Je veux me faire couper les cheveux, je veux et je veux pas. Je vais oser une coupe flyée, je pense, du genre que ma coiffeuse ne veut pas me faire. Elle prend bien soin de moi, ma coiffeuse et connaît mes moments de folie. Je suis déménagée mais je lui suis fidèle. Elle joue aussi un rôle de psychologue et d'amie et nous nous faisons évidemment des tonnes de confidences. Ce qui me surprend tout le temps, c'est qu'elle se rappelle si bien les moindres détails de mes histoires, certains dont je ne me rappelle pas moi-même des fois. Et pourtant, elle en a de la clientèle.
J'ai voulu m'adapter à mon nouveau quartier et ce matin, après le yoga, je suis allée demander le prix d'une simple coupe à un salon de coiffure archi-plein de gens branchés. "Ça commence à cinquante dollars", me dit la réceptionniste maquillée épais, gloups! chez ma coiffeuse, une coupe c'est quinze dollars et je m'en tire avec un vingt et un grand sourire de sa part avec le pourboire! Il y a décidément des valeurs sûres pour lesquelles ça vaut la peine de voyager un peu.
vendredi 14 août 2009
jeudi 13 août 2009
L'important
On dirait qu'il n'y a rien de plus important que cette recherche amoureuse dans ma vie. Et c'est vrai que c'est le plus important. Parce que je n'ai pas de chats.
J'ai beau mettre le tout sur pause, impossible de ne plus y penser du tout, jamais. Je ne suis pas hantée heureusement et il m'arrive régulièrement de me sentir heureuse, ici, maintenant. Je suis tellement contente de mon petit condo, du soleil qui filtre à travers le magnifique arbre qui donne sur mon balcon, que cette seule vision me comble de bien-être. Je me demande bien en fait ce qu'un homme ferait ici en ce moment. Je devrais m'en occuper, je ne pourrais pas vous écrire à l'ordi. Il aurait fallu que j'achète du pain, les hommes mangent du pain grillé avec leurs oeufs. Il aurait fallu que je lui en fasse des oeufs aussi. Il est en visite, je ne vais tout de même pas lui demander de cuisiner en plus. Je l'aurais assis au balcon, tiens, ce serait bien ça un petit déjeuner sur le balcon. Je serais allée acheter la Presse. Non, pas la Presse, faut se parler. Fatigant ça aussi, se parler tout le temps. Dans les silences des premières rencontres, il y a le doute. Nous reverrons-nous? Qu'est-ce qu'il peut bien penser? Évidemment, absolument, ne rien demander. Rien de plus fatigant que ça "Tu penses à quoi?" À éviter absolument et d'un bord et de l'autre. Je déteste me faire demander ça. Si je voulais te le dire à quoi je pense, je te l'aurais dit. On a droit à son jardin secret, couple ou pas.
C'est d'ailleurs un enjeu majeur du couple, cette peur de perdre son identité. Marie-Rose en parle dans son livre.
Aujourd'hui, je voulais sortir ma parenté vieillissante, ma mère et ma tante. Mais... les vlimeuses, semblerait qu'elles ont d'autres plans. Ne m'ont pas rappellée encore. Ma mère a un chum voyez-vous. Prioritaires les amours. Et dire que mes amies sont pognées avec leurs parents âgés qui dépendent d'eux et qui s'ennuient et les culpabilisent si elles ne les visitent pas. Je suis donc chanceuse, moi!
Alors ce sera yoga, yoga, yoga. Bientôt, j'irai essayer le yoga kundalini avec une amie aux yeux bleus qui m'en a dit le plus grand bien.
J'ai beau mettre le tout sur pause, impossible de ne plus y penser du tout, jamais. Je ne suis pas hantée heureusement et il m'arrive régulièrement de me sentir heureuse, ici, maintenant. Je suis tellement contente de mon petit condo, du soleil qui filtre à travers le magnifique arbre qui donne sur mon balcon, que cette seule vision me comble de bien-être. Je me demande bien en fait ce qu'un homme ferait ici en ce moment. Je devrais m'en occuper, je ne pourrais pas vous écrire à l'ordi. Il aurait fallu que j'achète du pain, les hommes mangent du pain grillé avec leurs oeufs. Il aurait fallu que je lui en fasse des oeufs aussi. Il est en visite, je ne vais tout de même pas lui demander de cuisiner en plus. Je l'aurais assis au balcon, tiens, ce serait bien ça un petit déjeuner sur le balcon. Je serais allée acheter la Presse. Non, pas la Presse, faut se parler. Fatigant ça aussi, se parler tout le temps. Dans les silences des premières rencontres, il y a le doute. Nous reverrons-nous? Qu'est-ce qu'il peut bien penser? Évidemment, absolument, ne rien demander. Rien de plus fatigant que ça "Tu penses à quoi?" À éviter absolument et d'un bord et de l'autre. Je déteste me faire demander ça. Si je voulais te le dire à quoi je pense, je te l'aurais dit. On a droit à son jardin secret, couple ou pas.
C'est d'ailleurs un enjeu majeur du couple, cette peur de perdre son identité. Marie-Rose en parle dans son livre.
Aujourd'hui, je voulais sortir ma parenté vieillissante, ma mère et ma tante. Mais... les vlimeuses, semblerait qu'elles ont d'autres plans. Ne m'ont pas rappellée encore. Ma mère a un chum voyez-vous. Prioritaires les amours. Et dire que mes amies sont pognées avec leurs parents âgés qui dépendent d'eux et qui s'ennuient et les culpabilisent si elles ne les visitent pas. Je suis donc chanceuse, moi!
Alors ce sera yoga, yoga, yoga. Bientôt, j'irai essayer le yoga kundalini avec une amie aux yeux bleus qui m'en a dit le plus grand bien.
mercredi 12 août 2009
Chocolat et ciné
Je mange du chocolat et je vais voir les films de Cassavetes. Il y a une rétrospective de ses oeuvres au merveilleux petit cinéma du Parc que j'adore. Il y avait un pianiste avec un piano prêté (le ciné présente un film sur la fabrication des pianos Steinway "Note by note") hier qui nous jouait de la merveilleuse musique classique et puis le patron qui est toujours là, éternel comme son cinéma, avec ses cheveux et sa barbichette blanches et sa chemise tout aussi blanche. Le film de Cassavetes de neuf heures trente, Gloria, a été présenté en retard et à un monsieur qui se plaignait parce qu'il travaillait le lendemain et voulait un remboursement, le patron a grifonné un petit mot de sa main. "Ne passez pas au guichet, venez directement en bas avec cette note et vous pourrez regarder gratuitement le film de votre choix." J'adore ce ciné et croyez-le ou non (mais je sais que vous me croyez!), il est tout à côté de chez moi. J'y retourne ce soir pour "Big trouble" et si je suis assez patiente, je resterai peut-être bien pour aussi pour "Love streams". En plus, avec l'achat d'une carte de ciné de cinquante dollars on peut voir 10 films, dont deux avant-premières.
Incompréhension
Je le sais bien que c'est totalement ridicule de rencontrer des hommes si tôt alors que j'en ai encore un dans la tête et dans le corps. Je le sais mais je le fais pareil. Des fois, je ne me comprends pas moi-même.
mardi 11 août 2009
Et la vie continue
J'ai songé à rendre mon blogue privé, même que j'y songe encore. À cause de monsieur Relation? Oui, tout à fait. Parce qu'il le lit? Yes.
J'ai encore écrit un courriel de demande de réconciliation à monsieur Relation vendredi passé, voyez-vous. C'est pas loin vendredi passé, cinq jours. Il m'aurait dit oui que j'aurais replongé corps et âme. Il a eu l'immense sagesse de me dire non et il a bien fait.
Alors, cette fois, c'est vraiment fini. Je sais, je sais, j'ai dit ça avant, mais je ne le pensais pas vraiment. La preuve que c'est vraiment fini, c'est que je passe concrètement à autre chose. Au lieu de mariner dans ma peine, d'analyser, de tangiverser sans fin, je m'étourdis déjà avec d'autres hommes. Une bonne idée? Je ne sais pas encore.
Hier, j'ai rencontré un monsieur pas charmant du tout à la Moulerie à Outremont. Un exemple parfait de spécimen absolument pédant qui a tout vu, tout connu et qui jette un regard supérieur sur tout et tous, moi y compris. J'ai rapidement fui, à la course. Heureusement, fillette chérie habite dans ce quartier-là et elle a été bien heureuse de venir souper avec sa maman dans un chic restaurant français que je voulais essayer depuis longtemps. Air catastrophé devant le bébé dans nos bras "Désolé, on n'a pas de chaise haute." On n'en a pas besoin de chaise haute avec un bébé de deux mois! On a fait comme d'habitude, on a installé le petiot sur une couverture directement sur la table et on a profité d'un délicieux souper sur la terrasse. Avec quelques tapotements sur son postérieur rebondi, Petit-fils a dormi tout le long du repas. Ma fille pense comme moi, un enfant n'est jamais un obstacle à vivre une belle vie. Il suffit de l'inclure avec assurance.
Ce midi, je rencontre un autre monsieur dans un restaurant. Un retraité qui fait du yoga et est végétarien.
La vie continue.
Pour ce qui est de monsieur Relation, je sais fort bien que je le croiserai prochainement avec une compagne à son bras. Nous sommes voisins. Je m'en sens tout à fait bien parce que je ne souhaite que son bonheur. Et un jour, nous pourrons nous attabler devant un café ou un gâteau (monsieur Relation a la dent sucrée) sans que mon coeur ne débatte. Sa douce sera peut-être là et je serai heureuse de la rencontrer.
J'ai encore écrit un courriel de demande de réconciliation à monsieur Relation vendredi passé, voyez-vous. C'est pas loin vendredi passé, cinq jours. Il m'aurait dit oui que j'aurais replongé corps et âme. Il a eu l'immense sagesse de me dire non et il a bien fait.
Alors, cette fois, c'est vraiment fini. Je sais, je sais, j'ai dit ça avant, mais je ne le pensais pas vraiment. La preuve que c'est vraiment fini, c'est que je passe concrètement à autre chose. Au lieu de mariner dans ma peine, d'analyser, de tangiverser sans fin, je m'étourdis déjà avec d'autres hommes. Une bonne idée? Je ne sais pas encore.
Hier, j'ai rencontré un monsieur pas charmant du tout à la Moulerie à Outremont. Un exemple parfait de spécimen absolument pédant qui a tout vu, tout connu et qui jette un regard supérieur sur tout et tous, moi y compris. J'ai rapidement fui, à la course. Heureusement, fillette chérie habite dans ce quartier-là et elle a été bien heureuse de venir souper avec sa maman dans un chic restaurant français que je voulais essayer depuis longtemps. Air catastrophé devant le bébé dans nos bras "Désolé, on n'a pas de chaise haute." On n'en a pas besoin de chaise haute avec un bébé de deux mois! On a fait comme d'habitude, on a installé le petiot sur une couverture directement sur la table et on a profité d'un délicieux souper sur la terrasse. Avec quelques tapotements sur son postérieur rebondi, Petit-fils a dormi tout le long du repas. Ma fille pense comme moi, un enfant n'est jamais un obstacle à vivre une belle vie. Il suffit de l'inclure avec assurance.
Ce midi, je rencontre un autre monsieur dans un restaurant. Un retraité qui fait du yoga et est végétarien.
La vie continue.
Pour ce qui est de monsieur Relation, je sais fort bien que je le croiserai prochainement avec une compagne à son bras. Nous sommes voisins. Je m'en sens tout à fait bien parce que je ne souhaite que son bonheur. Et un jour, nous pourrons nous attabler devant un café ou un gâteau (monsieur Relation a la dent sucrée) sans que mon coeur ne débatte. Sa douce sera peut-être là et je serai heureuse de la rencontrer.
jeudi 6 août 2009
La beauté
Alors que je le regardais devant un gâteau au caramel pas du tout WW hier, alors que je me disais et que je lui disais que j'aurais bien de la peine à trouver un homme aussi beau que lui, je me suis demandé si sa beauté avait à voir avec l'amour que je lui portais, que je lui avais porté tout de suite, avec l'intensité de cet amour. Oui. Très probablement. C'est gênant d'avouer ça. Comme si ce n'était pas noble. On veut aimer pour les qualités morales, l'ouverture d'esprit, l'intelligence. Mais choisit-on vraiment pourquoi on aime? Il y a une telle part de déraison là-dedans. Hier, il m'aurait demandé de faire l'amour et j'aurais évidemment dit oui, tout de suite, avec empressement. Il ne m'a rien demandé. Je regardais ses yeux et sa bouche aussi, qu'il cachait avec sa main. J'ai enlevé sa main. Il m'est apparu dans toute sa splendeur. Dans toute sa tristesse aussi. C'est un homme triste que j'avais devant moi. Un bel homme triste. J'ai eu envie de le prendre dans mes bras. Normal, j'ai tout le temps envie de le prendre dans mes bras. C'est l'histoire de notre relation ça, mes envies et ses refus. Un bel homme triste. Que je souhaite heureux. Et que j'aimerai toujours.
lundi 3 août 2009
En vrac
Hommage aux colocs et Dédé Fortin ce soir aux francofolies. J'y vais. Ça prend combien de temps pour que le statut d'amoureux passe à celui d'amis? Me semble que je suis prête là. Je vais au WW centre-ville à l'heure du midi. Une tout autre atmosphère que celle de mes réunions de banlieue. Souper avec un couple d'amis chers hier soir, marche d'une heure jusque chez eux et autant pour revenir. Je l'avais dit que je peux marcher partout de chez moi maintenant et je m' y tiens. Annulation de mon cours d'aquajogging de ce matin alors que je m'étais rendue à l'Aquadôme. Qu'à cela ne tienne, je suis allée chercher une petite amie de Quinze ans qui habite dans ce coin-là. Les deux filles au cours d'anglais, let's go, girls. Ma fille s'en vient vraiment bilingue et à l'automne, on l'incrit aux cours d'espagnol qui se donnent dans un centre de mon quartier. Pas pire pour une fille que l'école ne se charge plus vraiment de scolariser, une fille qu'on oriente vers les métiers, une fille à laquelle on refuse la culture. Du concret, voilà ce qu'il lui faut, ont-ils décrété. Ai-je l'air d'un parent frustré? Je suis un parent frustré!
C'est le midi qu'il faut fréquenter les bons restaurants. Prix réduits et même qualité. Je suis à la veille de tenir une chronique culinaire, j'aime manger et j'aime bien manger. Je connais de plus en plus de monde à ma petite école de yoga, j'en viens. Qualité variable mais je prends ce qui me convient.
Je me change. Mes amis viennent me chercher pour le spectacle. Ma Quinze ans viendra aussi, si elle arrive à temps. Elle soupe chez l'amie du cours d'anglais. Je voudrais parler à Monsieur Relation. Une rechute? Non. Juste savoir ce qu'il devient, s'il va bien.
C'est le midi qu'il faut fréquenter les bons restaurants. Prix réduits et même qualité. Je suis à la veille de tenir une chronique culinaire, j'aime manger et j'aime bien manger. Je connais de plus en plus de monde à ma petite école de yoga, j'en viens. Qualité variable mais je prends ce qui me convient.
Je me change. Mes amis viennent me chercher pour le spectacle. Ma Quinze ans viendra aussi, si elle arrive à temps. Elle soupe chez l'amie du cours d'anglais. Je voudrais parler à Monsieur Relation. Une rechute? Non. Juste savoir ce qu'il devient, s'il va bien.
samedi 1 août 2009
Harry Potter
Tellement sombres et dramatiques ces films-là (les livres aussi, je suppose, mais je ne les ai pas lus). Et ma Quinze ans qui le voyait pour la deuxième fois et qui a encore versé une larme à la mort de je-ne-dirai-pas-qui pour ne pas gâcher la surprise des amateurs qui l'ignorent. En fait, elle attendait cette partie dramatique et m'avait glissé à l'oreille "là, ça va être vraiment triste", soucieuse de ménager mes émotions.
L'auteure de la série a osé penser que les jeunes étaient des être intelligents, capables d'introspection et surtout de se taper des briques avec un riche vocabulaire (j'ai pas vraiment lu sérieusement, mais comme on les a tous, j'ai feuilleté plusieurs chapitres).
On a bien des préjugés contre la jeunesse, comme le faisait remarquer Un autre prof dans son dernier billet. La semaine passée, Quinze ans veut "montrer" sa grosse future polyvalente à une amie, on s'y rend en voiture, n'ayant pas assez de Bixi pour nous trois (j'adore les Bixi, on a deux abonnements! mais nos stands sont souvent vides, sorry pour la digression). Arrivés devant l'édifice, il y a déjà une dame qui zieute dans les fenêtres. Elle déménage dans le quartier et cherche une école pour son ado de quatorze ans. Parle, parle, jase, jase. On se retrouve derrière l'école et il y a un gang de jeunes, bandeaux sur le front, torse nu, pantalons presqu'aux chevilles. "Mon Dieu, dit la dame, c'est ce que je craignais, des gangs de rues!" Oups! Elle quête du regard mon indignation. Des gangs de rue? Parce que les jeunes sont noirs peut-être? Ne faisant ni une ni deux, je me dirige vers la "gang de rue", Quinze ans sur les talons. "Euh! Excusez-moi, pourriez-vous m'informer? Je voudrais inscrire ma fille dans cette école et je me demandais si elle était bonne. Vous le sauriez?" S'ensuivit une conversation fort intéressante, les jeunes me décrivant avec bonne foi les avantages et inconvénients de l'établissement. Fort sympathiques ces jeunes et aidants. Voyant que je ne me faisais pas attaquer, la dame nous rejoint finalement et leur parle à son tour. On les a quittés avec plein de sourires et de remerciements et puis la maman a décidé de l'y inscrire dans cette école, sa fille, a la suite des précieuses informations données par ces jeunes qui s'y connaissaient pour vrai, la fréquentant ou l'ayant fréquentée, la polyvalente Jeanne-Mance.
L'auteure de la série a osé penser que les jeunes étaient des être intelligents, capables d'introspection et surtout de se taper des briques avec un riche vocabulaire (j'ai pas vraiment lu sérieusement, mais comme on les a tous, j'ai feuilleté plusieurs chapitres).
On a bien des préjugés contre la jeunesse, comme le faisait remarquer Un autre prof dans son dernier billet. La semaine passée, Quinze ans veut "montrer" sa grosse future polyvalente à une amie, on s'y rend en voiture, n'ayant pas assez de Bixi pour nous trois (j'adore les Bixi, on a deux abonnements! mais nos stands sont souvent vides, sorry pour la digression). Arrivés devant l'édifice, il y a déjà une dame qui zieute dans les fenêtres. Elle déménage dans le quartier et cherche une école pour son ado de quatorze ans. Parle, parle, jase, jase. On se retrouve derrière l'école et il y a un gang de jeunes, bandeaux sur le front, torse nu, pantalons presqu'aux chevilles. "Mon Dieu, dit la dame, c'est ce que je craignais, des gangs de rues!" Oups! Elle quête du regard mon indignation. Des gangs de rue? Parce que les jeunes sont noirs peut-être? Ne faisant ni une ni deux, je me dirige vers la "gang de rue", Quinze ans sur les talons. "Euh! Excusez-moi, pourriez-vous m'informer? Je voudrais inscrire ma fille dans cette école et je me demandais si elle était bonne. Vous le sauriez?" S'ensuivit une conversation fort intéressante, les jeunes me décrivant avec bonne foi les avantages et inconvénients de l'établissement. Fort sympathiques ces jeunes et aidants. Voyant que je ne me faisais pas attaquer, la dame nous rejoint finalement et leur parle à son tour. On les a quittés avec plein de sourires et de remerciements et puis la maman a décidé de l'y inscrire dans cette école, sa fille, a la suite des précieuses informations données par ces jeunes qui s'y connaissaient pour vrai, la fréquentant ou l'ayant fréquentée, la polyvalente Jeanne-Mance.
vendredi 31 juillet 2009
Citation
J'ai trouvé sur le blogue d'Helenablue découvert grâce à celui d'Ysengrimus cette citation extraordinaire de Henry de Montherlant:
"Il est plus nécessaire d'aimer pour comprendre que de comprendre
pour aimer."
"Il est plus nécessaire d'aimer pour comprendre que de comprendre
pour aimer."
jeudi 30 juillet 2009
Les autres
Si nous avions passé plus de temps à parler de nous au lieu de parler des autres, peut-être serions-nous encore ensemble.
mercredi 29 juillet 2009
Yoga
Je m'y suis donc remise. Charmante petite école avec de belles professeures inspirées (il y a des professeurs aussi, mais je ne les ai pas encore essayés), petite musique, méditation, asanas, douces voix le tout mêlé au bruit trépidant du centre-ville. J'y vais tous les jours quand je n'ai pas d'aqua-jogging. J'ai un abonnement d'essai illimité d'un mois à tout petit prix. C'est une façon pour les écoles de s'attirer de la clientèle. Mais mon intention à moi, c'est d'essayer toutes les écoles de yoga de mon quartier, l'une après l'autre, en profitant de cette période d'essai à chaque école. J'en ai pour un bon bout car les autres écoles offrent trois mois illimités pour 149$, un très bon prix pour quelqu'un comme moi qui y va cinq fois par semaine. Je me sens déjà tellement mieux depuis que j'ai repris la pratique. J'aime le yoga en groupe, l'union, les ohms en choeur, le calme, l'esprit d'équipe, hum... j'avoue, l'esprit d'équipe ça ressemble plus au soccer ou au hockey qu'au yoga, mais j'aime qu'il y ait un effort commun et que nous soyons tous unis pour une heure par une passion commune et par un certain dépassement de soi quand les classes sont plus ardues et demandantes physiquement.
Un autre avantage de mon nouveau quartier dont je suis toujours aussi enchantée, ce sont donc toutes ces écoles de yoga à proximité. Je n'ai plus vraiment besoin de voiture depuis que je suis ici. Je m'en sers encore et surtout pour la famille, pour aller voir maman, chercher fille-au-bébé, transporter chère tante R que j'aime tant. Mais cet hiver, je la rangerai jusqu'au printemps, ma petite voiture.
J'ai eu des nouvelles de Grande Fille. Elle ne prend plus ses médicaments parce qu'elle va bien depuis deux mois. Et elle est devenue végétarienne à la suite d'un reportage à la télévision qui montrait les souffrances des animaux d'élevage. La première nouvelle est désastreuse mais je n'y peux rien et tout ton moraliste ne va entraîner qu'une rupture de nos trop rares contacts. La deuxième pourrait être bonne sauf que Grande Fille n'aime ni tofu, ni légumineuses, ni noix, ni graines. Elle a tout simplement cessé de manger des pizzas au pepperoni et mange maintenant ses lasagnes végétariennes. Danger d'anémie et de carences quand la seule source de protéines est le fromage. Les médicaments, c'est un sujet trop miné pour en parler mais des informations sur le végétarisme, là, elle est ouverte. Prenons le chemin qui la rejoint.
Un autre avantage de mon nouveau quartier dont je suis toujours aussi enchantée, ce sont donc toutes ces écoles de yoga à proximité. Je n'ai plus vraiment besoin de voiture depuis que je suis ici. Je m'en sers encore et surtout pour la famille, pour aller voir maman, chercher fille-au-bébé, transporter chère tante R que j'aime tant. Mais cet hiver, je la rangerai jusqu'au printemps, ma petite voiture.
J'ai eu des nouvelles de Grande Fille. Elle ne prend plus ses médicaments parce qu'elle va bien depuis deux mois. Et elle est devenue végétarienne à la suite d'un reportage à la télévision qui montrait les souffrances des animaux d'élevage. La première nouvelle est désastreuse mais je n'y peux rien et tout ton moraliste ne va entraîner qu'une rupture de nos trop rares contacts. La deuxième pourrait être bonne sauf que Grande Fille n'aime ni tofu, ni légumineuses, ni noix, ni graines. Elle a tout simplement cessé de manger des pizzas au pepperoni et mange maintenant ses lasagnes végétariennes. Danger d'anémie et de carences quand la seule source de protéines est le fromage. Les médicaments, c'est un sujet trop miné pour en parler mais des informations sur le végétarisme, là, elle est ouverte. Prenons le chemin qui la rejoint.
mardi 28 juillet 2009
Nature
Je ne serai jamais un horizon tranquille, une mer calme, un lac dans lequel on se mire, un petit boisé silencieux où les alouettes n'osent pas nicher, une pelouse bien entretenue (ceci n'est pas une allusion à un buisson ardent dont j'aurais perdu le contrôle -sourire à mon amie Juliette ici-), des fleurs plantées en rang d'oignon. Non, moi, c'est plutôt le jardin anglais, fertile et indiscipliné, le torrent déchaîné, l'orage, la tornade, le vent qui fouette, la mer en folie. Il y a bien des accalmies et elles sont bienvenues mais à la base, je ne suis pas faite pour les eaux tranquilles, bien qu'un peu d'eau tranquille me calmerait si cette eau acceptait ma fougue. L'eau, le bois, le feu, le vent, les vagues, je suis un peu tout ça, dépendant des jours et de mes humeurs.
lundi 27 juillet 2009
Autre chose
Parlons d'autre chose.
Parlons du temps qu'il fait. En vérité, en vérité, il ne me dérange pas du tout. Je prends ce qui vient et ne m'en sens aucunement personnellement attaquée. Même que je profite de la surprise et m'en accommode et parfois m'en réjouis.
Parlons des spectacles. J'y vais, j'y cours. Avec satisfaction.
Parlons de mon quartier. J'adore encore et toujours mais je me suis fait dire que mon enthousiasme trop débordant énervait. Je m'en fous. Je continue et je déborde et encore et encore. Que ceux que j'énerve me quittent. Oups! J'oubliais, c'est fait.
Parlons de mon moral. Fluctuant mais quand même pas si mal après tout. Quand je sors de l'aquajogging, bien épuisée, quand je me fais peser au WW et que j'ai perdu, quand je sirote un petit verre de vin en plein après-midi en attendant Quinze ans qui est au cours d'anglais pour aller souper avec elle , en appréciant tellement de pouvoir le faire alors que la masse bosse, alors, mon petit moral se porte merveilleusement bien.
Parlons des restaurants. Je ne sors pas de la ville cet été, pas de transport et d'hébergement, mes vacances, je les prends ici, dans les restaurants. J'en découvre presqu'un par jour et ça me coûte moins cher que si je me payais des vacances en dehors. J'adore.
Parlons des psychologues. Je ne sais plus si je vais aller en voir un. Ils ont la tendance de psychologiser tout le temps, même dans leur vie ordinaire. J'ai eu une rencontre qui aurait pu devenir amoureuse avec un homme psychologue il y a quelques années. Cet homme psychologue donc était un homme pour moi, pas une entité psychologique. Une personne. Et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de m'analyser. Pourtant, moi, je n'analysais rien quand il ne bandait pas. Je constatais, c'est tout et c'était assez. Ce qui précède ne veut pas dire que je n'irai pas en voir un, psychologue. Même un psychologue qui ne bande pas dans sa vie privée et qui psychologise sa blonde et tout le monde qu'il rencontre et donc se coupe de rencontres authentiques, peut être un bon psychologue. Faut voir. Du cas par cas.
Parlons du temps qu'il fait. En vérité, en vérité, il ne me dérange pas du tout. Je prends ce qui vient et ne m'en sens aucunement personnellement attaquée. Même que je profite de la surprise et m'en accommode et parfois m'en réjouis.
Parlons des spectacles. J'y vais, j'y cours. Avec satisfaction.
Parlons de mon quartier. J'adore encore et toujours mais je me suis fait dire que mon enthousiasme trop débordant énervait. Je m'en fous. Je continue et je déborde et encore et encore. Que ceux que j'énerve me quittent. Oups! J'oubliais, c'est fait.
Parlons de mon moral. Fluctuant mais quand même pas si mal après tout. Quand je sors de l'aquajogging, bien épuisée, quand je me fais peser au WW et que j'ai perdu, quand je sirote un petit verre de vin en plein après-midi en attendant Quinze ans qui est au cours d'anglais pour aller souper avec elle , en appréciant tellement de pouvoir le faire alors que la masse bosse, alors, mon petit moral se porte merveilleusement bien.
Parlons des restaurants. Je ne sors pas de la ville cet été, pas de transport et d'hébergement, mes vacances, je les prends ici, dans les restaurants. J'en découvre presqu'un par jour et ça me coûte moins cher que si je me payais des vacances en dehors. J'adore.
Parlons des psychologues. Je ne sais plus si je vais aller en voir un. Ils ont la tendance de psychologiser tout le temps, même dans leur vie ordinaire. J'ai eu une rencontre qui aurait pu devenir amoureuse avec un homme psychologue il y a quelques années. Cet homme psychologue donc était un homme pour moi, pas une entité psychologique. Une personne. Et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de m'analyser. Pourtant, moi, je n'analysais rien quand il ne bandait pas. Je constatais, c'est tout et c'était assez. Ce qui précède ne veut pas dire que je n'irai pas en voir un, psychologue. Même un psychologue qui ne bande pas dans sa vie privée et qui psychologise sa blonde et tout le monde qu'il rencontre et donc se coupe de rencontres authentiques, peut être un bon psychologue. Faut voir. Du cas par cas.
samedi 18 juillet 2009
Négociations
On se sépare? On essaie encore? Chose certaine, on se parle, on s'explique et sans s'accuser en plus. Je nous trouve pas mal bons. En fait, on va aller en voir un psychologue, pour nous aider dans notre séparation, si séparation il y a. Pour nous aider à nous harmoniser si poursuite il y a. Nous sommes dans le si. Sereinement. Pourquoi faudrait-il absolument souffrir? Cette relation me remet beaucoup en question. C'est comme ça qu'on évolue, on se remettant en question, en changeant, en étant authentique. Je commence à peine à pouvoir être véritablement moi avec lui. Je m'ouvre de plus en plus. Et j'ai confiance.
mardi 14 juillet 2009
Ignorance
Je lis sur le couple, sur l'intimité, sur les fragilités émotives, sur l'ouverture, sur le tact, le silence, la parole, le lâcher-prise, la persévérance. Je lis des textes dans l'internet et j'ai acheté La dynamique amoureuse, entre désirs et peurs, de Rose-Marie Charest. Je suis d'une ignorance crasse. En fait, je ne me suis jamais avant interrogée sur ce qui pouvait faire fonctionner ou pas un couple. Mais là, je m'interroge énormément, je ne fais plus que ça m'interroger, m'informer, me remettre en question. Je lis et je me rends compte que je fais bien des choses de travers. Sans le savoir. Pas d'évidence pour moi. Mais là, je le saurai. J'apprends. Et je trouve ça super intéressant.
jeudi 9 juillet 2009
Texte à virgules
J'ai travaillé à temps plein et plus que plein, en faisant des études en même temps, plein de petits diplômes qui traînent partout chez moi, j'en fais le ménage justement, longuement, papiers épars dans mon salon, ne touchez pas, je sais où ça va et puis tannée je les remets dans leurs boîtes pas vraiment classés, je sors voyez vous, c'est mon occupation première, à part m'inquiéter de mon histoire d'amour avec monsieur Relation et parfois en profiter tout simplement, ça arrive aussi, ça arrive surtout quand il me prend dans ses bras, j'ai besoin que l'amour soit tangible, palpable, que les coups amoureux portent et me transportent je suis loin d'être simple mais il l'est si peu lui-même, deux complexités ensemble pour des instants de moments uniques, rares, fugaces mais réels, un peu de bonheur dans une vie, dans des vies qui pour un instant convergent, regardent dans la même direction comme disait St-Exupéry, il lit du Kafka, il lit bien plus que moi qui ne lis plus que l'internet, moi qui lisais un ou deux romans par semaine avant, avant quoi? vie au long cours qui ne s'arrête plus, un bateau au long cours, je voudrais retourner en croisière, un type de vacances idéal pour moi, avec ma famille, ma fille au bébé chocolat et mon autre fille tellement adolescente que je n'ai pas envoyée dans un camp de vacances et le mari de la fille-au-bébé que je connais si peu, il a eu une enfance difficile, ça je le sais, ma fille l'a rescapé, je faisais ça avant, rescaper les hommes, très valorisant, je ne le fais plus, c'est plus difficile une relation avec un homme vraiment autonome, plus confrontant, menaçant parfois, une croisière donc serait une bonne idée, cet été est le bon temps, j'ai fait du profit sur la vente de ma maison, tout le monde est libre, monsieur Relation n'aime pas les croisières, dommage, je me serais bien vue à la proue du navire comme dans le film, et lui m'entourant de ses bras si forts, je suis surprise qu'il soit si fort d'ailleurs, les hommes et les femmes perdent du muscle passé soixante ans mais lui, il est fort et musclé et transportait l'énorme lourde valise de ma fille lors de son retour d'Holguin ce dimanche à bout de bras dans les escaliers, sans aucun effort apparent, ce sont les massages qu'il donne qui lui conservent tant de vigueur, c'est un bel homme, ses clientes le lui disent et elles ont bien raison, lui, il voudrait aller en Californie pour ses soixante-cinq ans qui s'en viennent, lui en Californie, moi dans les Antilles en croisière ou bien une croisière en Europe, pourquoi pas? tout est possible, on s'écrira mon chéri et moi, je travaillais donc à temps plein, disais-je et voilà que je ne travaille plus et que ma famille et presque finie, une ado encore à élever, un petit condo qui prend peu de mon temps et du temps pour moi, donc, tout plein et pourtant je suis toujours occupée mais c'est un sujet sensible, je prends très mal de me faire dire que je suis en vacances perpétuelles, il y a certainement quelque chose à explorer de ce côté, il y a malaise, il faut le résoudre, chercher de l'aide peut-être, il y a longtemps que j'en parle, je voulais vendre la maison, déménager, c'est fait et j'en suis très heureuse, j'ai même un chum en prime, bonheur inespéré, maintenant, je vais passer à autre chose, voir un orienteur, pourquoi pas? tout est possible et c'est merveilleux de le savoir, de le sentir, de le vivre, je suis une femme comblée.
mardi 7 juillet 2009
Des jours tranquilles
Je me sens en vacances et en voyage chez moi. Tant de choses à voir et à explorer. Le festival de jazz dans ma cour dont je profite à plein, tellement plus que quand je devais planifier, prendre du temps et le métro pour m'y rendre. Je suis sur place et je vais donc voir, souvent avec Quinze ans qui aime tant la musique, des artistes qui au départ ne me disaient rien. Ola Onabule hier, un crooner d'origine africaine débordant d'humour anglais, fascinant tant par son attitude délibérément exagérée que par sa voix impressionnante. Peu de spectateurs, c'était lundi et le temps était plus qu'incertain, alors on a eu ce plaisir d'être tout près de lui, collées sur la scène, de pouvoir goûter de visu ses expressions et son charisme. Ensuite un gros hot-dog pour ma demoiselle qui se plaint de mes repas végétariens et tout le monde était aux anges.
Ce matin, cours d'anglais pour ma fille chérie et puis on est allées lui chercher une amie à St-Hubert avec arrêt au Commensal de la place pour dîner. Elles ont adoré le repas. Quand on ne souligne pas à Quinze ans qu'elle mange végétarien, elle déguste avec un bel appétit! Les deux filles sont déjà au festival de jazz et moi je me bois un petit (bof, c'est peut-être bien le troisième) verre de vin et je lis un peu et je fais de l'ordi et je me sens... en vacances! Ben quoi, c'est l'été et je remets ma recherche de sens de la vie et d'aide à mon prochain et de bénévolat ou autre activité épanouissante pour moi et utile à la société à l'automne. Dolce vita ici et maintenant, voilà ce qu'il me faut et ce que je m'octroie avec bonne conscience.
Ce matin, cours d'anglais pour ma fille chérie et puis on est allées lui chercher une amie à St-Hubert avec arrêt au Commensal de la place pour dîner. Elles ont adoré le repas. Quand on ne souligne pas à Quinze ans qu'elle mange végétarien, elle déguste avec un bel appétit! Les deux filles sont déjà au festival de jazz et moi je me bois un petit (bof, c'est peut-être bien le troisième) verre de vin et je lis un peu et je fais de l'ordi et je me sens... en vacances! Ben quoi, c'est l'été et je remets ma recherche de sens de la vie et d'aide à mon prochain et de bénévolat ou autre activité épanouissante pour moi et utile à la société à l'automne. Dolce vita ici et maintenant, voilà ce qu'il me faut et ce que je m'octroie avec bonne conscience.
lundi 6 juillet 2009
Dix-huit ans
Je regarde ma brunette avec son bébé et j'entends de sa bouche des paroles maternelles qu'elle a tellement entendues de moi. "Je suis là mon bébé, maman est là," à la moindre annonce de détresse. Elle est une mère vraiment attentionnée et douce et ça me touche. Elle le traîne partout dans ses bras ou bien dans un porte-bébé, collé sur elle. Elle n'utilise pas la poussette. Et ils couchent ensemble tous les trois. En un mois, le bébé a pris trois livres. Elle aime vraiment ça être une maman.
vendredi 3 juillet 2009
Bizarrerie
On a fait un seul petit voyage monsieur Relation et moi. Il a failli sonner le glas de notre relation. Et pourtant, je ne me rappelle plus que des bons moments. Et pourtant, quand je pense à nouveau à voyager (et ces temps-ci j'y pense, surtout en lisant le blogue de Grande Dame en fait), c'est avec lui que je me vois arpenter le monde. Curieux.
jeudi 2 juillet 2009
J'aime ça
J'aime ça quand monsieur Relation me dit "J'ai des choses à te raconter." J'aime ça être le témoin privilégié des événements de sa vie. J'aime ça me coller tendrement contre lui (je peux être tendre, même s'il en doute...), l'écouter, rire, le sentir de bonne humeur. J'aime ça qu'on se soit retrouvés. J'aime ça qu'il soit mon chum.
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