Ceux et celles qui me lisent depuis longtemps savent que je pense que la plupart des hommes en couple veulent tromper leur femme et qui s'ils ne font rien de concret pour y arriver, ils ne sauraient résister si la tentation se présente. Les hommes québécois font rarement le premier pas, c'est un de leurs petits défauts, avec celui d'être peu romantiques, de ne rien connaître à la séduction, de laisser traîner leurs bas... bon j'arrête. J'ai tout dit. Passons aux jeunes femmes. C'est le titre de ce billet après tout.
Les jeunes femmes célibataires rêvent. Au prince charmant, à la rencontre inattendue mais tant espérée, au voisin qui viendra en boxeur leur emprunter du sucre, auquel elles feront visiter leur appartement et qui les embrassera langoureusement en partant. Elles ne font rien de concret, ne s'inscrivent pas dans des sites de rencontre, non, elles travaillent et si elles sont dans un milieu sans hommes au travail, pas la place pour rencontrer, donc elles travaillent dans leur école primaire par exemple, rentrent chez elles fatiguées et se reposent dans leur petit condo en mangeant des sushis et en regardant la télévision. Et elles se plaignent ensuite et se demandent, désespérées, pourquoi le mauvais sort s'acharne sur elles et pourquoi elles ne rencontrent pas. Écoute, Princesse au Bois Dormant, faut la vivre sa vie, pas la rêver, parce que tu peux rêver longtemps, je t'assure, te retrouver à quarante ou cinquante ans avec les mêmes questions, seule sur ton même divan,bon, peut-être que tu l'auras changé pour un plus petit divan rose, c'est joli le rose et puis l'autre divan, ton chat l'avait tout magané, alors tu auras cinquante ans donc, tu seras une moins jeune femme et tu mangeras de la sole et du brocoli (tu auras fini par te tanner des sushis) sur ton divan rose et tu te demanderas encore pourquoi le destin t'a oubliée.
Alors AGIS!!!! Lève-toi et sors où il y a du monde, rencontre, rencontre et rencontre encore, il en restera sûrement quelque chose. Ou bien aide, on a besoin de ton aide. Aide-toi et le ciel t'aidera. Misère que j'aime ce que j'écris là parce que je ne l'écris pas que pour la jeune femme célibataire, je l'écris pour moi aussi. Aider. Oui, c'est ça qu'il faut que je fasse et à grande échelle. J'en ai long à dire là-dessus mais ça ne correspond plus au titre de mon fabuleux billet. Next time.
Parce qu'il faut également que je parle de la jeune femme en couple. Elle a 35 ans et est avec son chéri depuis une dizaine d'années. Ils ont des enfants, ne se parlent pas énormément mais s'entendent bien. Tout roule, tout baigne. Mais la jeune femme en couple voudrait de l'épanouissement. Elle aspire à une communication profonde, au coeur qui bat, aux surprises, à l'apothéose, elle veut la communion des corps et des coeurs et des âmes, rien de moins. Et comme ce sont des souhaits absolument disproportionnés, elle se sent parfois malheureuse. Je lui dis: de quel droit peut-on exiger tant et plus d'un seul homme? N'est-ce pas énormément demander? Et si cette attente au bonheur absolu tombait, n'y aurait-il pas davantage de bonheur justement parce qu'il n'y en aurait plus d'attente parce qu'on oserait vivre ce qui se passe ici maintenant sans en demander plus. Se contenter de ce qu'on a, se réjouir de ce qu'on a et en remercier le ciel et l'univers et ce gars qui est imparfait mais toujours à nos côtés et qui doit se faire dire de temps en temps qu'on est contente qu'il soit là, juste qu'il soit là, sans parler, sans devoir communiquer à tout crin. Juste laisser aller, respirer et profiter du moment qui passe.
12 commentaires:
Je suis bien d'accord avec vous, à trop vouloir parfois on perd tout.
Oui, Solange, mais d'un autre côté, quand il n'y a plus aucun plaisir à être ensemble, il faut se séparer. C'est courageux de se séparer quand on n'aime plus et d'affronter la solitude et l'inconnu. Les enfants? On ne reste pas pour eux. Ils le sentent, ils le savent quand il n'y a plus d'amour. Et cet homme qui ennuie cette jeune femme sera peut-être un prince charmant pour une autre.
J'imagine que vous connaissez personnellement les deux personnes que vous décrivez ci-haut, parce que dans le cas contraire, vous ne vous permettriez pas de tirer de telles conclusions figées et sans équivoque...
"Ne se parlent pas vraiment, mais s'entendent bien."Qu'en savez-vous, en vérité? Vivez-vous avec eux?
Évidemment que je ne vis pas avec eux et je peux me permettre toutes les conclusions que je veux vu que mes personnages n'existent pas vraiment et qu'ils sont une combinaison de personnes que je connais ou que je lis. J'ai toute liberté car il s'agit de littérature. J'aime écrire. Sans censure.
C'est si facile dans notre société actuelle de s'isoler!
Moi je pense que pour bien s'entendre, il faut justement se parler.
Sinon, à vivre comme deux étrangers dans la maison, ça ne va pas loin.
Faut dire que j'ai 35 ans de mariage dans le corps, je dois savoir de quoi je parle (lol).
Ouf!
Pas facile toujours le couple. On s'en demande trop, oui, et aussi on oublie souvent d'être simplement connectés au moment présent.
Je suis d'accord.
Tout un travail que de se détacher de ses craintes par contre. Un jour à la fois.
J'ai exactement vécu ce que tu racontes. 10 ans de vie commune. Beaucoup d'épreuves vers la fin. Notre relation était tendue. J'ai eu besoin de plus et j'ai failli tomber dans le piège. Il faut dire que beaucoup de gens autour de moi approuvait mon attitude ce qui provoquait beaucoup de confusion chez moi. (Mais les personnes qui approuvaient, sont celles qui sont incapable d'avoir de longue relation). Je n'avais pas compris. Mais de cette expérience, j'ai beaucoup appris.
Et aujourd'hui, je suis très heureuse de ne pas avoir fait de conneries et surtout d'avoir compris à quel point j'étais chanceuse d'avoir mon copain dans ma vie.
Car quand je vois certaines personnes autour de moi rompre après 3-4 mois ou après 3 ans sans se battre, je trouves ça triste pour eux. Copain et moi on a bâtit quelque chose de solide et je suis maintenant bien heureuse avec lui et je l'aime de tout mon coeur.
La mère Michèle, tellement! que de drames se jouent derrière les portes d'appartement closes.
Pur Bonheur, moi, je pense qu'il n'y en a pas de recette! Chaque couple est une entité en soi et là aussi, il y a bien des drames, des chagrins, des disputes, des attaques,des cris, des coeurs brisés mais aussi de la passion, des rires, des communications verbales ou non-verbales et du plaisir dans la présence de l'autre, de la tendresse qui fait chaud au coeur et au corps, de la familiarité qu'on ne peut avoir qu'avec une personne qui partage notre vie, du réconfort face aux épreuves de la vie, un cocon, un rempart, tout ceci caché entre deux personnes et les apparences sont souvent trompeuses. Alors, on peut bien écrire ce qu'on veut, ce n'est que de la littérature. Mais c'est beau la littérature, c'est grandiloquent et rassurant. Plus facile d'écrire que de vivre en couple! Un grand défi la vie de couple et je te comprends d'être fière que la tienne dure heureuse depuis si longtemps!
Un autre prof,
Pas facile mais il ne faut pas que ce soit une corvée. Monsieur Relation me disait tout le temps qu'il fallait "travailler" notre couple. Entre travailler tout le temps dans l'espoir que ça marche et être bien seule, je choisis d'être célibataire et heureuse! ;o)
Éphémère, quel beau témoignage.
Moi, je trouve que tu peux être fière de ça, d'avoir persévéré et d'être allée le chercher ton bonheur sans écouter la voix des autres. Mets ça dans ta banque de fierté.
Bravo!
Publier un commentaire