jeudi 27 mai 2010
Précisions
J'ai relu mon dernier billet. Il pourrait laisser supposer que je pense que toute personne souffrant d'une maladie mentale ne peut pas élever un enfant. Nuançons un peu. Ma grande fille ne prend pas les médicaments prescrits et vit dans des conditions dangereuses. Le conjoint, je ne sais pas qui il est. Mais ils sont assez désorganisés pour avoir été évincés de leur dernier logement par la Régie pour non-paiement du loyer. Alors, dans son cas précis, élever un enfant m'apparaît vraiment risqué. Pour le moment du moins.
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10 commentaires:
Femme Libre,
tu n'as pas à te justifier. Moi, je pense que ton raisonnement est tout à fait légitime et parfaitement justifié!
Merci de comprendre,Nanou.
Bonjour femme libre,
J'ai été élevée par une mère souffrant de maladie mentale et je peux dire que mon enfance n'a pas été une enfance normale mais très très difficile.Je m'en suis sortie tout de même marquée très fort par cette enfance pas comme les autres.J'ai longtemps reproché à ma mère de m'avoir mis au monde dans un tel contexte de vie ...
Je crois qu'il est préférable qu'une femme ayant une maladie mentale de ne pas mettre d'enfant au monde pour deux raisons:transmettre la maladie mentale(ma soeur et mon frère en sont atteints)
C'est certain que pendant plusieurs périodes de sa vie cette femme ne pourra prendre soin de ses enfants et devra s'en remettre à son entourage pour s'occuper des enfants.Les personnes souffrant de maladie mentale acceptent rarement de se médicaliser et le font souvent en cas de crise par période.
alors je partage grandement votre opinion concernant l'avortement....
Je suis très heureuse de vous relire après vos vacances
Elyse
Bonjour, Femme libre.
Comme j'étais absent un certain nombre de jours, j'ai remonté le temps...Enfin, je suis allé du message le plus ancien ( pour moi) jusqu'à celui-ci.
Tu n'as pas changé et tant mieux.
Ni dans ta manière d'écrire, ni dans tes manières d'aimer, ni dans tes manières de penser , avec humour, tolérance et franchise.
Et ta sensibilité vibre toujours de la même manière.
Alors, 16 ans a eu 16 ans.Bon anniversaire à elle. Je l'ai connue à 14.
Monsieur relation a réapparu...Je le connais bien, celui-là...
Et il réapparaîtra.
Une touche significative sur ton voyage en Chine...Tu en reparleras surement.
Et ce sentiment tout en finesse sur l'avortement.
De l'église, je me moque, mais j'ai crainte qu'elle ne s'empare à nouveau ce "rhème"pour fidéliser des âmes perdues...
Bonne journée.
Je t'embrasse.
Élyse, je connais votre situation. Nous avons déjà échangé lors de crises psychiatriques de ma fille et vous m'aviez été d'un grand secours. Je vous en remercie. En fait, cette précision, je l'ai écrite en pensant à une jeune femme qui me lit et que je lis aussi. Excellente mère, elle a eu un diagnostic de maladie mentale dernièrement. Elle se débat là-dedans avec énergie, assume son état et fait tout en son pouvoir pour que ses enfants n'en souffrent pas. Je l'admire, ses enfants vont bien et c'est à cause d'elle que je voulais nuancer. Elle se reconnaîtra.
Herbert, quel plaisir d'avoir de vos nouvelles! Je suis charmée et touchée que vous ayez pris la peine de me relire si loin. C'est un homme comme vous qu'il me faudrait! ;o)
C'est clair que il n'y a pas une femme qui se fait avorter de gaité de coeur. Et ça dû être le cas pour votre fille. Elle a fait le bon choix pour elle.
Comme tu sais, mon père était bipolaire. Sa maladie s'est déclaré à 35 ans et, malheureusement, nous étions tous déjà là, les 3 enfants. Pas besoin de te dire que ce fut l'enfer... Surtout qu'il acceptait rarement de se faire soigner. Par contre, j'ai eu une mère très forte, qui ne s'en ai jamais laisser imposer. Elle fut très brave et courageuse. Ma maman fut mon pilier et mon exemple. Toujours là à 80 ans!
Cette jeune mère dont tu parles est très courageuse et a toute mon estime! Je ne la connais pas mais l'encourage très fort dans ses démarches qu'elle entreprend pour elle et pour l'amour de ses enfants.
Pur bonheur, elle y est allée toute seule en plus et ne m'en a parlé qu'après.
Heureusement que votre maman était là, Nanou. Oui, la jeune mère en question est bien courageuse.
Je suis toute secouée par le témoignage d'Elyse.
J'ai cru vous apercevoir au festival de jazz lundi dernier... y étiez-vous? je vous embrasse.
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