Je l'aime votre fille mais..."
Je le déteste ce "mais"", cet intolérable, méchant, vulgaire, réducteur "mais".
Tu l'aimes ou tu l'aimes pas? Si tu ne l'aimes pas telle qu'elle est, fous-lui la paix. Laisse-la tranquille. Quitte-là! L'amour conditionnel, à moitié, si elle apprend à communiquer comme lui communique, si elle arrive à répondre à ses critères.... non.
17 commentaires:
C'est bien mal te connaître que de venir t'avouer cela candidement. C'est réveiller la lionne en menaçant ses petits. Mais qu'est-ce qu'elle lui trouve au juste à ce type contrôlant?
Dans le fond il ne l'aime pas, on ne veut pas changer ceux qu'on aime.
Il est beau, intelligent, il a été adopté lui aussi. Il a un magnifique sourire, il est affectueux. Il prend soin d'elle, lui prépare de bons repas. Ils se sont chicané cinq fois en cinq mois, ce qui est relativement peu et dans au moins un des cas dont je connais les détails, ma fille était vraiment dans le tort. Innocemment dans le tort, mais quand même, vraiment une situation heavy.
Il est franc. En fait, il ne veut pas s'engager parce qu'il trouve les handicaps de ma fille lourds. Ils le sont, lourds, je ne peux pas le nier.
Avec sa dysphasie, la communication n'est pas aisée.
Il l'aime mais il hésite et ne veux pas donner de faux espoirs.
Comme elle est vraiment amoureuse, me semble que si ça ne va pas marcher de toutes façons, aussi bien qu'il la quitte tout de suite.
Mais c'est pas moi qui décide.
veut
Pas rapport au sujet, je suis de retour :)
Une femme en santé,
Tant mieux!
Je suis rentrée du dernier film de Cinémania et ma fille, déjà au lit, m'a appelée pour jaser.
Elle me dit de ne pas m'inquiéter, que tout va bien avec M, qu'il s'aiment et qu'ils font tous les deux des efforts. Elle n'est pas maltraitée dans la relation, bien au contraire.
Je me calme. Je lui fais confiance à elle et à l'éducation que je lui ai donnée. Faut pas transposer mes propres problèmes en amour à sa situation à elle. Un jour à la fois. Qu'elle vive ce qu'elle a à vivre.
Faut lui faire confiance, mais je comprend les inquiétudes..
@Mélissa
Il y a des jours, et aujourd'hui en est un, où j'aimerais vraiment que mes filles aient un père.
S'il y a quelque chose aussi qu'on ne peut pas juger (on le peut, mais on se trompe souvent) c'est bien lorsque vient le temps de l'amour. Ça devrait être simple pensons-nous, ça ne l'est pas nécessairement.
Mais je sais que vous saurez rester ouverte.
Elle est chez lui et vient de m'appeler tout heureuse: il lui a acheté un nouveau téléphone cellulaire. Déjà qu'il ne lui demande pas de loyer et qu'elle ne paie rien pour la nourriture. Il le prend où son argent? Je ne sais pas trop quoi penser, Un autre prof. Je n'ai pas dit un mot. J'attends de la voir en personne et seule à seule pour lui parler. Il lit ses messages sur son cell alors je fais attention à ce que je dis et j'écris. C'est vrai qu'il ne faut pas juger et la mère et belle-mère doit se mêler de ses affaires et c'est ce que je fais avec mes autres enfants adultes. Mais celle-là est tellement vulnérable...
Ne pas juger ne veut pas dire ne pas être présent et ne pas douter un peu... Je pense que vous faites bien d'être vigilante.
Rester ouvert pour qu'elle puisse se confier à vous et faire appel à vous si elle en a besoin.
Je sais aujourd'hui que s'il lui a acheté un nouveau cellulaire, c'est parce qu'il avait fracassé le sien en morceaux en le lançant sur le sol dans un accès de rage.
Sa carte d'assurance-maladie, il l'a prise dans son porte-feuille qui était dans son sac, devant elle, il est allé chercher des ciseaux et lui a dit que si elle ne répondait pas à ses questions, il allait la découper. Et il l'a fait!
Sa carte d'étudiante, il a pris un stylo et a fait un trou dans chaque oeil de la photo.
Son sac d'école qu'elle aimait tant, il a fait des trous dedans.
C'est choquant de lire cela et ça induit chez moi des réflexes primitifs.
On est allées la voir aujourd'hui, 23 ans et moi (c'est loin!!) et on l'a trouvée en mauvais état. Mon premier réflexe était de la ramener à la maison mais elle préfère rester où elle est, loin. Se sent en sécurité. On voulait l'emmener dîner au restau, elle préférait ne pas sortir. Je suis vachement inquiète. Va falloir lui trouver de l'aide psychologique. Je lui ai demandé si elle était suicidaire. "Es-tu folle?" a-t-elle répondu précipitamment. Bon, au moins, elle ne l'est pas. Je l'ai rappelée une fois rentrée chez moi. Elle m'a dit que tout allait bien et qu'elle regardait la télé en caressant le chat. Mais tout ne va pas bien! Et son amie chez qui elle habite travaille donc elle passe la journée seule. Ne veut pas revenir ici. Possible que de vacher à regarder la télé et à texter et à écrire sur Facebook en caresssant le chat est ce qu'il lui faut aussi. Panser ses plaies. Chose certaine,on dirait que je l'énerve. Je me sens hypermal aussi. Très dur de voir son enfant malheureuse. Blessée.
J'en sais plus. Si elle est si fâchée contre moi, c'est parce que je l'ai enlevée à ce gars. Elle l'aimait et quand ça allait bien, tout allait bien et ils ne se chicanaient pas souvent. Là, elle est toute seule, loin,sa copine travaille tard. Elle ne se fait pas à manger malgré qu'il y ait tout ce qu'il faut pour. Lui, il la nourrissait et en prenait soin.
Elle sait aussi que c'est de la violence conjugale, ne s'ennuie pas de ça, mais s'ennuie du gars et de l'amour et des bons moments. Tellement pas simple cette histoire-là.
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