On n'en entend plus parler, c'était prévisible. La Croix-rouge ne m'a pas encore envoyé de reçu, malgré mes demandes. Ils sont encore débordés, semble-t-il. On a pourtant le droit de déclarer les dons faits en janvier et février 2010 dans notre rapport d'impôt de 2009, encore faut-il avoir le reçu!
Je parraine une petite fille avec Soleil des Nations. Au moins, celle-là a deux repas par jour, de la scolarisation, des livres, du papier, des crayons et une jolie école en plus.
Le peu d'information que j'ai est désolante. Viols dans les camps, plein de gens sans tentes encore, saison des pluies qui s'en vient, distribution de nourriture chaotique et sans foi ni loi. La misère, la grande misère. On voudrait tous les sortir de là.
9 commentaires:
Au début c'est tout feu tout flamme et petit à petit ça s'éteint. Quel dommage pour ces gens.
Puis le Chili qui a reçu notre indifférence la plus totale.
Évidemment, ce n'est pas aussi près de nous, culturellement.
Une femme libre, tu n'as pas besoin du reçu pour faire ta déclaration, c'est juste si tu es vérifiée par la suite (ce que je ne te souhaite pas!), il te faudra le produire et, d'ici là, tu l'auras eu depuis longtemps!
Merci encore pour ton parrainage, moi je n'oublie pas Haïti ;-)
Faut pas les lâcher, Solange. Le parrainage, qui aide un enfant à la fois, m'apparaît comme un excellent moyen de faire quelque chose de concret. Mamounia, qui signe le commentaire suivant,s'en occupe et on peut lui faire confiance. Je ne parrainerais pas avec Vision Mondiale, par exemple,sur lequel Chatelaine avait fait un reportage désastreux. Mais Mamounia, je suis absolument certaine qu'elle ne se met pas un sou en poche, sinon, elle l'aurait déjà le camper dont elle rêve pour partir en vacances avec sa grosse famille!
Unautreprof, en effet, d'autres oubliés. Mais ils partaient de moins loin, tandis qu'Haïti était déjà horriblement pauvre avant même cette terrible catastrophe. C'est ça qui est scandaleux, le drame par-dessus le drame quotidien.
Merci bien, Mamounia, je vois que tu t'y connais en comptabilité! ;o) Je sais qu'on est quand même plusieurs à ne pas oublier Haïti et chaque action,grande ou petite,compte!
Dans les médias, on a parlé de la tragédie haïtienne pendant 3 semaines, celle du Chili n'a récolté que 3 jours. Ça illustre, sans doute, le principe selon lequel il est facile de se désolidariser rapidement, surtout si on n'est pas personnellement touché par le drame.
On a parlé du World trade center pendant des années et on en parle encore, Armande Simplette.
Vous avez raison, femme libre, mais la tragédie du Word Trade Center relevait de l'impensable et de l'inimaginable et elle a bouleversé à jamais notre vision de la sécurité d'un état et de proximité des menaces terroristes. Dans la même veine, les attaques terroristes qui ont suivi n'ont pas bénéficié de la même audience. J'ai simplement l'impression, qu'avec le temps, les catastrophes font des manchettes de plus en plus courtes. Le malheureusement célèbre tsunami, la tempête qui a dévasté la Nouvelles-Orléans, Haïti, le Chili... on dirait que l'intérêt des médias va décroissant. Mais, je suis d'accord avec vous, qu'il n'en demeure pas moins que tant les haïtiens que les chiliens vivent dans la précarité et nécessitent (et nécessiteront encore pour un bout de temps) l'aide internationale pour survivre au quotidien et pour tenter de relever leur pays.
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IL'auteur est en Haïti et raconte l'évolution de la situation.
Armande Simplette, un drame est un drame et les humains qui en souffrent devraient tous avoir notre appui. Si je me sens aussi personnellement concernée par Haïti, c'est que mes trois filles adoptées sont originaires de ce pays.
Zolasoleil, oui, j'adore ce blogue réaliste et il est dans mes favoris.
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