Je suis partie à seize heures et je viens de rentrer. Quatre heures quinze minutes de marche. J'ai fait le tour de la montagne et je suis redescendue à l'hôpital général de Montréal que j'ai traversé pour atteindre la rue Atwater et là je me suis rendue sur la Catherine et j'ai marché d'Atwater à la Place-des-arts. Il y avait du monde partout, c'était juste magnifique. J'adore l'été car nous sommes bien en été, nous avons passé par-dessus le printemps et là mon air climatisé marche et je regarde pour un condo neuf. J'ai toujours voulu habiter du neuf, un de mes rêves, probablement parce que j'ai habité dans une magnifique vieille maison pendant 25 ans. Je veux du moderne, du jamais habité, mais au centre-ville, mausus que c'est cher.
Il paraît qu'il faut attendre, que les prix vont baisser avec le quantité astronomique de condos qui se construisent au centre-ville. Possible que oui, possible que non. La décision m'appartient et elle ne serait pas longue à prendre si j'étais seule mais là, fillette est revenue. On fait quoi avec ça?
J'ai envie de le réserver quand même le petit condo convoité. Pas construit encore. Je le zieute à toutes heures du jour pour essayer de saisir la luminosité. Important la luminosité. La preuve? Je pète le feu depuis que le soleil brille.
Je suis de plus en plus seule. Ceci n'est pas un constat désespéré et malheureux. Je fais le ménage dans mes amies et j'en suis contente. Je ne demande pas la perfection et je ne l'offre pas non plus, entendons-nous mais il y a des chocs des valeurs qui me font préférer fuir celle pour laquelle j'avais pourtant de l'affection, me semble-t-il. Plus certaine en fait.
Bref, aujourd'hui, cette marche solitaire dans la foule était absolument ce qu'il me fallait.
4 commentaires:
Peut-être nous sommes nous croiser sans le savoir puisque Copain et moi y étions aussi :)
Non? Super! Tellement un temps magnifique...
c'est ma thérapie la marche seule ... ça fait tellement de bien d'être dans sa bulle ..
Je viens de rentrer du yoga, j'appelle ma fille et je retourne marcher. Une thérapie en effet!
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