Vingt ans m'a contactée hier. M'a dit qu'elle avait brisé son téléphone en le lançant dans un accès de colère. C'est arrivé dimanche et elle a attendu deux jours pour me le dire, pour ne pas que je me fâche. C'est moi qui paie son téléphone et j'ai pris une assurance au cas où un événement malheureux l'endommagerait.
Par événement malheureux, je pensais à Joblo qui lui a déjà brisé plein de téléphones avant.
C'est certain que ce n'est pas elle qui l'a brisé, son téléphone. Je lui ai dit que j'avais de la misère à croire ça mais quand j'ai vu qu'elle insistait vraiment, je me suis tue. Pas nécessaire que je l'enfonce dans ses mensonges, mensonges qui ont pour but de protéger Joblo. Elle voudrait tellement que je l'aime.
Elle est donc venue hier, après avoir demandé la permission à Joblo évidemment. J'ai fait avec elle la demande de remplacement. C'est compliqué et ça coûte 80$. Elle est retournée chez lui après, sans avoir soupé. On attend des nouvelles.
Elle habite donc toujours chez lui et cette fois, plus moyen de la rejoindre. Je vais rappeler SOS violence conjugale encore. J'ai besoin de parler.
12 commentaires:
Bon, toujours les mêmes conseils. Être présente et disponible pour elle. Penser à moi. L'accueillir et l'écouter.
Inquiétant. Mais je pense que ton attitude est très bien, même si ça demeure difficile pour toi. Ouf!
C'est inquiétant depuis le début mais ça n'aide en rien de s'inquiéter. C'est le cercle de la violence qui se rétrécit de plus en plus... les périodes gentilles vont être de moins en moins nombreuses pour disparaître totalement. Le premier pas est d'isoler la victime. Il y travaille, va la conduire et la chercher partout maintenant. Elle ne peut plus beaucoup nous voir non plus. Pour l'instant, on ne peut rien faire, pas contre sa volonté à elle. Pas simple.
Je pense à vous, à elle et je souhaite de tout coeur que les choses puissent s'arranger. Qu'elle finisse par réaliser que ce n'est pas l'homme pour elle et qu'elle s'en sorte. Je vous envoies bien du courage !
Merci Éphémère,
J'ai dédidé d'être positive et de faire confiance à l'éducation que je lui ai donnée. Je vais aussi continuer à appeler soit SOS violence conjugale (bien que là, on se répète pas mal) ou bien aller consulter pour moi peut-être bien au département de psychologie de l'université de Montréal qui recrute justement de nouveaux clients.
Cette histoire nuit à mon bonheur et comme je suis la personne responsable de mon bonheur, je vais faire quelque chose pour moi.
Pas évident la relation d'aide, surtout lorsque c'est ta propre fille et que la personne en question semble ne pas vouloir s'aider soi-même. Tu as raison qu'il faut que tu te protèges toi aussi là-dedans. Ton attitude est exemplaire.
Femme Libre,
il y a aussi les maisons d'hébergement pour femmes violentées. Tu peux appeler dans un de ceux-là, le plus près de chez toi et demander à voir une intervenante pour toi. Elles sont vraiment à l'écoute. Tu peux même avoir un suivi hebdomadaire xxx
Tiffany, je tends vers l'équilibre et la paix et la zénitude, mais actuellement, alors qu'elle n'a toujours pas de téléphone (je m'en occupe mais il y a plein de pépins) dire que je ne suis pas du tout inquiète serait mentir.
Je voudrais m'informer auprès de son amie pour savoir si elle est à l'école mais si jamais elle n'y est pas, je vais me mettre sur le mode panique, alors je n'ose pas.
Nanou,
Oui, en fait, quand je dis que j'appelle SOS violence conjugale, j'appelle plutôt une maison d'hébergement et je parle toujours à la même intervenante qui connaît notre histoire. C'est SOS qui m'a référée.
J'ai finalement appelé son amie d'école pour apprendre qu'elle n'est pas à l'école depuis deux jours. Toute l'inquiétude du monde vient de me tomber dessus. Respirations. Grandes respirations. La panique ne va rien résoudre.
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