vendredi 6 septembre 2013
Le jour du plombier
J'avais bien appelé mon vieux plombier que je connais depuis trente ans. Celui qui s'occupait de la grande maison tout là-bas. Pas disponible avant la semaine prochaine et il ne peut pas me dire quel jour la semaine prochaine. Alors, j'ai appelé ailleurs, en me sentant infidèle. Il était tout jeune. Et poli, et gentil et facile d'accès. A fait un bon travail. Il a voyagé en Asie lui aussi. Sept mois tout seul. Un jeune gars intéressant qui aime son travail et ça paraît. Quand il est parti, j'ai téléphoné à la plomberie pour leur dire mon haut degré de satisfaction. Le monsieur de la plomberie m'a dit que c'était très rare, très très rare, d'habitude les gens appelaient pour se plaindre, mais pour dire qu'ils étaient satisfaits, non, il avait pas vu ça souvent. Il allait faire part de mes louanges au jeune homme. Tant mieux. Mes deux salles de bain sont rajeunies et ont l'air plus grandes. Tout marche bien et silencieusement en plus. Je suis contente.
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10 commentaires:
c'est vrai que normalement les gens appellent pas pour dire qu'ils sont content!
Et pourtant, ça fait plaisir. Un bon travaillant comme ça, sympathique et heureux de sa job, il me semble qu'il faut le souligner et l'encourager et je suis contente de l'avoir fait. Il travaillait dans un orphelinat au Népal, ça m'a frappé ça aussi. Une belle personne.
Vas-tu nous faire un billet sur l'adaptation de Phybie à l'école? J'adore lire là-dessus. On a l'impression de les connaître pour vrai, tes trois beaux enfants!
C'est très gentil de ta part d'avoir fait cela. J'essaie moi aussi de faire cela quand ça m'adonne et quand j'y pense. Une fois j'ai eu un petit accrochage en voiture, la police est venue et moi je pleurais et pleurais, dans ce temps là j'avais une voiture orange et j'étais bien fière et j'avais peur de l'avoir fait grafigner et aussi j'étais nerveuse. La policière m'a calmée, et surtout elle ne m'a pas dit que c'était stupide (car c'était vraiment stupide de pleurer comme cela), le lendemain j'ai appelé son superviseur pote dire qu'elle était super comme policière, lui aussi m'a dit que c'était rare qu'on fasse ce genre d'appel. Après je me suis sentie tellement bien ...
@Une femme en santé
Quand j'enseignais, il y avait de super profs, très motivés, qui faisaient des pieds et des mains pour le succès de leurs élèves et pour que leurs cours soient intéressants. Il y en avait d'autres qui faisaient le strict minimum, arrivaient en retard et dont le sujet préféré et parfois unique était leur retraite, combien de temps il leur restait avant d'y arriver et les calculs associés.
Les deux groupes étaient payés exactement pareil, selon la scolarité et l'expérience, point. Quand un élève prenait le peine de dire ou d'écrire sa satisfaction, ça faisait drôlement plaisir!
Je me suis dit que quand je serais satisfaite, je le ferais savoir.
On va toujours bruncher au même restaurant avec ma mère le dimanche et on jase avec la serveuse. On a donc su que c'était sa fête il y a deux semaines et elle travaillait. Dimanche dernier, ma mère lui avait acheté un cadeau! Elle est venue les yeux plein d'eau, a dit que c'était la première fois qu'un client lui achetait un cadeau. J'étais bien fière de ma mère,eheh!
Tu as certainement bien fait d'appeler pour louanger le travail de la policière!
C'est tellement important, ces gestes-là, c'est du renforcement positif. Merci de l'avoir fait. On crée en entreprise le département des plaintes, à quand celui des louanges?
Oui je vous fais ça bientôt, bientôt!!
Pierre,je pense qu'on est moins porté(e) à louanger les plombiers parce qu'on est souvent en état de choc quand on reçoit leur facture! ;o)
En tout cas, un jeune habile de ses mains qui ne sait pas trop quoi faire plus tard, on l'envoie en plomberie sans hésiter!
Mélissa, pas de pression... mais un peu quand même eheh!
J'adore l'idée de téléphoner quelqu'un pour quelque chose de positif! Je pense que je vais ajouter ça à ma Todolist cette semaine !!!:)
Du positif, du positif, on n'en a jamais trop! Bienvenue chez moi, Maman Raconte.
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