Ma belle Éphémère qui me demande si on a eu du beau temps et si je me suis amusée. Oui à la première question. Une seule journée de pluie sur sept jours de beau soleil. Et la mer qui est magnifique à Cayo Guillermo et la plage de sable blanc, longue et douce. Magnifique climat. Me suis-je amusée? Non. Ceci dit sans amertume. L'amusement maternel n'était pas le but du voyage alors pas de déception. J'ai fait plein d'exercices, nagé et nagé encore et en plus, il y avait un gym. Bu un peu trop, pas pour me saôuler, loin de là, mais juste pour un peu de goût et de feeling, oui. À volonté les drinks dans un tout-inclus. Fou un peu. Le moment le plus fort a été la promenade à cheval quand on se sentait dans un film, le cheval traversant des étangs avec de l'eau jusqu'au poitrail et nous qui devions lever les pieds pour ne pas les mouiller. Petit-fils qui souriait de toutes ses dents assis sur la selle devant sa mère. Belles images.
Ça s'est assez bien passé, me dit Pierre. Absolument. Oui, ma fille du milieu a peut-être une maladie mentale non-diagnostiquée. Mon entraîneur qui connaît tout de ma vie et qui avait une femme malade mentalement, me dit que son fils a développé des forces qui lui servent encore aujourd'hui en devant composer avec les brusques changements d'humeur de sa mère. Elle a des qualités maternelles évidentes ma Vingt-trois ans. Assure les soins physiques, a un enfant toujours bien mis. Discute beaucoup, explique, convainc. Chicane aussi, des fois pour ce que moi je considère des niaiseries, mais qui est important pour elle. Il doit être bien assis à table, ne pas jouer avec ses ustensiles. Elle le reprend aussi pour les bouderies, elle qui est une si grande boudeuse! Nos propres défauts énervent particulièrement quand on les retrouve chez nos enfants, je peux comprendre.
Mais surtout, elle s'amuse avec lui, a un côté enfant elle-même, elle est si jeune! Fait des folies, danse, rit, court, se lance dans les vagues avec lui, l'emmène partout. Il était le seul petit garçon dans le cours d'aqua-forme et dans celui de salsa aussi et il s'en tire très bien, le petit mausus! Il la connaît sa mère, il sait que ses crises sont un mauvais moment à passer et qu'elle reviendra comme avant quand c'est fini. Il serait préférable qu'il n'y en ait pas de crises, on s'entend, mais il y en a et il fait avec. Et puis, il a un père et plein de tantes des deux bords et des mamys à profusion, même des arrière-arrière-grands-parents! Il est bien entouré.
Pur Bonheur, je ne voulais surtout pas que ces vacances deviennent un règlement de comptes. Je ne regrette pas d'avoir cédé sur toute la ligne, pour qu'on ait la paix le plus possible. Lundi, quand elle a téléphoné pour dire qu'elle s'ennuyait déjà de nous, je n'ai pas répondu que c'était le cas pour moi aussi, hon! Elle a souvent des accès de louanges à mon égard sur Facebook. Comme je ne suis pas sur Facebook, je ne suis pas toujours au courant quand ça arrive!
Passionnarts, oui, j'ai fait le plein de soleil et de vitamine D. On aura beau dire, ça coupe l'hiver de s'en éloigner ne serait-ce que pour une semaine. Ça donne de l'énergie aussi. Je me sens en forme. Vu mon doc spécialiste hier. Taux de glycémie plus bas que jamais. Problème de cholestérol mais je vais faire avec, je refuse les statines. M'a félicitée pour la natation. Je ne lâche pas.
Oui, un voyage pas parfait, mais plutôt bon que mauvais, Mélissa. Contente d'être partie et contente d'être revenue, que demander de mieux?
Petit-fils était très colérique, Solange. Des crises qui duraient et duraient quand il avait deux ou trois ans. Mais ça semble résorbé. Depuis qu'il parle et peut s'expliquer, tout va mieux.
5 commentaires:
Pour moi ces vacances avec mes enfants sont de chers souvenirs. Je me souviens même d'une fois où j'ai pleuré au déjeuné avant de partir pour l'aéroport tellement j'avais aimé! J'espère bien un jour y aller avec mes petits enfants, comme vous. Pensez vous répéter l'expérience un jour?
Pas dans de courts délais en tout cas. Pour voyager avec Petit-fils, il faut que sa mère soit là et je trouve difficile de m'entendre avec elle dans le quotidien. Ce n'est pas lui qui a peur d'elle, c'est moi!
Mais ce voyage m'a énergisée, ce qui est souvent le cas avec les voyages. Brasser un peu ses habitudes et changer le mal de place, ça fait du bien! ;o)
Tu peux me tutoyer, je tutoie maintenant dans mon blogue.
Et pourquoi tu ne voyagerais pas maintenant avec tes deux enfants et ton mari et leurs conjoints aussi évidemment? Parce que pour l'avoir visualisé dans l'avion et dans l'hôtel, voyager avec des bébés, ça semble bien du trouble! Les pauvres parents n'avaient pas l'air en vacances.
Et puis, j'ai réalisé qu'on trouve toujours de la place pour le Sud, même à quelques jours d'avance, comme on l'a fait.
La plupart du temps nous y allons seuls, mais il est arrivé que nous y sommes allé avec les quatre enfants qui avaient à l'époque entre 16 et 3 ans. Le plus jeune avait eu une gastro la semaine précédent le voyage, nous avions faillit annuler, finalement il s'est remis en forme là-bas (à Nassau). Les premiers jours fallait le trimbaler sur nos épaules, il s'était vite remis.Ce fut un de mes plus beaux voyages. Nous avions louer une villa avec piscine privée. Mais nous allions surtout à la mer qui était juste de l'autre coté d'une forêt de pins. Le vrai paradis. Une femme de ménage venait chaque matin. Nous y sommes retournés d'autres fois, les enfants étaient plus vieux et les GÉO les occupaient. Sauf que mon fils qui avait alors 12 ans préférait rester sur la plage à photographier secrètement les femmes aux seins nus!! Quel coquin! Ça a donné la piqûre des voyages à ma fille qui a presque fait le tour de l'Europe ensuite.
Oui, je sais que ta fille a beaucoup voyagé. Et toi aussi, dernièrement, non? Me semble avoir vu de bien belles photos de Paris. J'ai de nouveau la piqûre du voyage. Va bien falloir que je décroche de mes inquiétudes pour Dix-neuf ans à un moment donné.
Sympa, ces réponses aux commentaires sur ton voyage familial à Cuba.
Publier un commentaire