Histoire de la fessée, de la sévère à la voluptueuse de Jean Feixas, Jean-Claude Gawsewitch Éditeur, 2010, Paris, 314 pages
C'est un livre historique et la partie sur la sévérité prédomine largement. Un seul petit chapitre à la fin sur la fessée érotique. Mais misère ce qu'elle était répandue dans les siècles cette fameuse fessée. Elle était même utilisée par les médecins pour guérir les maladies. Une fessée et une saignée et le malade était sauvé! Pas trop compliqué. Les hommes corrigeaient leur femme, les femmes se vengeaient sur les enfants. Les familles françaises avaient toutes et ont encore, le fameux martinet. Au Québec, la strappe trônait en maîtresse dans le placard et rappelait à tous que l'autorité était ... autoritaire et violente!
L'auteur a découvert de multiples illustrations d'époque qui démontrent de visu toute la quotidienneté de la fessée dans les chaumières. On fessait aussi pour faire grossir le postérieur, les nourrices ne s'en privaient pas sur les bébés qui leur étaient confiés afin qu'ils soient en meilleure santé, les enfants maigres n'y échappaient pas, ni les femmes moins pourvues par la nature.
Ceux qui ont lu la Comtesse de Ségur connaissent les châtiments corporels prodigués à la moindre faute ou bien pour maintenir dans la peur et donc prévenir les fautes! Tous les collèges réputés avaient un Père Fouettard dont la tâche était uniquement de punir les coupables et qui y travaillait à temps plein.
La fessée chez les religieux et religieuses devient un peu plus trouble. On se permet alors de dénuder le postérieur des châtiés pour que les coups soient mieux sentis et il semblerait selon l'auteur que certains ecclésisastiques ou mères supérieures soient devenus assez friands et friandes de telles punitions au point d'en pratiquer à outrance. Ça ne choquait personne car c'était pour faire respecter la morale et les bons comportements!
Est-ce que je recommande? Euh... oui et non. Pour les photos et pour feuilleter un peu le texte. Je me suis tout tapé moi, défi oblige, et ça devient un peu redondant à la longue.
3 commentaires:
Est-ce que je recommande? la fessée ou le livre? Je niaise, je reviens de vacances.
Coquine! Vous mériteriez une bonne fessée! ;o)
comme on dit : une fessee et au lit, non, je plaisante...'je li l'inde en heritage de abha dawesar... pas mal du tout
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