On se chicane. Elle me fuit. Je l'énerve. Elle m'énerve aussi. Elle va super bien. Se développe. S'indépendantise. Tout est normal donc. C'est la quatrième, alors je sais qu'on doit passer par là.
Mais quand même, il ne faut pas perdre le contact.
Alors, à son retour de l'école, je l'attendais de pied ferme. "On sort, toi et moi, toutes les deux." Elle n'a pas eu l'air ravie et a demandé où on irait. Je savais que toute destination à saveur culturelle serait accueillie avec une grimace. Même les bons restaurants, elle en avait soupé! Faire de l'exercice l'aurait fait hurler. Mais moi, je voulais une activité agréable commune. Agréable pour les deux, ce serait difficile. Alors, j'ai proposé d'aller... magasiner. Sourire de sa part.
On vient de rentrer. Je suis totalement épuisée. Elle est radieuse. On a jasé pas mal à travers ses essayages. J'ai peu dépensé et pour des achats prévus d'avance. Et on a passé une bonne soirée. Ensemble.
10 commentaires:
Chouette, les magasinages mère-fille. J'en garde de bons souvenirs...
p.s.: juste vous dire que je ne cesse pas de vous lire, je m'intéresse tjrs autant à vos écrits. C'est Lud.
Ouaip... C'est souvent un mes objectifs dans la tourmente ici... Garder le contact, ne JAMAIS couper le fil.
Dans ma manche j'ai moi aussi le shopping, et pour le contact physique il y a le "Je vais te faire ta teinture et te sécher les cheveux".
Hum...Femme Libre, excellente pédagogue, vous avez le tour! Y a de l'enseignante là-dedans...
Sourires xxx
Bonne idée, le magasinage. Quelle fille n'aime pas ça? Et en plus ça ne vous a pas coûté cher. Un vrai miracle. La mienne de fille avait la garde-robe bien remplie.
Tu es une maman exemplaire. À l'écoute. Je me souviendrai (et reviendrai lire) lorsqu'il sera mon tour!
À cet âge-là le magasinage c'est la sortie idéale pour leur redonner la bonne humeur.Bonne tactique.
J'imagine que magasiner avec une fille doit être vraiment plus plaisant que de magasiner avec un gars. Je n'ai aucun droit de regards pour une paire de souliers ou un chandail... on ne regarde que les trucs dont ils ont besoin (et non pas les trucs tout court) et on repart en moins de temps qu'il ne faut que pour prendre un café. C'est ça des fils :-)
Lud-Mila, comment allez-vous? En stage dans une école de campagne, ai-je pu lire. Je vous imagine immédiatement avec un poêle à bois dans la classe et de grandes jupes, comme dans les filles de Caleb! Vous allez faire une super prof.
Les cheveux, elle ne veut plus, Michèle. C'est sa grande soeur qui les lui fait. Mais elle ne boude pas trop les becs du soir et il lui arrive encore de s'assoir sur mes genoux offerts pour me raconter ses aventures (mais ça faut pas le dire!).
Héhé! On se débrouille avec les moyens du bord, Nanou.
Ça ne m'a pas coûté cher mais je me suis fait achaller en masse, Pur Bonheur! C'est ça qui m'a le plus épuisée, je pense.
Pas toujours exemplaire, Josie. Je ne raconte pas tout. ;o)
Faut faire avec ce qui les intéresse, Solange. Cette année, elle est abonnée avec moi à deux compagnies de théâtre, j'ai choisi cette sortie pour elle, pour sa culture. Elle ne peut pas savoir si ce qu'elle ne connaît pas l'intéresse ou pas. Faut lui ouvrir des portes.
Je me rappelle qu'avec mon fils c'était plutôt plate, plus du style corvée à exécuter qu'autre chose, Juliette. Il a eu son compte de dépense pour ses vêtements assez jeune (14 ou 15 ans) et je n'ai plus eu à m'en mêler. Avec mes filles, je surveille plus parce que je ne veux pas qu'elles achètent des vêtements atrocement sexy. La mère veille.
Pour les vêtements vous faites bien... c'est souvent l'horreur du comment sont vêtues nos jeunes filles.
Ah, belle initiative.
Comme vous dites, garder le contact. Une fille de cet âge a tant besoin de sa maman. (C'est encore le cas à 29 ans, du moins, pour moi!)
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