Au téléphone avec l'héroïne:
Moi: Mais pourquoi tu es allée te cacher dans la baignoire de la salle de bain, toute seule? Pourquoi tu ne voulais pas que l'on soit près de toi pour te masser, te caresser, prendre soin de toi comme c'est écrit dans les livres?
Dix-huit ans: Parce que je voulais me recentrer et la présence et les conseils des autres me dérangeaient dans mon travail.
Moi: Tu savais instinctivement ce qu'il fallait faire?
Dix-huit ans (d'un ton ferme et fier, un sourire dans la voix): Mais bien sûr que je savais quoi faire!
5 commentaires:
C'est magnifique et rassurant! Je suis sur le point d'accoucher moi-même et je me répètes sans cesse que je vais savoir quoi faire ... je penserai à votre fille.
Félicitation!
C'est net et quelque part éblouissant.
Texte à encadrer...
Bonne journée.
Je t'embrasse.
Sylvie, le corps des femmes sait encore accoucher. Il suffit de l'écouter et de lui faire confiance, sans intellectualiser. Dix-huit ans me dit que si elle avait été à l'hôpital, elle aurait très certainement demandé l'épidurale. Mais là, pour l'avoir, il aurait fallu déménager et ça devenait compliqué. Elle en a bien parlé à un moment donné et la sage-femme lui a alors simplement suggéré de demander de l'aide avant et c'est alors que j'ai été appelée en renfort. Je n'ai rien fait du tout mais j'aime croire que ma présence derrière la porte a pu aider ma fille! ;o)
Bienvenue sur mon blogue!
Éblouissant, une naissance? Tout à fait, Herbert!
Elle en a de l'aplomb, votre fille!!! :-))
Ma fille? Un bulldozer, Encre! ;o)
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