La sexualité des hommes vieillissants sera le sujet de ce billet. Maintenant que je tiens un blogue privé, je me sens plus à l'aise de raconter toutes ces choses délicates qui me chicotent. Je parlerai donc des hommes que je connais ou que j'ai connus, pas des autres. Du concret.
Dans ma jeunesse, les rapports sexuels étaient simples. Les hommes voulaient pénétrer et être sucés. On ne se creusait pas la tête. Fatiguée, il y avait même moyen de faire la planche et ils étaient contents pareils. En autant qu'ils jouissaient, tout était beau.
Mais là, depuis que j'ai cinquante ans, je ne sais plus trop ce qui se passe. Soit je tombe vraiment sur des weirdos, soit la sexualité masculine se complexifie quand les hommes attrappent la cinquantaine ou plus. Le fait qu'ils aient plus de difficulté à bander peut expliquer en partie le phénomène mais même la sexualité de ceux qui n'ont pas trop de problèmes avec la bandaison devient bizarre.
Parlons seulement des deux derniers et un peu du Monsieur-qui-voulait-se-marier, tant qu'à faire. Le dernier, qui date de quatre ans déjà, un certain Monsieur Relation, faisait dans le sado-masochisme. Pour embarquer, j'ai embarqué! Mais c'est drôle, depuis qu'on s'est quittés, aucune pensée bdsm ne m'a assaillie, jamais. C'était clairement son fantasme, pas le mien. Il n'est probablement pas un cas d'espèce, car bien des jeunes aiment ce genre de sexualité. Mais pour être fucké, il était fucké. On n'en parle plus. Rayé de la carte, celui-là. Et le pire, c'est que j'étais follement amoureuse. Depuis lors, je me méfie de mon peu de jugement amoureux.
Le monsieur qui veut se marier, lui, me faisait la cour mais sans jamais de conclusion, prétextant vouloir se marier et éviter tout ce qui ne concordait pas avec ce but. On a pourtant vécu des épisodes de masturbation mtuelle et de contacts oraux assez intimes merci. Des égarements de sa part? Je ne sais trop. Toujours est-il qu'il est toujours à la recherche d'une dulcinée à épouser. Il en avait trouvé une l'année passée, qui avait 50 ans alors qu'il en a 66, mais elle travaillait tout le temps et n'était donc pas assez disponible à son goût. Rupture. Choisis-en donc une de ton âge, qui sera à la retraite comme toi, Chose! Ah! Les femme de 60 ans sont trop vieilles? Hon! Pauvre petit! Sèche alors!
Et mon monsieur actuel qui m'aime à la folie celui-là. Ça fait du bien. Il arrive chez moi avec une valise de jouets érotiques. Pas de jouets, pas de plaisir pour lui. Des fois, me semble que je pourrais partir et le laisser tout seul avec ses jouets et ça fonctionnerait pareil.
10 commentaires:
Oh que vous allez trouver la mienne de vie sexuelle bien plate, moi qui suis avec le même homme depuis 48 ans sans jouets, sans rien d'autre que l'amour. Je crois que plus on avance en âge plus ça doit être difficile de trouver quelqu'un, on a nos habitudes nos goûts et on est moins souple pour faire des compromis. Mais contrairement à vous je ne pourrais pas écrire sur le sujet, on s'ennuierait.
Héhé! Solange, que vous êtes charmante! C'est ce à quoi j'aspire, à une vie amoureuse et sexuelle bien calme, sans trop de surprises à la clé. L'ordinaritude devient difficile à trouver, je vous l'assure. ;o)
Un billet comme je les aime. J'ai souri, ri! Attendons la suite... xxx
C'est celui dont vous étiez amoureuse qui était le meilleur. Pas à cause des ses émotions ou de ses pulsions. À cause des vôtres. Le reste, ouf, c'est de l'ondoiement soporifique...
Paul Laurendeau
Mais non, mais non, Paul! Je n'étais pas moi-même avec cet amoureux qui ne m'a jamais aimée, j'ai joué un rôle pendant tous ces mois. Je ne m'ennuie pas du tout de cette période où, bien qu'exaltée, j'étais mal dans ma peau, toujours dans la peur de lui déplaire, jamais vraiment appréciée. Il ne m'a jamais fait un seul compliment. Il avait l'art de semer le doute... Je suis fort heureuse d'en être débarrassée.
L'homme qui veut se marier est maintenant un ami. Il est fucké en amour mais comme ami, adéquat. On va prendre un verre de temps en temps et c'est agréable.
Tant qu'à l'autre, l'actuel, je suis d'habitude à l'aise en sa compagnie. Pas toujours il est vrai. Mais de là à qualifier cette relation d'ondoiement soporifique... je sais pas trop, c'est fort un peu. Je ne sais pas vraiment comment la qualifier cette relation mais le bonhomme est honnête, il me semble du moins. J'hésite ici car je n'ai aucune confiance en moi amoureusement. Un point faible, vraiment. Assumé. Et peut-être pas si assumé que ça. Chicotant, voilà, j'ai inventé ce mot et il me semble approprié, mes relations amoureuses sont chicotantes parce qu'elles me chicotent.
Nanou la Terre, la suite... quelle suite? Le voir ou ne pas le revoir? J'en suis là.
Ah, femme libre, quel plaisir de vous retrouver ! Je suis comme Nanou, j'attends la suite !
Cath, pas si certaine que ce soit vraiment reparti. Pas comme avant en tout cas. Mais mes relations amoureuses me chicotent et j'ai besoin d'écrire à ce sujet. Pour essayer de comprendre. En privé. Vous pouvez bien évidemment me donner des conseils, ça me fera plaisir! ;o) Possible que je ne les suive pas, j'ai une tête de cochon, mais ça alimente certainement mes réflexions.
Bien si tu me poses la question, je te dirais: "ne pas le revoir"?
C'est mon intention. Mais je ne vais probablement pas couper tout contact avec lui. Il pourra continuer de m'appeler pour se plaindre de sa santé ou bien causer cinéma...
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