fille, une psychose? ma troisième fille, celle du milieu et mon fils ne m'inquiètent pas vraiment. De toutes façons, ces peurs sont totalement irraisonnées et je le sais. Je pense aussi que je vais me faire cambrioler pendant mon absence mais c'est moins pire que mes craintes pour ma famille. 

Alors, suis-je en bonne santé mentale? Lisez-vous une espèce de folle angoissée pour rien? Bof, un peu! ;o) 

Qui peut se vanter d'avoir une santé mentale parfaite? 

Tiens, d'autres peurs en vrac. Je les écris toutes pour les exorciser. Je pars avec une amie avec laquelle je n'ai jamais voyagé et l'amie de cette amie que je ne connais pas. On ne va pas s'entendre. On va se chicaner. Je vais avoir hâte de revenir. Pour dire vrai, tout ce qui est dans ce paragraphe ne m'angoisse pas tant que ça. Même pas du tout en fait. Bon, plein de peurs qui s'envolent d'un seul coup. J'ai bien fait de les écrire, hehe! 

Ah oui! Être malade en voyage. J'ai failli perdre un oeil lors de mon voyage au Cambodge. En fait, ça ne m'angoisse pas trop ça non plus. Je fais bien d'écrire, plus j'écris, plus je me calme. 

Ma famille se débrouillera sans moi. Si mon condo est cambriolé, j'appellerai les assurances et la police. 

J'ai peur aussi que ma plus jeune fasse un gros party avec plein de bruit en mon absence. Elle me demande tout le temps quand je pars. Ben coudons, l'administrateur qui me déteste déjà me détestera plus encore. Exorcisé! 

Je vais mieux. Merci blogue! 

Et je m'en vais bruncher avec ma mère. Ma mère qui se plaint de ne plus marcher. Or, on sait que l'exercice fait des miracles pour conserver la jeunesse (voir la vidéo "Sport et vieillissement" de l'émission "Une pilule une petite granule"). Alors, on va marcher jusqu'au restaurant aujourd'hui. Je n'ai plus de voiture, c'est parfait. La semaine passée, j'ai brunché chez elle, mais là, non, on sort! 

Tout va bien. Je suis contente. 

vendredi 16 janvier 2015

L'exercice me fait grossir

Mon titre est erroné, je le sais bien. Ce qui me fait grossir, c'est de trop manger. Reste que je n'ai jamais fait autant d'exercice et que j'ai cinq livres au-dessus de mon poids santé. Or, je l'avais finalement atteint mon mausus de poids santé. Jamais rien d'acquis. Lutter et persévérer. 

Ce qui arrive, c'est que du cardio intensif comme l'aquaspinning avec entraîneur qui nous pousse au max, j'en ai jamais fait. Et ça me rend vorace. Vraiment. Je dévorerais tout et n'importe quoi. Hier, j'ai décidé de ne pas écrire dans Myfitnespal et de suivre tranquillement ma faim en me faisant de vrais repas nutritifs. C'était bien mais je mange trop. En suivant ma faim, je mange trop, voilà. Et me priver, c'est difficile. 

Mais la vie est difficile, Une femme libre! Qu'est-ce que tu pensais? 

S'y remettre, il n'y a pas d'autre solution. Je m'y remets. Je vais dîner avec une amie mais comme elle est toujours au régime, ça ne sera pas dangereux. 

Vous n'êtes pas à la veille de ne plus lire de billets sur le contrôle du poids dans mon blogue. C'est pour la vie. Et c'est correct. Je l'accepte. 

Je suis quand même fière de faire au moins une heure d'exercice par jour. Je serai encore plus fière quand je ferai une heure d'exercice par jour tout en étant dans mon poids santé. Me sens mal avec ce cinq livres de trop. M'énerve. 

jeudi 15 janvier 2015

CLSC

Finalement ma fille va y aller. Avec moi. Elle me l'a demandé. C'est ma nouvelle philosophie, j'écoute, je ne conseille pas ou si peu et j'attends qu'on me demande mon aide avant de l'offrir. C'est fait. Je la rencontre là après son travail. Elle pense que le père du petit souffre d'une maladie mentale comme sa mère (l'autre grand-mère est bipolaire). Il a recommencé à la harceler. Elle s'inquiète pour la santé mentale de Petit-fils car il y a une part d'hérédité en maladie mentale. De toutes façons, consulter est une bonne idée. Allons voir. Je suis là comme soutien moral pas comme participante. C'est à ce clsc-là qu'on était allées quand elle était enceinte à dix-sept ans. On l'avait bien épaulée et c'est à cause d'eux qu'elle avait accouché dans une Maison des naisssances avec la réputée Isabelle Brabant. 

La fatigue

Ce n'est pas normal d'être fatigué(e). Qu'on se le dise. Fatigué quand on va se coucher le soir, ça c'est normal. Fatigué(e) tout le temps ou souvent en plein jour? Pas normal du tout. Si c'est votre cas, allez voir un doc. Quand j'avais trente-cinq ans, j'étais dans un piteux état. Fatigue chronique. J'avais un fils de sept ans, en garde partagée une semaine chez l'un une semaine chez l'autre. La semaine quand je ne l'avais pas, je rentrais à seize heures et demi de mon travail et ... je me couchais, totalement épuisée! Je dormais jusqu'au lendemain matin et quand mon réveil sonnait, c'était pénible de me lever. Je vais voir mon doc, lui décrit les symptômes, lui dit que si on me donnait le choix entre un voyage autour du monde et pouvoir dormir, je choisirais sans hésitation de dormir! Dépression, dit-elle. Elle me donne le nom d'une psychologue, m'envoie passer des tests de sang et urine et veut me donner une ordonnance d'antidépresseurs. Je suis très réfractaire à l'ordonnance, ne prenant aucun médicament. Elle me dit donc de voir la psy et qu'on reparlera des antidépresseurs au prochain rendez-vous. Me demande si je veux un congé? Bien sûr que non, je ne veux pas de congé, je la fais ma job et je l'aime. Je veux seulement aller mieux et arrêter d'être si fatiguée tout le temps. 

Je vois donc la psychologue prescrite. L'enfer! 

Heureusement, j'ai un téléphone de la doc dès qu'elle reçoit le résultat des prises de sang. Pas de dépression, madame, lâchez la psychologue (ouf!), hypothyroïdie d'Hashimoto. votre glande thyroïde ne fonctionne presque plus, je me demande comment vous avez pu continuer à travailler, des médicaments et tout va se replacer. 

C'était vrai. On a commencé avec une dose minime pour que le coeur s'habitue et à mesure qu'on montait la dose, je me sentais revivre. 

Alors, si vous êtes tout le temps fatiguée, comme j'entends si souvent autour de moi, allez consulter, bazouelle! Ça peut être une maladie bénigne et traitable, (comme l'anémie, tiens!) qui vous épuise. 

Entremetteuse

Je pense que mes lectrices Un autre prof et Tiffany (Le journal d'une expatriée) devraient entrer en contact. Elles sont toutes les deux au début d'une première grossesse dans un nouveau couple très amoureux, elles sont dans la trentaine et ce sont deux filles tout à fait charmantes. Bien des points communs, non? 

mercredi 14 janvier 2015

La forme et le poids

Je disais à Sahée que la forme et le poids (et mes enfants!) étaient le sujet principal de mon blogue et que je trouvais ça passionnant! 

Mais pourquoi donc? Parce que la forme et le poids sont des éléments sur lesquels on peut facilement agir et dont on est entièrement responsable. On peut passer de couch potato à championne de course, si on le veut vraiment beaucoup. On peut passer d'obèse morbide à jeune poulette mince si on le veut vraiment beaucoup beaucoup. On peut changer sa vie de bord en bord avec l'exercice et la minceur. *

Dans quel autre domaine avons-nous autant de pouvoir? 

Pas besoin d'être riche, pas besoin de dépendre des autres, pas besoin d'horaire particulier, tout est possible et tout nous appartient. Si on le veut, on le peut! 

Passionnant? Tellement! 

*Et là, je sais qu'il va y en avoir pour me dire que maigrir et être en forme ne change pas vraiment la vie. Ben voyons donc! Passer de grosse à mince, d'inactive à sportive, c'est devenir une autre personne. Vous allez me faire croire que devenir une personne nouvelle ne va pas changer une vie? Tous les gros devenus minces que j'ai connus ont changé dans leur tête aussi, dans leurs agissements. Tout a changé. C'est majeur. Et ça vaut la peine. 

mardi 13 janvier 2015

S'adapter

J'ai téléphoné au centre de yoga. Le spécial était fini. Demandé si c'était vraiment une décision finale, dit que si le spécial s'appliquait encore, je m'inscrirais immédiatement. La jeune téléphoniste a pris mes coordonnées et fait le message à qui de droit. Une responsable vient de me rappeler. Est prête à faire une exception/prolongation juste pour moi. Hum hum.... bien! Je vérifie ses chiffres. Ils différent des miens. 25% de ce qui est écrit dans l'internet est bien plus que le rabais que vous me faites là. Oh! Mais on a oublié de changer nos chiffres dans notre site web. Depuis trois ans en fait. Ces chiffres ne sont plus valables."Désolée, madame, mais c'est sur la base des chiffres de votre site et du 25% annoncé sur ce prix que je désirais m'inscrire. Au revoir!" "Non, non, attendez, c'est notre erreur. Je vais vous faire le spécial sur le prix inscrit." 

C'est pas parce que c'est du yoga qu'il ne faut plus savoir compter, eheh! Je suis donc membre de cette école pour un an. Contente. Je vais cesser d'hiverner ou bien aller hiverner chez eux. Parce que moi quand je paie, je rentabilise mes dépenses, alors ils vont me voir souvent. J'y vais d'ailleurs à quatre heures trente cet après-midi. Hatha yoga classique. Ce que je préfère. Une excellente heure pour pratiquer le yoga. Juste avant le souper. 

Je m'occupe de moi. Avec encore et toujours un certain relent de culpabilité. Que je vais laisser sur mon tapis de yoga, je l'espère bien. 

Vient avec ça une reprise réelle de discipline alimentaire. Ce que j'aime aussi de Myfitnespal, en plus que ça me fasse maigrir (quand je le suis!), ce sont les indications sur les protéines, calcium et vitamines. Le calcium entre autres est très important pour une femme de mon âge. Alors quand je vois que je n'atteins pas la quantité requise dans une journée, je prends un supplément. Je ne supplémente donc pas pour rien. Pour les femmes plus jeunes et encore ménopausées, c'est le fer qui risque de manquer. La moitié des femmes en âge de procréer serait anémique, d'où cette fatigue si fréquente dont elles se plaignent. Elles peuvent voir si elles ont atteint ou pas leur quota de fer pour la journée. Utile. 

lundi 12 janvier 2015

Hiverner

Heureusement que j'ai des cours d'aquaspinning déjà payés et un entraîneur qui m'attend tous les mercredis. Heureusement. Car il m'a pogné une espèce de léthargie hivernale qui fait que j'ai de la misère à sortir. Je sors, je sors mais ça me demande des efforts. Je n'ai pourtant jamais été une femme de maison et je ne le suis pas devenue non plus. 

Je ne me suis pas inscrite au yoga. C'était 738$ pour un an au lieu de 985$ pour du yoga illimité dans une très bonne école que je connais tout près de chez moi. J'ai failli. J'ai hésité. Je pars à la Havane dans dix jours. Bon, j'aurais bien pu quand même. Pas fait. Et le rabais est terminé. On ne regrette rien. Inutiles les regrets. On passe à autre chose. 

Hier, bagels pour mon oncle un peu plus mourant chaque jour. Cirrhose du foie. Passée chez ma mère déjeuner avant. Son chum a plein de qualités mais mausus que je le trouve dur à vivre. Mon père était dur à vivre aussi. Ma mère est habituée avec ce genre d'homme. Moi pas. 

Je regarde le site sur le bénévolat. Pas le choix qui manque. 

Je fais plus ou moins attention à mon alimentation. Des jours oui, méthodiquement, d'autres non. Alors je ne suis évidemment pas revenue à mon poids santé. Maigrir, ça demande des efforts soutenus. 

Il y a plein de trucs qui ne marchent plus dans mon condo. Il vieillit lui aussi. Je ne pensais pas le garder si longtemps. Je pensais le vendre et m'en aller dans du neuf. Mais le neuf est trop cher à moins de me prendre une seule chambre à coucher et je n'en suis pas encore là. Je veux que Vingt ans ait une place facilement accessible si ça ne va plus avec Joblo. 

Conclusion de ce billet: ça ne va pas fort mais ça ne dépend que de moi pour aller mieux. On commence par l'aquaspinning ce matin. Va me remettre les idées en place. 

samedi 10 janvier 2015

Fausse alerte

Ce que j'avais compris hier, c'est que ma fille allait chercher son fils chez le papa harceleur. C'est moi qui avais négocié la chose à la demande de ma fille qui ne veut plus parler directement au père de son fils. Bon, alors elle va chercher son fils et samedi (aujourd'hui), elle me l'emmène pour que je le garde pendant qu'elle se rend au clsc. 

J'ai attendu jusqu'à dix heures pour lui texter "Tu m'emmènes Petit-fils?" Et j'ai eu comme réponse "Non". 

Alors, je fais autre chose. Pas grand chose. M'inscrire à une école de yoga qui offre un rabais de 25% sur l'abonnement annuel aujourd'hui seulement? J'ai déjà l'entraîneur une fois par semaine et l'aquaspinning deux fois. Est-ce que du yoga en plus ça serait trop? Une fois le yoga, très bien. Mais pour que ce soit rentable d'avoir un abonnement, faudrait que j'y aille plus. Si je vais au yoga trois fois par semaine plus mon entraînement trois fois par semaine, c'est beaucoup. En fait, c'est beaucoup mais c'est très bien aussi. Complémentaire tout ça. Et je serais pas mal athlète (pas de haut niveau, on s'entend) avec autant d'exercice. En forme en tout cas. Grande forme même. 

Je réfléchis tout haut mais faut que je me décide avant la fin de l'après-midi. 

Ce soir, souper pour l'anniversaire de Voisin. Bien hâte de le voir. Fait longtemps. Il est toujours avec sa super blonde qui est devenue mon amie. On sort même ensemble elle et moi pour voir des spectacles! 

vendredi 9 janvier 2015

Inquiétudes

Mon mental m'appartient. C'est à moi à le diriger vers des pensées positives. Ne pas me laisser submerger. Bon, ça marche plus ou moins parce que je viens juste de répondre au téléphone et le son paniqué de ma voix a fait que l'amie qui m'appelait a demandé "Mais qu'est-ce que t'as?" juste en entendant mon Allo!

Ce qu'il y a c'est ma fille du milieu, celle qui a 24 ans, un enfant de cinq ans et demi et une nouvelle job, celle qui ne m'inquiète pas d'habitude, celle dont je dis qu'elle va se débrouiller dans la vie et qu'elle se débrouille déjà, qui... m'inquiète! 

Ça a commencé quand j'étais au restaurant mercredi avec ma gang de chums avant d'aller voir la pièce plate que je ne vous recommande pas "Les chroniques de St-Léonard." On est donc là à manger nos mets chinois, on rit, on parle, on a du fun, tout est relaxe et voilà que mon cel jappe (c'est le son que j'ai mis, un jappement de chien). Des larmes au bout de la ligne. Je m'excuse et m'enferme dans la toilette du restaurant. Je comprends pas trop, elle pleure trop. Elle allait au clsc. Ah! oui, c'est vrai, elle m'avait déjà contactée dans l'après-midi en disant qu'elle allait super mal et avait besoin d'une psychologue. Je m'étais informée et l'avais référée au clsc de son quartier qui était ouvert jusqu'à 20 heures. Et voilà qu'elle était prise dans un banc de neige, je ne sais pas où et elle pleurait. Appelle un garage, je vais te le payer, que je lui dis. Elle ne répond pas et pleure plus fort. Tu es où? Pas de réponse, que des pleurs. Elle le sait que je vais au théâtre ce soir-là. Je lui dis que je vais la rappeler. 

Je retourne à la table, met mes amis au courant. Je ne peux rien faire, je ne sais même pas où elle est. Si vraiment elle est dans un coin perdu, qu'elle appelle le 9-1-1. Ils vont l'aider, ne serait-ce que pour lui envoyer un garage, vu qu'elle semble trop paniquée pour s'occuper de quoi que ce soit. Je lui texte ça. Mon repas est gâché. Je pense même que j'ai un peu gâché celui des autres convives. Misère! J'en avais pas de cel avant, j'étais plus tranquille. 

Quand je rappelle, elle s'est sortie de son trou et s'en va à la maison. Pas de clsc. Elle est épuisée. Me demande d'appeler son ex, le père de Petit-fils qui est la cause de sa détresse. Il ne cesserait de la harceler, la fait suivre. Elle n'en peut plus. Je le fais. Lui demande calmement de ne pas téléphoner ni texter ma fille pour la soirée, de me le promettre. Il le fait. 

Ils sont séparés depuis quatre ans mais ce gars espère toujours revenir avec ma fille. Et le contact n'est jamais coupé vu qu'ils ont un enfant ensemble. 

Elle dit qu'il la fait suivre, la harcèle, qu'elle veut mourir à cause de ça. 

Aujourd'hui, à l'heure du midi, encore des pleurs. Elle est dans la salle de bains à son travail. Me demande de communiquer encore avec le mec pour lui dire qu'elle a bien reçu son message et qu'elle va aller chercher son fils après son travail. Chez lui car le petit a manqué l'école encore. Quand il est chez son père, ça n'a pas beaucoup changé, il est soudainement "malade" et manque l'école. Ma fille est persuadée (et moi aussi) que c'est pour s'éviter le trouble d'aller le conduire et chercher à l'école, surtout quand il fait froid. 

Elle dit en pleurant qu'il continue de la harceler, qu'elle va aller à la police. Impossible de la calmer. J'appelle le clsc, dans leur horaire internet, l'horaire stoppe au 2 janvier et la réceptionniste ne sait pas jusqu'à quelle heure il y aura quelqu'un. Elle me transfère au service psychosocial qui lui, me promet sur son répondeur, de me rappeler dans .... les 48 heures. En cas d'urgence, je reviens à la réceptionniste, qui elle, ne sait rien. Non, mais, difficile de trouver une situation plus ridicule!


Alors, je parle au père, lui demande de cesser de texter et d'appeler ma fille, de passer par moi pour quelque temps pour les messages à propos de leur enfant commun. Lui dit qu'elle va aller à la police sinon. Je reste calme.

Mais je ne suis pas si calme que je le pense car quand mon amie à téléphoné, ne sachant de qui venait l'appel, (non, je n'ai pas de répondeur sur mon téléphone de la maison) mon coeur débattait et l'inquiétude était bel et bien dans ma voix

Yoga? Respirations? Méditation? Non, ménage! Je m'en vais faire plein de ménage. Va me faire du bien et va faire du bien à ma maison.