Je trouve l'image de cette expression absolument dégueux!
J'essayais donc de tirer les vers du nez à Vingt-quatre ans, ma fille et la mère de Six ans, mon petit-fils chéri qui grandit en beauté. Tu as prévu quoi cet été? Vaseuse. Comme si elle attendait que moi je propose. Alors, je lui demande ce qu'elle ferait si je ne proposais rien parce que plus ça va, moins je pense proposer. Silence. Et puis, je lui dis ce que je pense vraiment, parce que le jeu du silence ne se joue pas toujours à deux, parce que la clarté éclaire, parce que la pénombre et le non-dit et marcher sur des oeufs, j'en ai marre. Je lui dis donc qu'un enfant sans vacances, c'est triste. Je trouve ça triste.
Bon, j'en sais alors un peu plus. Mais avec quelques questions précises cependant. Ça vient au compte-goutte. Si je n'existais pas, ce qu'elle ferait? Elle a demandé une semaine de vacances en juillet et ne se rappelle pas laquelle. Une autre pour son anniversaire en novembre et celle de son anniversaire est importante et on ne la bouge pas. C'est l'autre en juillet qu'elle demanderait à modifier si moi j'offrais quelque chose, Jouvence par exemple ou bien une semaine dans le Sud. Semaine dans le Sud, pas question, que je réponds. C'est moins cher que Jouvence mais je ne suis pas remise de ma semaine à La Havane. Non.
Mais on disait que je n'existe pas. Tu ferais quoi?
Je prendrais ma semaine de vacances en juillet. D'accord, mais ton fils est au camp de jour tout le mois de juillet. "J'irais le conduire et le chercher et on partirait peut-être une fin de semaine. C'est ça que je ferais."
Bon, j'en sais un peu plus long. Il va bien Petit-fils. De quoi je me mêle?
20 commentaires:
C'est quoi cette idée plein de jugements qu'un enfant a absolument besoin de sortir de la ville l'été? C'est pas mon enfant, il se développe bien et partir en vacances avec lui serait un emmerdement de première classe pour sa mère. Ce qui ne veut pas dire qu'elle ne l'aime pas ni qu'elle ne s'en occupe pas bien. Voilà. Calmons-nous le pompom. Ma façon de faire est ma façon de faire, pas une panacée universelle.
Et puis, elle n'a pas dit ça non plus que partir avec lui serait un emmerdement de première classe. C'est entièrement et totalement mon interprétation à moi. Des fois, je ne m'aime pas trop. C'est le cas là, alors qu'au lieu d'être du bord de ma fille, je la juge dans mon for intérieur. J'ai été une mère dévouée et c'est comme si je lui en voulais de ne pas être aussi dévouée et de penser à elle d'abord. J'ai tort. Quand je regarde mes photos avec les quatre enfants autour de moi, je suis grosse et mal nourrie. Pas d'exercice non plus. Les enfants passent en premier et moi je m'oublie totalement. J'ai pourtant un grand sourire car ça comble aussi de ne vivre que pour les autres. Mais ce n'est pas sain.
Ma propre thérapie, je suis en train de la faire drette-là aujourd'hui, Un autre prof. Je reviens d'une visite chez ma mère, dont le vieillissement me fait capoter parce que je vois mon propre vieillissement à moi qui s'en vient, ma fille et son fils étaient là et on est allés à la piscine et tout s'est pourtant bien passé. Pas de chicane. Et je ne suis pas allée au cours de yoga de quatre heures. Et je tourne en rond. Ma plus jeune est à New-York et reviendra dans la nuit et je n'ai pas profité assez de son absence, me semble-t-il. Et la solitude me pèse. Voilà où j'en suis.
La solitude me pèse mais je n'ai tellement pas hâte que ma fille revienne pour me parler encore de Joblo et s'appuyer sur moi.
Je crois que l'important, c'est que l'enfant se sentent aimé. Il n'est pas obliger d'aller en vacances, surtout qu'il risque de ne même pas s'en souvenir. Mes plus beaux souvenirs sont ceux que j'ai passés le soir, l'été chez ma grand-mère avec mes parents. Rien d'extravagant mais il y avait beaucoup de plaisir. Je chéris ces souvenirs.
Personnellement, mes meilleurs souvenirs d'été de mon enfance, c'est les moments que j'ai passés dans ma cour, sur une chaise longue, à lire des bouquins (avant que j'aie eu l'âge de lire, je m'en souviens juste pas... faut dire que je savais lire avant ma première année). Puis, plus vieille, j'avais beaucoup de plaisir à me rendre à la bibliothèque municipale avec ma meilleure amie. Ça nous prenait la journée (pas parce que c'était loin, mais parce qu'on y restait longtemps pour lire des bandes dessinées), on partait avec un lunch dans notre sac à dos et des sous pour s'acheter une crème glacée sur le chemin du retour.
Avec mes parents, chaque année on allait passer une semaine au fin fond de la campagne chez un frère de ma mère qui y avait un chalet et je peux pas dire que je trippais. C'était sale, j'amenais jamais assez de livres, j'avais peur de me perdre dans le bois (d'ailleurs ça m'est arrivé quelques fois)...
Bref, les vacances, je crois que c'est un besoin surestimé. Surtout chez un enfant qui n'a pas vraiment l'âge de s'en rappeler clairement. Par contre, tout l'été au camp de jour, c'est pas super non plus, parce que ça veut dire des activités encadrées tout le temps... L'été, me semble que c'est le moment où les enfants devraient apprendre à s'ennuyer!
Quand tu penses à organiser des vacances c'est pour tes filles, ton fils s'organise bien tout seul. Mais peut-être qu'elles aussi pourraient s'organiser sans toi et que tu pourrais planifier un été à ton goût.Vient un temps ou il faut donner du lousse.
Eh oui, tu fais ta propre psy en écoutant tes pensées. Mais celle que tu paierais te demanderait peut-etre de réfléchir à pourquoi tu as tant besoin de t'impliquer ou s'organiser? Ca vient de où? ( je n'ai pas pu m'empêcher ;) )
Éphémère, c'est vrai. Cet enfant est aimé et il aime la compagnie de ses parents. Il aimera aussi le camp de jour car il est sociable et se fait facilement des amis. Je m'en fais pour rien.
Gen,
Tu avais déjà la passion des livres, pas surprenant que tu en écrives maintenant.
Effectivement, les vacances, c'est probablement surestimé. Le petit est inscrit un mois dans un camp de jour. Il fera de petites journées de 9h30 à 15h30, ce qui n'est pas si pire. Il arrivera chez moi à sept heures le matin, j'rai le conduire au camp plus tard, le rechercher ensuite et sa mère le reprendra à dix-huit heures. En août, je ne sais pas ce qui est planifié, rien semble-t-il. Ma fille travaille tout l'été sauf pour sa semaine de vacances.
Bref, il n'est pas vraiment à plaindre.
Pour moi,c'était super important les vacances de mes enfants. Je planifiais ça d'avance. Il y avait des camps de séjour et de jour car je travaillais mais on partait aussi en camping ou en auberge familiale. On dirait que j'ai de la misère à accepter que ma fille soit une mère différente de celle que moi j'étais. Faut que je travaille là-dessus.
Bien sûr que mon fils s'organise tout seul, Solange. Je ne songerais d'ailleurs pas à lui proposer quoi que ce soit. Ils le sont déjà en vacances, sa femme et lui, au moment où on s'écrit! Ils ont plein d'argent et s'organisent très bien. Mes filles, c'est autre chose. Elles sont pauvres. Pas vrai pour la mère de Petit-fils, mais elle n'est pas riche. Et toute seule. Plus difficile d'arriver.
Je fais tellement bien ma propre psy que je me pose exactement la même question, Un autre prof eheh! Reste à trouver la réponse maintenant...
Et puis, en bout de ligne, c'est le chien qui se mord la queue. Vous organisez pour que ça ressemble à ce que vous pensez être bon pour tous et ensuite vous trouvez que tout ce beau monde attend après vous pour être organisé... Et si tout le monde (sauf vous !!!) passait un été ben ben plate ... peut être qu'ensuite ils auraient envie de participer à un collectif de réflexion. J'aime bien Gen qui dit que c'est un bon moment pour s'ennuyer ... s'ennuyer et végéter et ne rien faire et regarder le temps passer. Jamais mort d'homme là dedans.
Et puis, si tout le monde, finalement, s'en portait mieux ?
P.S. Souvent, je me retiens de commenter car je trouve que mes commentaires peuvent être "brassant" ... et par écrit, je redoute la mauvaise interprétation. Mais bon, ce matin, ca sortait tout seul :-)
J'aime ça être brassée, Juste moi, et je ne me gêne pas pour le dire quand je ne suis pas d'accord, alors écris! Mais cette fois-ci, je suis d'accord! ;o) C'est un cercle vicieux, j'organise alors elles attendent que j'organise. Il y a cependant ma fille qui a une maladie mentale pour laquelle c'est très compliqué d'organiser. Me semble. Son chum n'a pas pris de vacances depuis plusieurs années, il livre des journaux la nuit et ça marche 363 jours par année, les journaux. Je pense qu'il n'y a qu'à Noël et au Jour de l'An qu'il n'y a pas de livraison. Elle travaille avec lui incognito. Bon, je ne sais pas trop. Mon coeur se serre. Je la trouve courageuse et lui aussi. Des marginaux. Qui s'aiment et font tout pour s'en sortir.
Intéressant de lire les points de vue différents. Et aussi l'évolution du tien, Femme libre.
Pour moi, les vacances, c'est important. Avec les 4, même pas riche, j'économisais toute l'année pour des voyages longtemps planifiés et réservés. Surtout du camping, mais dans des endroits étonnants. En plus des sorties nombreuses. J'étais maman à la maison, je n'avais pas les moyens, mais le temps oui. On profitait des musées gratuits, on visitait des fermes, et on faisait des pique-niques partout, même sur le bord de l'autoroute, pour faire du "plane watching".
New York, la Manic, Charlevoix, Gaspésie, l'Ile du Prince Edouard... Ces moments sont gravés dans notre mémoire.
Cependant, ma soeur qui n'a qu'une fille de l'âge de ma plus vieille n'a jamais eu les moyens. Mon père lui offrait le camp de jour, ma mère, qui habite dans les Laurentides la prenait avec elle une semaine, elle est venue quelques fois avec nous aussi et venait régulièrement passer le week-end chez moi.
Donc elle avait des activités, mais pas avec sa mère.
Je ne pourrais imaginer mes parents m'organiser des vacances. Pas plus que vous organisez les vacances avec votre fils.
Vous faites déjà des activités avec votre petit fils.
Je pense que la notion du temps, pour les enfants, est bien différente. Aller passer une journée sur la plage, même à Montréal, ou faire un pique-nique sur le bord du fleuve, dans Tétreautville en jouant au frisbee, c'est des journées de "vacances". Pas besoin que ce soit loin et coûteux pour eux.
Je ne fais plus rien avec les plus vieux (21-19-17). Ils s'organisent.
C'est vrai qu'il est encore petit pour avoir des 'souvenirs de vacance'. Déjà, tu vas t'occuper de son transport pour le camp de jour, c'est beaucoup!
Tes filles sont des femmes maintenant, elles peuvent s'organiser elles-même des vacances.
Tant mieux si ça arrive quelque fois dans l'avenir que vous puissiez faire un voyage en famille, ça c'est toujours génial, mais pas obligatoire.
Tu es une mère tellement dévouée, tu veux tellement, tu es trop exigeante envers toi-même. Gâtes-toi cet été, tu le mérites amplement.
Bon, je réagis d'abord à Pur Bonheur, à cause du fameux "Gâte-toi", je panique quand je lis ou j'entends ça. Je ne sais tellement pas me gâter. Pas dans mes habitudes ni dans mon vocabulaire. Un autre prof va me dire d'aller voir un psy pour ça, je le sais!!! ;o))
Mais aujourd'hui, je me sens gâtée et comblée après un cours d'aquaspinning particulièrement exigeant, que j'ai partagé avec du monde que j'aime dont surtout ma plus vieille fille qui va bien et qui est un plaisir à côtoyer. J'ai travaillé si fort que les endorphines sont nombreuses et je me sens stone un peu naturellement.
Et je me laisse porter sans inquiétude.
Et.... je sais que tu vas être contente Pur Bonheur et les autres lectrices aussi, je sais! Le gars du voyage m'a répondu! Il m'a envoyé des photos et me dit que oui, il voudrait bien aller prendre un thé, un café ou même ... un repas! (il en met plus que je n'en demande eheh). Ça aussi, ça me met de bonne humeur.
Alors, c'est un ... pas vite ?! Déjà trois semaines que je lui avais écrit. Ou bien il devait répondre à toutes les autres femmes du voyage avant. ;o)
Michèle,
Mais voilà, on est pareilles. Moi aussi, je planifiais avec beaucoup de plaisir toute l'année les vacances familiales d'été. J'adorais ça! Et je les envoyais dans des camps fantastiques aussi et j'économisais pour ça parce que je trouvais ça essentiel et enrichissant.
Mes enfants m'en parlent encore de leurs camps et de leurs souvenirs de camping familial aussi. Bref, me semble que c'était super le fun. Et puis pendant plusieurs années on partageait ça avec mon conjoint de l'époque qui était merveilleux. Que du bonbon que du gâteau que du plaisir.
Bon, la nostalgie m'est revenue... ;o)
Tu sais, un jour dans ma quarantaine, j'ai demandé à mon père pourquoi nous avions arrêté d'allé camper tous les étés (lorsque j'avais 16 ans). Il m'a répondu que c'est nous qui ne voulions plus y aller!! Je m'attendais à toutes les réponses, sauf celle-là!
Elle va peut-être, comme moi, le regretter plus tard, va donc savoir.
J'espère qu'elle ne va rien regretter du tout. Elle est jeune, elle a la vie devant elle et c'est celle de mes filles qui aimait le moins ça le camping! Elle aime le confort et le luxe, ma chérie.
C'est certain que les ados n'aiment plus trop suivre les parents. Assez universel me semble. Tu étais juste normale, Pur Bonheur eheh!
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