Je me suis précipitée au bureau de la professeure dès mon arrivée dans la classe lundi soir. Pour lui dire que non, je ne les savais pas tous les 48 hiraganas et que même que j'en savais fort peu pour la quantité d'étude qu j'y avais mise. Et qu'elle me connaîtrait très bien au fil du temps car je referais son niveau un pendant plusieurs sessions! Elle a souri et même ri un peu. Bon, bon... Je me suis sentie soulagée d'avoir confié mon malaise et du coup il s'est presque dissipé.
Ensuite, on a fait un espèce de jeu compétitif avec les hiraganas, deux par deux. Évidemment, l'autre participante a gagné! Et ça n'avait absolument aucune importance.
J'apprends ce que je peux apprendre à mon rythme, quand je ne suis plus, je demande de l'aide. C'est comme ça. Et je vais certainement rester dans ce cours. Les hiraganas, je continue à les étudier et je compte bien les savoir très bien lors du dernier cours, dans six semaines! La professeure, elle, ne reculant devant rien, nous enseigne les katakanas au prochain cours! Ben coudons, elle a le droit.
Je me sens mieux. Ce qui est dit libère.
Et je continue à étudier tous les jours.
3 commentaires:
Ça doit, effectivement, t'avoir enlevé de la pression. Tu as bien fait de le lui dire.
Elle me demande quand même les questions quand arrive mon tour, mais alors je demande à mon voisin ou voisine de m'aider si je ne comprends rien!
J'étudie une heure par jour, tous les jours. Ça commence à entrer, lentement mais sûrement! Mais je ne pourrai jamais les rejoindre, c'est clair. Pas grave. Je me fais ma propre progression à moi et c'est très bien comme ça.
Ce qui est extra, c'est que pour commencer, on n'a pas tant besoin de professeur. Tu peux apprendre déjà plein de japonais avec les cours gratuits sur youtube. Va voir. Peut-être que tu aimerais, Pur Bonheur! ;o)
C'est bien d'avoir fait éclater la bulle.
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