Je lis un livre archi plate. Comme j'en suis déjà à plus de la moitié, je ne vais pas l'abandonner. Je m'étais défait de la plupart de mes livres il y a deux ans mais j'avais tout de même déménagé les non-lus. Là, je veux les lire pour faire de la place!
Mon défi lecture va très bien et je suis certaine d'arriver à la fin avec succès, soit 52 livres lus dans mon année. En fait, je devrais m'avancer parce que je ne suis pas certaine de lire tant que ça pendant mon voyage au Vietnam et au Cambodge.
Le goût de la lecture (de livres, de livres, précisons, je n'ai jamais arrêté de lire tout à fait, au contraire) m'est revenu. Il s'agissait d'y mettre du temps tout simplement. Dans mon cas, je lis au lit et j'adore. Quand c'est intéressant évidemment. Là, mon livre sur prendre le temps de vivre sans stress, c'est vraiment du domaine du défi, il me semble qu'ils répètent la même chose d'une façon à peine différente de pages en pages. Que je m'en débarrasse vitement! Il y a tant d'oeuvres fantastiques à lire, tant de choix merveilleux. Je suis aux anges dans une bibliothèque. Le paradis.
Alors, nous en sommes à la semaine 42 du défi, amis lecteurs et on ne lâche pas!
jeudi 20 octobre 2011
mardi 18 octobre 2011
News
Sport intensif, bien manger, amitiés à entretenir, fille qui a un stage de fleuriste ce qui nous rend tous très heureux, entraîneur ce matin, voyage au Vietnam-Cambodge menacé par les inondations, on ne s'énerve pas de ça, préoccupations triviales, de riches diraient certains et ils ont probablement raison, fille bipolaire qui est venue nous visiter hier, on a mangé des sushis, elle va bien, je me croise les doigts quand j'écris ça, tellement fragile, la vie est si fragile, tiens, c'est qui qui chante ça? Autre fille qui me doit de l'argent qui fait sa dépressive le 15 du mois exactement, la date à laquelle le gouvernement lui envoie un chèque, curieux quand même. Fils? pas de nouvelles. Mère? a vu sa grande soeur de 90 ans qui est pas mal mélangée ces temps-ci, refuse toute évaluation, il faut respecter ça, dit le clsc. Vit seule. Comme je ne l'ai jamais visitée, j'hésite à le faire pour le moment. Je voudrais un mandat précis. En fait, je ne m'y connais pas vraiment en Alzeimer, je ne saurais pas comment intervenir. Je vis un peu de culpabilité face à ça. Elle n'a pas d'enfants, ce sont dont ses neveux, dont je suis, qui devraient s'en occuper. J'ai appelé un des autres neveux, médecin, il dit d'attendre, on ne peut pas s'imposer contre sa volonté. Vu La Galère hier, j'adore cette émission.
dimanche 16 octobre 2011
Quarante-deuxième livre du défi lecture
Un garçon singulier, Philippe Grimbert, Grasset, Paris, 2011, 207 pages
Un livre qui me rend heureuse de fréquenter les bibliothèques. Je l'aurais bien payé trente dollars en librairie et il a été si facile à lire. Si court. Parce que j'étais intéressée. Ne vous méprenez pas cependant, surtout les auteurs comme Gen et compagnie, il m'arrive bel et bien d'en acheter des livres et je les revends ensuite à l'Échange. Je ne garde plus une imposante bibliothèque comme avant. Les livres sont faits pour être lus, pas pour trôner bêtement comme des trophées, bien que je trouve toujours et encore que rien ne décore mieux une maison, rien ne la réchauffe, ne l'habite, ne la rend vivante et charmante et historique également, rien comme des murs pleins de livres. Magnifique décor que j'ai déjà eu. Mais les temps changent, les maisons rapetissent, on s'inspire de Loreau et du zen et du dépouillement et nos livres se promènent maintenant dans d'autres mains une fois lus.
Le garçon singulier, c'est à la fois le jeune homme héros du livre et le jeune garçon de 16 ans autiste dont il s'occupe. Le jeune héros voit une annonce pour travailler chez des gens qui sont au bord de la mer, à Horville, là même où il passait lui aussi ses étés d'enfance, en terrain connu donc. Et le voilà qui s'occupe de Iannis, un jeune garçon dont il perçoit l'étrange beauté et prend plaisir à en prendre soin, à se promener avec lui, à assurer ses soins quotidiens. Le père n'est pas là et ne vient qu'épisodiquement voir sa famille, mais la mère, elle, mystérieuse, mince, bien que pas jolie, selon l'auteur, s'offre au jeune homme. Qui refuse. Presque jusqu'à la fin du roman.
Elle écrit des histoires érotiques, la mère. Lointaine avec son fils, elle ne peut cependant s'en passer.
En finale, les parents ont trouvé une place dans un centre spécialisé pour leur enfant autiste. C'est un départ en train et c'est notre héros qui accompagne le jeune. Il en profitera pour se sauver du train avec son protégé à un arrêt accidentel provoqué par le jeune autiste lui-même. Pour quelques jours, précise-t-il. Cette finale n'a aucun sens et ne va pas du tout avec le texte antérieur qui était tout de même bien réaliste, mêlant soins au jeune autiste à des souvenirs du narrateur de son amitié avec un autre garçon pendant ses étés à Horville.
À part la finale, c'est un bon roman, riche et qui sent le bord de la mer.
Un livre qui me rend heureuse de fréquenter les bibliothèques. Je l'aurais bien payé trente dollars en librairie et il a été si facile à lire. Si court. Parce que j'étais intéressée. Ne vous méprenez pas cependant, surtout les auteurs comme Gen et compagnie, il m'arrive bel et bien d'en acheter des livres et je les revends ensuite à l'Échange. Je ne garde plus une imposante bibliothèque comme avant. Les livres sont faits pour être lus, pas pour trôner bêtement comme des trophées, bien que je trouve toujours et encore que rien ne décore mieux une maison, rien ne la réchauffe, ne l'habite, ne la rend vivante et charmante et historique également, rien comme des murs pleins de livres. Magnifique décor que j'ai déjà eu. Mais les temps changent, les maisons rapetissent, on s'inspire de Loreau et du zen et du dépouillement et nos livres se promènent maintenant dans d'autres mains une fois lus.
Le garçon singulier, c'est à la fois le jeune homme héros du livre et le jeune garçon de 16 ans autiste dont il s'occupe. Le jeune héros voit une annonce pour travailler chez des gens qui sont au bord de la mer, à Horville, là même où il passait lui aussi ses étés d'enfance, en terrain connu donc. Et le voilà qui s'occupe de Iannis, un jeune garçon dont il perçoit l'étrange beauté et prend plaisir à en prendre soin, à se promener avec lui, à assurer ses soins quotidiens. Le père n'est pas là et ne vient qu'épisodiquement voir sa famille, mais la mère, elle, mystérieuse, mince, bien que pas jolie, selon l'auteur, s'offre au jeune homme. Qui refuse. Presque jusqu'à la fin du roman.
Elle écrit des histoires érotiques, la mère. Lointaine avec son fils, elle ne peut cependant s'en passer.
En finale, les parents ont trouvé une place dans un centre spécialisé pour leur enfant autiste. C'est un départ en train et c'est notre héros qui accompagne le jeune. Il en profitera pour se sauver du train avec son protégé à un arrêt accidentel provoqué par le jeune autiste lui-même. Pour quelques jours, précise-t-il. Cette finale n'a aucun sens et ne va pas du tout avec le texte antérieur qui était tout de même bien réaliste, mêlant soins au jeune autiste à des souvenirs du narrateur de son amitié avec un autre garçon pendant ses étés à Horville.
À part la finale, c'est un bon roman, riche et qui sent le bord de la mer.
vendredi 14 octobre 2011
Blogues de cuisine
J'aime les livres de cuisine. Je ne cuisine pas tant que ça, pour dire vrai, mais j'aime regarder, feuilleter, saliver, imaginer. J'ai toujours l'impression que je vais la faire cette recette extraordinaire que je lis avec intérèt. Comme c'est rarement le cas, un défi cuisine serait peut-être approprié pour l'année 2012! Mais il y a tant d'autres défis en liste...
Ces temps-ci, je lis des blogues de cuisine et je suis absolument charmée par leur variété et leur qualité et leur abondance aussi! De l'un à l'autre, on peut y passer des heures! Je n'ose en nommer de peur d'en oublier, ils sont si nombreux! Tous ont leur charme, certains exposent des photos magnifiques, d'autres sonnent plus vrais que vrai, avec les avis de toute la famille sur les plats servis, la petite histoire de ce souper exposé pour le plus grand bonheur des lecteurs ravis. Si les auteures (très majoritairement des femmes!) se soucient de l'aspect santé de leurs créations, les desserts sont sur-représentés et bien riches et crémeux. Je pensais qu'on n'en faisait plus des desserts, ou pour les fêtes seulement, mais ça ne paraît pas à lire certains des blogues-cuisine, qui présentent souvent deux desserts pour un plat non-sucré! À moins que ces gâteries ne soient que des fantasmes destinés à faire rêver leur auteure...
Ces temps-ci, je lis des blogues de cuisine et je suis absolument charmée par leur variété et leur qualité et leur abondance aussi! De l'un à l'autre, on peut y passer des heures! Je n'ose en nommer de peur d'en oublier, ils sont si nombreux! Tous ont leur charme, certains exposent des photos magnifiques, d'autres sonnent plus vrais que vrai, avec les avis de toute la famille sur les plats servis, la petite histoire de ce souper exposé pour le plus grand bonheur des lecteurs ravis. Si les auteures (très majoritairement des femmes!) se soucient de l'aspect santé de leurs créations, les desserts sont sur-représentés et bien riches et crémeux. Je pensais qu'on n'en faisait plus des desserts, ou pour les fêtes seulement, mais ça ne paraît pas à lire certains des blogues-cuisine, qui présentent souvent deux desserts pour un plat non-sucré! À moins que ces gâteries ne soient que des fantasmes destinés à faire rêver leur auteure...
jeudi 13 octobre 2011
Mes qualités
Je suis persévérante. Quand je m'engage dans un projet, je le termine. J'ai été élevée comme ça et j'ai également élevé mes enfants avec le goût d'aller jusqu'au bout. Tu as choisi de faire du piano cette année? Tu détestes ça? On continue jusqu'à la fin et en y mettant du coeur. Tant qu'à faire quelque chose, on le fait bien. C'est une qualité qui m'a servie et qui est automatiquement associée à l'effort. Se pousser un peu ou beaucoup, tester ses limites, j'ai ça aussi.
Je suis fidèle. En amour et amitié. J'essaie d'entretenir mes amitiés. Bon, je suis contente d'avoir mis cette qualité parce que là, je pense à certaines amies dont je n'ai pas pris de nouvelles depuis trop longtemps. Je vais les appeler aujourd'hui...
Je suis généreuse. Facilement. Je donne beaucoup. Je ne calcule pas. Tout m'est rendu au centuple. Le cercle de la vie, de la confiance et de l'ouverture....
Je suis autonome. Financièrement. Émotivement? Peut-on être autonome émotivement? Probable. Intellectuellement, j'ai mes idées propres, pas toujours nuancées mais sujettes à révision. Dans les affaires de maison, pas trop trop par contre. Mais là, je parle de mes qualités, pas de mes défauts! Héhé!
Je suis intéressée par la culture et cet intérêt me rapporte de grandes joies.
Je suis curieuse. J'aime apprendre et explorer de nouvelles avenues. Je sors facilement de la routine (c'est quoi ça, la routine?), je suis spontanée et capable de sauter dans une nouvelle activité, sortie, expérience rapidement.
Je suis souple, adaptable, rien n'est jamais coulé dans le ciment avec moi. Je me réinvente un peu tous les jours.
Je suis une bonne amie. Qui dira toujours la vérité si on me la demande. Avant, je la disais même non sollicitée! Le temps m'a appris à me taire.
Je suis une bonne mère qui se demande souvent c'est quoi être une bonne mère, qui fait son possible, se remet en question, aime, donne, guide, console, stimule et s'efface quand c'est le temps.
Je suis honnête. Pas de mérite. C'est naturel.
Je suis organisée. Agenda, horaire, rendez-vous, ça passe par là. Le fait d'avoir élevé quatre enfants et plus m'a bien rodée à ce niveau.
Je suis positive. J'ai tendance à trouver un bon côté à la plupart des événements et situations, à m'en faire un défi même. Je cherche activement une ou des solutions aux problèmes.
Je suis fidèle. En amour et amitié. J'essaie d'entretenir mes amitiés. Bon, je suis contente d'avoir mis cette qualité parce que là, je pense à certaines amies dont je n'ai pas pris de nouvelles depuis trop longtemps. Je vais les appeler aujourd'hui...
Je suis généreuse. Facilement. Je donne beaucoup. Je ne calcule pas. Tout m'est rendu au centuple. Le cercle de la vie, de la confiance et de l'ouverture....
Je suis autonome. Financièrement. Émotivement? Peut-on être autonome émotivement? Probable. Intellectuellement, j'ai mes idées propres, pas toujours nuancées mais sujettes à révision. Dans les affaires de maison, pas trop trop par contre. Mais là, je parle de mes qualités, pas de mes défauts! Héhé!
Je suis intéressée par la culture et cet intérêt me rapporte de grandes joies.
Je suis curieuse. J'aime apprendre et explorer de nouvelles avenues. Je sors facilement de la routine (c'est quoi ça, la routine?), je suis spontanée et capable de sauter dans une nouvelle activité, sortie, expérience rapidement.
Je suis souple, adaptable, rien n'est jamais coulé dans le ciment avec moi. Je me réinvente un peu tous les jours.
Je suis une bonne amie. Qui dira toujours la vérité si on me la demande. Avant, je la disais même non sollicitée! Le temps m'a appris à me taire.
Je suis une bonne mère qui se demande souvent c'est quoi être une bonne mère, qui fait son possible, se remet en question, aime, donne, guide, console, stimule et s'efface quand c'est le temps.
Je suis honnête. Pas de mérite. C'est naturel.
Je suis organisée. Agenda, horaire, rendez-vous, ça passe par là. Le fait d'avoir élevé quatre enfants et plus m'a bien rodée à ce niveau.
Je suis positive. J'ai tendance à trouver un bon côté à la plupart des événements et situations, à m'en faire un défi même. Je cherche activement une ou des solutions aux problèmes.
mercredi 12 octobre 2011
Défi exercice 10 semaines
On ne peut plus poster sur le blogue d'exercice de Lucille. Alors, je vous dis ici que je fais toujours le défi, que je suis bien heureuse qu'on s'en soit tenu à trente minutes par jour, parce que c'est ça que j'ai fait les 8, 9 et 10 septembre, 30 minutes marche rapide. Et puis hier, le 11, 60 minutes de musculation avec l'entraîneur, ce qui m'a fait beaucoup de bien. Aujourd'hui, je veux me rendre à pied à mon bénévolat, soit une marche de deux heures à peu près, d'un bon pas, du quartier des spectacles de Montréal à la ville de Verdun.
lundi 10 octobre 2011
État de panique
Il fait encore beau. On nous rappelle à la radio et partout qu'il faut EN PROFITER! que ÇA ACHÈVE, que c'est le DERNIER sursaut de l'été, qu'ensuite IL FERA FROID et ce, PENDANT DES MOIS. Une amie vient d'enfoncer le clou: "Quoi, encore à la maison, mais ne sais-tu pas que c'est ta DERNIÈRE CHANCE de profiter de l'été, qu'ensuite...
dimanche 9 octobre 2011
Quarante-et-unième livre du défi lecture
L'homme aux cercles bleus de Fred Vargas, Collection J'ai lu, Éditions Viviane Hamy, Paris, 1996, 220 pages
Fred Vargas est une auteure très connue et ses romans policiers sont les plus lus au monde, ce n'est pas rien! Elle a 54 ans et a une soeur jumelle peintre dont elle a emprunté le pseudonyme de Vargas: Jo Vargas.
C'est le premier de ses romans que je lis mais mes recherches me disent que les personnages principaux de L'homme aux cercles bleus se retrouvent également dans les autres policiers. Il s'agit évidemment des inspecteurs vedettes, le plus célèbre étant le brouillon Adamsberg, amoureux fou de Camille Forestier, qui est présente dans le livre en tant qu'absente recherchée et dont la mère est importante dans l'histoire de l'homme aux cercles bleus. Camille apparaîtra tout de même à la fin du livre, l'inspecteur la suivra dans un train et prétextera une enquête urgente pour lui faire passionnément l'amour jusqu'à la prochaine gare!
L'autre inspecteur, très cultivé et père de cinq enfants, bien qu'utile et intéressant, ne sera pas celui qui résoudra l'énigme. Il est un peu le faire-valoir du détective intuitif vedette: Adamsberg.
C'est bien fait, une bonne recette et ça se lit bien. Mais j'ai comme toujours un peu l'impression de perdre mon temps en lisant un policier, je ne sais pas pourquoi. Surtout quand, et c'est toujours le cas, la solution est absolument inimaginable. Impossible donc de trouver soi-même la clé de l'énigme. Mais pour les amateurs du genre, c'est très bon. Un classique.
Fred Vargas est une auteure très connue et ses romans policiers sont les plus lus au monde, ce n'est pas rien! Elle a 54 ans et a une soeur jumelle peintre dont elle a emprunté le pseudonyme de Vargas: Jo Vargas.
C'est le premier de ses romans que je lis mais mes recherches me disent que les personnages principaux de L'homme aux cercles bleus se retrouvent également dans les autres policiers. Il s'agit évidemment des inspecteurs vedettes, le plus célèbre étant le brouillon Adamsberg, amoureux fou de Camille Forestier, qui est présente dans le livre en tant qu'absente recherchée et dont la mère est importante dans l'histoire de l'homme aux cercles bleus. Camille apparaîtra tout de même à la fin du livre, l'inspecteur la suivra dans un train et prétextera une enquête urgente pour lui faire passionnément l'amour jusqu'à la prochaine gare!
L'autre inspecteur, très cultivé et père de cinq enfants, bien qu'utile et intéressant, ne sera pas celui qui résoudra l'énigme. Il est un peu le faire-valoir du détective intuitif vedette: Adamsberg.
C'est bien fait, une bonne recette et ça se lit bien. Mais j'ai comme toujours un peu l'impression de perdre mon temps en lisant un policier, je ne sais pas pourquoi. Surtout quand, et c'est toujours le cas, la solution est absolument inimaginable. Impossible donc de trouver soi-même la clé de l'énigme. Mais pour les amateurs du genre, c'est très bon. Un classique.
samedi 8 octobre 2011
Help!
Bon, il n'est que treize heures trente et il ne me reste plus que 227 calories à consommer jusqu'à.... demain. Comment j'ai fait ça? Bof! D'un latte à un autre et d'une petite portion de ci et de ça et encore un peu et pourquoi pas plus? voilà où j'en suis rendue. Peu importe le passé. Maintenant, amies diététeuses (nouveau mot inventé!) quel est l'aliment le plus payant que je peux manger pour 227 calories ce soir? Peut-on souper avec 227 calories?
vendredi 7 octobre 2011
Ma mère
Ma mère va bien. Je la vois tous les dimanches, on va bruncher au restaurant en famille. Elle est contente de nous voir mais elle a aussi hâte de rentrer à la maison pour voir son chum, un beau monsieur costaud qui vient chez elle tous les après-midis. Un homme cultivé. Ils sont amoureux. Ma mère a un bel appartement bien aménagé, une femme de ménage. Son chum a une voiture, ils sortent. Elle se fait coiffer toutes les semaines. Elle est coquette et bien mise. Le lundi soir,ils vont chez sa soeur qui a un an de plus qu'elle, ils soupent là, jouent aux dés, rigolent. Je ne connais pas tout de la vie de ma mère. Elle est assez discrète. Très généreuse, avenante, un peu sourde, mais c'est son seul défaut. En bonne santé. Elle a 85 ans.
Faire équipe
Je suis certaine que plusieurs lecteurs du blogue Les yeux débridés ont envie de les imiter. J'en suis. Pas de la même manière, à ma manière à moi. Mais partir longtemps, je pourrais le faire. J'amènerais Dix-sept ans, qui en serait ravie j'imagine. J'imagine parce que je ne le lui ai jamais demandé. En fait, peut-être bien qu'elle ne serait pas si ravie que ça. Elle est jeune et la compagnie de jeunes lui manquerait probablement. En fait, notre trois semaines au Vietnam lui cause certains problèmes à cause de son stage potentiel. Pas de graves problèmes, là, rien qui ne puisse s'arranger.
Partir seule? Il n'en est pas question. Je sais très bien que ça se fait, que c'est possible, que certains et certaines voyageurs(euses) solitaires adorent leur liberté totale d'aller là où bon leur semble sans avoir personne à consulter. On fait de belles rencontres aussi, oui, je sais, je sais. Je me rappelle très bien m'être forcée pour sortir seule dans des bars et être rentrée bien fière de moi de l'avoir fait. Réussie l'épreuve, passé le test, yé! Mais le plaisir là-dedans? Aucun, niet, zéro.
Où s'en va donc ce billet? Je ne le sais plus trop moi-même. Partir seule, non. Partir longtemps seule avec ma fille? Possible mais pas idéal. Partir dans des voyages organisés? Probablement ce qui me convient le mieux pour le moment. En gardant les yeux ouverts. En profitant de la chance inouïe que j'ai de me poser toutes ces questions superflues qui vont tellement au-delà de la survie quotidienne.
J'avais déjà donné un titre à ces écrits avant même de les taper: faire équipe. Parce que cette réflexion m'est venue en constatant que le voyage réussi de la famille Les yeux débridés tient beaucoup à l'équipe formée par le couple. Une s'occupe des enfants pendant que l'autre prend des photos. L'un fait l'itinéraire pendant que l'autre écrit dans le blogue et ils se supportent et s'entraident mutuellement. Je trouve ça beau. Avoir des projets et les réaliser. Vivre sa vie au lieu de la rêver.
Partir seule? Il n'en est pas question. Je sais très bien que ça se fait, que c'est possible, que certains et certaines voyageurs(euses) solitaires adorent leur liberté totale d'aller là où bon leur semble sans avoir personne à consulter. On fait de belles rencontres aussi, oui, je sais, je sais. Je me rappelle très bien m'être forcée pour sortir seule dans des bars et être rentrée bien fière de moi de l'avoir fait. Réussie l'épreuve, passé le test, yé! Mais le plaisir là-dedans? Aucun, niet, zéro.
Où s'en va donc ce billet? Je ne le sais plus trop moi-même. Partir seule, non. Partir longtemps seule avec ma fille? Possible mais pas idéal. Partir dans des voyages organisés? Probablement ce qui me convient le mieux pour le moment. En gardant les yeux ouverts. En profitant de la chance inouïe que j'ai de me poser toutes ces questions superflues qui vont tellement au-delà de la survie quotidienne.
J'avais déjà donné un titre à ces écrits avant même de les taper: faire équipe. Parce que cette réflexion m'est venue en constatant que le voyage réussi de la famille Les yeux débridés tient beaucoup à l'équipe formée par le couple. Une s'occupe des enfants pendant que l'autre prend des photos. L'un fait l'itinéraire pendant que l'autre écrit dans le blogue et ils se supportent et s'entraident mutuellement. Je trouve ça beau. Avoir des projets et les réaliser. Vivre sa vie au lieu de la rêver.
mercredi 5 octobre 2011
Poids et blues de l'automne
J'ai commencé à perdre du poids. Trois livres. Évidemment, il n'y en a pas de miracle et c'est depuis que je note vraiment tout et que je respecte vraiment mon allocation de calories (1400) que ça fonctionne. Je ne verrai plus l'entraîneur qu'une fois par semaine, du moins jusqu'au départ en voyage. Trop cher et puis j'étais un peu tannée. Je peux faire des push ups ou lever des poids à la maison ou au gym, par exemple, pas si compliqué. Comme toute chose cependant, travailler seule, ça demande une grande discipline. Je ne me l'imposerai pas formellement. J'ai déjà un défi exercice que je poursuis et que je ne lâcherai certainement pas. En autant que je fasse une heure de sport par jour, c'est bien. Très bien même! J'ai des journées fatiguée, d'autres où ça va.
Entourée de gens dépressifs, dont une amie chère qui me dit qu'elle a "moins" d'idées suicidaires. Hein? Quoi? Je panique là-dessus. Du coup, je l'appelle tous les jours. Que puis-je faire de plus? Elle ne veut pas sortir, ne veut pas me voir non plus, continue à travailler à une job extrêmement stressante, refuse les antidépresseurs, rentre à la maison et caresse son chat toute la soirée. Ne donne pas cher de sa peau si le chat disparaît. Il est vieux le chat, il va bien finir par mourir. Que faire? Vous savez, vous?
Et il y a Vingt ans qui pleure comme une madeleine.Y aurait-il un lien avec le fait que je veuille qu'elle me rembourse les 3000 dollars prêtés pour payer sa garderie ou bien est-elle réellement souffrante? Pas beau de douter de sa propre fille comme ça, mais l'expérience joue.
J'allume ma lampe anti-déprime tous les matins, je fais beaucoup d'exercice, je mange bien et je pense à mon voyage qui s'en vient. Et l'art, l'art.... les musées, tiens, remède sublime contre les blues, à mettre au programme. La lecture aussi. Je lis même deux livres en même temps!
Dix-sept ans va passer une entrevue pour un stage la semaine prochaine. Si ça marche, elle aura réussi à s'en dénicher un, yé! Elle a repris ses cours d'anglais avec mon amie british, à son plus grand plaisir. En fait, à leur plaisir mutuel, ces deux-là ont toujours eu une connection spirituelle extraordinaire, brouillée par le gardiennage effectué lors de mon premier voyage en Chine. Le brouillard semble maintenant dissipé.
Je fais toujours mon bénévolat lecture avec petit garçon qui a passé tout l'été au Bangladesh. Il en est revenu en désirant des frères et soeurs. Il trouve difficile d'être enfant unique. Il est en deuxième année même s'il ne sait pas vraiment lire. Ses parents se sont opposé au redoublement. Tout le monde préfère la maîtresse de cette année. Alors qu'il était constamment puni parce qu'il dérangeait l'année passée, il a maintenant des certificats de bonne conduite! Je le vois aujourd'hui et c'est toujours un grand plaisir.
Entourée de gens dépressifs, dont une amie chère qui me dit qu'elle a "moins" d'idées suicidaires. Hein? Quoi? Je panique là-dessus. Du coup, je l'appelle tous les jours. Que puis-je faire de plus? Elle ne veut pas sortir, ne veut pas me voir non plus, continue à travailler à une job extrêmement stressante, refuse les antidépresseurs, rentre à la maison et caresse son chat toute la soirée. Ne donne pas cher de sa peau si le chat disparaît. Il est vieux le chat, il va bien finir par mourir. Que faire? Vous savez, vous?
Et il y a Vingt ans qui pleure comme une madeleine.Y aurait-il un lien avec le fait que je veuille qu'elle me rembourse les 3000 dollars prêtés pour payer sa garderie ou bien est-elle réellement souffrante? Pas beau de douter de sa propre fille comme ça, mais l'expérience joue.
J'allume ma lampe anti-déprime tous les matins, je fais beaucoup d'exercice, je mange bien et je pense à mon voyage qui s'en vient. Et l'art, l'art.... les musées, tiens, remède sublime contre les blues, à mettre au programme. La lecture aussi. Je lis même deux livres en même temps!
Dix-sept ans va passer une entrevue pour un stage la semaine prochaine. Si ça marche, elle aura réussi à s'en dénicher un, yé! Elle a repris ses cours d'anglais avec mon amie british, à son plus grand plaisir. En fait, à leur plaisir mutuel, ces deux-là ont toujours eu une connection spirituelle extraordinaire, brouillée par le gardiennage effectué lors de mon premier voyage en Chine. Le brouillard semble maintenant dissipé.
Je fais toujours mon bénévolat lecture avec petit garçon qui a passé tout l'été au Bangladesh. Il en est revenu en désirant des frères et soeurs. Il trouve difficile d'être enfant unique. Il est en deuxième année même s'il ne sait pas vraiment lire. Ses parents se sont opposé au redoublement. Tout le monde préfère la maîtresse de cette année. Alors qu'il était constamment puni parce qu'il dérangeait l'année passée, il a maintenant des certificats de bonne conduite! Je le vois aujourd'hui et c'est toujours un grand plaisir.
lundi 3 octobre 2011
Quarantième livre du défi
Vivre: la psychologie du bonheur de Mihaly Csikszenmihalyi, (Flow: The psychology of optimal experience), 1990 pour l'original, traduit en français en 2004, Éditions Robert Laffont, Paris, 377 pages.
Quand on peut, et je pouvais, il vaut toujours mieux lire la version originale d'un livre tout comme voir la version originale d'un film. Si je l'avais fait, j'aurais compris que ce livre ne parlerait pas tant de bonheur que d'expérience de vie optimale, intensive, qui, oui, peut amener au bonheur à travers le dépassement de soi.
Si vous lisez le passionnant blogue Les yeux débridés, vous savez que la famille voyageuse vient de vivre un trek absolument pénible de dix jours. Ils ont souffert au point de pleurer de déception une fois arrivés à destination. Et pourtant, ce qu'ils ont vécu représente tout à fait l'expérience optimale telle que décrite dans le livre de l'auteur que je viens de lire, dont je ne répéterai pas le nom qui comporte tant de lettres. Les moments de joie et de satisfaction de notre vie ne sont pas associés à la facilité, nous explique-t-il mais bien à un certain état psychologique, une sentiment de fluidité mentale et d'intense concentration sur des tâches qui mobilisent toutes nos compétences et amènent au dépassement de soi. Car "maîtriser son expérience intérieure, c'est devenir capable de choisir la qualité de ce que l'on veut vivre. Si ce n'est pas le bonheur, ça y ressemble."
Il mentionne évidemment le yoga comme voie privilégiée vers l'accomplissement de soi. Ça m'a donné envie de m'y remettre. Je me sens infidèle.
La nature, l'environnement, la musique, les arts, le travail et .... la mémoire! Avoir une bonne mémoire, la cultiver, s'en servir adéquatement amènerait rien de moins que de l'enchantement. À méditer. Du coup, le défi mémoire que nous propose Mammouth pour 2012 devient alléchant...
La flexibilité mentale est un élément propice à la réalisation de soi. Ainsi, un licenciement peut, pour la personne souple mentalement, mener à des changements de vie qui vont éventuellement améliorer sa situation globale, alors qu'une autre personne plus rigide, va s'apitoyer sur elle-même et faire une dépression.
L'adversité peut être transformée en défi, en source de joie. "On dira que la personne qui ne s'ennuie pas, est peu anxieuse, s'engage dans ce qu'elle fait et connaît l'expérience optimale fréquemment (...) a des buts congruents avec le soi." (p.285)
Comment y arriver? Voici un court résumé des conseils de l'auteur qui est quand même un psychologue de renom qui a entrepris de très sérieuses recherches:
1)Se donner des buts.
À long terme et à court terme. Flexibles. Modifiables.
2) S'immerger dans l'activité.
J'ai souri, moi qui ai toujours prôné que le bonheur est dans l'action!
3)Porter attention à ce qui se passe
Quand notre enfant nous parle, on écoute vraiment. On arrête de se demander de quoi on a l'air et on est vraiment présent à soi et à l'autre.
4)Apprendre à profiter de l'expérience immédiate.
"Trouver la joie de vivre et le bonheur dans les petites choses: la sensation de la brise par une journée chaude, l'observation d'un enfant qui s'amuse... " p.287
Le chapitre le plus intéressant à mon avis est celui sur le sens de la vie. Elle n'en a pas de sens, la vie, selon l'auteur, pas de sens universel qui conviendrait à tous, mais c'est à nous à lui en donner un pour nous. "Le sens de la vie est celui que nous lui donnons; il provient d'un projet de vie unifié." (p.295)
Pour que notre projet ait un sens, il faut évidemment s'engager à le réaliser. Ce projet ne doit pas demeurer un rêve. Travailler concrètement à la réalisation de son projet de vie entraînerait l'harmonie intérieure, peu importent les résultats véritables. Chacun doit découvrir son projet de vie par lui-même et y travailler inlassablement. La réflexion, la contemplation, la méditation, la psychanalyse ont leur place dans ce projet de découverte de soi.
Quand on peut, et je pouvais, il vaut toujours mieux lire la version originale d'un livre tout comme voir la version originale d'un film. Si je l'avais fait, j'aurais compris que ce livre ne parlerait pas tant de bonheur que d'expérience de vie optimale, intensive, qui, oui, peut amener au bonheur à travers le dépassement de soi.
Si vous lisez le passionnant blogue Les yeux débridés, vous savez que la famille voyageuse vient de vivre un trek absolument pénible de dix jours. Ils ont souffert au point de pleurer de déception une fois arrivés à destination. Et pourtant, ce qu'ils ont vécu représente tout à fait l'expérience optimale telle que décrite dans le livre de l'auteur que je viens de lire, dont je ne répéterai pas le nom qui comporte tant de lettres. Les moments de joie et de satisfaction de notre vie ne sont pas associés à la facilité, nous explique-t-il mais bien à un certain état psychologique, une sentiment de fluidité mentale et d'intense concentration sur des tâches qui mobilisent toutes nos compétences et amènent au dépassement de soi. Car "maîtriser son expérience intérieure, c'est devenir capable de choisir la qualité de ce que l'on veut vivre. Si ce n'est pas le bonheur, ça y ressemble."
Il mentionne évidemment le yoga comme voie privilégiée vers l'accomplissement de soi. Ça m'a donné envie de m'y remettre. Je me sens infidèle.
La nature, l'environnement, la musique, les arts, le travail et .... la mémoire! Avoir une bonne mémoire, la cultiver, s'en servir adéquatement amènerait rien de moins que de l'enchantement. À méditer. Du coup, le défi mémoire que nous propose Mammouth pour 2012 devient alléchant...
La flexibilité mentale est un élément propice à la réalisation de soi. Ainsi, un licenciement peut, pour la personne souple mentalement, mener à des changements de vie qui vont éventuellement améliorer sa situation globale, alors qu'une autre personne plus rigide, va s'apitoyer sur elle-même et faire une dépression.
L'adversité peut être transformée en défi, en source de joie. "On dira que la personne qui ne s'ennuie pas, est peu anxieuse, s'engage dans ce qu'elle fait et connaît l'expérience optimale fréquemment (...) a des buts congruents avec le soi." (p.285)
Comment y arriver? Voici un court résumé des conseils de l'auteur qui est quand même un psychologue de renom qui a entrepris de très sérieuses recherches:
1)Se donner des buts.
À long terme et à court terme. Flexibles. Modifiables.
2) S'immerger dans l'activité.
J'ai souri, moi qui ai toujours prôné que le bonheur est dans l'action!
3)Porter attention à ce qui se passe
Quand notre enfant nous parle, on écoute vraiment. On arrête de se demander de quoi on a l'air et on est vraiment présent à soi et à l'autre.
4)Apprendre à profiter de l'expérience immédiate.
"Trouver la joie de vivre et le bonheur dans les petites choses: la sensation de la brise par une journée chaude, l'observation d'un enfant qui s'amuse... " p.287
Le chapitre le plus intéressant à mon avis est celui sur le sens de la vie. Elle n'en a pas de sens, la vie, selon l'auteur, pas de sens universel qui conviendrait à tous, mais c'est à nous à lui en donner un pour nous. "Le sens de la vie est celui que nous lui donnons; il provient d'un projet de vie unifié." (p.295)
Pour que notre projet ait un sens, il faut évidemment s'engager à le réaliser. Ce projet ne doit pas demeurer un rêve. Travailler concrètement à la réalisation de son projet de vie entraînerait l'harmonie intérieure, peu importent les résultats véritables. Chacun doit découvrir son projet de vie par lui-même et y travailler inlassablement. La réflexion, la contemplation, la méditation, la psychanalyse ont leur place dans ce projet de découverte de soi.
dimanche 2 octobre 2011
Dimanche occupé
L'homme est un être social. La femme aussi. Je reviens du brunch familial et on s'organise un après-midi culture, Dix-sept ans et moi. La vie est belle.
samedi 1 octobre 2011
Samedi solitaire
Fille est partie coucher chez son amie hier soir après son cours de danse. Personne ne m'appelle. Je n'appelle personne. Ma liberté me fait plaisir mais me submerge un peu. Il y a ce défi exercice que je dois et veux exécuter chaque jour. Ça ne me tente pas du tout, mais alors zéro impulsion. Rien. Même pas habillée encore.
Et puis le défi lecture que je délaisse.
Et puis... rien. J'ai envie d'aller m'acheter les journaux et d'y passer confortablement l'après-midi. La maison est désordre. Histoire de ma vie. Personne ne la verra la maison, on s'en fout. Mais justement, si quelqu'un sonnait à l'improviste, j'aurais honte. C'est ma motivation première pour faire du ménage, la honte. Je ne suis pas une femme de maison, tellement pas.
C'est le festival du Black cinéma qui se termine ce week-end. Vu Case départ, excellent! et je vais en voir un autre ce soir.
Dernière fin de semaine pour l'exposition de Jean-Paul Gaultier au Musée des Beaux-arts. Je dis ça pour vous, hein, moi, j'y suis déjà allée quatre fois. Et il vous faudra du courage pour affronter la foule qui fait la queue depuis le coin de la rue. N'empêche, c'est une excellente exposition, tant au niveau artistique que dans sa présentation résolument dynamique et moderne.
Et puis le défi lecture que je délaisse.
Et puis... rien. J'ai envie d'aller m'acheter les journaux et d'y passer confortablement l'après-midi. La maison est désordre. Histoire de ma vie. Personne ne la verra la maison, on s'en fout. Mais justement, si quelqu'un sonnait à l'improviste, j'aurais honte. C'est ma motivation première pour faire du ménage, la honte. Je ne suis pas une femme de maison, tellement pas.
C'est le festival du Black cinéma qui se termine ce week-end. Vu Case départ, excellent! et je vais en voir un autre ce soir.
Dernière fin de semaine pour l'exposition de Jean-Paul Gaultier au Musée des Beaux-arts. Je dis ça pour vous, hein, moi, j'y suis déjà allée quatre fois. Et il vous faudra du courage pour affronter la foule qui fait la queue depuis le coin de la rue. N'empêche, c'est une excellente exposition, tant au niveau artistique que dans sa présentation résolument dynamique et moderne.
vendredi 30 septembre 2011
Vendredi
Peut-on faire trop d'exercice? Je suis crevée et ça n'a rien d'agréable. Je fais un régime en même temps, mais quand même, rien de trop sévère, 1500 calories par jour. Et malgré ça, aucune perte encore. J'arrête de me peser, ça ira à lundi. Ma fille doit se trouver un stage deux jours par semaine. C'est elle qui entre toute seule dans les commerces, mais moi, je l'accompagne, à sa demande. Je fais bien attention à ce qu'on ne me voit pas. Elle présente une petite carte et fait son boniment. Je lui ai fait une lettre en plus. Jusqu'ici, résultats zéro. On en est à la troisième journée de recherches. La motivation est à son plus bas, même la mienne en fait. Je me demande si je lui rends vraiment service en l'accompagnant. Pas simple, la vie parentale. Pas simple la vie tout court.
Addendum à 13h25: J'ai réalisé que si je me demandais si j'en faisais trop, c'était fort probablement parce que j'en faisais trop. J'en ai été certaine quand j'ai dû chiâler longuement après Dix-sept ans, pour qu'elle se prépare, quand j'ai fermé la télévision de force, quand je l'ai menacée de la mettre à la rue en insistant que chez moi, soit on travaillait, soit on étudiait. Cette journée-ci n'était pas une journée de congé mais bien une journée de recherche de stage. Comme rien ne fonctionnait, je suis sortie de la maison pour m'aérer les esprits. Au retour, elle était enfin prête mais en c..... contre moi. On est sorties sans se parler. Et puis, j'ai trouvé que ça n'avait pas de sens. On devait marcher tout le long. Notre cercle de recherches s'élargit vu que les recherches n'ont rien donné aux alentours de la maison. On avait des adresses imprimées et à l'arrêt d'autobus je lui ai dit de prendre le bus vu qu'elle avait une passe et moi pas. Les adresses sont sur ton papier, tu descends là, c'est sur la même rue. Et je suis partie sans lui donner le temps de protester, sans me retourner également. Bien plus tard, j'ai regardé, plus d'autobus et plus de fille non plus. Si elle ne se débrouille pas, elle ne se débrouillera pas. Et si elle se débrouille, elle l'aura fait toute seule.
Addendum à 13h25: J'ai réalisé que si je me demandais si j'en faisais trop, c'était fort probablement parce que j'en faisais trop. J'en ai été certaine quand j'ai dû chiâler longuement après Dix-sept ans, pour qu'elle se prépare, quand j'ai fermé la télévision de force, quand je l'ai menacée de la mettre à la rue en insistant que chez moi, soit on travaillait, soit on étudiait. Cette journée-ci n'était pas une journée de congé mais bien une journée de recherche de stage. Comme rien ne fonctionnait, je suis sortie de la maison pour m'aérer les esprits. Au retour, elle était enfin prête mais en c..... contre moi. On est sorties sans se parler. Et puis, j'ai trouvé que ça n'avait pas de sens. On devait marcher tout le long. Notre cercle de recherches s'élargit vu que les recherches n'ont rien donné aux alentours de la maison. On avait des adresses imprimées et à l'arrêt d'autobus je lui ai dit de prendre le bus vu qu'elle avait une passe et moi pas. Les adresses sont sur ton papier, tu descends là, c'est sur la même rue. Et je suis partie sans lui donner le temps de protester, sans me retourner également. Bien plus tard, j'ai regardé, plus d'autobus et plus de fille non plus. Si elle ne se débrouille pas, elle ne se débrouillera pas. Et si elle se débrouille, elle l'aura fait toute seule.
jeudi 29 septembre 2011
Cadeau
Si vous allez chez Solange, vous allez voir un arbre magnifique. Cet arbre, c'est maintenant mon arbre. Oui, il est vraiment chez moi, dans mon salon. Je l'ai reçu par la poste cet après-midi. Il est à sa place et semble vraiment se plaire ici. J'avais écrit en commentaire à Solange que j'aimerais bien avoir cet arbre et elle m'a prise au mot! Incroyable, non?
mercredi 28 septembre 2011
Pollution
Il fait beau, il fait chaud, c'est encore l'été, la porte patio grande ouverte je prends une grande respiration et sent... la fumée de cigarette qui m'étouffe. Encore les voisins d'en bas qui fument sur leur balcon! Je ferme tout et je pars l'air climatisé.
lundi 26 septembre 2011
Nouvelles de moi
Je reviens de la classe de zumba et d'un café avec ma compagne d'exercice. Il fait beau. J'ai fait un merveilleux et délicieux bouilli végétarien dans la mijoteuse. Je vais peut-être me réinscrire sur réseau contact, peut-être pas non plus. Pas très décidée encore. Mais j'y pense un peu. Nous partons au Vietnam et au Cambodge dans huit semaines. L'été se prolonge ici, j'en profite, quel bonheur. Quand la grande noirceur automnale nous rejoindra, je serai sous d'autres cieux plus cléments. Choix judicieux. Je voudrais avoir perdu dix livres avant mon départ. Faudrait que je commence par en perdre une!
S'abonner à :
Messages (Atom)