Oui! Changer le monde une personne à la fois, un geste à la fois, un sourire à la fois, un effort à la fois. La première personne à changer, c'est moi, ça, je l'avais quand même compris. Le yoga comme voie de transformation personnelle, c'est ce que j'avais retenu. Un chemin valable mais qui ne m'apporte pas ce que je recherche de la façon dont je le vis actuellement. Il va falloir recadrer, modifier. Et peut-être bien me centrer plus sur les autres que sur moi. Aider les autres c'est tellement s'aider soi-même.
J'ai cette désagréable impression de ne mener aucun projet à terme. De stagner là. Désagréable. Très désagréable. Et ça érode l'estime de soi en plus.
Et le temps passe. Et je n'en ai pas à perdre.
8 commentaires:
Le jour où un "projet" te conviendra vraiment, il s'imposera naturellement. Et puis c'est bien de rester posée quelques temps, de temps en temps !
Vous voulez trop et trop de choses en même temps. Le plus difficile c'est de trouver celle qui est la plus importante, ensuite la mener à terme.
Oui, Gourdine, il faut le préciser le projet, je le sens bien.
Bonne analyse, Solange. Trouver le projet le plus important et le mener à terme. Oui.
Un jour mon JH m'a dit "t'as de la difficulté à accepter d'avoir une petite tranquille bien ordinaire comme tout le monde". Depuis ce temps, pour y avoir beaucoup réfléchie me semble que c'est plus facile le quotidien. Il aura changé bien des choses dans ma vie ce JH, finalement.
En attendant la voie qui «s'imposera comme une évidence» (j'aime bien cette expression), il s'agit de rester ouverte, aux aguets. C'est lorsqu'on s'y attend le moins que nous apparaissent les chemins intéressants qu'on n'avait jamais, pourtant, envisagés.
Bonjour!
"Changer le monde une personne à la fois, un geste à la fois, un sourire à la fois, un effort à la fois."
je me demande souvent.. trop souvent? pas assez ces temps-ci, comment on s'y prend? Comment on éveille la curiosité?
dans mon petit monde idéealiste, toutes les personnes on une activité physique récurrente dont ils rafollent. À travers celle-ci, ils s'éveillent lentement à leur corps, ce qui les pousse vers l'éveil extérieur et intérieur. Et ensuite, les gestes banals et quotidiens ne deviennent plus suffisant. Ils sont hors-balance.
Puis, le pendule vogue de l'autre côté, tout à coup, tout ça n'était que fabulation. Les bonnes vieilles habitudes reviennent. puis... le pendule revire. Et si il y avait plus.
Plus? Mais quoi? Soi!
Je crois que l'amour part de soi. C'est comme si on était des éponges, absorbant tout l'amour autour de plein de façon différentes. Soit on le vole ou il nous est donné. Quand les trous de l'éponge sont comblés, remplis, alors on peut passer à aimer les autres. Mais on les aime à travers soi. Ensuite, on aime les autres à travers les autres. Et une seule personne peut arriver à ce stage.
Le plus, dur, quand on est sur le nuage, c'est de regarder sous le nuage et de voir les gens regarder en haut avec envie, mais sans vouloir faire les efforts qui mènent sur le nuage.
Ignorance ou pure innocence?
Alors, comment on les change, une personne à la fois? ou à la foi, c'est selon.
On ne les change pas. On ne peut que se changer soi-même. Et il faut redescendre de nore nuage, Mat. Rien de pire que les prétendus gourous qui s'imaginent avoir trouvé la voie, la vérité et la vie. Suivez mon exemple, nous disent-ils. C'est un peu ça que j'exècre en yoga des fois, le snobisme du yoga. Si faire une discipline intensivement nous amène à nous croire supérieurs aux autres, nous sommes dans l'erreur. Un vrai yogi, un vrai judoka, un vrai athlète devrait être humble,conciliant et aimer gratuitement l'humanité, dont il n'est qu'une parcelle, un grain de sable. Ce que j'aime de la swami du yoga intégral, c'est entre entre, sa simplicité, son accessibilité et son humilité,son acceptation inconditionnelle de son élève, où qu'il soit rendu dans son cheminement et son acceptation aussi qu'il ne veuille pas cheminer. Tout ça pour dire que je retire ce que j'ai écrit dans mon texte, je ne veux pas changer le monde,le monde en tant que planète peut-être, mais certainement pas le monde un individu à la fois. On ne peut que se changer soi-même et accepter les autres entièrement et ne pas (surtout pas!) se croire un seul instant supérieur aux autres qui ont choisi un autre chemin.
Juliette, le quotidien, on peut aussi le rendre extraordinaire. Il n'en tient qu'à nous!
Lud, Je suis ouverte, je suis ouverte.... ;o)
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