Lantagne, Suzanne
Dans un geste Les éditions de L'instant même, Québec, 2011, 127 pages
Un recueil de nouvelles avec quelques nouvelles trop brèves et dont on ne comprend pas le sens qui y ont été mises on ne sait pas trop pourquoi, mais oui, on le sait: pour engraisser ce livre un peu maigre. Mais si on les soustrait de notre lecture, les nouvelles principales sont vraiment intéressantes et bien écrites. Son amour pour son Hollandais, amour auquel elle s'accroche quelques années plus tard. Elle le recherche à l'aide de son jeune homonyme, à qui elle présente une jeune femme dont il tombera épouvantablement amoureux. Il y a trop de détails pour que ces histoires ne soient pas de vraies histoires. C'est sa vie que Suzanne Lantagne écrit dans ses nouvelles de rencontres, de sexe internet, d'amour et de voyage.
Son non-amour pour Antoine, qu'elle décrit physiquement sans pitié, comme les hommes peuvent le faire pour les femmes, comme les femmes se le permettent si rarement. Elle le décortique, cet Antoine et le rejette abruptement comme la tarentule de la nouvelle précédente. Elle a raison cependant. Trop d'indices dangereux. Elle a eu du flair.
C'est un oeuvre intéressante que j'ai lue (à part les petites nouvelles de deux pages et demi qui ont peu d'intérêt) avec plaisir. La nouvelle qui m'a le plus touchée est son aventure avec l'Anglais handicapé, rencontré par internet et auquel elle donne rendez-vous d'emblée dans une chambre d'hôtel. Il se révélera un homme charmant, disgracié par la nature, mais qu'elle finira par apprécier malgré tout. Mais toute bonne chose a une fin et les amours de notre auteure finissent toujours froidement, sans qu'elle n'en manifeste la moindre émotion. Elle décrit ainsi le dernier courriel de son monsieur infirme "Le ton était poli, peut-être un peu froid. Et c'est tout." (p.123)
Même chose pour la rupture avec Antoine. "J'ai raccroché. Je n'ai plus jamais entendu parler d'Antoine. Et j'ai pris l'avion pour Amsterdam." (p.22)
Seul Arnout Baker, son grand amour de jeunesse qu'elle tentera de recontacter des années plus tard mais qui refusera de la revoir, semble trouver grâce à ses yeux. "Comment donc les choses ont-elles pu finir? Elles ne sont pas finies, elles ne le seront jamais. Même s'il devait mourir." (p.81)
10 commentaires:
Oh chère Femme Libre, vous êtes à 1 livre d'avoir relevé le défi!
Je n'en suis même pas surprise!
FÉlicitations :)
terminé mon défi... yééééééé...
je viens de terminer mon 52e... :o))
J'arrive tout juste du Sud ...
Je prends des nouvelles de ton oeil.
Comment va?
Bravo pour le défi!
Héhé! Faut pas crier victoire avant le temps, Unautreprof. J'ai des partys et petit-fils ici cette semaine, pas beaucoup de temps pour lire. Mais je vais y arriver, vous vous en doutez bien, dussé-je lire toute la nuit!
Bravo Enidan. Plaisant quand même de réaliser qu'on lit à ce point-là.
Bon retour au Nord, le factotum! L'oeil, il va, il va, et moi aussi tiens! Héhé!
Wow, il ne t'en manque qu'un seul...
Je sais que tu vas le lire, peu importe l'heure!
Bonne Année 2012 à toi en compagnie des gens que tu aimes. Je t'embrasse bien fort! xxx
Bonne lecture femme libre nocturne!
J'en profite pour te souhaiter une année 2012 des plus prolifique à tous les points de vue!
Et oui, comment vas-tu? ...
Félicitations pour le défi. Tous mes voeux de bonheur et de santé pour 2012 et de belles festivitées en famille.
Hum... Me fait penser que je ne compte plus depuis longtemps... :( Mais j'ai lu en titi! :)
Nanou, le Factotum, Solange, merci!
Mais comptez donc un peu, Fadette de mon coeur, c'est intéressant de mettre des chiffres là-dessus. Allez, un, deux, trois... ;o)
Je n'ai même pas compté mes livres lus cette année, honte à moi! Je me souviens qu'il y avait plusieurs bios/briques au travers tout ça, mais aucune idée du nombre. En tout cas, bravo à vous!
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