Cette année, je me garoche dans tous les sens. C'est comme ça que j'ai commencé l'année, dans le garochage effréné. Culture, culture, oui, c'est le chemin emprunté. Bon, je me rends compte assez rapidement que c'est bien trop gros. Culture physique aussi, je me suis remise au yoga en plus de la musculation. J'avais oublié comme c'est difficile. J'ai mal partout.
La Culture, c'est immense, alors je vais cibler un peu. Je veux m'initier à l'opéra cette année. Hier, première conférence de l'année, à la Grande Bibliothèque. C'est fou ce qu'ils sont bien organisés. On réserve et imprime son billet gratuit par internet et bingo! Avec la neige folle, je pensais bien que le billet ne serait pas vraiment nécessaire et que le grand auditorium serait presque vide. Grave erreur! Les citoyens s'intéressent à l'opéra car la salle était pleine.
Intéressante conférence animée par Pierre Vachon avec les spécialistes Richard Turp (quel homme charmant et désirable) et Javier Rubiera (plus austère mais bien compétent). On a expliqué sommairement Il Trovatore de Verdi (sommairement parce que c'est une oeuvre extrêmement complexe) et on a eu le plaisir d'en voir et entendre des extraits commentés chantés par le célèbre Pavarotti.
Maintenant, il ne me reste plus qu'à m'acheter un billet pour ce célèbre opéra qui sera chanté dans une semaine à la Place-des-Arts. Un billet, je dis bien, car cette fois, je n'ai réussi à convaincre personne de mon entourage de s'essayer à comprendre et aimer l'opéra. Personne. C'est rare ça. Je suis plutôt convainquante d'habitude. Même ma Dix-sept ans, qui est tout de même venue à la conférence d'hier soir, me dit que c'est long et endormant. Bon, bon, bon... Assumons-nous. J'achèterai donc un billet et j'irai le voir en personne cet opéra. Si je commence à ne plus faire ce que j'ai envie de faire parce que je en suis pas accompagnée, je vais me priver moi-même de plaisirs potentiels. Pas question.
Toujours dans la culture, culinaire cette fois, j'ai invité sept personnes dans un élan décontracté à manger un repas indien préparé de mes belles mains. Et elles ont accepté! Misère. Maintenant, faut que je m'exécute. Pas simple pour moi de recevoir, pas simple non plus de cuisiner pour plusieurs personnes. Là aussi, il y a un apprentissage à faire. Relaxer, s'y prendre d'avance, faire le menu, acheter les épices, se faire confiance. Voilà. Je vais faire ça. Je suis capable. Très.
9 commentaires:
Héhé, que d'énergie !
Rien qu'à vous lire, je me sens comme pousser des ailes !
Idem pour moi, recevoir trop d'invités ça me stresse!! Et pas juste ça, c'est fatiguant! Moi ça me bouffe l'énergie, le lendemain j'ai l'air d'une loque.
Mais de plus en plus, j'essaie d'y aller vers les plats mijotés que je peux faire le matin ou même la vieille et que je n'aurai qu'à réchauffé. Il y a tellement de chose à faire à la dernière minute.
Je suis survoltée un peu, Cath, héhé! Merci de votre commentaire.
Faut que nous voyions ça comme un plaisir, Pur Bonheur. C'est ce que ça devrait être. Alors faut s'arranger pour que ça soit comme ça. La dernière fois que j'ai reçu d'autres personnes que mes enfants (quand c'est eux, ça ne m'énerve pas trop) et que ça avait bien fonctionné, j'avais demandé ma Vingt-et-un ans, qui n'avait que 20 ans, à la rescousse. Elle a suivi un cours en organisation d'événement et elle est douée en cuisine en plus. Avec elle dans le décor, je pouvais relaxer avec mes invités. C'était fantastique. Mais là, je fais un repas indien en plus et elle ne sera pas là pour aider. Va falloir que je trouve des solutions pour que ce soit plaisant pour tout le monde, dont moi, dont moi! Oui, préparer à l'avance le plus possible, c'est une bonne idée.
Il est bien vrai qu'il ne faut surtout pas attendre après les autres pour faire quoi que ce soit. Sinon, il y a de longs moments de nos vies qu'on passerait à juste attendre !
Ben voilà! Vive l'autonomie, l'Impulsive!
Et quel aurait été le menu, Une femme libre? Mon indien de chum est curieux...
En entrée, bouchées indiennes aux lentilles corail, ensuite, il y aura poulet au beurre (à la mijoteuse), un dhal, un curry de légumes, un autre de pois chiches, riz, chapatis, pain naan et comme dessert, du barfi et, si j'en trouve, de la crème glacée ou du sorbet à la mangue.
Est-ce que votre chum trouve ça correct?
Et pour boire, c'est vrai que les Indiens ne boivent pas de vin (lu dans les livres de cuisine indienne)?, alors je sers quoi? Demandez-lui donc, ça me rendrait bien service.
Je cuisine déjà assez souvent indien pour Dix-sept ans et moi et c'est une cuisine qui m'enchante. Le secret est dans les épices!
Pour boire un Mango lassi (smoothie à la mangue). Moi, je le prends plutôt comme dessert...
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