C'est l'oeuvre de Bach que Noël, un homme malade d'alzheimer, écoute dans son lit d'hôpital dans la pièce du même nom "L'oratorio de Noël" qui joue actuellement au théâtre Jean-Duceppe de la Place des arts. Mise en scène de Serge Denoncourt. J'aime Serge Denoncourt. Le même qui avait dénoncé l'idée de faire jouer Cantat dans la pièce de Wajdi Mouawad et le mème qui s'occupe de jeunes gitans en Europe et les a fait venir en spectacle ici l'été passé. Un grand gars qui n'a pas la langue dans sa poche et plein de talent par-dessus ça. J'ai aimé l'idée des rideaux presque transparents qui font le tour de la scène et qui donnent l'impresion quand on les bouge que c'est le lit qui bouge. J'ai aimé la sobriété, tout se passe au même endroit, ce sont les éclairages et le fameux rideau qui change le décor. Brillant.
L'idée de prendre trois personnes pour représenter chaque personnage de la famille de Noël à des âges différents est vraiment excellente aussi! L'effet de surprise et le dynamisme des déplacements enchantent. Au début. Parce que c'est surexploité. Et de les voir constamment soit entrer ou sortir et d'un bord ou de l'autre et ça n'arrête jamais, ça devient rapidement irritant. Qu'ils s'arrêtent un peu, bon sang, qu'on puisse suivre la pièce!
Mais on se rend compte avant la première moitié qu'il n'y a pas grand chose à dire parce que tout a déjà été dit. Faible le texte de la pièce. Et redondant. Surprenant venant de mon cher Michel Tremblay que j'ai toujours lu avec un grand plaisir, mais l'auteur n'est pas parfait et ce n'est pas un de ses meilleurs textes. On le sait rapidement que ça ne marche pas entre Noël et ses enfants, que sa fille est devenue une grande peintre même s'il a tout fait pour la décourager. Et même là, je n'embarque pas. Soyons réaliste une minute, la plupart des artistes meurent de faim et on va reprocher à un père de mettre sa fille en garde contre une vie de misère? Bon, il lui a dit qu'elle n'avait pas assez de talent pour devenir une grande artiste, c'est vrai que ce n'était pas très gentil mais elle lui en veut encore à mort alors qu'elle a quarante ans et qu'il est sur son lit d'hôpital? Elle lui en veut au point de vouloir le frapper au visage en souhaitant que ça laisse des marques pendant quelques jours? Pitoyable. Je n'ai éprouvé aucune sympathie pour elle.
Le fils maintenant. Il est devenu un chirurgien comme son père. Il en veut à son père également de ne pas l'avoir assez encouragé, de n'avoir pas cru en lui. Qui a payé ses études? Ce n'est pas dit, mais tout laisse croire que c'est papa. Payer, c'est une forme d'encouragement bien concrète. Les hommes de cette génération étaient des hommes de peu de mots. On lui en demande beaucoup à ce père. Toute cette colère éprouvée à son endroit est surfaite.
Sa femme? Bon, il la trompait. Encore un! Pas trop original ce texte. Elle l'a laissé pour un autre qui comble ses besoins. Mais curieusement, elle se retrouve à son chevet tous les jours avec des mandarines, ses fruits préférés, par compassion, nous explique-t-elle.
La maladie d'alzheimer? Noël a beau nous l'expliquer, ce n'est pas le sujet de la pièce. Le thème, c'est la famille, la famille dysfonctionnelle mais d'un milieu aisé. Tremblay est bien mieux à même pour nous décrire une famille de milieu ouvrier dysfonctionnelle du Plateau Mont-Royal. Sa famille dysfonctionnelle d'Outremont, on n'y croit pas.
Raymond Bouchard joue tellement bien, avec tellement de présence (et d'"absences" dues à sa maladie) qu'il sauve presque la pièce à lui tout seul. Un plaisir de le revoir sur les planches.
jeudi 23 février 2012
mardi 21 février 2012
Les chocolats Kinder
Il y a une épidémie de blogues Kinder! Des mamans qui sont payées par la compagnie pour dire qu'elles en mangent, que leurs enfants en mangent et que tout le monde aime ça. La vérité, c'est que c'est de la cochonnerie, les chocolats Kinder, il n'y a qu'à lire le contenu alimentaire. Pour un tout petit chocolat de 20 gr., un seul oeuf kinder, il y a 112 calories, 10.3 g. de glucides et 7g. de lipides. Rien de bon pour la santé, plein de sucre, pas de fer, pas de vitamines. De l'huile de palme, très mauvais, l'huile de palme et à l'origine de désastres écologiques. Et, tout comme McDonald, ça habitue les enfants à associer jouets et nourriture-poubelle. C'est un très bon truc publicitaire qui rendra ces mêmes enfants une fois adultes attendris et vulnérables face à un big Mac ou un chocolat Kinder. Ce même plaisir qu'ils ont ressenti enfants, ils voudront le faire connaître à leurs enfants à eux. Bref, avec ce type de publicité, les fabricants sont en business pour longtemps. Avec l'épidémie d'obésité qui sévit, je ne suis pas certaine que ce soit une si bonne idée de s'associer à des produits alimentaires qui n'ont d'alimentaire que le nom, car ils font grossir, coupent l'appétit des enfants pour de vrais aliments et carient les dents.
J'ai appris en cherchant leur valeur nutritive qu'ils étaient interdits aux États-Unis! Pour contrer l'obésité? Pas du tout! De crainte que les petits enfants ne s'étouffent avec les petites pièces des jouets qu'ils contiennent.
J'ai appris en cherchant leur valeur nutritive qu'ils étaient interdits aux États-Unis! Pour contrer l'obésité? Pas du tout! De crainte que les petits enfants ne s'étouffent avec les petites pièces des jouets qu'ils contiennent.
lundi 20 février 2012
Le ronfleur
Ma petite a un chum charmant mais ... il ronfle! Je ne savais même pas que les jeunes pouvaient ronfler. On en rit mais elle commence à ne plus trouver ça drôle. Le manque de sommeil la rend irritable.
J'ai plein d'amies qui ont ce problème avec leur conjoint et qui font chambre à part.
Je lis sur le sujet et il n'y a pas grand chose à faire.
Que je me trouve donc chanceuse tout d'un coup, toute seule et confortable dans mon grand lit queen!
J'ai plein d'amies qui ont ce problème avec leur conjoint et qui font chambre à part.
Je lis sur le sujet et il n'y a pas grand chose à faire.
Que je me trouve donc chanceuse tout d'un coup, toute seule et confortable dans mon grand lit queen!
dimanche 19 février 2012
Le temps
Le dimanche, je brunche toujours avec ma mère. C'est fixe, immuable, hebdomadaire, habituel et incontournable. Et c'est du temps pour nous, pour elle, à son rythme à elle. Des fois, de plus en plus souvent, on va faire son épicerie dans le supermarché à côté du restaurant. Et là, on prend un temps fou à soupeser chaque aliment, à lire les étiquettes des bouteilles, à comparer, calculer, discuter. Du temps perdu? Pas du tout. C'est zen. Prendre son temps, pas le perdre, être tout entières dans cette boîte de céréales, la mère, la fille et la petite-fille, ensemble. Une qui pousse le panier, une autre qui soupèse, discute, partage et une autre encore qui se sent aimée, entourée, cajolée. L'amour prend du temps.
vendredi 17 février 2012
Nouvelles et 7e conférence de l'année
Mes amis avec lesquels j'ai fait trois beaux voyages en Asie partent pour l'Inde. Sans moi. Petit pincement ici. C'était mon choix. Je ne peux pas faire manquer encore l'école à ma Dix-sept ans et puis je ne suis pas encore prête à la laisser seule non plus, surtout avec un nouveau chum dans le décor. Il faut assumer ses choix. Je suis certaine que je fais pour le mieux. Me centrer un peu ne fera pas de tort non plus. Je fais toujours mon bénévolat avec mon petit garçon dyslexique. Brillant le petit mausus mais il ne lit toujours pas. Moi, je suis là pour lui faire aimer la lecture, pas pour lui enseigner. Sa mère s'inquiète. Et puis, il est de plus en plus gros. Mercredi, il mangeait du chocolat à mon arrivée et s'est garroché dans les chips à mon départ. J'aime beaucoup sa mère. Je ne saurais lui lancer la première pierre. Elle fait son possible. Le traîne à l'aide aux devoirs. A quitté son job pour être plus disponible pour lui. Situation financière précaire actuellement avec le mari au salaire minimum. Elle prend des cours de français, c'est bien. Me parle tout le temps dans un anglais boîteux. Je lui réponds en français mais des fois, on ne se comprend pas. Je ne donne pas de conseils mais de l'écoute, c'est ma nouvelle philosophie. J'aime vraiment beaucoup ce petit garçon, plein de fraîcheur et d'intelligence.
J'aide ma Vingt-un-an, à sa demande, à se trouver un logement. Elle doit quitter son appartement trop cher en juillet, peu de choix s'offrent à elle. Un taudis dans ses moyens? Une coopérative d'habitation? Ce serait un très bon choix mais il y a une compétition féroce. Je suis allée en personne dans les bureaux de l'organisme montréalais qui coordonne les coops d'habitation et Fille est inscrite à une réunion d'information. Elle semblait contente que je m'implique un peu. Débordée elle est et toujours fatiguée. Se plaignait que les amis de son âge finissent l'université ou au moins le cegep et qu'elle travaille à temps plein à petit salaire et que c'est dur. Je sais tout ça. Elle va s'en tirer éventuellement mais c'est vrai qu'elle s'enfonce de plus en plus dans la pauvreté et tout en travaillant. Payer un loyer de 1095.00$ par mois sans chauffage toute seule alors qu'elle gagne 27,000.00$ par année avec un enfant à charge, c'est de la grande pauvreté!
Septième conférence de l'année: Hier soir aux Belles Soirées de l'université de Montréal. Conférence sur la musique indienne classique du Nord avec le joueur de tabla Shawn Mativetsky. Très intéressant vraiment. Tellement différent de notre musique classique à nous. Dépaysement garanti. On ne partait plus à la fin de la conférence, les questions pleuvaient encore, petit groupe fasciné (les autres avaient quitté) réunis autour du maître et de son instrument.
J'aide ma Vingt-un-an, à sa demande, à se trouver un logement. Elle doit quitter son appartement trop cher en juillet, peu de choix s'offrent à elle. Un taudis dans ses moyens? Une coopérative d'habitation? Ce serait un très bon choix mais il y a une compétition féroce. Je suis allée en personne dans les bureaux de l'organisme montréalais qui coordonne les coops d'habitation et Fille est inscrite à une réunion d'information. Elle semblait contente que je m'implique un peu. Débordée elle est et toujours fatiguée. Se plaignait que les amis de son âge finissent l'université ou au moins le cegep et qu'elle travaille à temps plein à petit salaire et que c'est dur. Je sais tout ça. Elle va s'en tirer éventuellement mais c'est vrai qu'elle s'enfonce de plus en plus dans la pauvreté et tout en travaillant. Payer un loyer de 1095.00$ par mois sans chauffage toute seule alors qu'elle gagne 27,000.00$ par année avec un enfant à charge, c'est de la grande pauvreté!
Septième conférence de l'année: Hier soir aux Belles Soirées de l'université de Montréal. Conférence sur la musique indienne classique du Nord avec le joueur de tabla Shawn Mativetsky. Très intéressant vraiment. Tellement différent de notre musique classique à nous. Dépaysement garanti. On ne partait plus à la fin de la conférence, les questions pleuvaient encore, petit groupe fasciné (les autres avaient quitté) réunis autour du maître et de son instrument.
jeudi 16 février 2012
Lectures
4- Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi de Dominique Loreau
Marabout, imprimé en Allemagne, avril 2011, 223 pages
Une auteure à succès qui étire la sauce. Si on a suivi les conseils des livres prédédents, il ne reste plus grand chose à nettoyer. On habite des pièces vides à la japonaise et nos placards et armoires sont également impeccablement vides. Mais quand même, on sort son savon noir et ses lavettes microfibres et on frotte la maison. L'auteure conseille de s'habiller élégamment pour cette tâche ("Un caleçon long et un T-shirt rose pâle, par exemple, sont parfaits. Ajoutez à cela une paire de ballerines et un turban de la même couleur que le T-shirt", p.152), de travailler d'"un geste juste et plein de grâce" (p.133) qui s'apparente à la danse ou à la méditation zen. Elle brodera sur ce sujet qui aurait facilement pu se résumer en dix pages pendant 223 pages, il y a donc beaucoup énormément de redondances et d'espaces vides entre les paragraphes et les chapitres. Heureusement, on m'a prêté l'ouvrage. Je pense que madame Loreau avait déjà tout dit dans ses autres livres sur la simplicité et les listes. Son discours est répétitif. On n'achète plus rien venant de la dame.
Le ménage est une tâche féminine. Si la femme n'accepte pas ça, "personne ne la force à partager son toit avec un homme ni à rester avec lui. Sachant qu'il ne changera pas, c'est à elle d'accepter la situation ou de... changer de vie ou d'état d'esprit." (p.185)
5- Le grand Soulard de la cuisine, Jean Soulard
Les éditions La Presse, 2011, 599 pages
Mes livres de cuisine, je ne les utilise pas pour cuisiner mais bien pour lire les recettes! Et de celui-ci, que j'ai eu du plaisir à lire, je ne ferai aucune recette. Et hop! vendu au magasin l'Échange, mon tout nouveau Soulard. Les carnivores en feront meilleur usage que moi. Je ne cuisine pas comme ça. Je ne cuis pas mes légumes à l'eau, je ne mange pas de viande et je ne fais pas de sauces au beurre. Mais quand même, c'est un bon livre de cuisine classique et ce qui y est décrit, sauf la viande, j'en mangerai au restaurant si jamais je mange au Château Frontenac un jour!
6- Les Beatles les inédits Photographies Daily Mail, compilation Tim Hill et Marie Clayton
Parragon Books ltd, Royaume-Uni, 2007, 384 pages
Des photos jamais-vues, le titre le dit. Je suis une fan des Beatles alors j'ai adoré. Les Beatles tout jeunes hommes qui débutent leur groupe avec leurs baby faces et puis leurs blondes, les visites officielles, de magnifiques photos de John et Yoko, non, mais, elle était belle cette femme, elle avait du chien et ils respirent l'amour. La période hippie avec Ravi Shankar et le yoga. La prise de bec entre John et Paul au sujet de la dissolution de la société Les Beatles en 1971, qui se rendra devant la Haute Cour de Londres. Paul adore sa famille nombreuse et est celui des Beatles qui passe le plus de temps avec les siens. Des photos en noir et blanc qui m'ont procuré bien du plaisir.
7- Faire l'amour à un homme par Patricia Johnson
Les éditions Québécor, Outremont, 2006, 263 pages
C'est une traduction et ça paraît! La sodomie est traduite par l'"entrée par la porte arrière", j'ai tellement ri! Et on dirait que les hommes que décrit l'auteure n'ont jamais rien vu, ni rien connu. Quand elle déclare que c'est leur faire une surprise dont ils ne se remettront pas et se rappelleront longtemps que de leur offrir le corps féminin ... en levrette, je me demande d'où l'auteure peut bien sortir! et de quelle époque également.
En fait, c'est un livre très pudibond, ainsi à la page 175, elle conseille de stimuler l'anus de son partenaire même si on a peur de la réaction de monsieur "Cessez de vous dire qu'il vous prendra pour une débauchée, une traînée, une moins que rien."Hein, il y a des femmes qui se disent ça? Ouf!
Bon, une lecture amusante donc qui vous fera rire, j'en suis persuadée!
Évidemment, il y a des conseils qui font bien du sens, faire des compliments, entre autres, on n'en fait jamais assez entre partenaires et ça cimente l'estime de soi et la relation, je suis bien d'accord.
Il y a d'autres conseils qui m'ont fait écarquiller les yeux de stupeur. Comme l'idée de donner des soporifiques aux enfants pour s'assurer de pouvoir passer une soirée érotique tranquille avec son mari! Oui, oui, c'est dans le livre à la page 119!
Sa vision de l'homme est vraiment stéréotypée. Ils se plaignent tous de manquer de sexe avec leur légitime et le danger, madame, c'est qu'ils aillent voir ailleurs. "... la seule et unique façon pour les mâles de manifester leurs sentiments c'est de faire l'amour." p.121
Marabout, imprimé en Allemagne, avril 2011, 223 pages
Une auteure à succès qui étire la sauce. Si on a suivi les conseils des livres prédédents, il ne reste plus grand chose à nettoyer. On habite des pièces vides à la japonaise et nos placards et armoires sont également impeccablement vides. Mais quand même, on sort son savon noir et ses lavettes microfibres et on frotte la maison. L'auteure conseille de s'habiller élégamment pour cette tâche ("Un caleçon long et un T-shirt rose pâle, par exemple, sont parfaits. Ajoutez à cela une paire de ballerines et un turban de la même couleur que le T-shirt", p.152), de travailler d'"un geste juste et plein de grâce" (p.133) qui s'apparente à la danse ou à la méditation zen. Elle brodera sur ce sujet qui aurait facilement pu se résumer en dix pages pendant 223 pages, il y a donc beaucoup énormément de redondances et d'espaces vides entre les paragraphes et les chapitres. Heureusement, on m'a prêté l'ouvrage. Je pense que madame Loreau avait déjà tout dit dans ses autres livres sur la simplicité et les listes. Son discours est répétitif. On n'achète plus rien venant de la dame.
Le ménage est une tâche féminine. Si la femme n'accepte pas ça, "personne ne la force à partager son toit avec un homme ni à rester avec lui. Sachant qu'il ne changera pas, c'est à elle d'accepter la situation ou de... changer de vie ou d'état d'esprit." (p.185)
5- Le grand Soulard de la cuisine, Jean Soulard
Les éditions La Presse, 2011, 599 pages
Mes livres de cuisine, je ne les utilise pas pour cuisiner mais bien pour lire les recettes! Et de celui-ci, que j'ai eu du plaisir à lire, je ne ferai aucune recette. Et hop! vendu au magasin l'Échange, mon tout nouveau Soulard. Les carnivores en feront meilleur usage que moi. Je ne cuisine pas comme ça. Je ne cuis pas mes légumes à l'eau, je ne mange pas de viande et je ne fais pas de sauces au beurre. Mais quand même, c'est un bon livre de cuisine classique et ce qui y est décrit, sauf la viande, j'en mangerai au restaurant si jamais je mange au Château Frontenac un jour!
6- Les Beatles les inédits Photographies Daily Mail, compilation Tim Hill et Marie Clayton
Parragon Books ltd, Royaume-Uni, 2007, 384 pages
Des photos jamais-vues, le titre le dit. Je suis une fan des Beatles alors j'ai adoré. Les Beatles tout jeunes hommes qui débutent leur groupe avec leurs baby faces et puis leurs blondes, les visites officielles, de magnifiques photos de John et Yoko, non, mais, elle était belle cette femme, elle avait du chien et ils respirent l'amour. La période hippie avec Ravi Shankar et le yoga. La prise de bec entre John et Paul au sujet de la dissolution de la société Les Beatles en 1971, qui se rendra devant la Haute Cour de Londres. Paul adore sa famille nombreuse et est celui des Beatles qui passe le plus de temps avec les siens. Des photos en noir et blanc qui m'ont procuré bien du plaisir.
7- Faire l'amour à un homme par Patricia Johnson
Les éditions Québécor, Outremont, 2006, 263 pages
C'est une traduction et ça paraît! La sodomie est traduite par l'"entrée par la porte arrière", j'ai tellement ri! Et on dirait que les hommes que décrit l'auteure n'ont jamais rien vu, ni rien connu. Quand elle déclare que c'est leur faire une surprise dont ils ne se remettront pas et se rappelleront longtemps que de leur offrir le corps féminin ... en levrette, je me demande d'où l'auteure peut bien sortir! et de quelle époque également.
En fait, c'est un livre très pudibond, ainsi à la page 175, elle conseille de stimuler l'anus de son partenaire même si on a peur de la réaction de monsieur "Cessez de vous dire qu'il vous prendra pour une débauchée, une traînée, une moins que rien."Hein, il y a des femmes qui se disent ça? Ouf!
Bon, une lecture amusante donc qui vous fera rire, j'en suis persuadée!
Évidemment, il y a des conseils qui font bien du sens, faire des compliments, entre autres, on n'en fait jamais assez entre partenaires et ça cimente l'estime de soi et la relation, je suis bien d'accord.
Il y a d'autres conseils qui m'ont fait écarquiller les yeux de stupeur. Comme l'idée de donner des soporifiques aux enfants pour s'assurer de pouvoir passer une soirée érotique tranquille avec son mari! Oui, oui, c'est dans le livre à la page 119!
Sa vision de l'homme est vraiment stéréotypée. Ils se plaignent tous de manquer de sexe avec leur légitime et le danger, madame, c'est qu'ils aillent voir ailleurs. "... la seule et unique façon pour les mâles de manifester leurs sentiments c'est de faire l'amour." p.121
lundi 13 février 2012
Magasin
Au singulier car je n'en ai visité qu'un seul. Un grand magasin du centre-ville. Dans quel but? Pas d'acheter en tout cas. J'ai visité le magasin à rayons en question comme on visite un musée. Visite culturelle, sociétale, euh... oui, un peu tout ça. Première constatation, beaucoup de vendeuses et très peu de clients et clientes. Et plein d'objets et de vêtements et de bijoux et de meubles et de maquillage. Incroyable le maquillage qu'il y a là. Incroyable le prix du maquillage qu'il y a là. En fait, je me demande comment celles qui achètent tous les produits d'entretien de la peau recommandés, le maquillage, les trucs pour enlever le maquillage, la crème de nuit qu'on met après, la crème de jour qu'on met avant, je me demande comment ces femmes font pour arriver financièrement. Et c'est sans calculer les visites dispendieuses chez l'esthéticienne. Vous avez deviné que je ne fréquente pas trop souvent ces lieux, que je me lave avec du savon (hon! je sais, je sais, péché mortel, j'en lisais des articles "féminins" avant) et que je mets de la crème solaire comme crème de jour quand il fait soleil seulement. Faut bien laisser la peau libre d'absorber de la vitamine D de temps en temps. Très important la vitamine D, en fait, je prends même des suppléments l'hiver. Alors donc, que vous disais-je sur les magasins, sur LE magasin? Que ça m'avait donné envie d'acheter? Presque! J'ai vu des robes qui me plaisaient à un prix qui me plaisait également. Bon, le truc pour tenter l'acheteuse, c'est de lui présenter plein de robes à trois cents ou quatre cents dollars comme prix moyen. Là, c'est tellement trop cher qu'elle n'est pas tentée du tout. Et puis, tout à coup, une ou deux robes semblables aux premières mais avec la mention "spécial" et un prix de 89.99$. alors là, la femme est tentée, hein, elle a l'impression de faire l'affaire du siècle. J'ai eu envie d'essayer parce que le printemps s'en vient. Je me suis alors demandé quand je mettrais cette robe, avec quoi... j'ai trouvé quelques rares occasions où je la porterais, tellement rares en fait que LA robe que j'ai (oui, je n'en ai qu'une) peut encore servir très bien, personne ne la reconnaîtra de toutes façons, rare que je la mets. Quatre-vingt-neuf dollars et quatre-vingt-dix-neuf d'économisé plus taxes, ce n'est pas rien. Je suis sortie du grand magasin toute fière et je suis allée me payer un petit expresso pour me récompenser.
dimanche 12 février 2012
Premier spectacle de danse de l'année
Grâce à Dieu, ton corps de Paula de Vasconcelos, à la cinquième salle de la Place des Arts.
Quand on veut de bonnes places, il faut acheter les billets de bonne heure. Quand on s'y prend tôt, aucune critique n'est encore sortie du spectacle pas encore à l'affiche, alors on y va au pif, en se fiant parfois à la renommée de l'auteur. C'est ce que j'ai fait, Paula de Vasconcelos a une réputation, on avait des places en avant et c'est important de bien voir pour un spectacle de danse, c'était un cadeau de Noël pour mes enfants, ces billets bien placés. Le lieu me plaît particulièrement également, soit la cinquième Salle de la Place des arts, charmante et de grandeur humaine. Tout ce qui j'y ai vu jusqu'ici m'a plu.
Bon, la veille, j'avais bien lu une critique de la Presse pas trop élogieuse et je viens de lire celle du Voir, pas le diable mieux. Je partage cette impression de spectacle scéniquement intéressant mais sans histoire. Parce qu'à partir du moment où on veut croire que cette danse raconte quelque chose, là, ça ne marche plus. Pourtant, les danseurs dansent bien, la scénographie est originale et dépouillée, ce que j'apprécie généralement. Mais que font les petites marionnettes? C'est devenu la mode d'en mettre partout dans les spectacles de danse. Inutile.
Alors, ce n'est pas un navet quand même et les danseurs sont bons, et l'heure et demi passe relativement rapidement. Mais je ne recommande pas, non. Comme l'auteure est douée et qu'elle l'a déjà démontré auparavant, elle se reprendra avec sa prochaine oeuvre, certainement.
Quand on veut de bonnes places, il faut acheter les billets de bonne heure. Quand on s'y prend tôt, aucune critique n'est encore sortie du spectacle pas encore à l'affiche, alors on y va au pif, en se fiant parfois à la renommée de l'auteur. C'est ce que j'ai fait, Paula de Vasconcelos a une réputation, on avait des places en avant et c'est important de bien voir pour un spectacle de danse, c'était un cadeau de Noël pour mes enfants, ces billets bien placés. Le lieu me plaît particulièrement également, soit la cinquième Salle de la Place des arts, charmante et de grandeur humaine. Tout ce qui j'y ai vu jusqu'ici m'a plu.
Bon, la veille, j'avais bien lu une critique de la Presse pas trop élogieuse et je viens de lire celle du Voir, pas le diable mieux. Je partage cette impression de spectacle scéniquement intéressant mais sans histoire. Parce qu'à partir du moment où on veut croire que cette danse raconte quelque chose, là, ça ne marche plus. Pourtant, les danseurs dansent bien, la scénographie est originale et dépouillée, ce que j'apprécie généralement. Mais que font les petites marionnettes? C'est devenu la mode d'en mettre partout dans les spectacles de danse. Inutile.
Alors, ce n'est pas un navet quand même et les danseurs sont bons, et l'heure et demi passe relativement rapidement. Mais je ne recommande pas, non. Comme l'auteure est douée et qu'elle l'a déjà démontré auparavant, elle se reprendra avec sa prochaine oeuvre, certainement.
samedi 11 février 2012
Quatrième musée de l'année
Le musée Mccord en face de l'entrée de l'université Mcgill. Avec un petit garçon curieux de 32 mois, c'était l'idéal. On a passé la plus grande partie de la visite à ... pêcher des poissons! Avec une canne à pêche à aimants. Très agréable. Et à cet âge, la répétition leur plaît, alors c'est ça qu'il voulait faire et pas autre chose. Comme il n'y avait que lui et moi et comme je suis une grand-mère et que j'ai tout mon temps et que ce temps, je le lui donne, on a donc pêché encore et encore! Je n'ai pas vraiment vu l'exposition sur Montréal qui était à côté de la salle de jouets. Pas grave. J'y retournerai un mercredi soir quand le musée est gratuit. Un bel après-midi complice. Il se développe super bien. Parle avec un riche vocabulaire, est autonome, travaillant, articulé et bien dans sa peau.
vendredi 10 février 2012
La mère et la fille
"Ma fille a eu un accident avec l'auto de son chum," me dit-elle catastrophée au téléphone.
Moi, ton tout aussi catastrophé ou presque: "Elle va bien? Il y a des blessés?"
Elle:"Mais non, mais tu avoueras que c'est vraiment embêtant. La voiture est une perte totale."
Moi, ton plus catastrophé du tout et qui pense que je devrais me faire les ongles: "Les assurances vont payer."
Elle:" C'est pas ça, mais c'est que je comptais sur cette voiture pour mon déménagement, moi."
Je me suis demandé ce que je faisais à lui parler. J'ai eu envie de la brasser un peu, beaucoup. C'est la même qui appelle sa fille pour qu'elle vienne la chercher quand elle me visite, le soir, oui, le samedi soir et sa fille quitte son chum avec qui elle habite et prend la voiture du chum et vient chercher sa mère et la conduire chez elle. Et elle a 26 ans cette fille-là. Misère!
Et là. sa fille vient d'avoir un accident, elle a peut-être eu peur sa fille et en plus ce n'est même pas sa voiture à elle. Le chum, il en pense quoi de tout ça? Et là, la seule chose qui dérange cette mère qui est supposément mon amie, plus trop certaine, moi, bon, la seule chose qui la dérange, c'est son petit nombril à elle, son déménagement à elle qu'elle n'a pas eu l'idée d'organiser elle-même, mais non, sa fille est là. Bon, pas de mes affaires tout ça. C'est quand je suis déprimée que ce genre de choses me touche. Heureusement, j'ai du yoga aujourd'hui. Va me faire du bien.
Pas de mes affaires. Mais pourquoi ça me dérange autant alors?
Moi, ton tout aussi catastrophé ou presque: "Elle va bien? Il y a des blessés?"
Elle:"Mais non, mais tu avoueras que c'est vraiment embêtant. La voiture est une perte totale."
Moi, ton plus catastrophé du tout et qui pense que je devrais me faire les ongles: "Les assurances vont payer."
Elle:" C'est pas ça, mais c'est que je comptais sur cette voiture pour mon déménagement, moi."
Je me suis demandé ce que je faisais à lui parler. J'ai eu envie de la brasser un peu, beaucoup. C'est la même qui appelle sa fille pour qu'elle vienne la chercher quand elle me visite, le soir, oui, le samedi soir et sa fille quitte son chum avec qui elle habite et prend la voiture du chum et vient chercher sa mère et la conduire chez elle. Et elle a 26 ans cette fille-là. Misère!
Et là. sa fille vient d'avoir un accident, elle a peut-être eu peur sa fille et en plus ce n'est même pas sa voiture à elle. Le chum, il en pense quoi de tout ça? Et là, la seule chose qui dérange cette mère qui est supposément mon amie, plus trop certaine, moi, bon, la seule chose qui la dérange, c'est son petit nombril à elle, son déménagement à elle qu'elle n'a pas eu l'idée d'organiser elle-même, mais non, sa fille est là. Bon, pas de mes affaires tout ça. C'est quand je suis déprimée que ce genre de choses me touche. Heureusement, j'ai du yoga aujourd'hui. Va me faire du bien.
Pas de mes affaires. Mais pourquoi ça me dérange autant alors?
Troisième visite muséale de l'année
Musée des Beaux-Arts. Feineiger. À voir. Mais tout ce musée est à voir et la collection permanente vaut le déplacement. Et elle est gratuite.
jeudi 9 février 2012
Encore des conférences!
Sur le thème de l'opéra, toujours et encore. Je pense bien m'être découvert une nouvelle passion.
5e conférence de l'année: Musée des Beaux-Arts dans la magnifique salle Bourgie, Le ring pour les nuls (un opéra de Wagner), par George Nicholson, qui a tenté de démystifier le célèbre Anneau. Réussi.
6e conférence de l'année: même sujet, même conférencier, même lieu, c'est ce soir et vous pouvez tous venir. Entrée libre. Mais prenez-vous-y de bonne heure, quand la salle est pleine, on vous retourne chez vous. Ce soir, donc à dix-sept heures, on parlera Des visions de Wagner.
5e conférence de l'année: Musée des Beaux-Arts dans la magnifique salle Bourgie, Le ring pour les nuls (un opéra de Wagner), par George Nicholson, qui a tenté de démystifier le célèbre Anneau. Réussi.
6e conférence de l'année: même sujet, même conférencier, même lieu, c'est ce soir et vous pouvez tous venir. Entrée libre. Mais prenez-vous-y de bonne heure, quand la salle est pleine, on vous retourne chez vous. Ce soir, donc à dix-sept heures, on parlera Des visions de Wagner.
mercredi 8 février 2012
Théophile Gauthier
Je lis Sur le carnaval de Venise de Théophile Gauthier, inspirée par le défi de Mammouth. Et j'ai commencé à l'apprendre par coeur. Ça prendra le temps que ça prendra.
lundi 6 février 2012
Culpabilité
Je me suis levée à sept heures quinze, comme d'habitude. J'ai dit au revoir à ma fille (et à son copain...) à huit heures. Et depuis ce temps, je suis sur l'ordi. Pour une petite demi-heure, me suis-je dit au début, le temps de répondre à mes courriels et puis, j'ai écrit un petit billet et puis j'ai zieuté des blogues et visionné "Le sexe autour du monde en Inde" sur le site de TV5, et puis, je ne sais plus trop comment, oui, je sais, en partant du site de cuisine de Mijo, tiens, je me suis mise à regarder d'autres sites de cuisine. C'est passionnant, un site de cuisine et il nous emmène vers un autre, tout doucement. J'ai arrêté de regarder l'heure, tant qu'à pécher, péchons dans le plaisir. Mais voilà que je voulais un café et que je réalise qu'il est midi 24 et que je suis encore en pyjama. Vite, mon cours de yoga est dans une demi-heure! On se grouille!
Et surtout, surtout, surtout, on ferme l'ordi. Jusqu'à demain. Adios!
Et surtout, surtout, surtout, on ferme l'ordi. Jusqu'à demain. Adios!
L'amour
Ça fait un bout que je n'ai pas parlé de mes enfants, non? Bravo à moi. Mais là, je vous parle de mes enfants et de l'amour. Je ne sais pas tout, je ne sais que ce qu'on me confie ou que je vois de mes yeux et même là, les yeux, c'est trompeur. Mais quand ma plus jeune, qui habite avec moi, dans un petit condo, a un amoureux à demeure, je ne peux pas l'ignorer. Et ça me remue un peu. Toutes mes inquiétudes maternelles sont titillées. Je devrais me réjouir, point. Normal et sain ce qui arrive là. Je me rends compte alors que j'ai bien de la misère à faire confiance. Hier, en soirée, le jeune homme vient la chercher pour aller chez un ami à lui. Mon cerveau se met en branle. C'est qui "l'ami"? Et s'il faisait partie d'une gang de rue? Et si ma fille qui est si jolie ne revenait pas? Et si... et si...
Alors je pose (discrètement) quelques questions. "Il habite loin l'ami?" et apprenant que non, je dis à ma fille "Bon, c'est bien, si ça ne te plaît pas, tu reviendras." Mais ça lui a plu, l'ami en question habite avec sa famille, elle a rencontré l'oncle de son nouveau chum et elle semble bien heureuse de tout ce qui arrive. Ce matin, en me levant, je remarque les souliers du chum dans l'entrée. Ça aussi, c'est la vie. Elle a des condoms en masse. Malgré tout, j'ai une zone d'inquiétude que je dois apaiser. Je sais bien qu'elle a dix-sept ans, que mes autres enfants étaient indépendants à cet âge, mais cette petite-là est spéciale. Pas seulement parce qu'elle est mon bébé, à cause de ses problèmes d'apprentissage aussi, qui la rendent différente et plus vulnérable. J'ai peur qu'on l'exploite, c'est clair. Ça ne semble pourtant pas du tout le cas. Faire confiance tout en gardant l'oeil ouvert, voilà mon rôle.
Alors je pose (discrètement) quelques questions. "Il habite loin l'ami?" et apprenant que non, je dis à ma fille "Bon, c'est bien, si ça ne te plaît pas, tu reviendras." Mais ça lui a plu, l'ami en question habite avec sa famille, elle a rencontré l'oncle de son nouveau chum et elle semble bien heureuse de tout ce qui arrive. Ce matin, en me levant, je remarque les souliers du chum dans l'entrée. Ça aussi, c'est la vie. Elle a des condoms en masse. Malgré tout, j'ai une zone d'inquiétude que je dois apaiser. Je sais bien qu'elle a dix-sept ans, que mes autres enfants étaient indépendants à cet âge, mais cette petite-là est spéciale. Pas seulement parce qu'elle est mon bébé, à cause de ses problèmes d'apprentissage aussi, qui la rendent différente et plus vulnérable. J'ai peur qu'on l'exploite, c'est clair. Ça ne semble pourtant pas du tout le cas. Faire confiance tout en gardant l'oeil ouvert, voilà mon rôle.
dimanche 5 février 2012
Le défi de Mammouth
Mammouth nous a concocté un défi pas piqué des vers. J'embarque, en partie du moins. Je ne m'engage pas à faire tout mais certains éléments, certainement oui. Tout est intéressant!
vendredi 3 février 2012
Film et conférence
Le film (3e de l'année): La peur de l'eau
Les critiques ne sont pas dithyrambiques mais moi, j'ai bien aimé. J'avais vu Pierre-François Legendre à Tout le monde en parle qui parlait de ce film dont il tient le rôle principal. Je savais que Pascale Bussière que j'adore y jouait. Et puis, ça se passe aux Iles-de-la Madeleine, une région fantastique. C'est sur ces bases que j'y suis allée et j'ai passé une bonne soirée. Je n'ai pas trouvé l'assassin, c'est bien joué et ma seule critique est qu'on pourrait voir davantage les Îles, on dirait que tout se passe dans le même coin.
La conférence ( 4e de l'année): L'histoire de l'Inde
Aux Belles soirées de l'université de Montréal. Une belle soirée en effet. Bon prof. Un survol évidemment en deux heures mais un survol qui donne envie d'aller plus loin.
Les critiques ne sont pas dithyrambiques mais moi, j'ai bien aimé. J'avais vu Pierre-François Legendre à Tout le monde en parle qui parlait de ce film dont il tient le rôle principal. Je savais que Pascale Bussière que j'adore y jouait. Et puis, ça se passe aux Iles-de-la Madeleine, une région fantastique. C'est sur ces bases que j'y suis allée et j'ai passé une bonne soirée. Je n'ai pas trouvé l'assassin, c'est bien joué et ma seule critique est qu'on pourrait voir davantage les Îles, on dirait que tout se passe dans le même coin.
La conférence ( 4e de l'année): L'histoire de l'Inde
Aux Belles soirées de l'université de Montréal. Une belle soirée en effet. Bon prof. Un survol évidemment en deux heures mais un survol qui donne envie d'aller plus loin.
Fruits
Ceux qu'on cueille! Ceux du yoga plus précisément. J'y vais régulièrement trois fois par semaine, avec la prof bipolaire, avec un prof anglophone rigolo qui vient d'Edmundston et ensuite le samedi matin, avec une jeune prof ésotérique et charmante. Je fais aussi de la musculation avec mon adorable entraîneur qui connaît tellement ma vie et moi la sienne, depuis le temps qu'on se fréquente une fois par semaine. Idéalement, je voudrais m'entraîner en musculation une autre fois par semaine, mais je ne le fais pas toujours. Les fruits,vous dites? Ah! Oui, aujourd'hui en sortant du cours de voya du jeune prof aux cheveux longs et blonds qui vient d'Edmundston, j'ai ressenti un puissant rush d'endorphines, du style qui s'apparente à l'orgasme. Pas mal tout de même. Bienfaits corollaires de l'exercice. Je ne lâche pas!
jeudi 2 février 2012
Sagesse
Saviez-vous qu'on finit par s'améliorer avec le temps et à réagir plus adéquatement. Pas tout le monde, là, mais moi, oui. Ça m'a pris du temps avant de comprendre, mais là, c'est fait. Quand quelqu'un me disait auparavant "Ma vie est finie". "Je ne m'en remettrai jamais" "Je ne sais vraiment pas quoi faire." Je ne serai plus jamais (amoureuse, en santé, capable ou autre vocable qui peut convenir à la suite désespérée de la phrase...)" "Je vieillis" "Je grossis" etc. etc.
Pendant des décennies, dès que j'entendais ces phrases, après m'être assurée que la personne n'était pas suicidaire (en autant qu'on puisse s'en assurer?), mon cerveau fonctionnait à grand régime. Je cherchais activement des solutions à ses problèmes. Et, évidemment, j'en trouvais!!! Tout plein. Et je me faisais un grand plaisir de les lui révéler, toute fière de pouvoir changer sa vie, de la passer du négatif au positif comme les deux bouts d'une pile, de la recharger à bloc (je suis dans l'analogie des piles ce matin), de la ploguer sur mes solutions et de tout arranger en appuyant sur "on". Mais savez-vous quoi? Je crois que vous le savez car vous êtes plus perspicaces que moi. Ça ne marchait jamais. La personne qui se plaignait me regardait comme si j'étais un monstre et au lieu de me remercier, elle se faisait un plaisir de mettre en pièces mes brillantes solutions, d'inventer de nouveaux obstacles et de nouvelles incapacités qui rendaient mes idées inutilisables. Et plus je m'obstinais, plus elle semblait déprimée et enfoncée dans son trou.
Je me retirais alors ébranlée. Ou en colère. Merde! Ça m'apparaissant pourtant simple à moi. Pourquoi pas à elle?
Et puis j'ai compris, assez dernièrement d'ailleurs, que les conseils, cette personne s'en foutait. Ce n'était pas du tout ce qu'elle recherchait. Ce qu'elle voulait vraiment, c'était de l'écoute et quelqu'un qui en rajoute. Quand elle dit "Je ne me trouverai plus jamais de travail." Au lieu de répondre que oui et que justement, j'ai vu une offre d'emploi qui.... NON! Il faut dire:" Pauvre toi! Je suis vraiment désolée." Et là, on se tait et on écoute et on attend. Il viendra bien quelque chose. Les vrais déprimés adorent se plaindre et elle se sentira comprise. Les faux déprimés vont réagir eux-mêmes et si on les écoute bien, au lieu de les conseiller, ils vont trouver une solution qui leur convient à la fin de l'entretien d'écoute et vont repartir avec des idées qui seront venues d'eux et non pas de moi, ce qui est bien plus valorisant.
Pour les gens vraiment défaitistes, cependant, j'ai appris aussi qu'il n'y avait rien à faire. Dans toute situation, même favorable, ils sauront voir le mauvais côté et plus on veut les encourager, plus ils s'enfoncent, car leur but est de se prouver et de nous prouver également, que leur vie est misérable, que le sort s'acharne contre eux. Le mieux, c'est de dire comme eux, qu'ils sont bien malchanceux et que c'est leur karma et de se sauver à toutes jambes. On ne peut pas sauver tout le monde et le malheur, comme le bonheur, c'est contagieux.
Pendant des décennies, dès que j'entendais ces phrases, après m'être assurée que la personne n'était pas suicidaire (en autant qu'on puisse s'en assurer?), mon cerveau fonctionnait à grand régime. Je cherchais activement des solutions à ses problèmes. Et, évidemment, j'en trouvais!!! Tout plein. Et je me faisais un grand plaisir de les lui révéler, toute fière de pouvoir changer sa vie, de la passer du négatif au positif comme les deux bouts d'une pile, de la recharger à bloc (je suis dans l'analogie des piles ce matin), de la ploguer sur mes solutions et de tout arranger en appuyant sur "on". Mais savez-vous quoi? Je crois que vous le savez car vous êtes plus perspicaces que moi. Ça ne marchait jamais. La personne qui se plaignait me regardait comme si j'étais un monstre et au lieu de me remercier, elle se faisait un plaisir de mettre en pièces mes brillantes solutions, d'inventer de nouveaux obstacles et de nouvelles incapacités qui rendaient mes idées inutilisables. Et plus je m'obstinais, plus elle semblait déprimée et enfoncée dans son trou.
Je me retirais alors ébranlée. Ou en colère. Merde! Ça m'apparaissant pourtant simple à moi. Pourquoi pas à elle?
Et puis j'ai compris, assez dernièrement d'ailleurs, que les conseils, cette personne s'en foutait. Ce n'était pas du tout ce qu'elle recherchait. Ce qu'elle voulait vraiment, c'était de l'écoute et quelqu'un qui en rajoute. Quand elle dit "Je ne me trouverai plus jamais de travail." Au lieu de répondre que oui et que justement, j'ai vu une offre d'emploi qui.... NON! Il faut dire:" Pauvre toi! Je suis vraiment désolée." Et là, on se tait et on écoute et on attend. Il viendra bien quelque chose. Les vrais déprimés adorent se plaindre et elle se sentira comprise. Les faux déprimés vont réagir eux-mêmes et si on les écoute bien, au lieu de les conseiller, ils vont trouver une solution qui leur convient à la fin de l'entretien d'écoute et vont repartir avec des idées qui seront venues d'eux et non pas de moi, ce qui est bien plus valorisant.
Pour les gens vraiment défaitistes, cependant, j'ai appris aussi qu'il n'y avait rien à faire. Dans toute situation, même favorable, ils sauront voir le mauvais côté et plus on veut les encourager, plus ils s'enfoncent, car leur but est de se prouver et de nous prouver également, que leur vie est misérable, que le sort s'acharne contre eux. Le mieux, c'est de dire comme eux, qu'ils sont bien malchanceux et que c'est leur karma et de se sauver à toutes jambes. On ne peut pas sauver tout le monde et le malheur, comme le bonheur, c'est contagieux.
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