La peur
Peur de l'immigrant, peur des voiles, peur de se faire angliciser, peur de disparaître, peur d'avoir peur. Sous l'intolérance, le jugement facile, la méfiance exacerbée, l'esprit de clocher, la petitesse identitaire, il y a d'abord la peur. La peur peut entraîner la haine, le rejet, la violence. Libérons-nous de la peur!
11 commentaires:
... et la peur conduit vers le côté obscur de la force !
;-)
Je ne pouvais pas m'en empêcher, il y a du Yoda en moi.
Que la force soit avec vous, Mazsellan!
Et c'est aussi sans parler de l'ignorance!
L'ignorance va souvent de pair avec la peur, en effet, Pur Bonheur.
La peur est un réflexe pour se protéger de l'inconnu. La peur peut être vaincue par la connaissance, du monde ou de l'autre. Nous avons peur de ce qui est différent, parce que nous ne le comprenons pas bien, parce que c'est un réflexe ancestral : se méfier de celui qui n'appartient pas au groupe, à la tribu. La peur est normale. Mais il faut aller au-delà, après avoir vérifié qu'elle n'est pas justifiée !
C'est tout à fait ce que je pense,Tony!
Le voile... sujet qui heurte mon identité de Femme. Non pas qu'il me fait peur, c'est le regard jeté sur moi par ces nombreux foulards quand j'embarque dans l'autobus et qu'il fait 32 degrés dehors et que je porte la camisole. Le regard, comme si j'étais une dépravée. C'est ça qui me tue.
J'habite un quartier qui est de plus en plus habités de musulmans, je veux bien porter respect mais encore faudrait il que cela soit réciproque.
Je vous parle de mon expérience quotidienne
Dans le regard que l'on perçoit, il y a beaucoup d'interprétation. J'ai enseigné plus de 25 ans aux immigrants. Des femmes musulmanes, j'en connais personnellement et les plus traditionnelles ne sont pas nécessairement voilées. Elles sont bien plus victimes de discrimination que vous ne pouvez l'être. Sous le prétexte de défendre la liberté des femmes, on abhorre ces femmes, on les juge, on les empêche de travailler. C'est assez incohérent. C'est un sujet très sensible, je sais. Je n'ai jamais aucunement pensé que mes étudiantes portant le foulard me trouvaient dépravée avec mes chandails sans manches. Ça ne m'est même jamais passé par la tête. Elles avaient le plus grand respect pour moi et c'était réciproque.
C'est certain que l'on juge d'une situation à travers notre expérience personnelle.
C'est Krishnamurti, homme libre s'il en est, qui vous a visitée?
Baltha
Pour que Krishnamurti me visite, il faudrait que j'accepte de méditer,Baltha. J'y songe.
Publier un commentaire