dimanche 19 février 2012

Le temps

Le dimanche, je brunche toujours avec ma mère. C'est fixe, immuable, hebdomadaire, habituel et incontournable. Et c'est du temps pour nous, pour elle, à son rythme à elle. Des fois, de plus en plus souvent, on va faire son épicerie dans le supermarché à côté du restaurant. Et là, on prend un temps fou à soupeser chaque aliment,  à lire les étiquettes des bouteilles, à comparer, calculer, discuter. Du temps perdu? Pas du tout. C'est zen. Prendre son temps, pas le perdre, être tout entières dans cette boîte de céréales, la mère, la fille et la petite-fille, ensemble. Une qui pousse le panier, une autre qui soupèse, discute, partage et une autre encore qui se sent aimée, entourée, cajolée. L'amour prend du temps.

15 commentaires:

Maman Tupperware a dit...

Nous avions la même routine avec ma grand-mère (décédé en 2006). Ce matin, votre texte me rappelle des moments sublimes avec elle...
Merci
Michelle

Isabelle a dit...

Magnifique billet, tout en douceur pour ce beau dimanche... Merci et bonne fin de journée! :)

Éléonore a dit...

Magnifique message.
J'ai aimé le lire et j'aurai aimé avoir le même temps de qualité avec ma mère.
Malheureusement 8 h 30 de voiture nous sépare.

Michèle a dit...

Être près l'une de l'autre, vous auriez pu venir déjeuner là où je servais les déjeuners ce matin!!!!!!

Et vous savez qui est apparu parmi mes nombreux clients vers 11h30?? Ma maman!...Un beau petit cadeau dans mon bénévolat ce matin.

TRès belle habitude de prendre du temps avec maman. Je vous félicite à mon tour!

Lud. a dit...

C'est aussi ma programmation du dimanche. À l'épicerie, avec ma mère, nous prenons le temps de discuter et d'acheter les aliments. Elle me conseille sur les menus de la semaine, donne des idées, partage son savoir faire. Moi, j'écoute et j'adapte. J'ai encore bcp à apprendre de cette femme fantastique qu'elle est et que j'apprécie toujours davantage.

Une femme en santé a dit...

Wow j'aime ça ! C'est du bon temps de qualité que vous passez tous ensemble !

Une femme libre a dit...

IL faut profiter des gens quand ils sont encore là... vous avez su le faire, Maman Tupperware!

Merci Isabelle.

Ouf! Elle habite loin votre maman, Éléonore. Maintenant avec skype et les autres moyens technologiques, c'est plus facile de garder contact malgré la distance.

Ben oui, j'aurais aimé ça Michèle. Contente que votre maman ait pu se joindre à vous.

@Lud
On apprécie davantage nos parents quand on n'habite plus avec eux. C'est ce que me disait ma Vingt-et-un an en fin de semaine, héhé!

Une femme en santé, oui et on en profite! ;o)

herbert a dit...

Bonjour, Femme libre.
Si j'étais peintre, je ferais une toile.
Musicien, j'écrirais une pastorale...
Poète, j'écrirais un sonnet...

Merci beaucoup pour cette scène admirable d'une vie ...pas si ordinaire que cela.

Je t'embrasse.

Une femme libre a dit...

Mais tu es poète, Herbert!

La Mère Michèle a dit...

Comme J'AIME ce billet! C'est tout à fait mon genre! Je suis presque certaine que je pourrais faire partie de votre gang, si elle n'était pas si familialement exclusive ;o)

Une femme libre a dit...

Mais non, on ne pratique pas l'exclusion du tout. Vous viendrez avec nous, ça nous fera plaisir! ;o)

Solange a dit...

C'est loin d'être du temps perdu,quand on a la chance de les avoir parmi nous il faut en profiter.

Une femme libre a dit...

Solange, absolument, c'est ce que je pense aussi!

mammouth a dit...

C'est une jolie phrase. Heureusement que ça prend du temps. Enfin quelque chose de lent dans toute cette frénésie qu’est notre vie. Merci de partager ces beaux moments.

C’est la difficulté d’avoir choisi de vivre loin. De ne pouvoir voir mes parents si souvent et qu’ils ne voient pas mes enfants grandir tous les jours. C’est très dur. Y’a des fois je me sens si loin, si loin, de l’autre côté de la grande flaque. Mais voilà, on fait des choix et y’a toujours des conséquences qui viennent avec.

Mijo a dit...

Pincement coeur.
Ce joli billet me rappelle que entre ma mère et moi, pas vraiment de partage aussi beau.
Mais comme on fait des efforts l'une comme l'autre, un jour peut-être.