vendredi 11 novembre 2011
Nuançons
J'ai lu des articles dans d'autres journaux et ça modifie ma vision du problème de Occupons Montréal avec les itinérants. En fait, ça me fait voir que le problème est plus complexe. Des gens de tout style entassés sans trop d'ordre, des repas miraculeusement préparés mais sans hygiène selon la Ville, des révolutionnaires qui croient à une cause mais également des sans-abris qui ont trouvé l'Eldorado, vêtements, nourriture et liberté de boire et consommer tant qu'ils veulent sans horaire à respecter. Un mélange prêt à exploser à tout moment. Et l'hiver qui s'en vient, avec le froid et la neige. Un camp de réfugiés en pleine ville, écrit Michèle Ouimet de La Presse. Alors, je simplifie pas mal quand je prétends que les indignés ne veulent pas intégrer les itinérants à leur groupe. Ils n'ont pas de chef les indignés, c'est du cas par cas. Et le groupe lui-même est loin d'être homogène. La situation se corse de jour en jour et si ça ressemblait un peu à Woodstock au début, ça s'éloigne de plus en plus du peace and love.
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6 commentaires:
Moi, qui voulait aller faire un tour, le temps de bien comprendre le pourquoi d'une telle action. Je vais rester sur ma faim!
On doit comprendre qu'il faut un changement majeur dans notre économie d'extrême droite.
Ne pas laisser les grandes banques diriger notre économie.
Un meilleur partage de la richesse signifie accepter les itinérants ...
@Le factotum
Ouais, les accepter, ça va, mais vivre carrément avec, c'est tout autre chose.
Je les vois près de chez moi,j'en connais, je les salue, je me bouche les oreilles quand ils sont ivres et crient sous mon balcon la nuit. Mais je ne les ferais pas entrer dans ma maison.
C'est vrai que des gens très intoxiqués peuvent devenir dangereux.
Plus ça va aller, plus le pourcentage de sans-abris va monter au square Victoria proportionnellement au pourcentage de personnes straight qui sont là pour une cause (pas tous la même cause en passant!). Mais fallait s'y attendre, il me semble.
le probleme des sans abris est tres delicat, cest un sujet sur lequel je vais travailler l an prochain
lilasvb, vraiment? À travers l'art?
Un meilleur partage signifie qu'on donne aux autorités compétentes les ressources nécessaires à l'intégration des itinérants...
Et surtout pour ceux qui souffrent de maladie mentale. Bien les encadrer devient une nécessité pour la sécurité du citoyen.
Préoccupant comme situation en effet! Bonne journée une femme libre, Chantalou xx
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