Moi. Sans les autres. Pas simple pour moi de répondre à ça. Je me sens souvent énergisée et heureuse quand je me sens compétente. J'aimais travailler mais surtout hors de la routine. C'est souvent à moi qu'on avait recours pour de nouveaux projets, de nouvelles clientèles, de nouvelles approches, de nouvelles classes, de nouveaux horaires. Les autres chiâlaient, se sentaient bousculés par la nouveauté, moi je sautais joyeusement dessus, dedans. Je m'investissais corps et âme. Une parfaite victime du burn-out, moi, consentante en plus. Je travaillais donc beaucoup, je rentrais, je m'occupais de la marmaille. Je me souviens très bien de ressentir de l'épuisement rendue là. C'était mon époque souper au McDonald. Les enfants adoraient et ça me permettait de souffler un peu et surtout de n'avoir ni souper à préparer, ni vaisselle à laver. J'étais grosse et pas en forme mais heureuse et souriante. J'avais un chum qui m'aimait et que j'aimais aussi. On se voyait les weeks-ends de cafés croissant avec nos marmots (il avait deux enfants) devant les petits bonhommes. On lisait la Presse qui était encore en papier et lourde en plus.
Tiens, c'est drôle, quand je pense à me demander ce que je veux moi maintenant dans la vie sans penser aux autres, je parle de mon passé. Pierre, viens m'expliquer pourquoi? ;o)
Alors, c'est à suivre ce truc, oui, à suivre donc..... la suite au prochain numéro.
2 commentaires:
Je repense à cette période moi aussi. Revenir du boulot vers 19h avec chéri et quatres enfants qui nous attendaient.J'étais pleine d'énergie aussi! Mais tellement fatiguée en même temps. Je savoure maintenant mes précieux temps libres qui sont plus nombreux, maintenant que la maisonnée s'est vidée. Mais bon, j'ai parfois la nostalgie des enfants autour de moi.
Je ne sais pas quelle sorte de nostalgie m'habite, Pur Bonheur, mais je suis en train d'y remédier! Je fais un billet là-dessus.
Publier un commentaire