Ma cheville me fait encore un peu mal mais je peux marcher pas trop pire. Ne pas trop en faire tant que ça n'a pas désenflé cependant. Donc, pas trop de marche. Pas de yoga non plus, on ne sait jamais quand on s'y retrouvera sur un pied! Je vais malgré tout aller au premier cours de yoga Iyengar niveau 2 demain et je dirai mon handicap temporaire à la super prof super compétente (les profs Iyengar sont le summum de la compétence, huit ans d'études minimum pour enseigner le niveau 1) et elle jugera de ce qu'il faut faire. Je me remets entre ses mains, confiante.
L'idéal dans ma condition, c'est l'eau. Et je suis justement allée m'inscrire à un cours d'aquaforme à la vieille, archi-vieille piscine du quartier. Une piscine qui était un bain public il n'y a pas si longtemps alors que les familles sans baignoire et probablement sans eau courante non plus, allaient s'y laver de temps en temps. Autre époque. Moi qui suis habituée au luxe et à la lumière et au modernisme de l'Aquadome. Il y a certains petits inconvénients à vivre en plein centre-ville. Je commence tout juste à les voir. Il était temps car jusqu'ici, je me croyais au paradis. Ma vision devient plus nuancée et c'est très bien. Hier, donc, en ligne avec tout le Plateau Mont-Royal réuni devant la vétuste piscine, j'attendais mon tour, impatiente. Les gens du Plateau avaient l'air bien résignés, eux. J'ai failli monter une révolte, du moins j'ai essayé un peu. "Je suis en ligne depuis quinze minutes et je n'ai pas avancé, c'est normal?" Peu de réaction, des têtes qui essaient de voir au début de la ligne. "Non, mais, ils font quoi en avant?" Cinq minutes plus tard. " C'est la première fois que je m'inscris. C'est toujours aussi lent et mal organisé?" Voyant que je n'arriverais jamais à susciter la moindre révolte chez ces troupes habituées depuis longtemps à vivre en troupeau et à s'en accommoder sans joie mais avec résignation, je m'exclame "Mais c'est ridicule! Une demi-heure à attendre et on avance à peine! Je vais faire de la course à pied au lieu de l'aquatique. Je quitte!" Ce que je fis, enveloppée de ma dignité et me rendant compte trop tard que la ridicule ici, c'était moi, qui m'éloignais claudiquant en proclamant vouloir faire de la course à pied.
Heureusement et bien heureusement, j'ai des amies dont une qui l'habite depuis douze ans ce beau quartier surpeuplé et qui me dit devant mes plaintes téléphoniques que le truc, c'est d'aller s'inscrire non pas le plus tôt possible, car il y aura toujours des zélés qui y seront encore plus tôt, mais bien le plus tard possible, quand la plupart des gens sont partis, juste avant la fermeture, quoi. On se fait haïr des filles qui inscrivent pour les cours mais on n'attend pas. Ce que nous fîmes. Les inscriptions finissant à vingt heures trente, nous arrivâmes à vingt heures vingt-cinq. "Trop tard, mesdames, nous fermons.!" de nous dire la jeune inscriptionneuse (c'est joli comme mot je trouve!). "Mais pas du tout," de protester mon amie aguerrie aux moeurs de la grande ville, "nous sommes à l'heure, il n'est pas vingt heures trente et sur votre publicité il est écrit que l'on peut s'inscrire jusqu'à vingt heures trente." Tout est dans le ton de voix ici et on nous fït passer et il n'y eût donc aucune attente. Nous commençons nos cours lundi soir prochain. Yé!
mercredi 9 septembre 2009
mardi 8 septembre 2009
Solitaire dans la foule
-Mais comment tu fais pour passer toutes tes journées seule au cinéma? me demande mon amie P ce matin.
C'est pas mal plus simple de visiter le festival seule. Liberté totale de choisir le film et de changer d'idée au dernier moment si ça me chante. Facilité à en gober du cinéma sans se demander si mon compagnon est fatigué. Pas besoin de s'arrêter pour manger non plus. J'ai maigri pendant ma semaine cinéma!
Et puis, ce n'est pas vrai que j'ai été seule. Presque toujours, j'ai trouvé des passionnés comme moi leur programme à la main. S'engage alors une discussion spontanée sur les films vus et ceux à voir. Hier, j'ai rencontré un monsieur qui en était à son quarante-deuxième film! Ce qui lui fait une moyenne de six films par jour, tous les jours! Et il s'en allait au festival du film de Toronto. La passion n'a pas de limites.
C'est pas mal plus simple de visiter le festival seule. Liberté totale de choisir le film et de changer d'idée au dernier moment si ça me chante. Facilité à en gober du cinéma sans se demander si mon compagnon est fatigué. Pas besoin de s'arrêter pour manger non plus. J'ai maigri pendant ma semaine cinéma!
Et puis, ce n'est pas vrai que j'ai été seule. Presque toujours, j'ai trouvé des passionnés comme moi leur programme à la main. S'engage alors une discussion spontanée sur les films vus et ceux à voir. Hier, j'ai rencontré un monsieur qui en était à son quarante-deuxième film! Ce qui lui fait une moyenne de six films par jour, tous les jours! Et il s'en allait au festival du film de Toronto. La passion n'a pas de limites.
La fleur
Hier, je suis partie tôt pour le festival. J'avais tout plein de films archi-intéressants à voir car ils réservent les films préférés du public pour les rejouer la dernière journée du festival, qui était hier. Je pouvais enfin poser mon pied blessé au sol, avec précaution mais je claudiquais sérieusement. Ce qui ne m'a pas empêchée de le voir. Un homme inconnu était penché sur une fleur qu'il avait volée dans un jardin. Une fleur humble, rose, simple. Il la tenait dans ses mains et la regardait avec attention, admiratif. Un homme sans âge ou de mon âge tôt le matin qui admire intensément une fleur, j'ai trouvé ça attendrissant. Alors que je m'approchais à sa hauteur, il se redresse brusquement et fait un pas sans m'avoir vue. Comme je suis encore branlante, j'ai dû m'accrocher à lui pour ne pas tomber car il m'avait fait perdre l'équilibre. Et le voilà qui se confond en excuses. "Mais non, voyons, ne vous excusez pas, c'est gentil de m'avoir cueilli une fleur." Vif d'esprit, il me la tend aussitôt. On se fait la bise avec un grand sourire et on se souhaite une bonne journée. Rencontre charmante qui illumine le petit matin. J'ai gardé la fleur.
samedi 5 septembre 2009
Tristounette
Je fais une indigestion de films, ça doit être ça. Je suis seule ce soir et je me sens seule. Rare. Ma cheville m'achalle. Demain, il y a une amie qui vient voir les films avec moi. Ce sera bien, je pense. Je vais aller lire ma Presse avec un verre de vin. Et puis tôt au lit.
Blessée
Moi qui me vante de ma santé resplendissante et de mon énergie débordante, moi qui exultais à la pensée de ma fin de semaine cinématographique, j'aurais bien dû me la fermer. Enthousiaste, je courais d'un cinéma à l'autre hier à la noirceur pour ne rien manquer, il y a des travaux partout et une borne basse en ciment que je n'avais pas vue m'a enfargée. Humiliée, avec des gens autour qui me demandent si ça va, je me relève promptement et me remets en route. Un peu plus loin, je regarde ma cheville déjà enflée, la douleur est tolérable. Je ne suis pas si loin du théàtre Maisonneuve et je décide de ne pas manquer le dernier film de la journée qui y est présenté. Je marche avec une lenteur extrême, je me tiens à deux mains sur les rampes d'escalier, mais m'y voilà, juste à temps, ouf! Comme c'est une immense salle, il y a toujours de la place. Bons films, un petit film argentin absolument charmant et toujours d'actualité sur les relations amoureuses, très applaudi "Un juego absurdo" et puis le "Fisica dell'acqua" de l'Italien Felice Farina, qui a la particularité de raconter une histoire impliquant des adultes mais telle que vue par un enfant de sept ans. Pas un chef-d'oeuvre, mais un film intéressant.
Quand le film se termine à 23 heures quinze, j'ai l'air d'une grande handicapée car ma démarche est encore plus lente et déséquilibrée. Je ne peux mettre de poids sur ma jambe blessée et c'est avec une grande lenteur que je me rends à la maison. Je suis une femme qui marche vite, on me le fait toujours remarquer, je dois ralentir pour me mettre au même pas que mes camarades de marche. C'était même pénible pour moi de me promener avec Monsieur Relation, car il marche très lentement. Je devais me freiner en tout temps. Je lui en avais déjà parlé, j'aurais aimé qu'il hâte le pas juste de temps en temps, que ce ne soit pas moi qui doive constamment ralentir. Pour me sentir mal presque tout de suite. Comment pouvait-on demander à quelqu'un de marcher plus vite? Il faut prendre les gens comme ils sont. Quand même, ce pas si différent, c'en était un indice d'incompatibilité. Je ne voyais rien car je ne voulais rien voir. Mais là, hier, j'étais lente à plein. Ce n'était pas si désagréable car il n'y avait pas de douleur majeure.
Or au réveil ce matin, douleur il y a. Ouch! Me déplacer de la chambre à la cuisine et de la cuisine à l'ordi dans mon salon est une entreprise à laquelle je songe deux fois. La cheville est horriblement enflée. Pas trop compliqué de traiter une entorse, repos, glace, élévation, tylénols. On peut bander la cheville aussi. J'ai déjà mis de la glace, je me demande si en bandant la jambe je ne pourrais pas me risquer à y aller au cinéma, en prenant bien mon temps (de toutes façons, pas le choix, je marche vraiment comme une handicapée), je n'ai pas de béquilles. Ouais, avec des béquilles, je pourrais aller partout. Pas commode des béquilles dans un cinéma. Un simple parapluie dérange. Je m'essaie à sortir dans cet état? Je ne sais pas encore. J'ai déjà manqué le premier film de neuf heures. Je suis seule pour toute la fin de semaine en plus et j'avais donc l'intention d'en profiter. Comment tirer le meilleur parti de cette situation imprévue?
Quand le film se termine à 23 heures quinze, j'ai l'air d'une grande handicapée car ma démarche est encore plus lente et déséquilibrée. Je ne peux mettre de poids sur ma jambe blessée et c'est avec une grande lenteur que je me rends à la maison. Je suis une femme qui marche vite, on me le fait toujours remarquer, je dois ralentir pour me mettre au même pas que mes camarades de marche. C'était même pénible pour moi de me promener avec Monsieur Relation, car il marche très lentement. Je devais me freiner en tout temps. Je lui en avais déjà parlé, j'aurais aimé qu'il hâte le pas juste de temps en temps, que ce ne soit pas moi qui doive constamment ralentir. Pour me sentir mal presque tout de suite. Comment pouvait-on demander à quelqu'un de marcher plus vite? Il faut prendre les gens comme ils sont. Quand même, ce pas si différent, c'en était un indice d'incompatibilité. Je ne voyais rien car je ne voulais rien voir. Mais là, hier, j'étais lente à plein. Ce n'était pas si désagréable car il n'y avait pas de douleur majeure.
Or au réveil ce matin, douleur il y a. Ouch! Me déplacer de la chambre à la cuisine et de la cuisine à l'ordi dans mon salon est une entreprise à laquelle je songe deux fois. La cheville est horriblement enflée. Pas trop compliqué de traiter une entorse, repos, glace, élévation, tylénols. On peut bander la cheville aussi. J'ai déjà mis de la glace, je me demande si en bandant la jambe je ne pourrais pas me risquer à y aller au cinéma, en prenant bien mon temps (de toutes façons, pas le choix, je marche vraiment comme une handicapée), je n'ai pas de béquilles. Ouais, avec des béquilles, je pourrais aller partout. Pas commode des béquilles dans un cinéma. Un simple parapluie dérange. Je m'essaie à sortir dans cet état? Je ne sais pas encore. J'ai déjà manqué le premier film de neuf heures. Je suis seule pour toute la fin de semaine en plus et j'avais donc l'intention d'en profiter. Comment tirer le meilleur parti de cette situation imprévue?
vendredi 4 septembre 2009
La confiance
Il est huit heures ce matin. Je me prépare pour aller voir mon premier film au FFM à neuf heures. Téléphone.
"Maman, je suis dans l'autobus. K a des problèmes, de gros problèmes. Il faut l'aider. Je lui ai dit qu'elle pouvait venir te voir."
"Elle va s'absenter de l'école?"
"Oui."
"Dis-lui de m'appeler."
Et c'est ainsi que je ne vais pas ce matin à mon premier film et que j'attends une adolescente en difficulté. Je suis touchée par cette confiance que ma fille et son amie démontrent à mon endroit et je ferai de mon mieux pour la mériter.
"Maman, je suis dans l'autobus. K a des problèmes, de gros problèmes. Il faut l'aider. Je lui ai dit qu'elle pouvait venir te voir."
"Elle va s'absenter de l'école?"
"Oui."
"Dis-lui de m'appeler."
Et c'est ainsi que je ne vais pas ce matin à mon premier film et que j'attends une adolescente en difficulté. Je suis touchée par cette confiance que ma fille et son amie démontrent à mon endroit et je ferai de mon mieux pour la mériter.
mercredi 2 septembre 2009
Épilogue
Il m'avait donné rendez-vous dans un bar branché, tellement branché qu'il n'y avait aucune place de libre et que j'ai du l'attendre à la porte. Pas longtemps car il est un homme ponctuel.
On a marché pour se retrouver à la terrasse d'un bar-restaurant bcbg. On s'est assis sur les fauteils en face de la fontaine et il s'est mis à me parler longuement, son verre de vin à la main. Il ne me regardait pas, il fixait la fontaine et moi je le regardais parler. Il en avait contre ceux (aucun rapport avec moi, disait-il, et pourtant c'est bien de moi qu'il parlait!) qui ne veulent pas s'engager, ceux qui ne veulent pas prendre soin de leur conjoint malade, ceux qui demandent des garanties de santé. Quand sa soeur a eu un cancer, il ne s'est pas posé trente-six mille questions, il a pris l'avion et il est allé s'en occuper, ça va de soi. Dans un couple aussi, on prend soin de l'autre, on ne peut pas n'avoir que le meilleur et rejeter le pire.
Je le regardais parler, j'observais sa bedaine d'homme qui ne fait pas d'exercice et qui boit trop de vin, et je me disais que c'était finalement très bien que nous n'allions pas baiser. J'imaginais concrètement ce corps trop lourd sur moi et j'étais plutôt soulagée qu'il n'y ait eu qu'un baiser entre nous. C'est ce qu'il me disait justement dans son long monologue, qu'il était préférable que notre désir mutuel ne se matérialise pas, car nous avions une image trop différente du couple. Nous pourrions évidemment jouir du temps présent, mais pour aller où? Dans quel but?
Comme j'étais d'accord, il n'y a pas eu de discussion. On est quand même allés manger ensemble et ça a été agréable. On se reverrra probablement, en amis. Ou peut-être pas non plus. Carpe diem.
On a marché pour se retrouver à la terrasse d'un bar-restaurant bcbg. On s'est assis sur les fauteils en face de la fontaine et il s'est mis à me parler longuement, son verre de vin à la main. Il ne me regardait pas, il fixait la fontaine et moi je le regardais parler. Il en avait contre ceux (aucun rapport avec moi, disait-il, et pourtant c'est bien de moi qu'il parlait!) qui ne veulent pas s'engager, ceux qui ne veulent pas prendre soin de leur conjoint malade, ceux qui demandent des garanties de santé. Quand sa soeur a eu un cancer, il ne s'est pas posé trente-six mille questions, il a pris l'avion et il est allé s'en occuper, ça va de soi. Dans un couple aussi, on prend soin de l'autre, on ne peut pas n'avoir que le meilleur et rejeter le pire.
Je le regardais parler, j'observais sa bedaine d'homme qui ne fait pas d'exercice et qui boit trop de vin, et je me disais que c'était finalement très bien que nous n'allions pas baiser. J'imaginais concrètement ce corps trop lourd sur moi et j'étais plutôt soulagée qu'il n'y ait eu qu'un baiser entre nous. C'est ce qu'il me disait justement dans son long monologue, qu'il était préférable que notre désir mutuel ne se matérialise pas, car nous avions une image trop différente du couple. Nous pourrions évidemment jouir du temps présent, mais pour aller où? Dans quel but?
Comme j'étais d'accord, il n'y a pas eu de discussion. On est quand même allés manger ensemble et ça a été agréable. On se reverrra probablement, en amis. Ou peut-être pas non plus. Carpe diem.
lundi 31 août 2009
Les soeurs
Quinze ans m'achale depuis le début de l'été pour aller chez Vingt ans, pour qu'elle lui fasse les cheveux et aussi et surtout parce qu'elle s'en ennuie. Et je comprends. Mais je n'ai jamais pu entrer chez Vingt ans, je ne connais pas du tout son nouveau chum, sauf pour lui avoir parlé au téléphone lorsqu'elle était à l'hôpital, je ne sais pas qui d'autre elle fréquente. Je sais qu'il y a beaucoup d'argent illicite qui roule et puis il y a son problème de santé mentale. Confusion.
Mais des soeurs sont des soeurs et il serait cruel de les séparer. Alors ce matin, je suis allée conduire Quinze ans devant l'appartement de Vingt ans, celle-ci est descendue la chercher et moi, je suis allée au festival des Films du Monde toute la journée. Quinze ans vient de revenir, dans une voiture, un "taxi" marginal et Vingt ans l'a accompagnée, m'a embrassée et est repartie illico. Je lui ai glissé des billets dans la main, bien qu'elle ne manque pas d'argent, pauvre poulette. Elle avait l'air triste, elle s'était chicanée avec son chum, on ne sait pas pourquoi. Il était là, caché dans une pièce toute la journée, Quinze ans ne l'a donc pas vu. Il a été adopté lui aussi.
Elle est contente de sa journée alors j'ai bien fait de la laisser y aller. Quand j'ai pris Vingt ans dans mes bras, elle m'a serrée fort. Tellement fragile et forte à la fois cette enfant-là.
Mais des soeurs sont des soeurs et il serait cruel de les séparer. Alors ce matin, je suis allée conduire Quinze ans devant l'appartement de Vingt ans, celle-ci est descendue la chercher et moi, je suis allée au festival des Films du Monde toute la journée. Quinze ans vient de revenir, dans une voiture, un "taxi" marginal et Vingt ans l'a accompagnée, m'a embrassée et est repartie illico. Je lui ai glissé des billets dans la main, bien qu'elle ne manque pas d'argent, pauvre poulette. Elle avait l'air triste, elle s'était chicanée avec son chum, on ne sait pas pourquoi. Il était là, caché dans une pièce toute la journée, Quinze ans ne l'a donc pas vu. Il a été adopté lui aussi.
Elle est contente de sa journée alors j'ai bien fait de la laisser y aller. Quand j'ai pris Vingt ans dans mes bras, elle m'a serrée fort. Tellement fragile et forte à la fois cette enfant-là.
Bénévolat
J'ai offert à mes amis de garder leur chien. Trois semaines pendant leur voyage en Italie. Je n'aime plus vraiment les chiens, voyez-vous. Mais j'aime mes amis.
dimanche 30 août 2009
samedi 29 août 2009
Premier baiser
Au départ, alors que nous marchions vers le restaurant, je me demandais pourquoi donc j'avais souhaité le revoir, car c'est bien moi qui l'avais sollicité ce deuxième rendez-vous. Énigme. N'y pensons plus et profitons du moment présent, tout simplement. J'avais suggéré un restaurant espagnol que je ne connaissais pas mais devant lequel je passais tous les jours, curieuse. Il a acquiescé. La carte des vins est arrivée, je la lui ai confiée et que j'ai donc eu raison. Le monsieur avait suivi plusieurs cours avec une sommité et ce qu'il a choisi a été magnifique. Un rouge très corsé dont.... j'ai oublié le nom! Paella pour moi et morue pour lui. "Savais-tu que la morue est maintenant plus chère que le saumon?" On n'a pas parlé une seule fois de nos ex et je lui ai dit comme j'appréciais la chose. On a beaucoup parlé de ma fille qui a des problèmes d'apprentissage. C'est que monsieur est psychologue scolaire, voyez-vous. Pas trop chiant comme psychologue cependant, je ne me sentais pas analysée.
"Je pense que tu veux une femme pour partager ta vie pour prendre soin de toi si tu es malade", que je lui lance, enhardie. Surprise! Il ne nie pas du tout et acquiesce. "Mais moi aussi, je prendrais soin d'elle si elle est malade." Bon, je ne m'étais pas trompée, quand arrivent les soixante-cinq ans, les hommes, même les plus volages, sentent le besoin d'assurer leurs arrières et de se caser avec une femme à domicile. Monsieur Relation était comme ça et Homme Nouveau aussi.
Le souper se passe bien, rondement, facilement. On a un charmant spectacle de flamenco en plus en cadeau. Il me laisse chez moi et puis il y a ce baiser merveilleux, sensuel, tendre, sexuel, allumeur, prometteur devant ma porte. Un baiser qui augure pour le mieux. Un long baiser que je souhaite sans fin. Soupirs. On se reverra, je le sais.
"Je pense que tu veux une femme pour partager ta vie pour prendre soin de toi si tu es malade", que je lui lance, enhardie. Surprise! Il ne nie pas du tout et acquiesce. "Mais moi aussi, je prendrais soin d'elle si elle est malade." Bon, je ne m'étais pas trompée, quand arrivent les soixante-cinq ans, les hommes, même les plus volages, sentent le besoin d'assurer leurs arrières et de se caser avec une femme à domicile. Monsieur Relation était comme ça et Homme Nouveau aussi.
Le souper se passe bien, rondement, facilement. On a un charmant spectacle de flamenco en plus en cadeau. Il me laisse chez moi et puis il y a ce baiser merveilleux, sensuel, tendre, sexuel, allumeur, prometteur devant ma porte. Un baiser qui augure pour le mieux. Un long baiser que je souhaite sans fin. Soupirs. On se reverra, je le sais.
vendredi 28 août 2009
Occupée
À la course mais j'aime ça! Excellente cette nouvelle école de Quinze ans. Les gens sont extras, ouverts, dévoués, nombreux. Même les surveillantes d'élèves (il y en a trois en tout temps) sont chaleureuses et aidantes. Tout est barré, probablement pour éviter le vandalisme mais je n'ai eu aucune difficulté à trouver quelqu'un d'aimable pour m'ouvrir la porte des cabinets. On a eu une autre rencontre aujourd'hui en individuel, ma fille et moi, avec sa prof, la prof de l'autre classe et l'orthopédagogue en dénombrement flottant. Des femmes motivées et professionnelles. Qui qui a dit que les écoles publiques étaient pourries? Je me sens vraiment bien dans celle-ci et ma fille est ravie. C'est le personnel qui fait l'école, aucun doute là-dessus.
Mon monsieur rencontré mercredi est gentil et intelligent. Pas de coup de foudre, bien heureusement, mais une rencontre facile et joyeuse. Il veut se marier, moi pas. Mais on va se revoir. On ira au restaurant demain soir. Une journée bien remplie demain. Le matin, yoga kundalini avec Yeux Bleus, l'après-midi, le FFM et puis le soir,souper avec mon nouveau monsieur qui a une belle tête blanche toute frisée. Il a aussi de petites lunettes rondes et un visage rond. Un homme tout douillet et sympathique.
Mon monsieur rencontré mercredi est gentil et intelligent. Pas de coup de foudre, bien heureusement, mais une rencontre facile et joyeuse. Il veut se marier, moi pas. Mais on va se revoir. On ira au restaurant demain soir. Une journée bien remplie demain. Le matin, yoga kundalini avec Yeux Bleus, l'après-midi, le FFM et puis le soir,souper avec mon nouveau monsieur qui a une belle tête blanche toute frisée. Il a aussi de petites lunettes rondes et un visage rond. Un homme tout douillet et sympathique.
mardi 25 août 2009
École
Nous sommes nous aussi dans la rentrée. Mon adolescente, dans un accès de courage motivé par un immense besoin de changement, va donc quitter sa petite école protégée pour une grosse polyvalente. Va-t-elle se jeter dans la gueule du loup? Je pense au contraire que ce passage vers la vraie vie semée d'embûches mais aussi d'excitation et d'espoir, lui sera bénéfique. J'ai confiance en elle et en ses ressources intérieures qui sont immenses. Elle se fait des amis partout où elle passe. Ce sera encore le cas. C'est pleines de confiance que nous abordons cette nouvelle étape de sa vie.
dimanche 23 août 2009
Relation téléphonique
Je corresponds et parle au téléphone avec un nouveau monsieur de soixante-quatre ans (coudons, je les collectionne!). Il est cultivé et timide. Timide, j'aime bien. Je n'ai pas sa photo et puis je ne suis pas pressée de le voir en personne non plus. Il ne semble pas trop pressé lui non plus. Excellent. On va garder ça virtuel et téléphonique, je pense. Moins de risques! ;o)
Je ne lui en veux plus
Ça m'a défoulée mais quand même ce n'est pas plus sa faute que la mienne si ça n'a pas marché et lui aussi, il aurait souhaité que ça marche à long terme, notre histoire.
Ne nous cassons pas la tête donc. Et faisons du yoga et encore du yoga. Le yoga regénératif de cet après-midi, où l'on prend soin de soi comme si on était un bébé est magnifique, nourrissant, ressourçant. Le bonheur!
Parlant de bébé, j'ai vu petit-fils avec toute ma famille ou presque pour bruncher et on pense avoir trouvé ce qui rend l'allaitement de Dix-huit ans difficile: le réflexe d'éjection puissant. J'aurais dû y penser plus tôt, elle en a tous les symptômes.
Ne nous cassons pas la tête donc. Et faisons du yoga et encore du yoga. Le yoga regénératif de cet après-midi, où l'on prend soin de soi comme si on était un bébé est magnifique, nourrissant, ressourçant. Le bonheur!
Parlant de bébé, j'ai vu petit-fils avec toute ma famille ou presque pour bruncher et on pense avoir trouvé ce qui rend l'allaitement de Dix-huit ans difficile: le réflexe d'éjection puissant. J'aurais dû y penser plus tôt, elle en a tous les symptômes.
samedi 22 août 2009
Message non-censuré
Je lui en veux.
Je lui en veux parce qu'il n'a pas su m'aimer et qu'il aurait dû savoir et pouvoir. Je lui en veux pour tous ses rejets physiques, pour ses critiques sur ma façon de le toucher quand il me laissait le toucher. Je lui en veux pour la manière unique et identique qu'il avait de me pénétrer, sur le côté seulement et c'était comme ça et c'est lui qui décidait. Je lui en veux de n'avoir pris son Cialis que deux fois en six mois! Je lui en veux d'avoir arrêté nos jeux qui marchaient si bien pour qu'on tombe en amour??? Ridicule. Pour qu'il tombe en amour plutôt, moi c'était déjà fait et depuis le premier jour. Je lui en veux de m'avoir tant parlé de ses ex, tellement que quand on en a rencontré une par hasard, je savais tant de choses intimes sur elle que j'ai bien dû rougir tellement j'en étais gênée. Je lui en veux de tant aimer une mère émotionnellement incestueuse qui, même morte, l'empêche d'aimer une autre femme. Je lui en veux de ne pas savoir se laisser aller. Je lui en veux de ne pas être allé au bout de sa thérapie. Je lui en veux de m'avoir présenté ses enfants parce que je les ai aimés ses enfants et que je voudrais les revoir. Je lui en veux d'être si beau et de le savoir. Je lui en veux d'avoir des yeux qui me font craquer. Je lui en veux d'avoir été si bien avec lui que tout autre homme m'apparaît sans goût et sans saveur.
Je lui en veux.
Je lui en veux parce qu'il n'a pas su m'aimer et qu'il aurait dû savoir et pouvoir. Je lui en veux pour tous ses rejets physiques, pour ses critiques sur ma façon de le toucher quand il me laissait le toucher. Je lui en veux pour la manière unique et identique qu'il avait de me pénétrer, sur le côté seulement et c'était comme ça et c'est lui qui décidait. Je lui en veux de n'avoir pris son Cialis que deux fois en six mois! Je lui en veux d'avoir arrêté nos jeux qui marchaient si bien pour qu'on tombe en amour??? Ridicule. Pour qu'il tombe en amour plutôt, moi c'était déjà fait et depuis le premier jour. Je lui en veux de m'avoir tant parlé de ses ex, tellement que quand on en a rencontré une par hasard, je savais tant de choses intimes sur elle que j'ai bien dû rougir tellement j'en étais gênée. Je lui en veux de tant aimer une mère émotionnellement incestueuse qui, même morte, l'empêche d'aimer une autre femme. Je lui en veux de ne pas savoir se laisser aller. Je lui en veux de ne pas être allé au bout de sa thérapie. Je lui en veux de m'avoir présenté ses enfants parce que je les ai aimés ses enfants et que je voudrais les revoir. Je lui en veux d'être si beau et de le savoir. Je lui en veux d'avoir des yeux qui me font craquer. Je lui en veux d'avoir été si bien avec lui que tout autre homme m'apparaît sans goût et sans saveur.
Je lui en veux.
vendredi 21 août 2009
Bilan
Mon blogue me sert,entre autres, d'outil de bilan. Je ne suis pas la seule à se servir de ses écrits de cette façon, ai-je appris hier. Je lis donc mes billets de l'année passée à cette date et je constate ce qui évolue et ce qui stagne. À pareille date, l'année passée, je voulais vendre ma maison et déménager. C'est fait! Tadam! Victoire! Eurêka! Voilà un gros morceau de réglé et réglé au bonheur de tous. Je n'en suis pas peu fière.
Ce déménagement a changé ma vie, il m'a ouvert des horizons passionnants, il m'a rapprochée des lieux de culture et il m'a libérée de mes locataires et de la coupe de mon gazon. Ahhhhhh! Joie.
Je revenais de croisière avec Quinze ans qui en avait alors quatorze et j'avais trouvé la maison en fort mauvais état, avec des bouteilles de bière partout. Dix-huit ans, qui n'en avait alors que dix-sept, était là avec son nouveau chum qui m'avait fait fort mauvaise impression. Il était assis à la table de cuisine, une bouteille de bière à la main alors que ma fille lui faisait cuire un steak. Image désolante. Ce même jeune homme se révèle un père responsable et attentionné pour mon petit-fils. Ne pas se fier aux premières impressions!
Cet été, pas de voyage, par choix (Bof! Un petit cinq jours désastreux à Ogunguit avec monsieur Relation qu'il vaut mieux oublier et que je ne compte pas). J'explore mon quartier et j'ai bien du plaisir à le faire. Positif!
Je venais de quitter avec fracas mon cours de professeure de yoga. Bonne décision en rétrospective. J'en ai eu un haut-le-coeur du yoga et je me suis mise avec la même passion à l'aquatique. Et voilà que j'y suis revenue tout doucement depuis un mois. Plus équilibré mon entraînement, cardio avec l'aquajogging et puis tout en souplesse avec le yoga. Positif aussi! Je n'ai d'ailleurs pas totalement abandonné l'idée de devenir professeure de yoga un jour. Je sens et je sais que tout arrivera en temps et lieux et rien ne presse.
Je sortais avec un jeune homme, Beaubrun, qui ne me voyait que pour la baise. Ça n'a pas duré longtemps. Je n'ai pas de chum encore et pas d'amant non plus et pas de baise et rien du tout quoi. Ma vie sentimentale est un désastre après l'échec lamentable avec monsieur Relation. Ma confiance en moi amoureuse s'érode. En amour, je tourne en rond. Et je ne sais pas trop comment remédier à la situation. Voilà le point faible de ce bilan.
Ce déménagement a changé ma vie, il m'a ouvert des horizons passionnants, il m'a rapprochée des lieux de culture et il m'a libérée de mes locataires et de la coupe de mon gazon. Ahhhhhh! Joie.
Je revenais de croisière avec Quinze ans qui en avait alors quatorze et j'avais trouvé la maison en fort mauvais état, avec des bouteilles de bière partout. Dix-huit ans, qui n'en avait alors que dix-sept, était là avec son nouveau chum qui m'avait fait fort mauvaise impression. Il était assis à la table de cuisine, une bouteille de bière à la main alors que ma fille lui faisait cuire un steak. Image désolante. Ce même jeune homme se révèle un père responsable et attentionné pour mon petit-fils. Ne pas se fier aux premières impressions!
Cet été, pas de voyage, par choix (Bof! Un petit cinq jours désastreux à Ogunguit avec monsieur Relation qu'il vaut mieux oublier et que je ne compte pas). J'explore mon quartier et j'ai bien du plaisir à le faire. Positif!
Je venais de quitter avec fracas mon cours de professeure de yoga. Bonne décision en rétrospective. J'en ai eu un haut-le-coeur du yoga et je me suis mise avec la même passion à l'aquatique. Et voilà que j'y suis revenue tout doucement depuis un mois. Plus équilibré mon entraînement, cardio avec l'aquajogging et puis tout en souplesse avec le yoga. Positif aussi! Je n'ai d'ailleurs pas totalement abandonné l'idée de devenir professeure de yoga un jour. Je sens et je sais que tout arrivera en temps et lieux et rien ne presse.
Je sortais avec un jeune homme, Beaubrun, qui ne me voyait que pour la baise. Ça n'a pas duré longtemps. Je n'ai pas de chum encore et pas d'amant non plus et pas de baise et rien du tout quoi. Ma vie sentimentale est un désastre après l'échec lamentable avec monsieur Relation. Ma confiance en moi amoureuse s'érode. En amour, je tourne en rond. Et je ne sais pas trop comment remédier à la situation. Voilà le point faible de ce bilan.
jeudi 20 août 2009
Vieillir
Un nouvel ordi, c'est un beau joujou mais aussi l'objet de frustrations. Il ne fait pas les choses tout à fait comme l'autre et je voudrais retrouver mes habitudes telles quelles. Et puis, je me demande si ce n'est pas ça vieillir et ça a peu ou assez peu à voir avec l'âge chronologique. Ne plus accepter le changement, se rigidifier, voilà bien un signe de sclérose, de manque de souplesse. Je ne veux surtout pas ça. Alors, je vais m'adapter et rapidement. Je le veux et je le peux.
Parlant souplesse, je suis revenue au yoga à plein. Les progrès sont tellement rapides en yoga. Je me sens dans une forme resplendissante, vraiment. Et il n'y a aucun homme dans ma vie et je n'en cherche pas non plus. Serait-ce enfin le commencement de la sagesse? En fait, c'est plutôt reposant de vieillir. Bon, je sais, cette phrase contredit mon premier paragraphe, mais je n'en suis pas à une contradiction près. Dans la perte de la séduction, il y a aussi une grande liberté. On abandonne la course. On se met à l'ombre, bien tranquillement, et on va à notre rythme, où on veut et quand on veut. Il y a quelque chose de magnifique là-dedans. Le regard de l'autre n'a plus aucune importance, d'ailleurs il n'y en a plus de regard. La joie de vivre, elle ne dépend pas de l'autre, on se la crée soi-même.
Parlant souplesse, je suis revenue au yoga à plein. Les progrès sont tellement rapides en yoga. Je me sens dans une forme resplendissante, vraiment. Et il n'y a aucun homme dans ma vie et je n'en cherche pas non plus. Serait-ce enfin le commencement de la sagesse? En fait, c'est plutôt reposant de vieillir. Bon, je sais, cette phrase contredit mon premier paragraphe, mais je n'en suis pas à une contradiction près. Dans la perte de la séduction, il y a aussi une grande liberté. On abandonne la course. On se met à l'ombre, bien tranquillement, et on va à notre rythme, où on veut et quand on veut. Il y a quelque chose de magnifique là-dedans. Le regard de l'autre n'a plus aucune importance, d'ailleurs il n'y en a plus de regard. La joie de vivre, elle ne dépend pas de l'autre, on se la crée soi-même.
mercredi 19 août 2009
Rapido presto
Je veux voir si je peux écrire un billet en cinq minutes, car c'est le temps que j'ai, cinq minutes! Après, il faudra aller chercher Dix-huit ans et Bébé Caramel. On s'en va avec Quinze ans au salon mortuaire. Le grand-père de mon fils est décédé chez lui dans son sommeil à l'âge de quatre-vingt-seize ans. J'ai un grand fils de 29 ans (incroyable, non?) dont je ne parle presque jamais dans mon blogue. Il habite Ottawa à cause de son travail, très important travail pour le gouvernement fédéral. C'est un beau garçon qui ne nous a jamais causé aucun souci, bien au contraire, un premier de classe calme et attentif, un bollé plein d'amis, il ne nous a donné que des joies parentales, donc, jusqu'à l'adolescence où il est devenu tout aussi adolescent que les autres. J'avais alors adopté trois petites filles, on avait une seule salle de bains et mon grand ado de quinze ans y marinait tranquillement pendant que ses soeurs attendaient en ligne pour aller faire pipi. Des crises et des affrontement, il y en eût en masse! Ce fût une période bien difficile. Quand il a eu son permis de conduire l'année d'après, alors là, le flo me réclamait la voiture, avec véhémence, comme si elle lui appartenait. Des crises de bébé lala. À cette époque, je n'étais plus trop certaine de l'aimer. Pas beau ça, hein, écrire ou dire qu'on n'aime pas ses enfants. Ça ne paraît pas trop bien dans un blogue et ça fait redescendre la madame qui l'écrit du piédestal où certaines l'auraient mise. Il y a de charmantes lectrices silencieuses qui m'ont écrit m'admirer, voyez-vous. C'est là que j'ai réalisé qu'il est fort possible que je ne montre que mes bons côtés sur le blogue. Or, si je disais vraiment tout, pas trop certaine que je serais si admirable. Bon, le cinq minutes est passé, je vous quitte, dévoués lecteurs!
lundi 17 août 2009
Ordi et fierté
Mon vieil ordi faisait de plus en plus des siennes mais je faisais tout pour le conserver au moins jusqu'à l'arrivée de Windows 7, car on m'avait dit le plus grand mal de Vista. Mais comme il est vraiment mort, je n'ai plus eu le choix et me voilà avec un superbe ordi bien moderne, rapide et fort esthétique avec son grand écran bien clair et sans reflets. Je suis fière de moi parce que je l'ai acheté seule et déménagé seule en sortant ses composantes une à une pour les transporter de la voiture au condo. Au magasin, un charmant monsieur s'est offert pour mettre la grosse boîte dans mon auto. Je trouve le monde tellement gentil ou bien je suis chanceuse peut-être car oui, les gens sont gentils avec moi.
Je l'ai aussi installé seule avec facilité. J'ai vraiment pris confiance en moi dans ce domaine et dans bien d'autres aussi. Quand il y a un homme dans ma vie, il m'arrive plus souvent qu'à mon tour de douter de mes capacités au niveau technique et de penser que c'est automatique qu'il en sache plus que moi, masculinité oblige. Mais en réalité, le seul domaine où tous les hommes en savent plus que moi, et pas seulement les hommes, c'est le sens de l'orientation. Je suis vraiment un cas de GPS et je résiste pour m'en acheter un, sans trop savoir pourquoi
Je l'ai aussi installé seule avec facilité. J'ai vraiment pris confiance en moi dans ce domaine et dans bien d'autres aussi. Quand il y a un homme dans ma vie, il m'arrive plus souvent qu'à mon tour de douter de mes capacités au niveau technique et de penser que c'est automatique qu'il en sache plus que moi, masculinité oblige. Mais en réalité, le seul domaine où tous les hommes en savent plus que moi, et pas seulement les hommes, c'est le sens de l'orientation. Je suis vraiment un cas de GPS et je résiste pour m'en acheter un, sans trop savoir pourquoi
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