Celui qui veut se marier. On s'entend bien. Je ne veux pas le marier mais il y a un peu plus que de l'amitié. J'y pense beaucoup. Hier, je lui écris un mini courriel dans lequel je lui apprends que c'est la première fois que je magasine des vêtements avec et pour un homme et que j'ai aimé ça! Il me répond "Ce sont des choses de ce genre qui arrivent quand deux personnes exceptionnelles se rencontrent." Je ris et je l'appelle ce midi après mon yoga (Yoga united sur Sainte-Catherine, Juliette, fantastique!) pour lui dire que je le trouve fort peu modeste. On rigole et il commence à me parler de mon condo qu'il a visité pour la première fois jeudi, du système de chauffage de mon condo et de la thermopompe que je devrais faire vérifier et de son condo à lui et et et .... je m'en fous de ces affaires-là et j'écoute distraitement et j'ai juste hâte que ça finisse et ça ne finit pas du tout. Je l'appelais pour l'inviter au théâtre ce soir mais je finis par l'interrompre pour lui dire que je dois aller manger, le repas est prêt et ma fille m'attend. On raccroche.
Mon billet finit là. Je ne sais ni quoi faire ni quoi penser. Alors je ne fais rien et je lis ma Presse.
15 commentaires:
Tout s'arrange. J'ai clarifié la situation avec lui. Il n'est pas disponible de toutes façons ce soir. Alors, on s'en va voir un spectacle de danse à Tangente avec Quinze ans et une de ses amies et je suis bien contente!
On étant je héhé!
Suis morte de rire... Moi aussi je m'en fout de ses affaires là. Comme le changement de pneus, les changements d'huile, les moteurs, fermer l'eau à l'automne, les poubelles.
Ça prend un mari pour ces trucs.
En fait c'est comme si "Monsieur qui veut se marier" vous chatouillait, il vous fait rire, non?
Baltha
J'aime bien le commentaire d'appels d'air.
Héhé! Encore le sujet du mari, Michèle. Décidément, on y revient toujours. Ce sera peut-être mon prochain projet... le mari!
Il me chatouille, mais c'est tout à fait absolument ça,Baltha. Comme c'est judicieux, Solange aussi l'a remarqué.
Tiens, une primeur, juste pour vous: aime virtuelle que j'aime bien.
Vous qui saurez probablement, à la suite de ces lignes, démasquer l'anonyme que je suis...
Mon homme était le genre qui ne parlait que de ce qui l'intéressait... Le genre de personne qui projette tout sur lui même, sans s'inquiéter du pourquoi vous l'appeliez...
Fuck, j'ai encore et pour la xxxième fois joué à l'autruche...
Voilà le genre de relation où seul mes efforts à mettre constamment du bois d'allumage aurait pu conserver cette flamme.
Je me suis épuisée à l'allumer et la relève n'y tait pas. La flamme s'est éteinte, je l'ai quitté aujourd'hui.
Le pire dans tout ça c'est que la flamme est devenue tellement dépendante de mon bois d'allumage que je sais qu'elle souffre. Et ça me fais mal...
D'un autre côté, je suis soulagée.
Mais encore célibataire!!!
GGGrrr... J'ai appuyé sur publier avant de corriger mes fautes...
Voilà donc un bel avantage à l'anonymat!
Je tenais quand même à vous le spécifier car je ne voudrais pas que vous me considériez comme un ignare anonyme!!!
;-)
Bien franchement, Anonyme, je n'ai aucune idée de votre identité. C'est d'autant plus surprenant que j'ai approuvé tous les lecteurs de mon blog maintenant privé. Mystère et boule de gomme!
Bonjour, Femme libre.
Ce nouveau monsieur, tu le domines trop.
Il va le sentir très vite.
Ta chicane avec 15 ans ? Mais c'est de l'amour...
Bonne journée.
Je t'eembrasse.
Je domine? Vraiment? J'ai plutôt lâché prise totalement et entièrement. Je ne le recontacte plus, c'est certain. D'ailleurs, je n'ai plus pensé à lui. Je me suis tenue très occupée et entourée. Le bonheur est dans l'action.
Je comprends cependant ce que vous voulez dire, Herbert. Une femme qui prend des initiatives, qui invite, peut paraître dominatrice pour un homme, particulièrement un homme plus âgé, qui est habitué à contrôler la relation amoureuse ou qui est habitué à contrôler tout court. Du coup, il pourrait se sentir envahi et prendre peur. Qu'il le fasse! J'en suis ravie. J'en ai plus que marre des peureux, des déséquilibrés incapables de se détacher de leur mère, des jeunes en mal de sexe, des vieux en mal d'infirmières. J'en ai plus qu'assez de cette recherche amoureuse qui me détruit à petit ou à grand feu au lieu de m'apporter joie et plénitude. Je me consacre au yoga et à la masturbation. Je me sens libérée tout à coup en cette nouvelle semaine juste de penser que je vais dorénavant être moi-même tout le temps, que ça plaise ou non. Je ne veux plus plaire,je veux vivre, m'éclater et je vais m'éclater ailleurs que dans un lit avec un homme inquiet de sa bandaison et qui ne pense qu'à ça au lieu de penser à nous. Ras-le-bol du couple, Une femme libre. J'ai lu, j'ai compris et ce n'est pas pour moi. Je prends une autre voie. Ouf! Ça fait du bien, tellement de bien...
C'est drôle, il y a comme un cycle : recherche de l'homme, écoeurement, "je suis bien toute seule", ah pis finalement j'aimerais bien un compagnon, et ça recommence... hi hi hi !!! C'est normal et humain, je pense... C'est pas facile la vie de célibataire (enfin pas pour tous...) du moins, moi, j'ai trouvé ça dur... On essaie de se convaincre que tout est bien ainsi, mais dans le fin fond, on n'est pas si bien que ça... car il y a un besoin qui n'est pas comblé... D'un autre côté, être en relation dans une relation non-satisfaisante, ça n'est pas idéal non plus... Bref, pas simple tout ça !
En passant, j'achève de lire le livre de Madame Charest, c'est bien, mais, j'ai pas trouvé qu'il y avait vraiment de choses intéressantes dans ça, ça parle des obstacles, mais pas vraiment des solutions... Aucun contenu qui fait une différence, qu'on retient car ça nous marque et qu'on trouve que ça peut nous aider vraiment... J'ai été déçue, j'adore cette femme, mais je la trouve meilleure en entrevue que comme auteure (un peu comme Cyrulnik, qui est bien meilleur en entrevue que dans ses livres)...
Oui, c'est tout à fait ça et vous le décrivez très bien, Méli, le cercle de la recherche amoureuse.
Si le livre d'Anne-Marie Charest m'a fait autant d'effet, c'est qu'il m'a fait réaliser que je ne m'y connaissais pas du tout en théorie de la relation amoureuse. Quand elle explique la peur de se perdre dans l'autre, l'intimité sans perdre son identité j'ai trouvé ça bien intéressant. Ce n'est pas un livre de trucs pratiques, non, en effet, plus une analyse de la relation amoureuse.
Oui, c'est vrai, intimité et identité, la juste distance, c'est vrai que cet aspect est intéressant... mais je reste accrochée au livre de Gottman... les couples heureux ont leurs secrets... que j'ai perdu (je n'arrive pas à le retrouver, pourtant comme dirait ma mère, la maison n'est pas percée...) me rappelle que je dois rappeler le plombier jeudi soir... (les joies de l'autonomie)
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