Ce que j'appelle oubli, Laurent Mauvignier, Les éditions de minuit, Lonrai (France), 2011, 62 pages
Ce petit livre qui se lit en moins d'une heure s'inspire d'un fait divers, survenu à Lyon, en 2009. Un homme itinérant ayant ouvert et bu une canette de bière dans un supermarché s'est fait tabasser à mort dans l'entrepôt de l'établissement par les quatre gardiens qui l'avaient arrêté.
Le livre est écrit d'une traite, d'un souffle, sans ponctuation, sauf quelques virgules, sans majuscules, sans paragraphes. On s'y sent bousculé, martyrisé, terrorisé, à bout de souffle. La mort de cet homme devient notre mort à nous. Très efficace comme traitement. On entre dans l'horreur et on n'en sortira pas vivant. Un voyage au bout du sadisme ordinaire.
10 commentaires:
Vous dévorez les livres depuis quelques temps, félicitations ! De mon côté, je suis finalement venue à bout du livre que je lisais depuis le mois de mai. J'ai commencé hier soir The Blind Assassin de Margaret Atwood. Espérons que ça ne me prendra pas un autre 4 mois pour le lire !
Ça doit être un peu angoissant à lire. Moi j'ai lu La pluie et le beau temps et Paroles de Jacques Prévert. De la poésie et de l'absurde.
Moi je me suis mise à lire La Presse à chaque jour. Ca compte tu et... Ça compte pour quoi au juste ? :o)
Bien essayé, Travailleuse sociale... ;o)
Non! Il faut lire des livres, courts ou longs, sans importance, des livres papier, pas sur internet, de n'importe quel genre, roman, nouvelle, poésie ou autre, vieux, neufs, dans n'importe quelle langue. Des livres, chère. On est à la 35e semaine. Vous allez pas nous lâcher?
Katia, je lis, je lis, trois livres cet après-midi. Courts mais quand même... J'ai de nouveau la piqûre! YÉ!
Solange, auriez-vous délaissé Proust, infidèle?
Mais non, je ne lâche pas. J'ai simplement recommencé à travailler, je me suis mise à lire La Presse, ce qui occupe pas mal de temps... et je lis encore mais beaucoup moins. Mais je lis. Et mes livres ont souvent plus de 300 pages donc, le 52 livres, je suis très loin du but. J'en suis 26 livres.
Chacun y va avec ce qui est important pour lui et elle et avec sa personnalité aussi. Moi, atteindre un but, réussir un défi, c'est comme bien important! Faut que j'y arrive et je m'arrange pour y arriver. Dans le cas de la lecture, ça signifie que je lis des livres plus courts pour l'instant. Et je fais de belles découvertes.Quand je serai au-dessus de mes affaires, je m'attaquerai à des romans de mille pages, pas avant. J'ai aussi découvert ou redécouvert la poésie avec ce défi et j'y prends du plaisir. Que du positif donc.
Je songe déjà au prochain défi... ;o)
Et je lisais la Presse, Le devoir et la Gazette avant mon défi, parfois Le Monde aussi. Ça occupait beaucoup de mon temps. Il a fallu faire des choix, j'achète Le Devoir le samedi et je lis la Presse sur Cyberpresse, en partie seulement. Faut ce qu'il faut!
Je prends quelques pauses de Proust, mais il reste sur la table.
Publier un commentaire