Je me suis dit: cette fois, je ne vais pas parler de mes enfants dans mon blogue. Et c'est ce que je fais. Mais misère, c'est difficile. Parce qu'il y en a une qui me trouble énormément. Alors, je vais parler de moi face à ce trouble. Quand on souffre d'un trouble envahissant, qui nous réveille la nuit, quand des images dérangeantes se forment dans notre café, quand on n'arrive pas à penser à autre chose, on fait quoi?
Soyons clairs également, je n'ai aucune prise pour changer ce qui me trouble tant. Alors je suis troublée négativement par quelque chose que je ne peux changer et que je dois donc accepter. Accepter l'inacceptable.
Des pistes auxquelles je songe en écrivant: me tenir loin de toute nouvelle concernant cette personne. Plus j'en sais, plus je souffre et n'oublions pas que je suis impuissante. Et puis, ce n'est pas elle qui communique avec moi non plus. Alors, coupons les informations à la source.
Je me rappelle quand le père de mon enfant m'avait laissée pour une grande blonde, j'aimais creuser le bobo, faire sortir le pus et agrandir la plaie. Je demandais toujours à tout le monde s'ils les avaient vus, s'il lui tenait la main, comment elle était habillée. Je me torturais sciemment et j'y prenais probablement plaisir. J'avais 27 ans. C'est fini tout ça. La vie est trop courte pour faire exprès de se la gâcher.
Donc, me tenir loin des nouvelles destructrices.
Ensuite, l'action? Ça m'a toujours servie. Occupée à des activités que j'aime ou bien à me faire suer à quelque chose de difficile, je ne pense plus à rien. Bon.
Rire, m'amuser? Très énormément plus difficile ça. En fait, je n'y arrive pas. Pas du tout.
7 commentaires:
On sent vraiment la densité de votre tristesse.
Ouaip! Mais là je m'en vais au Musée des Beaux-arts voir la nouvelle exposition. Action. Va me faire du bien.
Ah, cette exposition sur le Pérou je suppose. J'en ai entendu parlé à la radio hier matin. Ça semble très intéressant.
Je comprends très bien.
Oui, cette exposition-là, Pierre. Le musée ferme à 9h le jeudi soir.
Solange, soyons zen! ;o)
Oui oui, zen! Et tu l'as si bien dit: accepter l'inacceptable, c'est bien ce dont il s'agit.
J'ai lu dernièrement dans un de mes livres de chevet un énoncé qui m'a beaucoup plu:on est heureux dans la mesure où on a décidé de placer le bonheur en priorité de tous les jours et de tous les instants.
Je réussis pas si pire à me centrer sur moi, Nanou. De temps en temps et de plus en plus souvent. On ne peut pas changer les autres, alors c'est sur soi qu'il faut travailler. Le bonheur est en nous, je sais, mais des fois, il est bien caché, héhé! Bises, prends soin de toi.
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