lundi 20 juin 2016

Psychologue

J'avais l'impression que ça tournait en rond aujourd'hui, ma rencontre avec la psychologue. On a parlé de ma plus jeune tout le temps. La psy cherchait ce qu'elle pourrait bien faire comme travail, je lui expliquais ses incapacités. Elle ne comprend rien de rien aux problèmes d'apprentissage, cette psy. Bref, ça tournait en rond, oui. La rencontre d'aujourd'hui m'a semblé cent dollars jetés à l'eau. 

Je fais quoi? J'annule les prochains rendez-vous et je me cherche un autre psy? 

Elle m'a conseillé de ne pas chercher de travail pour ma fille cet été (quand elle a fini par comprendre que c'était moi qui cherchais et pas ma fille) et de profiter de la vie moi aussi!

C'est peut-être bien un conseil que je vais suivre! 

20 commentaires:

mijo a dit...

Mince. Les problèmes d'apprentissage, peut-être un domaine qu'elle découvre !!!! Ce qui serait tout de même étonnant.
Mais bon, la fin semble positif.

S@hée a dit...

Tu es très exigeante je trouve ;)
Mais tu veux une psy pour toi ou pour ta fille?
Toi, tu es spécialiste dans bien des domaines par obligation. Rares sont ceux qui peuvent tout comprendre de nos obligations et contraintes.

Au départ, pourquoi tu vas chez la psy?


Pour ma part, si elle a pu te faire comprendre de profiter de ton été au lieu de stresser pour la job de ta fille, je trouve que ça valait amplement le 100$.

Une femme libre a dit...

Mijo,

Elle parlait des problèmes de santé mentale de ma fille la plus jeune!!! Wo! Ma fille a des problèmes d'apprentissage, pas des problèmes de santé mentale. J'ai dü lui expliquer que l'une de mes filles a un problème de santé mentale (schizophrénie) et l'autre des problèmes graves d'apprentissage et qu'on ne parle pas du tout de la même chose. Je lui ai même dit que c'était insultant pour les personnes qui ont des problèmes d'apprentissage qu'elle les classe dans le catégorie des problèmes de santé mentale et que les regroupements se battent justement pour que la différence entre les deux soit claire. Ceci dit, parfois, à force de se battre et d'être mis de côté, les personnes avec des problèmes d'apprentissage peuvent aussi développer des problèmes de santé mentale (dépression, agressivité, retrait social) mais ce n'est pas nécessairement le cas.

Une femme libre a dit...

Sahée,
Oui, bien dit, je suis spécialiste par obligation. Sa grande spécialité à ma nouvelle psy, ce sont les grands brûlés. Elle a passé la majorité de sa carrière à l'hôpital et y oeuvre encore. Je trouvais ça intéressant et je trouve encore ça intéressant.

Je vais chez la psy pour être heureuse (des jours je le suis mais globalement, non), pour arriver à ne plus m'inquiéter pour les autres, pour m'orienter aussi, pour combattre le stress. Elle sait tout ça, je l'ai dit et en plus, elle me l'a fait écrire lors de la première rencontre.

J'ai précisé que je venais pour moi cette fois, par pour parler de mes filles. J'avais déjà vu une psy il y a une quinzaine d'années, une spécialiste de l'adoption et des troubles d'attachement et c'était vraiment pour parler de mes filles, d'une surtout. Ça avait été énormément utile et aidant et le mandat était clair. On ne parlait pas de moi.

Maintenant, je veux autre chose, lui ai-je exprimé lors de l'évaluation. Je veux parler de moi, avoir de l'aide pour avancer et je suis prête au changement.

Quand je suis arrivée à la deuxième rencontre, elle a consulté ses notes et a dit:"Bon, aujourd'hui, on va parler de vous!"

Et on a parlé de ma plus jeune pendant une heure! Elle lui cherchait un job, ne comprenait rien à ses problèmes d'apprentissage et j'ai eu l'impression de lui donner un cours d'une heure!

Une femme libre a dit...

À la fin, elle avait l'air épuisée! (pas surprenant que je le sois, moi, ça fait des années que je cherche une solution pour ma fille, elle, en une heure, elle était déjà découragée). C'est à ce moment qu'elle a suggéré, en me disant que la séance était terminée, que c'était mieux pour moi de laisser passer l'été et de profiter de la vie avant de chercher un travail pour ma fille!

Elle a aussi parlé de la placer en famille d'accueil (ben, voyons donc, je ne la vois pas du tout là et je l'ai dit), d'envisager qu'elle soit sur le bien-être (oui, j'envisage de plus en plus avec une grande tristesse) et pour ça, il faut qu'elle ait quitté la maison (exact!)

Une femme libre a dit...

Et aussi, dans son site internet, c'est écrit que le séance est de 90$ et elle m'a réclamé 100$. Je le lui ai dit et elle a répondu qu'elle allait mettre son site à jour.

Une femme libre a dit...

Malgré tout ce qui précède, je vais y retourner la semaine prochaine. Pas de décision hâtive. Restons calme. Je veux tellement que ça avance. Mais faut laisser un peu de temps, je suppose. Je ne suis pas pour changer de psy chaque semaine. Cette fois, elle ne m'a laissé ni devoir, ni exercice, ni consignes à suivre, comme elle avait fait la première fois. Rien, sauf de me dire d'abandonner la recherche d'emploi et de profiter de l'été.

Une femme libre a dit...

Je suis cependant à l'aise avec elle, pas du tout intimidée. Pas gênée de lui dire par exemple qu'elle chargeait plus que le prix affiché sur sa fiche internet. Pas gênée non plus de dire que c'était insultant pour les personnes souffrant de troubles d'apprentissage de les classer dans la catégorie des problèmes de santé mentale. Je suis à l'aise, c'est déjà ça. Mais vraiment, cette deuxième rencontre ne m'a pas fait avancer. Ou peut-être bien que oui et je ne le sens ou sais pas. Elle semble détester ma fille. Bon, peut-être pas, mais elle a dit "votre chipie de fille" et je suis grimpée au plafond. "Ma fille n'est pas une chipie!"

Anonyme a dit...

Hum.

Tu sais, pour le prix d'un café...j'aurai été capable de te le dire moi que tu souffres du syndrome de la sauveuse et que tu devrais profiter de ton été sans stresser pour ta fille.
Pas besoin d'un doctorat en psycho. pour voir ça.
Franchement.
Tu y vas pour toi et pour que tu puisses mieux gérer ton toi, ta tête, ton corps.
C'est un peu nul son affaire si tu veux mon avis.
Tu as besoin de pep talk de temps en temps pour mettre en pratique tout ce que tu sais déjà.
Pas d'une femme qui semble dépassée et qui traite ta fille de chipie.
Garde tes sous...trouve toi des loisirs juste pour toi...genre chanter dans une chorale (parait que c'est le top thérapie), faire de la poterie...genre...et partir ailleurs...seule...trouver un chum aussi...juste parce que ça change le focus en ta!
Enfin mon opinion et elle est gratuite. ;)

(en passant, je te redonne ici le nouveau lien pour mon blogue de voyage car j'ai changé l'adresse...http://delacordilliere1.blogspot.ca/)

Laurence

Gen a dit...

Hum... Les psy travaillant subtilement, je me demande... Qui a abordé le sujet de votre fille? Vous ou elle? Parce que si c'est vous et qu'elle vous a laissé parler et qu'elle vous a même piqué à certains moments (santé mentale, chipie, etc), c'est peut-être une tactique de psy pour continuer à cerner le problème.

Je m'attends un peu à ce que, à la prochaine séance, elle vous dise quelque chose du genre "Avez-vous remarqué qu'on devait parler de vous et qu'on a parlé de votre fille? Que vous montez aux barricades pour la défendre?"

Parce que c'est ce que vous faites. C'est honorable, mais... mais ce n'est pas votre combat. Votre fille va peut-être passer sa vie sur le BS. Ok, c'est plate. Mais en même temps, c'est fait pour des gens comme elle le BS. Pour des gens qui ne peuvent pas travailler, malgré tous leurs efforts.

Alors si vous voulez être pro-active et la "sauver", ce serait le moment de lui apprendre à coudre, à cuisiner à petit prix, à planter des légumes sur son balcon, à gérer un budget (je sais, elle ne sait pas compter, mais vous avez le temps de l'aider à se créer des outils, comme des enveloppes séparées, pour s'organiser sans compter), etc. Bref, apprenez-lui à faire beaucoup avec peu, parce que ce sera sans doute la situation dont elle devra s'accommoder.

Une femme libre a dit...

Laurence,

Je le sais bien que tu aurais pu me dire pour le prix d'un café ce que la psy m'a dit pour cent piasses, mais le fait de payer cher pour son avis est en quelque sorte en soi un facteur de changement. Ça fait longtemps que je sais que j'aurai des mesures à prendre pour ma fille, pour changer ma vie, je le sais mais je ne fais rien et ne rien faire est aussi un choix. Or, là, j'ai la volonté de changer. La volonté est une chose, le courage de le faire pour vrai une autre. Bref, bref quoi? Je mange, je bois, je me renferme et je feel un mauvais coton.

Et franchement, la chorale et les loisirs pour moi, c'est très bien mais ce n'est pas ce dont il s'agit pour le moment en tout cas. Des loisirs, j'en ai en masse si j'en veux, je ne suis pas dans le quartier des spectacles pour rien et ça ou un amant, non, vide, sans fondement, sans contenu. Pour moi on s'entend. Pour moi en ce moment-ci de ma vie.

Une femme libre a dit...

Gen,

Elle a donc commencé la rencontre en disant "Bon, aujourd'hui, on va parler de vous!" et là, je suis restée un peu silencieuse et rien ne me venait. J'ai dit je pense quelque chose comme "Mon plus gros problème actuel, c'est ma plus jeune qui vit avec moi et ne veut pas chercher de travail" et on est parties là-desssus. Des questions parce qu'elle ne comprenait pas ses problèmes d'apprentissage. Elle a sauté dans les airs quand je lui ai dit que ma fille avait répondu "Mais toi non plus, tu ne travailles pas" quand je lui parlais de chercher du travail. C'est à la suite de ça qu'elle a dit "votre chipie de fille.

Je veux bien laisser la chance au coureur. Elle a étudié, elle est supposée savoir ce qu'elle fait. Je veux bien et je vais y retourner. Mais là, vraiment, je suis déprimée, pas mal plus qu'avant d'aller la voir. C'est peut-être normal aussi.

Pour ce qui est d'outiller ma fille pour vivre sur le bs, ce serait difficile en ce moment. On ne se parle plus. Hier, je suis allée souper chez des amis (je me suis même pas mal imposée en les appelant du coin de leur rue à la dernière minute -c'est le couple d'amis avec qui je voyageais-). Quand je suis rentrée, ma fille était là et franchement, j'étais déçue qu'elle y soit, tout en me sentant vaguement coupable de ressentir ça. Je lui ai dit bonsoir (je suis polie et éduquée) et je suis allée m'enfermer dans ma chambre. Elle écoutait ses preachers son son ordi. Je me suis couchée de bonne heure.

Pur bonheur a dit...

Il me semble qu'un enfant peut recevoir du BS et vivre chez ses parents...Elle aurait sûrement droit au supplément dû à son incapacité à travailler. Mon frère recevait un $300.00 additionnel pour ça.
Je te comprend d'être tannée. Deux adultes dans la même maison ça fait parfois des flamèches..

Juste moi a dit...

En tout cas, si vous souhaitez une autre référence, j'aurai quelqu'un à vous suggérer. Pas une psy mais plus coach de vie intégral. Une bonne copine à moi en plus. elle m'a souvent aidé et c'était souvent efficace et efficient (quoiqu'essouflant mais bon, c'était mon besoin !)

Une femme libre a dit...

Si j'étais moi-même sur le bs, possible que oui, Pur Bonheur. Mais comme j'ai techniquement les moyens de la faire vivre, non. Les parents doivent secours à leurs enfants et les enfants doivent secours à leurs parents. Si tu te retrouvais dans la dèche, tu pourrais te prendre un avocat et poursuivre tes enfants. Tu obtiendrais une pension vu qu'ils ont les moyens de t'en payer une. Un de mes compagnons de travail avait été poursuivi par son fils de de 26 ans auquel il ne parlait plus depuis un an. Le fils retournait aux études et le père â été obligé par la cour à lui verser une pension.

Une femme libre a dit...

Juste moi,

Je suis certaine que ton amie coach de vie est compétente et t'a vraiment aidée, mais si j'ai de la misère à faire confiance à quelqu'un qui a un doctorat en psychologie, imagine avec quelqu'un qui est coach de vie! Il y a plein de cours de coach de vie sans aucun préalable annoncés sur l'Internet à côté des cours de naturopathes. Distinguer le bon grain de l'ivraie est trop pour moi. Et puis, je veux pouvoir déclarer les frais engagés dans mon rapport d'impôt.

Cici dit, merci hein, bien contente de savoir que tu me lis encore! J'espère que tu vas bien. 😃

Zoreilles a dit...

Ouf, tu es bien bonne de donner encore la chance au coureur avec ta psy. Moi, j'ai plutôt l'impression que c'est toi qui devrais lui facturer 100 $ l'heure parce que tu lui donnes une formation dont elle a grand besoin.

L'autre fois, c'était elle qui te parlait et toi qui l'écoutais...

Tu es obligée de rétablir les faits avec elle, de contrer ses propres préjugés et son ignorance.

C'est toi, la cliente!

Tu es d'une telle patience...

Moi, j'irais plutôt vers une coach de vie, c'est de ce type d'aide dont tu as le plus besoin. Ce n'est que mon opinion et je me suis permise de te la donner puisque tu sembles ouverte à toutes les suggestions. C'est d'ailleurs l'une de tes nombreuses ressources.

Une femme libre a dit...

Oui, je suis ouverte aux suggestions en effet. Je pourrais aussi aller consulter gratuitement une travailleuse sociale dans un clsc. Elle est formée, les ressources concrètes pour ma fille, elle les a ou bien elle peut me dire qu'elles n'existent pas. Les psychologues sont des êtres humains et sont donc non parfaites en partant. Comme il est rare que les gens parlent de leur thérapie et je ne le ferais pas non plus si mon blogue était ouvert, on ne le sait pas ce qui se passe dans l'intimité d'un bureau de psy. J'ai choisi en toute connaissance de cause une méthodologie interventionniste. J'aurais pu choisir le psy qui écoute sans dire un mot et prend des notes. Là, tu es certaine de ne pas être interrompue. Chose certaine, je suis secouée. Je fais un billet là-dessus.

Juste moi a dit...

Je vais bien ! Ca déborde encore de partout mais je vais bien :-)

Ben correct pour moi de vouloir choisir son type d'intervenant... Ma proposition était juste une idée, comme ca, en passant... C'est tellement nécessaire, je trouve, d'avoir des références car oui, des ressources, il y en a de toutes sortes... comme ma tante Mim que JAMAIS je ne réfèrerais à qui que ce soit !!!

Viens de lire le dernier article ... puis-je rappeler (humblement) que cris, menaces et autres défoulements ne valent rien si on retombe dans l'ornière tout de suite après ? (sourires et amitiés !!)

Une femme libre a dit...

Juste moi,

Cette colère a du moins fait en sorte qu'elle soit allée se coucher! Mais non, elle n'est pas encore à la porte pour autant. Ça va être tout un processus. C'est enclenché.