Je mesure 5 pi 7 et je pèse 163.5 livres. Mon IMC est de 25.6. L'indice le plus propice à la santé se situe entre 18.5 et 24.9. Pour atteindre le plus haut de l'échelle, mon poids devrait être de 158 livres. Mais oui, dans cinq livres point cinq, j'entre dans mon poids santé. Cinq livres, direz-vous, des pinottes! Pas nécessairement! Je suis dans des zones inconnues. Ça fait très épouvantablement longtemps que je n'ai pas pesé mon poids santé. Je ne pourrais d'ailleurs pas dire combien de temps. Dans la vingtaine et même fin vingtaine, mon bébé dans les bras, je suis vraiment mince. Ensuite... pas clair. Pas grosse dans la trentaine, mais enrobée. La quarantaine, avec mes multiples enfants, adoptés ou d'accueil et job à temps plein et rendez-vous multiples pour les enfants plus formations diverses (j'étais folle mais tellement heureuse, faut voir le sourire tellement épanoui de la grosse madame sur les photos) a été une catastrophe au niveau du poids. À partir de 48 ans, paniquée par l'annonce d'un pré-diabète, je me suis mise à faire de l'exercice, ce qui a amélioré considérablement la santé. Mais le poids santé? Nenni.
Alors je suis dans la nouveauté, la légèreté, le précipice. Mais de l'autre bord du précipice, il y a le printemps, les petites robes plus petites qu'avant, des salades colorées, des amants jeunes et nombreux (bon, faut bien me motiver un peu, beaucoup!) et la fin du règne du sucre. Celle qui régnera désormais, c'est moi. Avec la certitude que cette fois est la bonne!
lundi 22 avril 2013
dimanche 21 avril 2013
Éternel recommencement
Je sais que ça a l'air de ça. Mon histoire de poids. De l'enthousiasme, des promesses, du succès et puis du relâchement et du recul. Mais les chiffres ne mentent pas. Je suis moins grosse que je ne l'étais. Ma méthode est peu orthodoxe mais c'est la mienne. Même si c'est moins facile que prévu (la vie est difficile!), même si ça prend plus de temps que prévu, cette fois, c'est la bonne. Et j'ai une échéance. Il me reste deux mois pour atteindre mon poids santé. Maximum.
samedi 20 avril 2013
Fille, fleurs et docteur et régime
Après avoir passé deux jours avec moi, voilà que Dix-huit ans est retournée chez sa soeur. Elles ont dû se réconcilier, je suppose. Et puis Dix-huit ans voit un jeune homme et c'est plus simple chez sa soeur. Il est en couple voyez-vous, avec un jeune enfant en plus et moi, je mets Dix-huit ans en garde, ce qui l'énerve. Les histoires de gars malheureux en ménage qui continuent à demeurer avec leur conjointe pour des raisons pratico-pratique uniquement, pour l'enfant également, ce genre de truc ne m'inspire pas confiance. Je le dis à Dix-huit ans mais c'est exactement ce qu'elle ne veut pas entendre. Elle aura fait deux demandes d'emploi pendant ses deux jours avec moi, c'est pas beaucoup mais c'est toujours ça de pris et dans les deux cas, ça pourrait fort bien déboucher sur un travail et un travail qu'elle est capable de faire en plus.
Je vous conseille une belle sortie gratuite pour demain, avec ou sans vos enfants. Les jardins du Jardin Botanique de Montréal sont gratuits jusqu'au 15 mai et au pavillon japonais, il y a une exposition d'ikebana, un art floral absolument fascinant. Le plus intéressant, c'est d'assister aux démonstrations, il y en a une à 13 heures et une autre à 14h30. J'ai adoré! Beauté, classe et délicatesse. Vous direz peut-être, "c'est bien, on va aller voir les papillons en même temps." Chers amis, je ne vous le conseille pas du tout. Ça coûte un prix de fou, il y a toujours plein de monde et si vous réussissez à voir un papillon ou deux, tant mieux pour vous mais ça ne vaut absolument pas le prix demandé. J'y suis déjà allée il y a des années et je m'étais promis qu'on ne m'y prendrait plus.
Ensuite, le poids. Oui, le poids et maigrir et tout et tout. Bon, bon, bon, les nouvelles ne sont pas très bonnes. Mais ce n'est que temporaire, juré, craché. J'ai vu le doc jeudi et il m'a abondamment félicitée pour ma perte de poids. Il veut encore et toujours que je prenne des médicaments pour mon taux de cholestérol trop élevé mais je m'y refuse. Il s'est amélioré mon taux de cholestérol ce qui est une bonne nouvelle mais pas assez amélioré à son goût. Peu importe, la visite a fini sur une bonne note avec toute sa joie de ma perte de poids, joie partagée. Je lui dis que je compte persévérer pour entrer dans mon poids santé avant mes 60 ans. "Dépêchez-vous! Plus vous allez vieillir, plus ça sera difficile." Alors, je sors de là boostée et heureuse et .... je mange du sucre pendant deux jours! Bon, quelqu'un qui n'a pas de problème de compulsion alimentaire ne peut pas comprendre, je pense. Moi je me comprends quand même assez bien.
Le message que le doc m'a donné, c'est que je devais redoubler d'efforts pour atteindre mon poids santé. Efforts égalent privation. Fini le sucre parce que moi, je suis de tempérament alcoolique, j'en mange un peu et j'en mange automatiquement trop. Alors, avant les grandes privations, laissons aller un peu beaucoup. Manger avec plaisir tout ce que je ne pourrai plus manger. Peut-être pas tout... j'avais deux jours... mais quand même, ouf!
Tout ceci est fini mais ce gavage aura laissé des traces que je ne veux pas trop voir pour l'instant. Pas avant que ce ne soit corrigé un peu.
Je me suis demandé ce que j'avais fait de si bien pour perdre tant de poids au début du régime. Je faisais Diet Digest. Alors, je suis retournée hier à la bibliothèque chercher la méthode et m'y revoilà depuis ce matin. Un régime qui me convient très bien. Ne reste plus qu'à le suivre à nouveau. C'est commencé. Bonne nourriture équilibrée et santé. Je me sens bien.
Addendum: Petite Libellule écrit en commentaire que la visite aux papillons vaut la peine. Ils n'en ont pas seulement vu, ils ont pu en toucher! Comme mes informations négatives à moi datent de plus de cinq ans, peut-être bien que vous devriez vous fier davantage aux siennes!
Je vous conseille une belle sortie gratuite pour demain, avec ou sans vos enfants. Les jardins du Jardin Botanique de Montréal sont gratuits jusqu'au 15 mai et au pavillon japonais, il y a une exposition d'ikebana, un art floral absolument fascinant. Le plus intéressant, c'est d'assister aux démonstrations, il y en a une à 13 heures et une autre à 14h30. J'ai adoré! Beauté, classe et délicatesse. Vous direz peut-être, "c'est bien, on va aller voir les papillons en même temps." Chers amis, je ne vous le conseille pas du tout. Ça coûte un prix de fou, il y a toujours plein de monde et si vous réussissez à voir un papillon ou deux, tant mieux pour vous mais ça ne vaut absolument pas le prix demandé. J'y suis déjà allée il y a des années et je m'étais promis qu'on ne m'y prendrait plus.
Ensuite, le poids. Oui, le poids et maigrir et tout et tout. Bon, bon, bon, les nouvelles ne sont pas très bonnes. Mais ce n'est que temporaire, juré, craché. J'ai vu le doc jeudi et il m'a abondamment félicitée pour ma perte de poids. Il veut encore et toujours que je prenne des médicaments pour mon taux de cholestérol trop élevé mais je m'y refuse. Il s'est amélioré mon taux de cholestérol ce qui est une bonne nouvelle mais pas assez amélioré à son goût. Peu importe, la visite a fini sur une bonne note avec toute sa joie de ma perte de poids, joie partagée. Je lui dis que je compte persévérer pour entrer dans mon poids santé avant mes 60 ans. "Dépêchez-vous! Plus vous allez vieillir, plus ça sera difficile." Alors, je sors de là boostée et heureuse et .... je mange du sucre pendant deux jours! Bon, quelqu'un qui n'a pas de problème de compulsion alimentaire ne peut pas comprendre, je pense. Moi je me comprends quand même assez bien.
Le message que le doc m'a donné, c'est que je devais redoubler d'efforts pour atteindre mon poids santé. Efforts égalent privation. Fini le sucre parce que moi, je suis de tempérament alcoolique, j'en mange un peu et j'en mange automatiquement trop. Alors, avant les grandes privations, laissons aller un peu beaucoup. Manger avec plaisir tout ce que je ne pourrai plus manger. Peut-être pas tout... j'avais deux jours... mais quand même, ouf!
Tout ceci est fini mais ce gavage aura laissé des traces que je ne veux pas trop voir pour l'instant. Pas avant que ce ne soit corrigé un peu.
Je me suis demandé ce que j'avais fait de si bien pour perdre tant de poids au début du régime. Je faisais Diet Digest. Alors, je suis retournée hier à la bibliothèque chercher la méthode et m'y revoilà depuis ce matin. Un régime qui me convient très bien. Ne reste plus qu'à le suivre à nouveau. C'est commencé. Bonne nourriture équilibrée et santé. Je me sens bien.
Addendum: Petite Libellule écrit en commentaire que la visite aux papillons vaut la peine. Ils n'en ont pas seulement vu, ils ont pu en toucher! Comme mes informations négatives à moi datent de plus de cinq ans, peut-être bien que vous devriez vous fier davantage aux siennes!
jeudi 18 avril 2013
Bataille du matin
Dix-huit ans est revenue. Dit qu'elle ne peut plus endurer sa soeur. On avait théâtre hier. Elle ne cherche pas d'emploi. Je me lève dans la nuit, cinq heures du matin, elle est toujours à l'ordi. Je l'envoie se coucher, me dit de ne pas la traiter en enfant. Tant qu'elle est ici, incapable de prendre charge de sa vie, je la traiterai en enfant. Quand on cherche un job, faut se lever le matin. Il est sept heures trente, je vais la réveiller. Je sens que je me prépare des batailles, là...
mercredi 17 avril 2013
Larmes et maternité
J'ai une relation amour-haine avec Vingt-deux ans. Non, je ne l'aime pas toujours. Très peu bcbg de révéler qu'on n'aime pas tout le temps ses enfants, je sais, je sais. Probable que je ne l'écrirais pas non plus si mon blogue était public!
À la base, je l'aime et je l'aime certainement plus et plus souvent que je ne la déteste et même quand je la déteste, avec une grande envie de lui donner une fessée, même là, il y a de l'amour en dessous.
Je me sens un peu prise au piège depuis qu'il y a Petit-fils. Je ne veux pas qu'il assiste à des chicanes, voyez-vous, il en a déjà assez vues et entendues dans sa jeune vie, entre sa mère et son père et entre son père et sa grand-mère paternelle et entre sa mère et sa tante et toutes les autres entre sa mère et Pierre, Jean, Jacques. Une colérique ma fille, je l'ai déjà dit et redit. Alors quand elle se fâche ou bien boude, je ne dis rien. Sans petit enfant présent, je la mettrais à la porte, on s'engueulerait, elle saurait ma façon de penser. Ou peut-être pas non plus. Je me rappelle quand elle était ado, mon plus cher désir lors de ses colères fracassantes était qu'elle disparaisse et que je n'en entende plus jamais parler. Sur le coup, sur le coup seulement. Elle pouvait être tellement exécrable, tranchante, méchante. Elle a toujours été très verbale et capable de faire mal avec ses mots, même très jeune.
Elle est également extrêmement mature pour ses jeunes années. Un job,un appart, un fils, mon auto (hum hum...), sa soeur qui habite avec elle, les repas à préparer (très bonne cuisinière ma fille!), les sorties, les amies, les hommes (il doit bien y en avoir, elle ne m'en parle pas cependant). Bref, une vie très occupée.
Et voilà qu'elle m'appelle en larmes hier soir. Et quand elle pleure, elle pleure. Je m'inquiète car je sais que Petit-fils est avec elle. Plate un peu pour un enfant une mère qui pleure. Il joue dans une autre pièce, me dit-elle. Je me rappelle que Dix-huit ans est là, ouf! Bonne chose qu'elles habitent ensemble, bonne chose. Mais pourquoi ce torrent de larmes? Elle a reçu la lettre de confirmation pour la scolarité de Petit-fils. Son bébé va aller en maternelle quatre ans au mois d'août. Cette étape la fait pleurer. Et lui, comment il prend ça? Lui, il est content et fier d'aller à l'école. Bien. Il y aura une réunion pour présenter l'école aux futurs écoliers et à leurs parents un matin du mois de mai. Elle essaiera de négocier avec son employeur afin d'être présente. Dur de voir son bébé grandir. Je l'ai trouvée bien petite ma Vingt-deux ans en larmes. Autant elle est mature sous certains aspects, autant elle est vulnérable pour d'autres.
À la base, je l'aime et je l'aime certainement plus et plus souvent que je ne la déteste et même quand je la déteste, avec une grande envie de lui donner une fessée, même là, il y a de l'amour en dessous.
Je me sens un peu prise au piège depuis qu'il y a Petit-fils. Je ne veux pas qu'il assiste à des chicanes, voyez-vous, il en a déjà assez vues et entendues dans sa jeune vie, entre sa mère et son père et entre son père et sa grand-mère paternelle et entre sa mère et sa tante et toutes les autres entre sa mère et Pierre, Jean, Jacques. Une colérique ma fille, je l'ai déjà dit et redit. Alors quand elle se fâche ou bien boude, je ne dis rien. Sans petit enfant présent, je la mettrais à la porte, on s'engueulerait, elle saurait ma façon de penser. Ou peut-être pas non plus. Je me rappelle quand elle était ado, mon plus cher désir lors de ses colères fracassantes était qu'elle disparaisse et que je n'en entende plus jamais parler. Sur le coup, sur le coup seulement. Elle pouvait être tellement exécrable, tranchante, méchante. Elle a toujours été très verbale et capable de faire mal avec ses mots, même très jeune.
Elle est également extrêmement mature pour ses jeunes années. Un job,un appart, un fils, mon auto (hum hum...), sa soeur qui habite avec elle, les repas à préparer (très bonne cuisinière ma fille!), les sorties, les amies, les hommes (il doit bien y en avoir, elle ne m'en parle pas cependant). Bref, une vie très occupée.
Et voilà qu'elle m'appelle en larmes hier soir. Et quand elle pleure, elle pleure. Je m'inquiète car je sais que Petit-fils est avec elle. Plate un peu pour un enfant une mère qui pleure. Il joue dans une autre pièce, me dit-elle. Je me rappelle que Dix-huit ans est là, ouf! Bonne chose qu'elles habitent ensemble, bonne chose. Mais pourquoi ce torrent de larmes? Elle a reçu la lettre de confirmation pour la scolarité de Petit-fils. Son bébé va aller en maternelle quatre ans au mois d'août. Cette étape la fait pleurer. Et lui, comment il prend ça? Lui, il est content et fier d'aller à l'école. Bien. Il y aura une réunion pour présenter l'école aux futurs écoliers et à leurs parents un matin du mois de mai. Elle essaiera de négocier avec son employeur afin d'être présente. Dur de voir son bébé grandir. Je l'ai trouvée bien petite ma Vingt-deux ans en larmes. Autant elle est mature sous certains aspects, autant elle est vulnérable pour d'autres.
mardi 16 avril 2013
Down
Je le savais bien. Je le savais donc bien que ça n'était pas l'idée du siècle pour Dix-huit ans dyscalculique de se jeter dans la gueule du loup avec cette job de caissière. Elle ne fout plus rien depuis qu'elle s'est fait mettre à la porte. Personne d'autre ne l'a appelée malgré tous les cv distribués. Alors elle n'en distribue plus de cv, se terre chez sa soeur,déprime. Il lui manque des heures pour l'assurance-chomâge. Bientôt, elle n'aura plus un sou. J'essaie de ne pas trop y penser. Si elle était ici, je la pousserais, on se chicanerait, je la ferais lever de force tôt le matin. Juste d'y penser, je suis épuisée. Et même sans y penser, je suis épuisée. On dirait que je ne me remets pas bien de ce gros méchant rhume qui m'a tellement affaiblie que je ne suis pas allée au Pilates aujourd'hui et que tous les muscles du corps me font mal depuis l'heure et demie de yoga d'hier. Quand je dis que ma fille ne se met pas en branle, c'est également mon cas à moi. La grisaille n'aide pas et le manque de projets et de perspectives non plus. Je sais, il n'en tient qu'à moi. Je suis responsable de ma vie et blablabla. Demain sera un autre jour. Je pense que je vais annuler l'entraîneur demain. Je feel vraiment pas.
Addendum: Étant donné qu'il n'y a personne d'autre que moi pour me donner le coup de pied qui va me faire décoller de cet état catatonique, faut que je m'y mette, que ça me tente ou pas. Je conseillerais quoi à quelqu'un dans ma situation? L'action. Alors, l'entraîneur demain matin neuf heures trente, on le garde. Ensuite, ma fille.... hum.... on essaie de ne plus y penser. Un jour de plus ou de moins ne va pas changer grand chose. En plus, je la vois demain, on va au théâtre. Elle est encore ma compagne de théâtre au Jean-Duceppe, on a un abonnement ensemble. On va se voir et je vais essayer de me la fermer pour ne pas parler que de recherche d'emploi, sinon elle ne voudra plus me voir. En plus, demain, j'ai mon bénévolat. Une journée de remplie!
Et maintenant? Tout de suite là. Ouais. En tout cas, arrêter de manger, j'avais déjà mangé mes trois repas par jour plus collations à trois heures de l'après-midi. Pas comme ça que je vais maigrir. Plutôt le contraire. Ce qui est fait est fait. On continue sans se taper sur la tête. Next.
Addendum: Étant donné qu'il n'y a personne d'autre que moi pour me donner le coup de pied qui va me faire décoller de cet état catatonique, faut que je m'y mette, que ça me tente ou pas. Je conseillerais quoi à quelqu'un dans ma situation? L'action. Alors, l'entraîneur demain matin neuf heures trente, on le garde. Ensuite, ma fille.... hum.... on essaie de ne plus y penser. Un jour de plus ou de moins ne va pas changer grand chose. En plus, je la vois demain, on va au théâtre. Elle est encore ma compagne de théâtre au Jean-Duceppe, on a un abonnement ensemble. On va se voir et je vais essayer de me la fermer pour ne pas parler que de recherche d'emploi, sinon elle ne voudra plus me voir. En plus, demain, j'ai mon bénévolat. Une journée de remplie!
Et maintenant? Tout de suite là. Ouais. En tout cas, arrêter de manger, j'avais déjà mangé mes trois repas par jour plus collations à trois heures de l'après-midi. Pas comme ça que je vais maigrir. Plutôt le contraire. Ce qui est fait est fait. On continue sans se taper sur la tête. Next.
Bon coup
Je suis fière d'une chose. Alors que j'ai une certaine obsession avec mon poids, alors que je faisais déjà des régimes adolescente et dans la vingtaine quand je n'en avais vraiment pas besoin, alors que c'est encore et toujours le thème central et récurrent de mon blogue, je n'ai pas transmis cette préoccupation à mes enfants.
Aucun d'entre eux n'est gros. Et ils semblent bien manger tout ce qu'il ou elles veulent, bien que ça, je ne le sais plus vraiment vu qu'il et qu'elles n'habitent plus avec moi.
Aucun problème ou caprice alimentaire non plus quand ils étaient jeunes. Comment j'ai fait? Facile. J'en avais quatre. Je mettais de bons aliments dans un ou ou des plats au centre de la table et les enfants se servaient eux-mêmes. Je ne contrôlais rien et depuis qu'ils étaient bébés en plus. Bon, bébés, on les servait mais selon ce qu'ils voulaient. Pas de pression, pas de contrôle, libre à eux de goûter ou pas. Ce qui était servi était de qualité alors peu importe ce qu'ils mangeaient, c'était correct.
Le dessert? Des fruits ou laitages. Ils pouvaient même choisir de manger le fruit en premier, pourquoi pas?
Je remarque que les enfants qui ont des problèmes alimentaires, font des caprices, du chichi, sont souvent des enfants uniques. Leurs parents peuvent vous dire avec précision ce qu'ils ont mangé pour déjeuner et au souper de la veille. Ils poussent la nourriture, récompensent, promettent du dessert pour une cuillerée de carottes, font voler la petite cuillère comme un avion et s'inquiètent exagérément. Or, ces parents si anxieux de remplir le ventre de leur enfant sont souvent elles-mêmes (je féminise parce que c'est un comportement surtout maternel) rondes et au régime.
Les enfants, si on ne leur sert que de bons aliments, savent naturellement ce qui leur convient. Laissons-les vivre et manger ce qui leur plaît comme ça leur plaît et dans la quantité qui leur plaît!
Évidemment, si des chips et des bonbons traînent partout, le système ne fonctionne plus du tout. Même chose si les parents mangent mal tout en tentant de convaincre l'enfant de manger le brocoli qu'eux-mêmes exècrent. L'exemple avant tout.
Aucun d'entre eux n'est gros. Et ils semblent bien manger tout ce qu'il ou elles veulent, bien que ça, je ne le sais plus vraiment vu qu'il et qu'elles n'habitent plus avec moi.
Aucun problème ou caprice alimentaire non plus quand ils étaient jeunes. Comment j'ai fait? Facile. J'en avais quatre. Je mettais de bons aliments dans un ou ou des plats au centre de la table et les enfants se servaient eux-mêmes. Je ne contrôlais rien et depuis qu'ils étaient bébés en plus. Bon, bébés, on les servait mais selon ce qu'ils voulaient. Pas de pression, pas de contrôle, libre à eux de goûter ou pas. Ce qui était servi était de qualité alors peu importe ce qu'ils mangeaient, c'était correct.
Le dessert? Des fruits ou laitages. Ils pouvaient même choisir de manger le fruit en premier, pourquoi pas?
Je remarque que les enfants qui ont des problèmes alimentaires, font des caprices, du chichi, sont souvent des enfants uniques. Leurs parents peuvent vous dire avec précision ce qu'ils ont mangé pour déjeuner et au souper de la veille. Ils poussent la nourriture, récompensent, promettent du dessert pour une cuillerée de carottes, font voler la petite cuillère comme un avion et s'inquiètent exagérément. Or, ces parents si anxieux de remplir le ventre de leur enfant sont souvent elles-mêmes (je féminise parce que c'est un comportement surtout maternel) rondes et au régime.
Les enfants, si on ne leur sert que de bons aliments, savent naturellement ce qui leur convient. Laissons-les vivre et manger ce qui leur plaît comme ça leur plaît et dans la quantité qui leur plaît!
Évidemment, si des chips et des bonbons traînent partout, le système ne fonctionne plus du tout. Même chose si les parents mangent mal tout en tentant de convaincre l'enfant de manger le brocoli qu'eux-mêmes exècrent. L'exemple avant tout.
Enfant de riches
La richesse, ce n'est pas l'argent. La richesse, c'est la culture, les connaissances, la débrouillardise, la capacité de tirer parti de toutes les situations, la famille, les amis, l'entourage, la santé et la vivacité.
Mon petit-fils est très riche, je le constate de plus en plus. Il parle comme un livre, analyse les situations, n'a pas quatre ans mais s'habille de pied en cap, remarque tout, sait tout, se rappelle de tout. Il fallait l'entendre dans l'autobus en allant à la garderie ce matin nommer tous les gens qui étaient là avec lui pour la chasse aux cocos de Pâques. J'étais impressionnée par tous les papys et mamys et tontons et cousins (ne pas oublier que cet enfant a non seulement des arrière-grands-parents du bord son père mais également des arrières-arrières-grands- parents!) et lui il était fier de n'oublier personne. "J'ai une grande famille moi!" s'exclama-t-il les yeux brillants.
Mon petit-fils est très riche, je le constate de plus en plus. Il parle comme un livre, analyse les situations, n'a pas quatre ans mais s'habille de pied en cap, remarque tout, sait tout, se rappelle de tout. Il fallait l'entendre dans l'autobus en allant à la garderie ce matin nommer tous les gens qui étaient là avec lui pour la chasse aux cocos de Pâques. J'étais impressionnée par tous les papys et mamys et tontons et cousins (ne pas oublier que cet enfant a non seulement des arrière-grands-parents du bord son père mais également des arrières-arrières-grands- parents!) et lui il était fier de n'oublier personne. "J'ai une grande famille moi!" s'exclama-t-il les yeux brillants.
lundi 15 avril 2013
Poids, poids, poids, lalala!
Mon poids ne baisse plus. C'est comme ça, dit-elle pas découragée du tout. Pas découragée parce que quand même, je pèse dix-sept livres de moins que le 10 décembre 2012. Voyons voir un peu:
10 décembre 2012 : 180 livres pour 5pi.7 po. On est grosse à ce poids-là. Comme je faisais beaucoup d'exercice, ça n'était tout de même pas si terrible que ça. De la graisse dure je dirais mais un pneu à la taille, ce qui n'est pas seulement laid mais dangereux pour la santé.
7 janvier 2013: 172.2 livres. Je fais le régime Diet Digest avec un livre de la biblio et ça marche!
11 février 2013: 166.6 livres. Je compte les calories.
11 mars 2013: 162.4 livres. Je suis très contente. Je ne suis jamais descendue si bas.
1er avril 2013: 164.2 livres. Ce n'est pas un poisson d'avril. Le poids remonte ce qui est la hantise de celles et ceux qui maigrissent. Tous les efforts mis sur des semaines et des mois peuvent être anéantis en quelques jours! Panique dans la demeure.
Aujourd'hui le 15 avril je pèse 163 livres.
Analysons: Je suis tannée de me priver. Du moins je l'étais ces dernières semaines. Sans privation, moi, je ne maigris pas. J'ai eu un rhume-grippe carabiné. J'ai mangé des sucreries. Je n'ai pas suivi de régime. Que j'aie pris si peu de poids tient du miracle, non, pas vrai, pas de miracle en amaigrissement. Si j'ai pris si peu de poids, c'est que je faisais quand même attention entre mes écarts. Pas totalement inconsciente la fille.
Mais là, je suis repartie sur le bon chemin. J'ai même repris le yoga ce matin. Je me sens mieux. Je mange mieux. Alors résultats il y aura. Ça ne peut pas faire autrement. Amen.
10 décembre 2012 : 180 livres pour 5pi.7 po. On est grosse à ce poids-là. Comme je faisais beaucoup d'exercice, ça n'était tout de même pas si terrible que ça. De la graisse dure je dirais mais un pneu à la taille, ce qui n'est pas seulement laid mais dangereux pour la santé.
7 janvier 2013: 172.2 livres. Je fais le régime Diet Digest avec un livre de la biblio et ça marche!
11 février 2013: 166.6 livres. Je compte les calories.
11 mars 2013: 162.4 livres. Je suis très contente. Je ne suis jamais descendue si bas.
1er avril 2013: 164.2 livres. Ce n'est pas un poisson d'avril. Le poids remonte ce qui est la hantise de celles et ceux qui maigrissent. Tous les efforts mis sur des semaines et des mois peuvent être anéantis en quelques jours! Panique dans la demeure.
Aujourd'hui le 15 avril je pèse 163 livres.
Analysons: Je suis tannée de me priver. Du moins je l'étais ces dernières semaines. Sans privation, moi, je ne maigris pas. J'ai eu un rhume-grippe carabiné. J'ai mangé des sucreries. Je n'ai pas suivi de régime. Que j'aie pris si peu de poids tient du miracle, non, pas vrai, pas de miracle en amaigrissement. Si j'ai pris si peu de poids, c'est que je faisais quand même attention entre mes écarts. Pas totalement inconsciente la fille.
Mais là, je suis repartie sur le bon chemin. J'ai même repris le yoga ce matin. Je me sens mieux. Je mange mieux. Alors résultats il y aura. Ça ne peut pas faire autrement. Amen.
samedi 13 avril 2013
L'animalité
J'ai toujours aimé les affaires de femmes. Oui, les affaires de femme comme les menstruations, la grossesse, l'accouchement, l'allaitement et même la ménopause! J'aime ça moi les hormones et l'animalité du corps. J 'aime l'irrationnel, le plaisir ou la douleur à fleur de peau ou dans le creux du ventre, le placenta et le lait qui coule. J'aime cet extraordinaire pouvoir des femmes à donner la vie. Je suis toujours émerveillée quand une femme est enceinte et curieuse et intriguée aussi: se laissera-t-elle aller à être un corps, à passer par-dessus son intellect ou bien à s'en servir de son intellect pour faire confiance à son corps qui sait si bien y faire? Les jeunes femmes actuelles ne savent plus accoucher. La péridurale est devenue la norme. Le taux de césarienne ne cesse d'augmenter. Je pense qu'elles se privent d'un grand plaisir, d'une expérience forte, la plus extraordinaire de la vie car elle crée la vie et d'une source de fierté également. Un corps qui fonctionne comme se doit, des hormones qui coulent à flots avec le lait avec le sang et un esprit libre qui s'abandonne, qui sait s'abandonner, quel immense bonheur! Le vrai pouvoir est dans l'abandon.
vendredi 12 avril 2013
Sauvage et set de patio à mon goût
Je deviens carrément sauvage. Au point de vouloir me servir de mon fameux rhume qui est en train de devenir le point central de ma vie pour éviter d'aller souper chez une amie qui m'a invitée. Elle m'avait invitée mercredi soir, j'ai refusé, trop malade et c'était tellement vrai. Mais voilà que dans un excès de gentillesse, elle a remis à samedi soir. C'est demain samedi soir et sans être en grande forme, je vais mieux. Je vois cette sortie comme une corvée. Elle est pourtant une super gentille chic fille et bonne cuisinière et amie d'enfance en plus et c'est rare qu'elle m'invite. J'ai toutes les raisons d'y aller. Il y aura des gars, je devrais dire des hommes misère, ils ont mon âge, des hommes donc, pas mal plus gars qu'hommes en fait, avec les voyages de l'un d'eux en hippie en Thaïlande et le pot de l'autre que tout le monde sauf moi tétera. Il y aura ces gars-hommes et mon amie dans son impeccable maison avec son impeccable moussaka et nous, assis alors qu'elle nous sert, elle déteste qu'on la dérange en cuisine et on écoutera de la bonne musique, parce qu'elle s'y connaît en musique aussi et elle ne le dira pas mais trouvera que je n'ai pas assez maigri parce que cette fille-femme mince comme un fil depuis qu'elle a perdu 30 livres en trois mois alors qu'elle n'était pas grosse en partant est mon coach d'amaigrissement, or, moi, j'ai bel et bien perdu 15 livres aux dernières nouvelles mais là, c'est fini on dirait bien et mon défi actuel c'est de ne rien reprendre et juste ça c'est bien difficile. Je lui ai dit d'un ton pitoyable jeudi soir que je n'étais pas certaine d'être assez bien pour samedi, elle comprend, je peux appeler demain pour annuler si je veux. Mais je me demande ce qui me fait si peur. Je vois si peu de monde à part ma famille que j'en perds l'habitude. Pitoyable.
Et j'adore cette magnifique (oui, j'ai écrit magnifique et j'assume totalement) tempête de neige qui me permet de me terrer chez moi sans culpabilité aucune, de cocooner dans la joie sans même boire de vin, ne rien faire, plus rien. Amen! Je reviens du Provigo. J'y étais allée pour zieuter les gâteaux. Mais oui, je fais ça moi, je regarde ce qu'ils ont cuisiné de neuf et comme je suis fine, je n'achète pas et ne fais que regarder, bravo à moi! Et je vois cette table de patio et ces deux chaises qui vont avec, made in China, mais du beau made in China. Hier, (j'y suis aussi allée hier, c'est mon pitoyable, nouveau et gênant passe-temps d'aller humer la pâtisserie du Provigo) la table et chaises se vendaient 100$ et aujourd'hui, 60$! Baisse de prix. Du coup, je demande comment je peux apporter le truc chez moi. Il y a la table en démonstration avec ses chaises mais rien d'autre en vue. Le commis me dit que la table vient en kit dans une boîte et les chaises sont déjà montées. Parfait! Je peux voir la boîte? Il est occupé le pauvre caissier du Provigo, ça marche fort les Provigo. Il finit par appeler sa boss. Elle me dit qu'il ne reste que le produit en démonstration. Alors, si je le veux, on va démonter la table et la mettre dans la boîte et je peux repartir avec le tout. Eh! Oh! On ne démonte rien du tout. Merveilleux une table déjà montée. Je pars avec tel quel. Je fais donc deux voyages jusque chez moi dans la neige une fois avec la table et puis je retourne chercher les chaises. À pied bien sûr. Adrénaline! Je revenais de chez le dentiste en plus pour Dix-huit ans, au bout du monde ce dentiste. Et malgré ma toux prononcée, je dois bien me rendre compte que je vais mieux, aucun doute là-dessus.
Et j'adore cette magnifique (oui, j'ai écrit magnifique et j'assume totalement) tempête de neige qui me permet de me terrer chez moi sans culpabilité aucune, de cocooner dans la joie sans même boire de vin, ne rien faire, plus rien. Amen! Je reviens du Provigo. J'y étais allée pour zieuter les gâteaux. Mais oui, je fais ça moi, je regarde ce qu'ils ont cuisiné de neuf et comme je suis fine, je n'achète pas et ne fais que regarder, bravo à moi! Et je vois cette table de patio et ces deux chaises qui vont avec, made in China, mais du beau made in China. Hier, (j'y suis aussi allée hier, c'est mon pitoyable, nouveau et gênant passe-temps d'aller humer la pâtisserie du Provigo) la table et chaises se vendaient 100$ et aujourd'hui, 60$! Baisse de prix. Du coup, je demande comment je peux apporter le truc chez moi. Il y a la table en démonstration avec ses chaises mais rien d'autre en vue. Le commis me dit que la table vient en kit dans une boîte et les chaises sont déjà montées. Parfait! Je peux voir la boîte? Il est occupé le pauvre caissier du Provigo, ça marche fort les Provigo. Il finit par appeler sa boss. Elle me dit qu'il ne reste que le produit en démonstration. Alors, si je le veux, on va démonter la table et la mettre dans la boîte et je peux repartir avec le tout. Eh! Oh! On ne démonte rien du tout. Merveilleux une table déjà montée. Je pars avec tel quel. Je fais donc deux voyages jusque chez moi dans la neige une fois avec la table et puis je retourne chercher les chaises. À pied bien sûr. Adrénaline! Je revenais de chez le dentiste en plus pour Dix-huit ans, au bout du monde ce dentiste. Et malgré ma toux prononcée, je dois bien me rendre compte que je vais mieux, aucun doute là-dessus.
mercredi 10 avril 2013
Santé
C'est le plus important. La garder ou l'atteindre ou conserver celle qui nous reste. Ou bien faire malgré. Je suis malade au point d'avoir annulé toutes mes activités. J'étais sur le point d'appeler pour annuler également le bénévolat de cet après-midi. Mais non. Je vais essayer d'y aller à moins que ce ne soit vraiment tout à fait impossible. Et samedi, je reprends le yoga que je sois mieux ou pas.
J'ai ma mère aux côtes brisées qui fait semblant que ses côtes ne sont pas brisées comme modèle!
J'ai ma mère aux côtes brisées qui fait semblant que ses côtes ne sont pas brisées comme modèle!
lundi 8 avril 2013
Garder sa langue d'origine
Mes trois enfants adoptées maintenant adultes me reprochent une chose: ne pas leur avoir appris le créole. Il y en a bien une que j'ai envoyée dans une école secondaire remplie à 70% de jeunes d'origine haïtienne qui elle, l'a pas mal appris à la dure, mais les deux autres n'en savent pas plus que moi. J'ai des excuses pour les deux filles qui avaient moins de deux ans mais pour celle qui avait quatre ans et demi, j'aurais pu faire des efforts pour la garder en contact avec une langue qu'elle parlait déjà.
Imaginons un orphelinat plein de petits francophones, comme on en avait au Québec dans les années cinquante. Des Américains, Des Allemands viennent visiter l'orphelinat et se choisir un beau petit Québécois à ramener chez eux. Nous ne sommes pas dans la fiction, le Québec a été une terre fertile d'adoption pour les couples étrangers en mal d'enfant. On repart avec un petit bébé francophone sous le bras et on s'en va l'élever en anglais au Michigan ou en Californie, rien de bien choquant là-dedans. Mais imaginons la même chose pour un enfant de dix ans, qui ne comprend pas un mot à la langue de ses nouveaux parents et qui demande aux Soeurs qui ne comprennent pas plus "Qu'est-ce qu'il me dit le monsieur?" "Le monsieur, c'est ton nouveau papa et il parle anglais et toi aussi, tu vas apprendre l'anglais." Et le petit garçon de prendre son baluchon, de s'en aller avec son nouveau paternel et de saluer tout le monde de l'orphelinat sans se douter que du français, il en entend pour la dernière fois de sa vie.
Ce qui est un événement merveilleux pour le parent adoptant qui gagne un nouvel enfant à aimer peut être vécu bien différemment par l'enfant adopté qui lui, vit des pertes. Perte de repères, de langue, de culture, de nourriture, de musique, de personnes significatives, d'amis et d'amies. Maintenir des liens avec son passé m'apparaît comme une façon humaine et profitable de faire la transition. Connaître la culture de son enfant adopté bébé est un plus, connaître le plus possible la culture de son enfant adopté plus âgé est presque une obligation. Rencontrer des gens qui viennent de son pays, apprendre les rudiments de sa langue, écouter de la musique et manger la nourriture du pays de l'enfant sont autant de façons de s'en rapprocher et de créer des liens à l'avance et pour toujours.
Imaginons un orphelinat plein de petits francophones, comme on en avait au Québec dans les années cinquante. Des Américains, Des Allemands viennent visiter l'orphelinat et se choisir un beau petit Québécois à ramener chez eux. Nous ne sommes pas dans la fiction, le Québec a été une terre fertile d'adoption pour les couples étrangers en mal d'enfant. On repart avec un petit bébé francophone sous le bras et on s'en va l'élever en anglais au Michigan ou en Californie, rien de bien choquant là-dedans. Mais imaginons la même chose pour un enfant de dix ans, qui ne comprend pas un mot à la langue de ses nouveaux parents et qui demande aux Soeurs qui ne comprennent pas plus "Qu'est-ce qu'il me dit le monsieur?" "Le monsieur, c'est ton nouveau papa et il parle anglais et toi aussi, tu vas apprendre l'anglais." Et le petit garçon de prendre son baluchon, de s'en aller avec son nouveau paternel et de saluer tout le monde de l'orphelinat sans se douter que du français, il en entend pour la dernière fois de sa vie.
Ce qui est un événement merveilleux pour le parent adoptant qui gagne un nouvel enfant à aimer peut être vécu bien différemment par l'enfant adopté qui lui, vit des pertes. Perte de repères, de langue, de culture, de nourriture, de musique, de personnes significatives, d'amis et d'amies. Maintenir des liens avec son passé m'apparaît comme une façon humaine et profitable de faire la transition. Connaître la culture de son enfant adopté bébé est un plus, connaître le plus possible la culture de son enfant adopté plus âgé est presque une obligation. Rencontrer des gens qui viennent de son pays, apprendre les rudiments de sa langue, écouter de la musique et manger la nourriture du pays de l'enfant sont autant de façons de s'en rapprocher et de créer des liens à l'avance et pour toujours.
Parler sans agir
J'ai écrit un beau billet que j'ai intitulé Action mardi passé. Plein de bonnes idées que je n'ai pas mises en action justement. Alors, je pèse encore 164.2 ce matin. Tout ceci concrétise le fait qu'il y a peu de miracles, de surprises ou de gambling dans la perte de poids. Si on ne fait rien, on reste pareil, si on mange plus, on engraisse et si on se prive, on maigrit. Simplissime. Sauf que qui a vraiment envie de se priver pour arriver à un but? Quelqu'un de motivé! La motivation est la clé, encore et toujours. Sinon, des frites et des côtes levées, quand on est au restaurant, que tout le monde prend ça et qu'on en a pas mangé depuis au moins un an et probablement plus de deux parce qu'on est végétarienne, c'est bien tentant et il n'y a plus aucune raison de s'en priver.
En plus, je suis encore malade, un gros rhume, ça dure plus d'une semaine ça a bien l'air dans mon cas. Il se reprend pour toutes les fois, les années même où je me suis vantée à mes amies au nez dégoulinant, que moi, non, j'en avais jamais de rhume. Alors je cache du mieux que je peux à mes amies vengeresses que j'en ai un et tout un!
Comme je suis dans le thème de la maladie, allons donc passer ces tests de sang que le bon docteur m'a prescrits il y a six mois. Action... petite action, minuscule action.
En plus, je suis encore malade, un gros rhume, ça dure plus d'une semaine ça a bien l'air dans mon cas. Il se reprend pour toutes les fois, les années même où je me suis vantée à mes amies au nez dégoulinant, que moi, non, j'en avais jamais de rhume. Alors je cache du mieux que je peux à mes amies vengeresses que j'en ai un et tout un!
Comme je suis dans le thème de la maladie, allons donc passer ces tests de sang que le bon docteur m'a prescrits il y a six mois. Action... petite action, minuscule action.
vendredi 5 avril 2013
jeudi 4 avril 2013
mercredi 3 avril 2013
mardi 2 avril 2013
Action
Je me remets au régime, solide et sérieux et qui marche. Les demi-mesures, pas trop mon bag en ce domaine. Je ne vais certainement pas me laisser regrossir. Je l'ai fait une semaine, faut arrêter l'hémorragie. Un garrot bien solide et hop! tofu, poisson, brocoli, quinoa, salades et même chou kale que je n'aime pas plus qu'il faut mais qui se dissimule bien dans ma soupe aux pois chiches.
Ce soir, on s'en va voir un spectacle au Centaur, avec la musique de Léonard Cohen que j'adore. Ça devrait me faire du bien. Avec deux amies chères à mon coeur. Deux amies que je connais depuis mon adolescence. Je suis fidèle en amour et en amitié, moi.
Je suis toujours enrhumée. Normal, Femme Libre, un rhume ça dure plus d'un jour. Tellement pas habituée. Chanceuse je suis, je sais. J'attribue le fait de ne jamais avoir de rhumes ni grippes à mes promenades quotidiennes par tous les temps au moins une demi-heure par jour, souvent plus, qu'il neige ou qu'il pleuve, qu'il fasse 0 ou moins trente. Et mon interprétation est probablement la bonne parce que ce méchant rhume-sinusite et orgelet m'est apparu justement après avoir laissé tomber les fameuses promenades d'un bon pas à l'heure du dîner, parce que j'en ai un peu marre de ce printemps qui n'arrive pas et de cet hiver qui agonise si lentement. Pas de montagne montée non plus, le strict minimum au niveau exercice. Mon corps me punit.
Mais je reprends. Tout. La montagne et les promenades dans la grisaille. Un rhume bien hydraté prend une semaine à guérir, qu'on bouge ou pas. Je choisis de bouger. Et il y a le Pilates aujourd'hui en plus. J'aime de plus en plus le Pilates.
Je ne vous l'ai pas dit parce que quand j'en parle, tous mes lecteurs me donnent des conseils unanimes que je ne veux pas suivre, je ne vous l'ai pas dit donc, mais il est (était, était!) question de condo encore pour ma Vingt-deux ans, la maman de Petit-fils de bientôt quatre ans, un enfant extraordinaire qui a bien du mérite d'endurer le mauvais caractère de sa maman.
Parce que, voyez-vous, je trouve ridicule de payer 1115$ par mois pour un logement pas chauffé alors que ce montant pourrait payer un condo!
En plus, on avait trouvé un condo avec trois chambres donc Vingt-deux ans, Dix-huit ans et Petit-fils auraient tous les trois leur chambre. Dans un quartier défavorisé mais sympathique, en face d'une école primaire! Un sous-sol mais qui semble bien éclairé. On est allées voir l'extérieur de la bâtisse. Des parcs à côté.
Sauf que... faudrait que je participe et que je donne une mise de fonds. Elle n'a pas un rond Vingt-deux ans mais elle travaille à un job stable.
Dix-huit ans, elle, ne travaille pas malgré ses grands efforts pour le faire.
Mais là, vu qu'on est en chicane, tout est arrêté de mon bord et je réfléchis. Cet argent de mise de fonds serait un don. Je sais bien qu'elle ne pourrait jamais le remettre. Est-ce une bonne idée? Je ne sais plus.
Hier, Vingt-deux ans a fait appeler sa soeur (on ne se parle plus, vous vous rappelez?) pour demander si je pouvais les accompagner à la visite du fameux condo. Elles ont pris rendez-vous pour 18 heures ce soir, après le travail de Vingt-deux ans.
Je ne peux pas, je sors au Centaur.
Attendre.
Je la trouve bien petite pour s'occuper de tout ça.
Laisser aller.
Un jour à la fois.
Je voudrais qu'elles l'aient ce condo. Je voudrais que Petit-fils ait sa chambre.
Un toit, c'est si important. La base de la sécurité.
Oui, j'ai bien de la misère à laisser aller. Beaucoup. Je veux le mieux pour ceux que j'aime.
Cet argent, c'est l'argent d'un ou deux ou trois voyages. Des voyages, je peux bien m'en passer. Un toit sur la tête, c'est pas mal plus essentiel.
Ce soir, on s'en va voir un spectacle au Centaur, avec la musique de Léonard Cohen que j'adore. Ça devrait me faire du bien. Avec deux amies chères à mon coeur. Deux amies que je connais depuis mon adolescence. Je suis fidèle en amour et en amitié, moi.
Je suis toujours enrhumée. Normal, Femme Libre, un rhume ça dure plus d'un jour. Tellement pas habituée. Chanceuse je suis, je sais. J'attribue le fait de ne jamais avoir de rhumes ni grippes à mes promenades quotidiennes par tous les temps au moins une demi-heure par jour, souvent plus, qu'il neige ou qu'il pleuve, qu'il fasse 0 ou moins trente. Et mon interprétation est probablement la bonne parce que ce méchant rhume-sinusite et orgelet m'est apparu justement après avoir laissé tomber les fameuses promenades d'un bon pas à l'heure du dîner, parce que j'en ai un peu marre de ce printemps qui n'arrive pas et de cet hiver qui agonise si lentement. Pas de montagne montée non plus, le strict minimum au niveau exercice. Mon corps me punit.
Mais je reprends. Tout. La montagne et les promenades dans la grisaille. Un rhume bien hydraté prend une semaine à guérir, qu'on bouge ou pas. Je choisis de bouger. Et il y a le Pilates aujourd'hui en plus. J'aime de plus en plus le Pilates.
Je ne vous l'ai pas dit parce que quand j'en parle, tous mes lecteurs me donnent des conseils unanimes que je ne veux pas suivre, je ne vous l'ai pas dit donc, mais il est (était, était!) question de condo encore pour ma Vingt-deux ans, la maman de Petit-fils de bientôt quatre ans, un enfant extraordinaire qui a bien du mérite d'endurer le mauvais caractère de sa maman.
Parce que, voyez-vous, je trouve ridicule de payer 1115$ par mois pour un logement pas chauffé alors que ce montant pourrait payer un condo!
En plus, on avait trouvé un condo avec trois chambres donc Vingt-deux ans, Dix-huit ans et Petit-fils auraient tous les trois leur chambre. Dans un quartier défavorisé mais sympathique, en face d'une école primaire! Un sous-sol mais qui semble bien éclairé. On est allées voir l'extérieur de la bâtisse. Des parcs à côté.
Sauf que... faudrait que je participe et que je donne une mise de fonds. Elle n'a pas un rond Vingt-deux ans mais elle travaille à un job stable.
Dix-huit ans, elle, ne travaille pas malgré ses grands efforts pour le faire.
Mais là, vu qu'on est en chicane, tout est arrêté de mon bord et je réfléchis. Cet argent de mise de fonds serait un don. Je sais bien qu'elle ne pourrait jamais le remettre. Est-ce une bonne idée? Je ne sais plus.
Hier, Vingt-deux ans a fait appeler sa soeur (on ne se parle plus, vous vous rappelez?) pour demander si je pouvais les accompagner à la visite du fameux condo. Elles ont pris rendez-vous pour 18 heures ce soir, après le travail de Vingt-deux ans.
Je ne peux pas, je sors au Centaur.
Attendre.
Je la trouve bien petite pour s'occuper de tout ça.
Laisser aller.
Un jour à la fois.
Je voudrais qu'elles l'aient ce condo. Je voudrais que Petit-fils ait sa chambre.
Un toit, c'est si important. La base de la sécurité.
Oui, j'ai bien de la misère à laisser aller. Beaucoup. Je veux le mieux pour ceux que j'aime.
Cet argent, c'est l'argent d'un ou deux ou trois voyages. Des voyages, je peux bien m'en passer. Un toit sur la tête, c'est pas mal plus essentiel.
lundi 1 avril 2013
Premier jour du mois
Je suis responsable de ma vie. Aucun doute là-dessus. J'ai même cette tendance à me sentir responsable de la vie des autres. À travailler.
J'ai bien du travail à faire en me centrant sur moi d'abord.
J'ai pris deux livres cette semaine bien exactement. Alors que je pesais 162.2 lundi passé, je pèse 164.2 ce matin.
Analysons:
Cette histoire de perte de poids s'essouffle. Quand je perdais en grand et que je suivais des régimes nouveaux et stimulants, comme le Diet Digest par exemple, j'étais hyper-motivée.
Mais de demi-livre à pas de perte du tout, la motivation prend le champ.
Surtout que je n'ai pas de groupe de soutien, personne pour me peser et me faire peur. La peur marche très bien pour moi. Me faire peur à moi-même ne marche pas trop bien.
Je vois le doc bientôt mais je sais qu'il sera bien content que mon poids ait baissé et baissé de plus de dix livres, il sera ravi.
Hier au brunch, j'ai pris une crêpe en me disant pourquoi pas? Je ne mettrai pas de sirop dessus et puis ça fait bien six mois que je n'en ai pas mangé. Finalement, vous vous en doutez probablement... j'ai mis du sirop dessus.
Et avant-hier, chez la fille de mon ex-chum que j'ai élevée plusieurs années et que je considère un peu comme ma fille, j'avais apporté des croissants tout chauds. L'idée, c'était de ne pas y goûter et de manger des oeufs et de boire du café. J'en ai pris un... et puis deux.
Alors, le deux livre de trop est amplement mérité. Ça aurait pu être bien pire, vraiment. Chanceuse que ce ne soit qu'un petit deux livres.
Faisons un plan d'attaque:
Si je continue comme ça, je reprends tout le poids perdu et mon objectif premier d'entrer dans mon poids santé ne sera jamais atteint. Est-ce ce que je veux? La question se pose car la peur du succès est un phénomène psychologique connu. Quand la personne qui a peur du succès approche du but qu'elle s'est fixé, elle bousille ses efforts et trouve évidemment des raisons pour expliquer sa rechute. Dans mon cas, mes problèmes avec mes filles sont la soupape idéale. Je ne me centre plus sur moi mais bien sur elles et hop! le poids revient.
Non.
Je suis maintenant à six livres de mon poids santé.
Comme l'amaigrissement lent et pénible, once par once ou gramme par gramme ne marche pas, je vais y aller d'une façon plus drastique. Je pense. Pas certaine encore. Mais je vais faire quelque chose. Qui va marcher.
En attendant, je me soigne. Malade aujourd'hui. Une espèce de grippe. Ça devrait me couper l'appétit. Bon début.
Et je ne m'informe pas de mes filles, d'aucune de mes filles.
Je me sens psychologiquement bien mieux qu'hier. C'est bien.
Moi, moi, moi , un sain égoïsme va me faire le plus grand bien.
J'ai bien du travail à faire en me centrant sur moi d'abord.
J'ai pris deux livres cette semaine bien exactement. Alors que je pesais 162.2 lundi passé, je pèse 164.2 ce matin.
Analysons:
Cette histoire de perte de poids s'essouffle. Quand je perdais en grand et que je suivais des régimes nouveaux et stimulants, comme le Diet Digest par exemple, j'étais hyper-motivée.
Mais de demi-livre à pas de perte du tout, la motivation prend le champ.
Surtout que je n'ai pas de groupe de soutien, personne pour me peser et me faire peur. La peur marche très bien pour moi. Me faire peur à moi-même ne marche pas trop bien.
Je vois le doc bientôt mais je sais qu'il sera bien content que mon poids ait baissé et baissé de plus de dix livres, il sera ravi.
Hier au brunch, j'ai pris une crêpe en me disant pourquoi pas? Je ne mettrai pas de sirop dessus et puis ça fait bien six mois que je n'en ai pas mangé. Finalement, vous vous en doutez probablement... j'ai mis du sirop dessus.
Et avant-hier, chez la fille de mon ex-chum que j'ai élevée plusieurs années et que je considère un peu comme ma fille, j'avais apporté des croissants tout chauds. L'idée, c'était de ne pas y goûter et de manger des oeufs et de boire du café. J'en ai pris un... et puis deux.
Alors, le deux livre de trop est amplement mérité. Ça aurait pu être bien pire, vraiment. Chanceuse que ce ne soit qu'un petit deux livres.
Faisons un plan d'attaque:
Si je continue comme ça, je reprends tout le poids perdu et mon objectif premier d'entrer dans mon poids santé ne sera jamais atteint. Est-ce ce que je veux? La question se pose car la peur du succès est un phénomène psychologique connu. Quand la personne qui a peur du succès approche du but qu'elle s'est fixé, elle bousille ses efforts et trouve évidemment des raisons pour expliquer sa rechute. Dans mon cas, mes problèmes avec mes filles sont la soupape idéale. Je ne me centre plus sur moi mais bien sur elles et hop! le poids revient.
Non.
Je suis maintenant à six livres de mon poids santé.
Comme l'amaigrissement lent et pénible, once par once ou gramme par gramme ne marche pas, je vais y aller d'une façon plus drastique. Je pense. Pas certaine encore. Mais je vais faire quelque chose. Qui va marcher.
En attendant, je me soigne. Malade aujourd'hui. Une espèce de grippe. Ça devrait me couper l'appétit. Bon début.
Et je ne m'informe pas de mes filles, d'aucune de mes filles.
Je me sens psychologiquement bien mieux qu'hier. C'est bien.
Moi, moi, moi , un sain égoïsme va me faire le plus grand bien.
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