samedi 9 mars 2013

Écartelée

C'est comme ça que je me sens. Écartelée entre ma mère et mes enfants qui ont tous plus de problèmes les uns que les autres. Je me protège du mieux que je peux pour ne pas craquer. Ainsi, une amie m'invite au restaurant avec ses filles. Elle a de graves problèmes avec une de ses filles. Je n'ai pas envie de voir ça ce soir. Ça ne va pas me détendre. Il faut me refaire de l'énergie. Je vois maman demain. Petit-fils est passé ici avec sa mère qui avait bien envie de le laisser ici, c'était assez évident, et de sortir. Sa stratégie? Laisser le petit demander s'il peut rester chez moi. Chantage émotif. Lâche. Et elle venait de faire une autre crise à ma plus jeune qui n'allait pas coucher chez elle. Coucher chez elle égalait probablement garder le petit neveu. Des fois celle-là (la mère du petit), on dirait que c'est une bonne fessée qui lui manque tellement elle peut être exécrable. Non, je ne les ai pas élevées comme ça et je suis contre tout châtiment corporel mais misère... ce qu'elle peut être chiante celle-là.

Elle a également tout plein de belles qualités mais je n'ai pas envie d'y penser en ce moment. J'ose espérer qu'une fois seule avec son enfant, elle ne lui fasse pas payer ses déboires et qu'elle change d'humeur.

vendredi 8 mars 2013

Spermatozoïdes

Petit-fils a trois ans. Je vais lui chercher plein de livres à la bibliothèque en même temps que je prends des livres pour mon bénévolat. Des livres de son âge. Et je prends entre autres, un joli livre sur les bébés. En première page, on voit dessiné un gros bébé qui nage dans le ventre de sa maman. Un livre coloré, attrayant et fait pour le préscolaire.

Je lui raconte le livre comme tous les autres. Une jolie histoire stylisée. Il y a bien une page avec une course de spermatozoïdes, qui sont représentés comme de joyeux gaillards turbulents. Plutôt drôle et amusant. Le mot spermatozoïde fait rire petit-fils, "un drôle de mot, grand-maman". Je le lui fais répéter jusqu'à ce qu'il arrive à le dire. Il est bien fier de lui et le répète en rigolant.

Ce charmant événement a failli faire un drame. N'a pas failli, a causé réellement un drame. Une chicane carabinée et sans fin entre l'ex de ma fille et ma fille. Selon l'interprétation du papa du bambin, j'ai fait l'éducation sexuelle de petit-fils, je lui ai tout dit, ce n'est pas de son âge, j'ai volé au père ce moment précieux quand l'enfant plus grand aurait besoin de lui pour lui expliquer les mystères de la vie. Je les ai étalés au grand jour les mystères. Là, le petit sait tout sur la pénétration, le sperme et tout et tout et tout... c'est dégoûtant, inapproprié et je suis une sorcière.

La sorcière, j'ai inventé. Mais ce qui résulte de la lecture d'un livre bien innocent (à mes yeux) est une chicane parentale majeure. Et j'en serais la cause! Wow!

Bon, les parents ne s'entendent pas trop. Ils sont séparés depuis deux ans, le père habite chez sa mère et il s'accroche encore à ma fille et lui fait des crises de jalousie. Mais quand même...

J'ai dit à ma fille que j'appellerais le père. Elle a dit non.

Finalement, je l'ai appelé quand même. Je lui ai décrit le livre et assuré que c'était bien un livre stylisé pour jeune enfant et que ce n'est pas parce que le petit a appris le mot spermatozoïde qu'il sait maintenant tout sur la sexualité. Il sait que les bébés viennent du ventre de la maman et que la maman nourrit le bébé avec son lait mais ses connaissances s'arrêtent pas mal là. Je ne veux d'aucune façon prendre la place des parents.

Mais le problème est plus profond. Il résulte de cette relation malsaine entre les deux parents. Combien de fois ai-je vu ma fille pleurer à cause d'une chicane avec le père. Il la harcèle sur son cellulaire, veut toujours savoir ce qu'elle fait, avec qui elle est. Comme il est le père de l'enfant et qu'il s'en occupe la moitié du temps, impossible pour ma fille de couper tout contact. Pas simple du tout.

jeudi 7 mars 2013

Bénévolat

Hier, je me présente à mon bénévolat le même jour et à la même heure que d'habitude : 14h45. Ça prend du temps avant que la porte ne s'ouvre et la maman a l'air bien surprise de me voir là. C'est la relâche scolaire et elle avait pensé que je ne viendrais pas. J'avais pourtant bien dit "À la semaine prochaine!" quand j'ai quitté le mercredi précédent.

Elle me laisse entrer en s'excusant du désordre et en ramassant en vitesse. J'enlève mes chaussures. Tous les souliers sont dans l'entrée dans cette maison et les habitants s'y promènent pieds nus. C'est une bonne idée je trouve. Dans le salon, petit garçon est en train de jouer avec des legos, il fait des constructions intéressantes et il est ... en pyjama. Sa mère aussi d'ailleurs. Je vois toujours cet enfant en pyjama de toutes façons car les autres mercredis aussi, il met son pyj en arrivant de l'école.

J'apprendrai qu'il était pourtant allé avec maman faire une belle sortie ... au Mcdonald. Pas une grosse marche, ils habitent tout à côté. Je le regarde. Il grossit un peu plus à chaque fois que je le vois.  Immense visage, les yeux deviennent bridés tellement la face est pleine, triple menton et bedaine proéminente. Il a neuf ans.

Et je ne peux rien faire là-dessus. Ce n'est pas mon mandat. Je suis là pour lui faire aimer la lecture, je suis là parce qu'il a des problèmes d'apprentissage.

Je me demande cependant si je ne devrais pas aborder le sujet. Parce que ça commence à s'appeler refus d'aide à un enfant en danger.

Il est aimé (très), propre, sa mère est charmante et de bonne volonté, son père, je l'ai rarement vu, mais c'est un gros travaillant. La mère aussi. Elle travaille dans une garderie 4 jours par semaine, sans parler le français et en baragouinant l'anglais. Attention aux garderies, parents! Vous êtes responsables de vous assurer de la qualité. Une très grosse responsabilité que le gouvernement remet ainsi aux parents. Comment s'assurer de la qualité d'une garderie alors que tu es absent et au travail pendant que ton enfant se fait garder. Les enfants confiés à cette éducatrice vont recevoir de bons soins affectifs, elle est certainement gentille et affectueuse, mais ils vont apprendre à parler quelle langue au juste? Si c'est le bengali, ça va, c'est la langue maternelle de la dame, mais sinon, un genre de franglais bâtard?

C'est la troisième année que je vais dans cette famille. Je les aime beaucoup. Ce sera la dernière cependant. Et je me demande si je fais une différence. Il aime les livres, oui, certainement, ça c'est un succès. Et je m'ouvre à la littérature jeunesse scientifique, parce que c'est son sujet préféré. Brillant, le petit gars. Il sait à peine lire (dyslexique selon moi) mais il apprend tout très rapidement, comprend vite, a une mémoire phénoménale et puis est plein d'idées, de vie, de spontanéité. Un petit garçon attachant.

mercredi 6 mars 2013

Se sentir bien

C'est fou ce qu'une bonne nuit de sommeil dans son propre lit peut requinquer la madame! La vie est belle aujourd'hui, je suis prête à tout et je m'en vais chez l'entraîneur en plus. Il est maintenant mon ami depuis le temps qu'on se voit et ça me fera du bien non seulement de suer en sa compagnie mais également de lui parler de ma vie qu'il connaît si bien. Je connais bien la sienne également et j'ai sa vision masculine de la vie de conjoint et de père. C'est super intéressant. J'apprécie davantage toutes ces facettes de ma vie depuis que j'en ai été privée.

Vie, vie, vie, vie quatre fois dans mon court texte! Je laisse comme ça et j'en rajoute parce que je me sens en vie et que ma vie n'est pas finie! (ni la vie de ma mère d'ailleurs!).

mardi 5 mars 2013

Culpabilité

Quatre nuits à coucher chez ma mère, cinq jours à vivre là tout en faisant des escapades d'après-midi bienvenues chez moi certains jours (dont aujourd'hui, merci, merci!) et je suis déjà épuisée.  De voir ma mère vieillir me fait vieillir aussi. Et cette télé assourdissante (sourde maman) en musique de fond. Hier soir, c'était trop, je lui ai demandé si c'était possible de la baisser (gentiment, je suis encore gentille mais ma patience s'en va), elle a dit oui et s'est collée sur le téléviseur pour essayer de comprendre ce qui s'y disait. Elle refuse de mettre ses appareils auditifs et je ne comprends pas trop pourquoi, dès que j'en parle, la tension devient palpable. Alors, elle était donc tout près de la télé sur une chaise droite et moi dans le beau divan et la culpabilité de la mauvaise fille s'est mise de la partie. À ce moment-là, les émotions étaient bien mélangées. Coupable, oui, mais passive agressive également et puis il y avait Réal Bossé qui étranglait sa mère au même moment dans l'émission 19-2. Je me suis levée et j'ai monté le son (la manette ne marche plus), elle s'est assise de nouveau à mes côtés. J'avais viscéralement envie d'être ailleurs. Culpabilité. Encore.

lundi 4 mars 2013

Le poids

Plus tellement essentiel cette histoire de perte de poids depuis que mon univers est chamboulé avec la maladie de ma mère.

Je suis bel et bien dans un plateau. Je pèse encore et toujours depuis quelques semaines maintenant, 166 livres. Ça ne bouge pas du tout.

Et je me suis rappelé qu'il y a 5 ans, du temps de Monsieur Relation, j'avais réussi à atteindre ce poids-là, et peut-être même 164 une seule journée mais je n'avais jamais réussi à descendre plus bas, quels que soient mes efforts. Et puis le poids avait regrimpé. Faut pas refaire les mêmes patterns, non.

Mettons que la perte de poids n'est plus l'élément principal de ma vie mais ce n'est certainement pas une raison pour reprendre du poids. Je ne vais pas alourdir ma vie qui n'est pas si facile déjà.

Pas de plan déterminé. Il n'y a même pas de pèse-personne chez maman alors l'habitude de me peser tous les jours est tombée d'elle-même. Je continue à faire de l'exercice comme je peux. Du yoga à la maison et de la marche rapide quand je peux aussi.

Avec le temps, ma mère devrait récupérer et je retrouverai du temps libre. Hier, je suis allée faire provision de fruits et légumes pour chez elle. Pas une grosse mangeuse de légumes ma mère. J'ai fait une grosse salade (ma plus jeune est venue souper avec nous) et ma mère et ma fille ont mis du jambon dedans et moi des légumineuses. Tout le monde était content.

Message en passant

Je passe chez moi entre deux présences auprès de ma mère. Elle va mieux dernièrement et ça a un rapport direct avec mon initiative de couper des médicaments. Les pas essentiels, ceux qui contrôlent la douleur et que je soupçonnais de la rendre zombi et impotente. Je ne voyais plus de lumière dans ses yeux. Cette nouvelle femme absente, je ne la connaissais pas.

Depuis hier matin, avec les gros médocs contenant de la codéine coupés, elle semble mieux cognitivement. On peut de nouveau avoir des conversations, pas facilement car elle est presque sourde, mais la communication est rétablie.

Alors je couche là-bas, ma plus jeune va me remplacer mercredi soir car j'ai un cours sur les vins avec ma-fille-qui-a-un-enfant. On ne va pas manquer ça. youppi! La vie continue et elle peut être belle, c'est ce que je me répète. On va faire du mieux qu'on peut avec maman. Ne pas tout prendre à ma charge non plus. Déléguer. Ne pas m'épuiser. Bref, suivre tous les conseils d'usage que je donnerais à une personne dans ma nouvelle situation d'aide-soignante.

Et conserver le plus possible l'autonomie de ma mère, le plus longtemps. Dès qu'on pourra se retirer, on se retirera, dès que sa sécurité ne sera plus compromise. Agir selon ses souhaits, être à l'écoute.

Elle a des fils, ma mère, mais ils travaillent. Je ne suis pas seule là-dedans cependant. Faut partager. Je ne m'entends pas bien du tout avec un de mes frères mais je l'ai appelé pour lui parler de maman. Il n'a pas la même vision que moi de la situation. Il m'énerve encore. Laisser passer. Respirer. Un jour à la fois.

Non, Nanou la Terre, elle est revenue de Floride ma mère et je peux aller chez elle en autobus. Ma fille-qui-a-un-enfant a mon auto. Elle en a besoin pour son travail.

vendredi 1 mars 2013

Mère malade

Ne peut pas rester seule. Je pars chez elle avec valise. Ne sais pas pour combien de temps. Pas d'ordi là-bas.

Les bons pères de famille

Ma plus vieille travaille dans un salon de massage. Érotique le salon. Ouvert 24 heures. J'en apprends beaucoup sur la vie, sur les hommes, sur l'inquiétude, sur se calmer le pompom aussi et évidemment sur ne pas porter de jugements, pas porter de jugements pas porter de jugements. J'en porte pourtant. J'ai des accès de mépris. Pas envers les filles qui travaillent là. Non, évidemment. Des filles très jeunes. Ma fille qui va avoir 24 ans est déjà vieille pour le métier. Les clients veulent des 18 ans. Aux gros seins et au petit corps. Bon, mais qui sont-ils donc ces clients? Et ouvert 24 heures, il doit bien y avoir des heures creuses, non? Et ça doit marcher plus fort la fin de semaine?

Mais non, la mère, j'avais tout faux. Les heures fastes sont la semaine, avant le travail et après. De cinq à sept, les soirs de semaine, les filles ne fournissent pas et il faut appeler du renfort. Facile de dire à madame qu'on a eu un client et qu'on va rentrer un peu plus tard. Ni vu ni connu. Et ceux qui y vont... avant d'aller travailler, le matin, hein, vraiment? Oui, mom, il y en a plein à cette heure-là. À l'heure du dîner aussi. Et des très vieux là, des très vieux bedonnants qui viennent se faire faire des hand-jobs par des jeunesses au corps parfait qui pourraient être leur petite-fille. Le coeur me lève. Va falloir que je pratique beaucoup le "ne pas porter de jugements".

jeudi 28 février 2013

La faim

Bon, je me pèse tous les jours, pas parce que c'est la bonne chose à faire, juste parce que je ne peux m'en empêcher. Ça me permet quand même de réaliser qu'on est déjà jeudi et que je n'ai rien perdu encore. Pas pris non plus. Je maintiens.

Je veux pas maintenir, bazouelle, je veux maigrir!

Je mange bien, je fais de l'exercice, j'ai même monté la montagne mardi et je récidive aujourd'hui. Je me sens bien, je me sentirais bien si je maigrissais plutôt, car là, non, je ne me sens pas bien dans ma tête vu que je suis frustrée.

Bien manger, faire de l'exercice et manger à sa faim, voilà la clé du maintien du poids. J'ai découvert la clé du maintien, faut que je m'en rappelle. Pour plus tard. Pas maintenant!

Maintenant, c'est l'heure de la faim et des privations. Maigrir en douceur, sans s'en rendre compte, ça ne marche pas. C'est un choc pour l'organisme que de le délester de son poids. Le corps y tient à son poids en trop, il s'y accroche. C'est violent, maigrir. Pas naturel du tout. Faut un instinct de combattante et une détermination à toute épreuve. J'ai tout ça. Faut m'en servir. Now!

mercredi 27 février 2013

Fragilité et lâcher prise

Je suis assez forte en général. Fonceuse, pas trop nuancée, grande gueule. Mais il y a une chose qui peut me faire sentir toute petite et sur le bord des larmes: ce qui arrive à ma mère ou à mes enfants. Ainsi, ma mère de 87 ans est tombée en Floride. Elle revient ce soir. Nez amoché, oeil au beurre noir, côtes fêlées. L'inquiétude me ronge. Je la verrai demain matin. Elle ne l'a pas demandé. Pas demandante ma mère. Et puis, je me parle, je me calme, je ne peux rien faire sauf lâcher prise. C'est ce que je ferai. Je serai chez elle demain matin et j'évaluerai ses besoins. Sans aller au-delà. Préserver l'autonomie, c'est important. Ma mère est une femme fière.

mardi 26 février 2013

Personnalité

On maigrit selon notre personnalité. L'idéal, selon les diététistes, c'est d'abord et avant tout de bien manger en respectant scrupuleusement le guide alimentaire canadien et donc les quatre groupes alimentaires. Si on abaisse un tantinet notre apport de calories (sans jamais parler de calories, un mot tabou), alors on devrait tranquillement, bien tranquillement, très tranquillement, avec une lenteur extrême, voir son poids baisser. La perte de poids, même minime, se situe sur des mois et des années. Les diététistes travaillent sur la satiété. Le fameux moment où on sait intuitivement qu'on a assez mangé et là, on s'arrête naturellement, sans effort. Les gens qui ont toujours été minces ont ce réflexe. Les enfants également mais on le leur bousille souvent ce réflexe. Allez, bébé, une bouchée pour papa, et pour tante Gertrude, et voilà l'avion qui s'en vient, ouvre la bouche, vrrrrroum! dans l'aéroport!

Ce que les diététistes avec leurs belles théories ne comprennent pas, c'est que les gens qui sont gros n'ont plus ce réflexe de manger juste assez et de s'arrêter. S'ils l'avaient, ils ne seraient pas gros, me semble que c'est une évidence.

Maigrir lentement, je suis d'accord... pour les autres!

Ça ne marche pas avec moi. Je ne fais pas les choses lentement dans la vie, faut que ça bouge, faut des résultats. Sinon, je décroche. Je ne veux pas décrocher, je veux avancer, je veux réussir. Je vais tout faire pour. Si, malgré mes efforts intenses, ça ne marche pas (mais dans ma tête, je me dis "Ça marchera!Ça marchera!"), alors, je ferai preuve d'humilité et je réévaluerai mes positions et mes méthodes.

Évidemment, ne faites pas comme moi. Je ne suis pas un exemple. Le mieux, c'est la raisonnabilité. Je ne suis pas dans le mieux, je suis dans l'action et faut que ça bouge. Mais ça,  c'est moi et ma personnalité. On maigrit selon sa personnalité, voilà ma théorie. Ce qui fonctionne super bien pour une personne sera un flop pour une autre. S'adapter à qui on est, voilà. Me semble.

lundi 25 février 2013

Quelques chiffres

25 février:  166.4
18 février:  166.2
11 février:  166.6
  4 février:  168.6
28 janvier:  169.2
21 janvier:  173.2
14 janvier:  174.4
  7 janvier:   172.2
31 décembre:174.8
24 décembre:176
17 décembre:178.6
10 décembre:180

Constatations: la perte de poids était bien partie mais stagne depuis deux semaines. Or, j'ai un objectif précis à atteindre. Je vise un minimum de deux livres perdues cette semaine. Ajouter du cardio et soustraire des calories devrait me permettre d'y arriver.

Aucun repas au restaurant.

Pas maigri

Pas une once, pas un gramme. Bon, je me pèse tous les jours, donc j'avais bel et bien perdu un peu. Tout repris. Je le savais. Relâche un peu. Mais pas débandade quand même. J'en suis donc à ... 8 livres de mon poids santé et 16 livres du but que je me suis fixé.

Pas découragée du tout. Hier, j'ai bien failli m'acheter le fameux carré aux dattes qui était devenu une obsession et je l'aurais fait s'il avait été frais du jour. Comme ce n'était pas le cas, je me suis acheté des dattes. Pas trop bon pour la glycémie mais au moins, un sucre tout à fait naturel.

Et puis, j'ai moins bougé cette semaine. Trois cours de yoga, un de Pilates et ma session avec l'entraîneur, rien d'autre.

Alors, je le savais bien que je ne verrais pas de perte aujourd'hui.

C'est demain que je commence le cardio-montagne. J'ai une belle énergie et je m'en vais au yoga.

On continue.

dimanche 24 février 2013

Résister

Tout ce qui monte trop haut finit par redescendre. Motivation à zéro aujourd'hui. Et pourtant, je ne craquerai pas. J'ai des fantasmes de sucre à la crème ce qui est curieux car c'est quelque chose que je ne mangeais jamais. Ou bien un carré aux dattes, un seul, ça oui, j'en mangeais! Des bons.

Je suis comme celui qui tente de se sevrer de la cigarette. Il ne fume plus depuis un mois et là, il a tellement envie d'en griller une qu'il le fait et tous ses efforts sont anéantis. Impossible de ne pas en fumer une deuxième un peu plus tard.

Je me sens comme ça. La fatigue joue un grand rôle. Dormi dans le même lit avec petit-fils qui est venu me rejoindre parce qu'il avait mouillé son pyjama. Il bouge la nuit, petit-fils, bouge et parle aussi. Hier soir, on est allés voir Montréal en Lumières et on a lu plein de livres ensuite, collés l'un sur l'autre, en réchauffant nos pieds frigorifiés qui avaient gelé dans nos bottes qui ne valent pas de la marde. L'année prochaine, je nous achète des Sorel, et à lui et à moi. Fini les pieds mouillés!

samedi 23 février 2013

Kilo motivé

Le livre de Guy Bourgeois. Lu une page à la librairie. Celle où il parle du plaisir de dire non par rapport au plaisir de manger. La satisfaction de manger peu, manger bien, dire poliment non quand on nous offre une autre assiette, le plaisir de se sentir mince et en contrôle et bien dans sa peau, qui vaut mille fois le plaisir gustatif de quelques ou plusieurs bouchées de trop.

Je n'ai pas besoin du livre. Je sais déjà tout ça et je vais le prouver en perdant ce qui me reste à perdre. Quand on perd trente livres et plus, on devient une nouvelle personne, il dit ça aussi dans une autre page. J'aurai perdu trente livres avant l'été. Je visualise. Là, j'en suis à quinze de perdues depuis le 10 décembre 2012. La moitié du chemin de fait. La dernière partie sera la plus difficile selon mon entraîneur qui s'y connaît. Le corps résiste. Il faut l'amadouer, le corps est mon ami, il verra comme nous serons mieux et plus en forme avec moins de poids à porter.

Alors la base de la perte de poids, c'est la motivation et la mienne est forte. Ce qui pourrait me démotiver? L'absence de résultats. Il m'en faut des résultats. Bon, une livre par semaine, c'est un résultat que j'accepte mais à moins de ça, non. Si c'est le cas, je vais réévaluer rapidement pour obtenir des résultats qui vont maintenir ma motivation.

vendredi 22 février 2013

Cardio

Cardio il y aura. À l'extérieur, pour profiter de la vitamine D et du paysage et me vider la tête. La montagne donc. Ma magnifique montagne qui n'attend que moi. J'ai souvent parlé de monter la montagne et je l'ai déjà escaladée, oui. Mais un peu, quelques jours et puis je lâchais. Parce que le défi était trop grand. Je voulais y aller tous les jours. Trop. Là, mon défi sera de monter ma belle montagne jusqu'au belvédère trois fois par semaine. C'est réaliste car je ne veux abandonner aucune de mes autres activités de yoga, musculation et pilates. J'inscrirai les jours de montée à l'agenda et je m'y tiendrai. Je pense que c'est un super plan.

J'avais maigri ce matin. Normal, je fais tout pour.

Vu "La pista Tango" hier. Beau spectacle mais je m'attendais à plus de tango alors que c'est d'abord et avant tout un excellent spectacle de cirque argentin. Une fois réajustée à la réalité, j'ai apprécié tous ces beaux corps souples et puissants et leur performance. Musiciens fantastiques avec merveilleuse musique de tango. J'adore le tango.

jeudi 21 février 2013

Hungry for change

L'athlétique me recommande le documentaire "Hungry for change".  Pas tout vu mais assez pour saisir le message. Ils sont anti-régimes. Et je les comprends et les approuve, oui, oui. Si par diète, on fait l'équation peu de calories et plus d'exercices pour arriver à un déficit qui nous fait perdre du poids et qu'ensuite, une fois le poids perdu, on revient à une alimentation toute croche incluant des colas et des sucreries, bingo! c'est la recette idéale pour la reprise des kilos avec un poids plus élevé qu'avant le régime et un chemin idéal vers la maladie également.

Mais je ne me sens pas concernée. Parce que je suis aussi anti-sucre que la vidéo ne l'est, parce que je ne mange que biologique, parce que ce n'est pas tant la qualité de mon alimentation qui explique mon excès de poids mais bien la quantité. Pas tout à fait vrai. Du sucre, j'en ai déjà mangé et en excès. La fameuse modération dont les diététistes parlent tant n'existe pas si on considère que le sucre est une drogue nocive et addictive qui nous empoisonne. La vidéo a cette vision que je partage.

Donner des sucreries à nos enfants, c'est les empoisonner. Je suis excessive? Oui. Les mamans Kinders qui se font payer pour chanter les louanges de produits nocifs pour les enfants sont immorales. Ou inconscientes. Ignorantes. Je préfère penser ignorantes qu'avides et aveuglées par l'appât du gain.

La qualité de l'alimentation, je trouve donc ça primordial, capital, essentiel et incontournable.

Je respecte évidemment la liberté de choix de chacun et chacune. Je n'achale personne avec mes idées et ce n'est que dans mon blogue que je les expose de façon aussi abrupte.

Je déteste tout autant la cigarette et il m'est arrivé d'aimer des fumeurs. Je ne suis pas une ayatollah de la bonne santé (peut-être un peu quand même héhé! mais discrètement).

Dans ce que j'ai vu de la vidéo, on déclare également que les régimes sont nuls vu que la majorité des gens reprend tout le poids perdu et plus encore. C'est vrai que plusieurs reprennent. Mais c'est comme pour les mariages dont un sur deux finit par un divorce. Je préfère me dire qu'un mariage sur deux dure. Je serai de celles dont le poids sera maintenu. Il n'en dépend que de moi.

En pitonnant sur youtube pour trouver "Hungry for change", vu la vidéo du dr Jay Wortman, un médecin canadien atteint de diabète de type2 qui se serait guéri avec une diète sans aucun carb, ni pain, ni pâte, ni riz, jamais. Maintient un bon niveau de sucre et un poids santé depuis 8 ans avec ce régime. J'ai déjà lu un livre dernièrement qui parlait de la même recette et blâmait les directives actuelles aux diabétiques leur recommandant de manger des carbs. Pas pris le titre en notes malheureusement.

mercredi 20 février 2013

La motivation

Il y a une charmante (je l'ai rencontrée!) Nathalie de Québec qui me lit depuis longtemps et que je lisais également du temps où elle tenait un blogue, qui m'écrit des choses intéressantes en privé. Quand elle me lit, elle croit percevoir tant de souffrances et d'efforts dans ma démarche de perte de poids qu'elle se demande si ça en vaut la peine et si je ne devrais pas mettre un peu de douceur dans ma vie au lieu de m'acharner pour quelques kilos qui possiblement, font partie de moi. Peut-être ne suis-je pas faite pour être mince?

En même temps, il y a Caméléon, alias "Musclée" dans mon blogroll, qui a parti un groupe de soutien basé sur le livre de Guy Bourgeois, "Kilo motivé". Je n'ai pas lu le livre mais il ne s'agirait pas d'un livre de perte de poids traditionnel qui parle de calories et d'exercices, mais bien de la volonté et de la motivation de maigrir.

Cette motivation, cette année, en 2013, je l'ai pour vrai! Oui, j'ai toujours parlé de perte de poids et d'exercice dans mon blogue, année après année et non, je n'ai jamais atteint mon poids santé. Exact. Qu'est-ce qui a donc changé pour que je sois si certaine de moi cette fois?

Il y a mon doc qui veut absolument que je prenne des statines pour mon cholestérol. Je suis anti-médicaments, vraiment. Je prends bien des synthroids pour ma glande thyroïde, mais là, on parle de vie ou de mort  et je veux vivre! Me semble que si j'arrive avec trente livres de moins à mon prochain rendez-vous médical, mon cholestérol ne pourra qu'être amélioré.

Deuxième motivation: j'aurai 60 ans en 2013. Je veux vivre le reste de ma vie mince et en santé. J'y tiens. Plus de temps à perdre.

Troisième motivation: combattre le diabète qui me menace. Le poids et l'exercice sont les enjeux sur lesquels j'ai prise.

En quoi ces motivations sont-elles différentes et plus solides que celles que j'avais avant?

J'ai des photos de moi à quarante ans, souriante et épanouie, avec plein d'enfants autour de moi, des enfants adoptés, des enfants d'accueil, les enfants de mon chum. Job à temps plein, grande maison à tenir, thérapies pour certains enfants, sorties familiales, formations diverses, implication dans un groupe de parents adoptants. J'ai le sourire fendu jusqu'aux oreilles et je dois bien peser pas loin de 190 livres si je me fie aux photos. Aucune importance. Je ne prends pas soin de moi, je prends soin des autres. Aucun effort pour maigrir ici. Pas le temps de me regarder dans le miroir de toutes façons.

Et puis mon père meurt des complications du diabète. J'ai 48 ans. On m'offre de faire partie d'un protocole de recherches pour les enfants de diabétiques intolérants au glucose. Je passe le test pour réaliser que oui, je suis bel et bien intolérante au glucose. Le diabète me quette. Paniquée, je décide de faire de l'exercice pour la première fois de ma vie, je m'inscris à un groupe de marche au parc Angrignon "Cardio plein air". De très pénible la première année, je deviens par la suite accro à l'exercice et je le suis encore aujoud'hui. Une magnifique découverte.

Les années qui suivent, je perds et gagne mais je surveille toujours assez étroitement pour ne plus atteindre de sommets astronomiques. Mais mon poids santé, non, je ne l'atteins jamais même s'il m'est arrivé de le frôler.

Cette fois, je l'aurai. Parce que je le veux et parce que c'est moi qui décide.

Aucun effort ne me semble trop grand. Je ne privilégie aucune méthode sauf celle qui marche. Je me fous des théories. Ma façon de faire sera la bonne car c'est celle qui me mènera au succès. Cette fois, mon coach, c'est moi.

Je suis faite pour être mince et en santé. Je me sens déjà tellement mieux que le 10 décembre 2012, alors que je pesais quatorze livres de plus et je me sentirai encore mieux le  .. ...., quand j'aurai perdu les huit livres qui me manquent pour atteindre mon poids santé et encore mieux le .. ..., quand j'aurai atteint 150 livres, objectif de poids final que je conserverai pour toujours.

J'avais des dates précises en tête pour mes objectifs et il semble que ce soit une bonne idée d'en avoir, mais, étant donné le ralentissement de la perte de poids, va falloir réviser le tout ou trouver une façon de repartir en grand la perte. J'y travaille.

En attendant, bénévolat avec mon petit garçon obèse qui a des troubles d'apprentissage. Le poids, le poids, je ne m'en sors pas même en bénévolant! N'empêche, c'est cruel de faire ça à un enfant. Quand un enfant de 9 ans est gros, ce sont ses parents les responsables. Je rêve de la journée où sa mère va remarquer que je maigris et me demander comment et ouvrir un peu cette question surpoids du petit qui n'est tellement pas petit pour son âge.

lundi 18 février 2013

Pesée du lundi

Perdu une demi-livre. C'est trop peu. Va falloir changer quelque chose. Introduire le cardio intensif? C'était ma bouée de secours. Pourtant, je ne me sens pas prête à en faire une règle, un défi et une obligation. Pas encore. Bientôt. Cette semaine, on continue comme on est partie. Encore plus de légumes et je reprends mon souper poisson/salade un jour sur deux. Bon pour le coeur et les omega3. Mais le cardio s'en vient. Et comme je ne fais pas les choses à moitié...

En attendant, départ pour mon heure et demie de yoga au gym. Bonne semaine à tous!