Visité ma fille à l'hôpital hier. Elle était tout habillée et jolie, finie la jaquette! Elle avait l'air d'une fille qui va sortir bientôt. On demande si on peut faire une promenade, il fait si beau. On nous accorde une demi-heure. Elle voit un gars sur le terrain qui fume une cigarette, me dit le connaître et l'appelle. Il arrive, tout content. "Ma mère" dit-elle en me présentant. Elle tend la main et il lui donne... le joint! Misère! Je crie "non" comme dans un film. "Viens-t-en. On rentre. T'es pas prête à sortir. Je vais leur dire que t'es pas prête..." S'ensuit une scène où elle me dit que si je leur dis, elle part à courir tout de suite. "Tu vas te sauver? C'est des menaces?"
Finalement, on se réconcilie. Elle m'assure qu'elle croyait que c'était une cigarette. Elle est en manque de cigarettes. Tellement que quand on rentre au bout de la demi-heure, elle se dirige au fumoir. Pas grave, je lis La Presse et des malades viennent me parler. Tout baigne.
On joue aux cartes et il y a encore une crise majeure, des hurlements horribles, des coups, une intervention, une malade dans sa chambre qui frappe partout et dit qu'elle va se tuer. À chaque fois que j'y vais, il y a au moins un épisode comme ça. Cette fois, la malade se frappe la tête contre les murs alors ils lui donnent une injection. C'est toujours comme ça, me dit ma fille, tu vois bien que je ne peux pas rester ici. Je suis bien d'accord avec elle.
Je ne parle pas du pot au personnel. Je l'aurais peut-être fait mais l'infirmière qui est là et qui est en charge de ma fille ne m'inspire pas confiance. Ma fille m'a parlé d'abus de pouvoir et je comprends parfaitement ce qu'elle veut dire. La plupart du personnel est sensible et s'occupe bien des malades mais il y en a évidemment qui abusent. Et en plus, si c'était vrai que ma fille pensait que le gars lui donnait une cigarette?
Je vais souper avec mon amie d'enfance. Je parle encore pas mal de mes enfants. C'est correct. Actuellement, l'essentiel de ma vie tourne autour de ça. Je ne vais pas me culpabiliser en plus. Je vis ce que j'ai à vivre. Et je m'en tire assez bien je trouve, sans déprime. Je prends les choses comme elles sont. Je mets mes limites. Je suis présente parce que je veux l'être. Bref, on passe une bonne soirée, Amie et moi et on mange grec. Elle cuisine divinement cette amie. Je nous ai apporté un vin grec tout à fait délicieux. On mange très bien mais peu. Ça devrait toujours être comme ça!
Au retour, mon cell sonne. Grande Fille. Elle est totalement paniquée. Grosse chicane avec son chum. Il ne vient plus la chercher le lendemain. Elle veut que moi j'aille la chercher pour l'emmener chez lui. Je lui dis que je serai là et qu'on verra ce qui peut être fait.
Ils ne la laisseront probablement pas sortir si elle n'a pas de place pour aller. Je ne la prends pas chez moi et c'est non-négotiable. Elle ne l'a d'ailleurs pas demandé. Je vais parler d'un placement dans un autre pavillon peut-être ou dans une maison supervisée. Voir ce qui se passe. Alors, c'est ce que je fais ce matin, une autre visite à l'hôpital! Cette fois, toute l'équipe traitante sera là car ça devait être sa sortie et ils voulaient rencontrer le Chum et lui faire signer un contrat.
mardi 11 juin 2013
lundi 10 juin 2013
Poids
J'ai repris un peu. Je pèse 164.6 livres ce matin. Mon but est toujours d'atteindre le plus haut de mon poids santé, soit 158 livres. Je ne panique pas à propos des deux livres et demi de plus mais je me ressaisis grande vitesse par exemple. Une heure d'exercice minimum par jour et comptage des calories. Ça va redescendre. Il n'en dépend que de moi.
dimanche 9 juin 2013
Du positif
Ce billet est inspiré par le dernier billet d'Ellora!
Du positif, j'ai décidé d'en trouver moi aussi. Alors, je cherche et ...
mais oui, je trouve, voyons donc!
Je suis plus proche de ma fille depuis qu'elle est hospitalisée. En fait, je lui parle tous les jours et je la vois aux deux jours alors qu'on pouvait passer des semaines sans nouvelles.
Ma plus jeune en est à son quatrième jour comme réceptionniste au gym et elle n'a pas été mise à la porte.
J'ai passé plusieurs jours avec Petit-fils et ça me fait toujours plaisir de le voir.
Il fait beau, magnifiquement beau et hier, même si ce n'était pas le cas, j'ai marché et marché encore.
Je suis allée déjeuner avec ma mère et son chum ce matin, sans mes enfants, et ce fût un grand plaisir que mes enfants ne soient pas là! (ben quoi, ce qui me fait plaisir est positif!).
Ils sont amoureux ma mère et son chum et beaux à voir ensemble.
Je fouine dans les bibliothèques, toutes sortes de bibliothèque, je découvre des trésors et c'est un grand plaisir pour moi.
Je suis allée au yoga hier matin, c'était une nouvelle prof, on a travaillé super fort et j'ai mal partout. J'aime cette sorte de mal qui fait tant de bien.
Je vais souper chez mon amie d'enfance demain, celle que j'ai connue quand nous avions huit ans.
Mon balcon plein de plantes est tout à fait magnifique. Le chat de ma fille s'y prélasse et nous y mangeons tous les soirs sans pluie.
Le soleil se couche un peu plus tard chaque soir. Plus de temps pour sortir, fêter, rêver.
J'ai eu la voiture aujourd'hui et c'est tellement rare que j'en étais tout à fait ravie!
J'en ai même profité pour aller prendre un verre de Perrier-menthe chez Voisin dont je n'avais pas de nouvelles depuis longtemps. On s'est retrouvés comme si on s'était vus hier. Il est plus gros que jamais, pas trop en forme mais de bonne humeur et toujours amoureux de sa chère Dulcinée. J'ai passé un bon moment avec lui et je suis revenue avec des branches fleuries d'un de ses arbres qu'il émondait.
Les branches en fleurs que Voisin m'a données embaument la maison dans mon magnifique vase en cristal.
Je m'en vais faire un petit tour au gym et donner un bisou à la réceptionniste en passant (ben quoi, c'est ma fille!)
Du positif, j'ai décidé d'en trouver moi aussi. Alors, je cherche et ...
mais oui, je trouve, voyons donc!
Je suis plus proche de ma fille depuis qu'elle est hospitalisée. En fait, je lui parle tous les jours et je la vois aux deux jours alors qu'on pouvait passer des semaines sans nouvelles.
Ma plus jeune en est à son quatrième jour comme réceptionniste au gym et elle n'a pas été mise à la porte.
J'ai passé plusieurs jours avec Petit-fils et ça me fait toujours plaisir de le voir.
Il fait beau, magnifiquement beau et hier, même si ce n'était pas le cas, j'ai marché et marché encore.
Je suis allée déjeuner avec ma mère et son chum ce matin, sans mes enfants, et ce fût un grand plaisir que mes enfants ne soient pas là! (ben quoi, ce qui me fait plaisir est positif!).
Ils sont amoureux ma mère et son chum et beaux à voir ensemble.
Je fouine dans les bibliothèques, toutes sortes de bibliothèque, je découvre des trésors et c'est un grand plaisir pour moi.
Je suis allée au yoga hier matin, c'était une nouvelle prof, on a travaillé super fort et j'ai mal partout. J'aime cette sorte de mal qui fait tant de bien.
Je vais souper chez mon amie d'enfance demain, celle que j'ai connue quand nous avions huit ans.
Mon balcon plein de plantes est tout à fait magnifique. Le chat de ma fille s'y prélasse et nous y mangeons tous les soirs sans pluie.
Le soleil se couche un peu plus tard chaque soir. Plus de temps pour sortir, fêter, rêver.
J'ai eu la voiture aujourd'hui et c'est tellement rare que j'en étais tout à fait ravie!
J'en ai même profité pour aller prendre un verre de Perrier-menthe chez Voisin dont je n'avais pas de nouvelles depuis longtemps. On s'est retrouvés comme si on s'était vus hier. Il est plus gros que jamais, pas trop en forme mais de bonne humeur et toujours amoureux de sa chère Dulcinée. J'ai passé un bon moment avec lui et je suis revenue avec des branches fleuries d'un de ses arbres qu'il émondait.
Les branches en fleurs que Voisin m'a données embaument la maison dans mon magnifique vase en cristal.
Je m'en vais faire un petit tour au gym et donner un bisou à la réceptionniste en passant (ben quoi, c'est ma fille!)
samedi 8 juin 2013
L'hôpital
Je trouve admirable de travailler dans un hôpital psychiatrique. Se faire insulter en restant calme, instaurer une routine, mettre des limites, superviser tout en laissant vivre, monitorer les humeurs, les médicaments tout en respectant la liberté du malade, ses décisions parfois mauvaises pour lui mais qui sont les siennes, c'est tout un art. Je pense que j'aimerais ce genre de travail, parce que tu es vraiment utile et tu dois constamment travailler sur toi, sur tes émotions, te contrôler, prendre soin de l'autre. C'est beau, je trouve.
Les malades sont souvent intéressants, leur maladie aussi. Ce cerveau qui déraille, comment le ramener sans briser l'identité de la personne malade? Avant, on rendait les gens zombis, maintenant, c'est quand même bien mieux contrôlé, les médicaments sont plus pointus, leur effet se raffine. Ma fille est très médicamentée actuellement, une injection d'antipsychotique, un stabilisateur de l'humeur et son médicament habituel contre la bipolarité. Elle est au neutre, ne sourit pas facilement mais semble avoir toute sa tête ou presque. Je dis ça parce qu'elle oscille entre son vieux monsieur et le plus jeune chum et ça change d'une minute à l'autre.
Quand j'ai rencontré son infirmier gestionnaire de cas jeudi dernier (première fois que je le voyais), le plan de match était qu'elle s'en aille chez le vieux mardi, avec un contrat signé et par lui et par elle, qui stipulait les modalités de traitement, prise de médicament, pas de drogues etc. sinon, elle revenait à l'hôpital.
Mais là, le jeune qui m'appelle, me dit que c'est avec lui qu'elle veut aller vivre mais là, elle veut partir avec le vieux pour aller chercher ses bottes à 400$, elle couche là et elle repart le lendemain. Ben voyons donc, ça n'a tellement pas d'allure cette histoire-là.
Elle veut ma visite aujourd'hui et l'a demandée. Comme elle n'a droit qu'à une visite par jour, si j'y vais, elle s'évite le vieux monsieur fatigant qui l'assoit sur ses genoux et l'embrasse devant tout le monde. Ils ont même été avertis! (ces informations me viennent du jeune qui lui, les tient de ma fille). Le vieux lui parle de feux d'artifices auxquels il a tellement hâte (traduction:relations sexuelles) alors que ma fille est malade en jaquette d'hôpital!
Pourquoi ma fille s'impose tout ça, un vieux libidineux qui la tripote et ... ?
Pour l'argent. Un char. Un salon de massage.
Faut que je prenne ça légèrement. Je peux lui parler mais c'est elle qui décide.
Les malades sont souvent intéressants, leur maladie aussi. Ce cerveau qui déraille, comment le ramener sans briser l'identité de la personne malade? Avant, on rendait les gens zombis, maintenant, c'est quand même bien mieux contrôlé, les médicaments sont plus pointus, leur effet se raffine. Ma fille est très médicamentée actuellement, une injection d'antipsychotique, un stabilisateur de l'humeur et son médicament habituel contre la bipolarité. Elle est au neutre, ne sourit pas facilement mais semble avoir toute sa tête ou presque. Je dis ça parce qu'elle oscille entre son vieux monsieur et le plus jeune chum et ça change d'une minute à l'autre.
Quand j'ai rencontré son infirmier gestionnaire de cas jeudi dernier (première fois que je le voyais), le plan de match était qu'elle s'en aille chez le vieux mardi, avec un contrat signé et par lui et par elle, qui stipulait les modalités de traitement, prise de médicament, pas de drogues etc. sinon, elle revenait à l'hôpital.
Mais là, le jeune qui m'appelle, me dit que c'est avec lui qu'elle veut aller vivre mais là, elle veut partir avec le vieux pour aller chercher ses bottes à 400$, elle couche là et elle repart le lendemain. Ben voyons donc, ça n'a tellement pas d'allure cette histoire-là.
Elle veut ma visite aujourd'hui et l'a demandée. Comme elle n'a droit qu'à une visite par jour, si j'y vais, elle s'évite le vieux monsieur fatigant qui l'assoit sur ses genoux et l'embrasse devant tout le monde. Ils ont même été avertis! (ces informations me viennent du jeune qui lui, les tient de ma fille). Le vieux lui parle de feux d'artifices auxquels il a tellement hâte (traduction:relations sexuelles) alors que ma fille est malade en jaquette d'hôpital!
Pourquoi ma fille s'impose tout ça, un vieux libidineux qui la tripote et ... ?
Pour l'argent. Un char. Un salon de massage.
Faut que je prenne ça légèrement. Je peux lui parler mais c'est elle qui décide.
vendredi 7 juin 2013
Associations
On est heureux et en vacances? On va s'acheter de la crème glacée. Il s'agit de répéter ce pattern quelques fois seulement avec un enfant et ça s'imprime dans son cerveau. À jamais. Et j'ai failli reproduire ce pattern qui me vient de ma mère avec mon petit-fils à moi. Premier soir chez moi mardi, il faisait beau. On se dirige vers la crèmerie. Beau moment à lécher notre cornet jusqu'au parc tout près où on a joué. Bien.
Mercredi et hier soir, il voulait encore un cornet petit-fils! En fait, ne voulait plus souper, ne parlait que de ça, le fameux cornet. J'avais bien envie de dire ces phrases assassines:" Mange ton souper et on ira acheter un cornet après." C'était moins tentant vu la pluie, mais j'en avais envie moi aussi. Élevée au sucre la grand-mère de Petit-fils. J'ai plutôt dit, "On va aller à la fruiterie. Ils ont de nouveaux melons d'eau." (Petit-fils adore le melon d'eau) A-t-il protesté? Mais pas du tout. Il était tout aussi ravi. C'est moi qui étais déçue, mais je me suis bien gardée de le dire!
Les mamans qui font des gâteaux, des tartes, des biscuits régulièrement peuvent créer une dépendance au sucre chez leurs enfants. Et il y a tant de blogues culinaires de mamans à la maison qui présentent d'abord et avant tout des sucreries. Je lisais la semaine passée sur Cyberpresse un article qui disait qu'en cas de stress, on se tourne vers nos aliments-conforts, si ceux-ci sont des sucreries, on grossira quand on est stressés. Mais l'aliment-confort pourrait tout aussi bien être un aliment-santé, tout dépend de notre éducation.
Malgré tout ce que j'écris ici, de mes quatre enfants, élevés et nourris de la même façon, ma plus jeune adore le sucre et s'en achète! Les trois autres par contre, non et ils sont très minces. Alors, ce n'est pas un succès sur toute la ligne, mon affaire! Complexe, l'alimentation.
Chose certaine, on joue plus gagnant en nourrissant les enfants sainement qu'en les bourrant d'aliments-camelotte sous prétexte de leur faire plaisir. Associer sucre et plaisir sur une base régulìère ou, encore pire, associer sucre et amour est une formule meurtrière à long terme: obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires.
Mercredi et hier soir, il voulait encore un cornet petit-fils! En fait, ne voulait plus souper, ne parlait que de ça, le fameux cornet. J'avais bien envie de dire ces phrases assassines:" Mange ton souper et on ira acheter un cornet après." C'était moins tentant vu la pluie, mais j'en avais envie moi aussi. Élevée au sucre la grand-mère de Petit-fils. J'ai plutôt dit, "On va aller à la fruiterie. Ils ont de nouveaux melons d'eau." (Petit-fils adore le melon d'eau) A-t-il protesté? Mais pas du tout. Il était tout aussi ravi. C'est moi qui étais déçue, mais je me suis bien gardée de le dire!
Les mamans qui font des gâteaux, des tartes, des biscuits régulièrement peuvent créer une dépendance au sucre chez leurs enfants. Et il y a tant de blogues culinaires de mamans à la maison qui présentent d'abord et avant tout des sucreries. Je lisais la semaine passée sur Cyberpresse un article qui disait qu'en cas de stress, on se tourne vers nos aliments-conforts, si ceux-ci sont des sucreries, on grossira quand on est stressés. Mais l'aliment-confort pourrait tout aussi bien être un aliment-santé, tout dépend de notre éducation.
Malgré tout ce que j'écris ici, de mes quatre enfants, élevés et nourris de la même façon, ma plus jeune adore le sucre et s'en achète! Les trois autres par contre, non et ils sont très minces. Alors, ce n'est pas un succès sur toute la ligne, mon affaire! Complexe, l'alimentation.
Chose certaine, on joue plus gagnant en nourrissant les enfants sainement qu'en les bourrant d'aliments-camelotte sous prétexte de leur faire plaisir. Associer sucre et plaisir sur une base régulìère ou, encore pire, associer sucre et amour est une formule meurtrière à long terme: obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires.
lundi 3 juin 2013
Pluie et jardinage de balcon
En terre pleine, j'étais une excellente jardinière et on se retrouvait avec des légumes non seulement pour ma famille de quatre enfants mais également pour les voisins et la famille élargie.
Mais sur le balcon... tout est toujours noyé par la pluie qui ne s'écoule évidemment pas dans le sol. Je n'arrive pas toujours à temps pour vider les pots et quand je les vide, je suis désolée de perdre les éléments nutritifs qu'ils contiennent. Mes radis sont déjà pourris et tout baigne dans un liquide visqueux. Les gros pots, je vais laisser l'eau s'évaporer, les petits, je vide, je vide et le plaisir part avec l'eau.
C'est nouveau pour moi le jardinage de balcon. Je suis partie très enthousiaste. Je persévère évidemment mais pour l'instant, je m'ennuie d'avoir vraiment les mains en pleine terre comme dans mon ex-grand jardin. Faut pas s'ennuyer, faut s'adapter, je sais, je sais!
Mais sur le balcon... tout est toujours noyé par la pluie qui ne s'écoule évidemment pas dans le sol. Je n'arrive pas toujours à temps pour vider les pots et quand je les vide, je suis désolée de perdre les éléments nutritifs qu'ils contiennent. Mes radis sont déjà pourris et tout baigne dans un liquide visqueux. Les gros pots, je vais laisser l'eau s'évaporer, les petits, je vide, je vide et le plaisir part avec l'eau.
C'est nouveau pour moi le jardinage de balcon. Je suis partie très enthousiaste. Je persévère évidemment mais pour l'instant, je m'ennuie d'avoir vraiment les mains en pleine terre comme dans mon ex-grand jardin. Faut pas s'ennuyer, faut s'adapter, je sais, je sais!
samedi 1 juin 2013
Adoption et insécurité
J'ai maintes fois remarqué l'insécurité de certains parents adoptants. Un grand besoin de se faire dire qu'ils font donc bien, qu'ils ont donc de bonnes idées, de bonnes stratégies, qu'ils sont extraordinaires, à l'écoute, que leurs enfants sont donc chanceux d'être tombés sur des parents aussi exceptionnels. Les louanges, la réassurance, les appuis ne sont jamais de trop. Mais il s'agit qu'on mette en cause l'une de leurs décisions, qu'on questionne, même gentiment, pour que leur monde s'écroule. Ils n'en veulent pas de notre idée et si on n'est pas là pour leur dire bravo pour tout ce qu'ils font, et bien, qu'on disparaisse. Celui qui a le malheur de poser des questions doit s'en aller, point. Sauve qui peut!
Les parents bios équilibrés et ceux qui adoptent en ayant déjà des enfants bios sont rarement comme ça. Tiens, ma belle Rosabelle Mélanie l'autre jour qui dit qu'elle fait deux repas chez elle, un végé et un pas végé et moi qui la questionne là-dessus. Bof! Ça ne l'a pas empêchée de dormir! Elle sait ce qu'elle fait Mélanie et n'a pas besoin de se faire dire et redire qu'elle l'a donc la bonne affaire.
Si vous lisez des blogues de parents adoptifs, vous constaterez qu'il n'y a que ça dans les commentaires: des encouragements pendant l'attente, bon, ça, on s'y attend évidemment, c'est dur l'attente. Et puis des louanges une fois l'adoption faite et ce, quoi que les parents adoptifs disent ou fassent. Tout est toujours merveilleux, extraordinaire, fantastique. S'il y a des difficultés, l'amour en viendra à bout.
J'écris ça parce que j'ai eu le malheur de questionner une décision prise par des parents dans un blogue d'adoption. Ben moi, si on me critique, soit je dis que je sais ce que je fais et que je n'ai pas besoin de conseil, soit je considère le conseil, je discute, j'argumente et j'ai du plaisir à le faire. Bon, moi c'est moi, je sais, mais quand même!
Je trouvais pourtant cette famille adoptive charmante et la maman, très proche de ses enfants, avait de fort bonnes interventions.
Et voilà que j'interroge les parents à propos d'une petite décision probablement sans importance mais qui pourrait aussi en avoir, toute décision ayant des conséquences! La maman me répond. C'est une décision parentale commune et elle est tellement proche de son enfant qu'elle sait ce qui est bien pour lui. Je la trouvais excellente sa réponse! Je n'ai pas eu le temps de le lui écrire. Il y avait déjà plein de commentaires sur le billet des parents en question. Je leur avais demandé de m'écrire s'ils voulaient lire mon blogue. Évidemment, les gens que je lis peuvent aussi me lire! La maman a choisi d'effacer le billet en question et tous les commentaires qui venaient avec! Ben coudons...
Son blogue est redevenu lisse, beau, esthétique et sans aucune dissidence. Que des louanges! Aucune remise en question. Que vous êtes beaux et fins et que vous savez donc bien comprendre vos merveilleux enfants!
Les parents bios équilibrés et ceux qui adoptent en ayant déjà des enfants bios sont rarement comme ça. Tiens, ma belle Rosabelle Mélanie l'autre jour qui dit qu'elle fait deux repas chez elle, un végé et un pas végé et moi qui la questionne là-dessus. Bof! Ça ne l'a pas empêchée de dormir! Elle sait ce qu'elle fait Mélanie et n'a pas besoin de se faire dire et redire qu'elle l'a donc la bonne affaire.
Si vous lisez des blogues de parents adoptifs, vous constaterez qu'il n'y a que ça dans les commentaires: des encouragements pendant l'attente, bon, ça, on s'y attend évidemment, c'est dur l'attente. Et puis des louanges une fois l'adoption faite et ce, quoi que les parents adoptifs disent ou fassent. Tout est toujours merveilleux, extraordinaire, fantastique. S'il y a des difficultés, l'amour en viendra à bout.
J'écris ça parce que j'ai eu le malheur de questionner une décision prise par des parents dans un blogue d'adoption. Ben moi, si on me critique, soit je dis que je sais ce que je fais et que je n'ai pas besoin de conseil, soit je considère le conseil, je discute, j'argumente et j'ai du plaisir à le faire. Bon, moi c'est moi, je sais, mais quand même!
Je trouvais pourtant cette famille adoptive charmante et la maman, très proche de ses enfants, avait de fort bonnes interventions.
Et voilà que j'interroge les parents à propos d'une petite décision probablement sans importance mais qui pourrait aussi en avoir, toute décision ayant des conséquences! La maman me répond. C'est une décision parentale commune et elle est tellement proche de son enfant qu'elle sait ce qui est bien pour lui. Je la trouvais excellente sa réponse! Je n'ai pas eu le temps de le lui écrire. Il y avait déjà plein de commentaires sur le billet des parents en question. Je leur avais demandé de m'écrire s'ils voulaient lire mon blogue. Évidemment, les gens que je lis peuvent aussi me lire! La maman a choisi d'effacer le billet en question et tous les commentaires qui venaient avec! Ben coudons...
Son blogue est redevenu lisse, beau, esthétique et sans aucune dissidence. Que des louanges! Aucune remise en question. Que vous êtes beaux et fins et que vous savez donc bien comprendre vos merveilleux enfants!
vendredi 31 mai 2013
Le dalmatien
Comme je l'ai écrit à Cora Chelté (dans mon blogrol), j'ai emprunté le chien du fils de mon amie sur la rue voisine pour marcher hier soir. La montagne, je l'avais déjà montée alors on a fait de la rue. J'avais un sac pour ses besoins et on a marché d'un bon pas. C'est un jeune dalmatien mais déjà gros et il a suivi un cours de maternelle de chien alors il marche bien en laisse sans tirer. Il part toutes les fins de semaine avec son maître chez la blonde de celui-ci mais la semaine, je suis plus que bienvenue pour l'"emprunter". C'est stimulant marcher avec un chien!
La distance et le désir
J'ai failli voler le "Globe and mail" au restaurant à l'instant à cause de cet article intéressant sur le couple. Mais comme je suis l'honnêteté en personne et que je viens juste de le lire (l'article), je vous le transmets alors qu'il est frais à ma mémoire.
Souvent, les femmes perdent le désir après quelque temps de vie commune et cette perte de désir serait bien plus fréquente chez les femmes que chez les hommes. On disait aux femmes de se rapprocher de leur conjoint, de communiquer davantage, de créer des scénarios romantiques, de fantasmer. Et les hommes étaient encouragés à faire davantage de ménage pour avoir l'espoir de baiser davantage!
Tout faux, tout faux, sauf pour fantasmer peut-être. Ce qui causerait la perte de désir chez la femme, c'est la proximité trop grande. Cet homme, elle le connaît jusqu'à ses bobettes (et parfois, c'est elle qui les lave!) et donc, il perd de l'intérêt. Marier son ami, c'est bien, faire l'amour avec son ami, beaucoup moins bien.
Donc, tout se dire, se parler sans fin, révéler ses pensées les plus secrètes et les moins glorieuses entretiennent l'amitié et l'intimité, oui, mais pas l'intimité sexuelle.
Pour redécouvrir ce conjoint trop familier, il faut le considérer comme un étranger. Dans les débuts d'une relation, il y a de l'excitation mais aussi de l'insécurité. Cette insécurité est un des moteurs du désir. Une relation trop confortable tue le désir.
Comment on fait ça concrètement? Se donner des rendez-vous où on n'arrive pas ensemble, mais un après l'autre. Se garder un jardin secret. Ne pas demander à être rassurée sur l'amour que l'autre nous porte. S'imaginer de temps en temps qu'il pourrait nous tromper. Le regarder avec les yeux d'une étrangère. Ne pas tout lui révéler et surtout ne pas lui demander de tout nous révéler.
Une femme expliquait assister incognito aux conférences données par son mari chercheur. Se cacher dans la foule et le regarder comme les femmes de la salle pouvaient le regarder. S'ensuivait une baise endiablée dès le retour attendu du conjoint à la maison, le désir à son paroxisme.
Souvent, les femmes perdent le désir après quelque temps de vie commune et cette perte de désir serait bien plus fréquente chez les femmes que chez les hommes. On disait aux femmes de se rapprocher de leur conjoint, de communiquer davantage, de créer des scénarios romantiques, de fantasmer. Et les hommes étaient encouragés à faire davantage de ménage pour avoir l'espoir de baiser davantage!
Tout faux, tout faux, sauf pour fantasmer peut-être. Ce qui causerait la perte de désir chez la femme, c'est la proximité trop grande. Cet homme, elle le connaît jusqu'à ses bobettes (et parfois, c'est elle qui les lave!) et donc, il perd de l'intérêt. Marier son ami, c'est bien, faire l'amour avec son ami, beaucoup moins bien.
Donc, tout se dire, se parler sans fin, révéler ses pensées les plus secrètes et les moins glorieuses entretiennent l'amitié et l'intimité, oui, mais pas l'intimité sexuelle.
Pour redécouvrir ce conjoint trop familier, il faut le considérer comme un étranger. Dans les débuts d'une relation, il y a de l'excitation mais aussi de l'insécurité. Cette insécurité est un des moteurs du désir. Une relation trop confortable tue le désir.
Comment on fait ça concrètement? Se donner des rendez-vous où on n'arrive pas ensemble, mais un après l'autre. Se garder un jardin secret. Ne pas demander à être rassurée sur l'amour que l'autre nous porte. S'imaginer de temps en temps qu'il pourrait nous tromper. Le regarder avec les yeux d'une étrangère. Ne pas tout lui révéler et surtout ne pas lui demander de tout nous révéler.
Une femme expliquait assister incognito aux conférences données par son mari chercheur. Se cacher dans la foule et le regarder comme les femmes de la salle pouvaient le regarder. S'ensuivait une baise endiablée dès le retour attendu du conjoint à la maison, le désir à son paroxisme.
jeudi 30 mai 2013
Psychologue
Je suis psychologue. Il y a cette nouvelle cliente. Une femme de près de 60 ans, en forme. Elle me parle d'ailleurs de la montagne et du gym et du yoga et de sa perte de poids récente. Perte de poids qu'elle doit compléter pour atteindre son poids santé dans moins d'un mois. Elle a l'air certaine de son coup et comme elle n'est qu'à quatre livres de son objectif, je la crois.
Elle me parle d'elle. C'est pour ça qu'elle est venue me voir, pour préciser ses projets de vie. Voulait déménager dans un tout-petit appart neuf pas loin de celui qu'elle habite tout en haut tout en haut et voyager. C'était ça qu'elle avait en vue pour ses 60 ans. Et voilà que sa plus jeune fille de 19 ans est revenue à la maison alors elle va garder son deux chambres à coucher. Pour l'instant. Et puis, la plus vieille est en psychose à l'hôpital psychiatrique et la celle du milieu bon, la celle du milieu ne va pas parfaitement mais elle ne nuit pas vraiment aux projets de petit condo-voyages de la madame.
Elle a un fils aussi. Il ne nuit pas non plus, il fait sa vie.
Bon, le problème, c'est la fille de 24 ans et celle de 19 ans. Bien que celle de 24 ans, quand elle sortira soignée de l'hôpital, on ne pourra pas faire grand chose contre ses choix de vie et si son choix c'est la prostitution et la drogue et les vieux messieurs riches, la madame n'y pourra absolument rien, et si elle s'empêche de voyager pour ça, ce serait du gaspillage d'énergie et d'opportunités. Elle est d'accord avec moi.
Maintenant la petite. Elle a 19 ans mais est comme bien plus jeune. Sa mère (ma cliente) a tenté de la placer chez sa soeur à la fois pour la responsabiliser et pour s'en débarrasser. Elle ne savait pas trop pour la partie pour s'en débarrasser, ce n'était pas clair mais sa culpabilité permanente au moment où la jeune habitait chez sa soeur lui fait penser que c'était le cas. Inconsciemment. Mais là, c'est devenu conscient. Elle a voulu s'en débarrasser. Qu'y-a-t-il de si terrible à ça, lui ai-je demandé? Votre fille était majeure. Les parents aussi ont le droit de vivre leur vie. Un contrat d'élevage d'enfant a une fin et il faut savoir décrocher. C'est ce que vous avez voulu faire, décrocher et lancer votre fille dans la vie et vous n'avez pas à culpabiliser pour ça.
Exact, m'a-t-elle répondu, rassérénée. J'ai fait des essais, j'ai cru que ma plus jeune était prête à être lancée dans la vie et depuis son retour, j'ai décidé d'attendre qu'elle décide elle-même qu'elle est prête au lieu de le faire à sa place.
C'est bien, lui ai-je répondu, mais avez-vous mis vos limites? Absolument! me dit-elle. Ma fille est revenue, elle a pleine jouissance de sa chambre et des repas et de ma compagnie si elle en a envie, mais je n'ai plus envie de rencontrer des jeunes hommes inconnus chez moi, alors ma grande ouverture à ce niveau a fondu. Elle peut inviter une amie à la fois, ou plusieurs, si je les connais et les aime. Je me priorise. Je suis chez moi et elle est chez moi.
Excellent, mettre ses limites, respecter votre fille adulte mais vous respecter également.
Et les voyages qui étaient au départ un élément important de votre avenir, vous faites quoi avec ça?
Elle a hésité. Je venais de toucher un point sensible.
"Je ne veux pas laisser ma fille. Pas pour l'instant. Je pense qu'elle a besoin de moi. Et j'ai besoin d'elle aussi, de savoir ce qui lui arrive. Alors, j'ai pensé à voyager avec elle. Elle adore les voyages et nous nous entendons super bien dans ce contexte. Là, elle a trouvé un emploi, On va voir ce qui arrive avec ça et je vais m'ajuster en conséquence."
Va falloir revoir la dame mais je pense qu'elle a bien analysé la situation et fait des choix adéquats pour le moment.
Elle me parle d'elle. C'est pour ça qu'elle est venue me voir, pour préciser ses projets de vie. Voulait déménager dans un tout-petit appart neuf pas loin de celui qu'elle habite tout en haut tout en haut et voyager. C'était ça qu'elle avait en vue pour ses 60 ans. Et voilà que sa plus jeune fille de 19 ans est revenue à la maison alors elle va garder son deux chambres à coucher. Pour l'instant. Et puis, la plus vieille est en psychose à l'hôpital psychiatrique et la celle du milieu bon, la celle du milieu ne va pas parfaitement mais elle ne nuit pas vraiment aux projets de petit condo-voyages de la madame.
Elle a un fils aussi. Il ne nuit pas non plus, il fait sa vie.
Bon, le problème, c'est la fille de 24 ans et celle de 19 ans. Bien que celle de 24 ans, quand elle sortira soignée de l'hôpital, on ne pourra pas faire grand chose contre ses choix de vie et si son choix c'est la prostitution et la drogue et les vieux messieurs riches, la madame n'y pourra absolument rien, et si elle s'empêche de voyager pour ça, ce serait du gaspillage d'énergie et d'opportunités. Elle est d'accord avec moi.
Maintenant la petite. Elle a 19 ans mais est comme bien plus jeune. Sa mère (ma cliente) a tenté de la placer chez sa soeur à la fois pour la responsabiliser et pour s'en débarrasser. Elle ne savait pas trop pour la partie pour s'en débarrasser, ce n'était pas clair mais sa culpabilité permanente au moment où la jeune habitait chez sa soeur lui fait penser que c'était le cas. Inconsciemment. Mais là, c'est devenu conscient. Elle a voulu s'en débarrasser. Qu'y-a-t-il de si terrible à ça, lui ai-je demandé? Votre fille était majeure. Les parents aussi ont le droit de vivre leur vie. Un contrat d'élevage d'enfant a une fin et il faut savoir décrocher. C'est ce que vous avez voulu faire, décrocher et lancer votre fille dans la vie et vous n'avez pas à culpabiliser pour ça.
Exact, m'a-t-elle répondu, rassérénée. J'ai fait des essais, j'ai cru que ma plus jeune était prête à être lancée dans la vie et depuis son retour, j'ai décidé d'attendre qu'elle décide elle-même qu'elle est prête au lieu de le faire à sa place.
C'est bien, lui ai-je répondu, mais avez-vous mis vos limites? Absolument! me dit-elle. Ma fille est revenue, elle a pleine jouissance de sa chambre et des repas et de ma compagnie si elle en a envie, mais je n'ai plus envie de rencontrer des jeunes hommes inconnus chez moi, alors ma grande ouverture à ce niveau a fondu. Elle peut inviter une amie à la fois, ou plusieurs, si je les connais et les aime. Je me priorise. Je suis chez moi et elle est chez moi.
Excellent, mettre ses limites, respecter votre fille adulte mais vous respecter également.
Et les voyages qui étaient au départ un élément important de votre avenir, vous faites quoi avec ça?
Elle a hésité. Je venais de toucher un point sensible.
"Je ne veux pas laisser ma fille. Pas pour l'instant. Je pense qu'elle a besoin de moi. Et j'ai besoin d'elle aussi, de savoir ce qui lui arrive. Alors, j'ai pensé à voyager avec elle. Elle adore les voyages et nous nous entendons super bien dans ce contexte. Là, elle a trouvé un emploi, On va voir ce qui arrive avec ça et je vais m'ajuster en conséquence."
Va falloir revoir la dame mais je pense qu'elle a bien analysé la situation et fait des choix adéquats pour le moment.
Mater Dolorosa
J'hésite à donner cette nouvelle information car j'ai peur de ressembler de plus en plus à une Mater Dolorosa avec tout ce qui arrive à mes enfants! Autre stress majeur. Ma plus jeune est à l'essai pour un job et misère... je ne suis vraiment pas certaine qu'elle pourra la faire. Aujourd'hui j'essayais avec tact de lui dire que peut-être c'était un peu trop et peut-être elle devrait les appeler pour le leur dire mais c'est elle qui le sait hein.. en fait, c'est donc ça que je voudrais qu'elle fasse, annuler le tout avant de se retrouver toute seule pour la faire la job vendredi. Encore un congédiement en vue sinon. Tant de stress, tant de stress. La corde est tendue au maximum. Alors, je fais comme Sahée (dans mon blogroll) et je m'en vais monter la montagne, ce qui ne me tente pas mais alors pas du tout, un pied devant l'autre, sans réfléchir. Agir.
mercredi 29 mai 2013
Djembé
Un grand gros groupe dans un local plus ou moins éclairé qui a l'air perdu dans un terrain vague de euh... New-York? alors que nous sommes en plein Montréal.
Les chaises et les djembés arrivent de nulle part... du ciel? et on se retrouve tous et toutes assises avec l'objet entre nos jambes. Faut l'incliner un peu et le prof, Martin, nous enseigne la base. Je ne comprends pas trop mais je décide de ne pas trop essayer de comprendre non plus et de me laisser aller au moment présent. Dans la joie et la détente. La concentration également et c'est une bonne chose de se concentrer sur le rythme, de ne plus penser qu'à ça. Je me retrouve à taper en même temps que tout le monde. Une communion musicale, de l'énergie et les doigts qui piquent un peu ce matin.
Merci à Nanou la Terre de m'avoir entraînée dans cette belle aventure.
Ce matin, entraîneur au gym. Je ne lâche pas!
Les chaises et les djembés arrivent de nulle part... du ciel? et on se retrouve tous et toutes assises avec l'objet entre nos jambes. Faut l'incliner un peu et le prof, Martin, nous enseigne la base. Je ne comprends pas trop mais je décide de ne pas trop essayer de comprendre non plus et de me laisser aller au moment présent. Dans la joie et la détente. La concentration également et c'est une bonne chose de se concentrer sur le rythme, de ne plus penser qu'à ça. Je me retrouve à taper en même temps que tout le monde. Une communion musicale, de l'énergie et les doigts qui piquent un peu ce matin.
Merci à Nanou la Terre de m'avoir entraînée dans cette belle aventure.
Ce matin, entraîneur au gym. Je ne lâche pas!
mardi 28 mai 2013
Pour Pierre
Non, je n'ai pas fini de parler de mon poids. Je le maintiens. C'est déjà ça et c'est très bien. C'est beaucoup même. Vais-je atteindre mon poids santé de 158 livres pour mon anniversaire dans un mois? Mais oui, mais oui. Je ferai un sprint le moment venu. Là, je maintiens et c'est beaucoup.
Perturbations
J'étais tellement perturbée hier après la cour que je n'arrivais pas à fonctionner. Toute cette attente, avec ma fille là, dans le corridor, à pitonner sur son cellulaire et moi, qui me promène, et qui a l'air plus folle qu'elle, pas trop tranquille la mère, comparée à la fille qui est supposée être la malade!
Un peu plus de deux heures de corridor.
Dans la salle d'audience, elle a expliqué clairement ses voix, qui la dénigrent et dont elle voulait se débarrasser en brisant tout et finalement en se suicidant. Mais là, elle allait mieux, elle prenait ses médicaments et acceptait un suivi et donc pouvait retourner dans la société. Elle a donné comme adresse celle du vieux monsieur, son chum dit-elle et a spécifié qu'il l'avait visitée la veille. Son avocate a dit qu'elle était "bien entourée", qu'elle connaissait sa maladie et pouvait la gérer.
Je voulais parler, dire que son "chum", c'est un vieux de 65 ans recruté au salon de massage et dont la qualité principale était de lui avoir payé de nouveaux seins et un véhicule et de lui donner de l'argent.
Ça n'a pas été nécessaire. Le dossier était assez fourni, la juge a en plus expliqué qu'une des deux psychiatres qui avaient écrit le rapport était la psychiatre traitante de ma fille et donc son diagnostic avait encore plus de poids car elle la connaissait bien.
Ma fille est partie sans un regard et s'est engouffrée dans un bureau avec son avocate. J'ai donné la main à l'avocat de l'hôpital, l'ai remercié et suis partie.
Incapable de fonctionner ensuite. Moi aussi, cette histoire me cause des problèmes de santé mentale.
Alors, j'ai marché. Il était treize heures et j'ai marché jusqu'à dix-sept heures. Ensuite, j'ai appelé 19 ans et 22 ans aussi. On s'est rejoint dans un parc près de la garderie de Petit-fils. Il était content Petit-fils. On est allés manger de la pizza tous ensemble. En terrasse. J'aime ça les terrasses, comme la majorité des Québécois! J'ai pris une bière, moi qui n'en bois jamais. Fini le drink de 22 ans aussi et bu la moitié de celui de 19 ans! On était tous de bonne humeur et on a marché pour rentrer 19 ans et moi, une autre heure de marche.
Aujourd'hui, ça va quand même mieux. Pilates en après-midi et djembé en soirée. Je m'en vais à la bibliothèque, un autre refuge. La vie continue.
Je suis contente que mon blogue soit privé. Je ne voudrais vraiment pas que les histoires concernant mes enfants soient publiques et en même temps, ça me fait du bien de les écrire.
Un peu plus de deux heures de corridor.
Dans la salle d'audience, elle a expliqué clairement ses voix, qui la dénigrent et dont elle voulait se débarrasser en brisant tout et finalement en se suicidant. Mais là, elle allait mieux, elle prenait ses médicaments et acceptait un suivi et donc pouvait retourner dans la société. Elle a donné comme adresse celle du vieux monsieur, son chum dit-elle et a spécifié qu'il l'avait visitée la veille. Son avocate a dit qu'elle était "bien entourée", qu'elle connaissait sa maladie et pouvait la gérer.
Je voulais parler, dire que son "chum", c'est un vieux de 65 ans recruté au salon de massage et dont la qualité principale était de lui avoir payé de nouveaux seins et un véhicule et de lui donner de l'argent.
Ça n'a pas été nécessaire. Le dossier était assez fourni, la juge a en plus expliqué qu'une des deux psychiatres qui avaient écrit le rapport était la psychiatre traitante de ma fille et donc son diagnostic avait encore plus de poids car elle la connaissait bien.
Ma fille est partie sans un regard et s'est engouffrée dans un bureau avec son avocate. J'ai donné la main à l'avocat de l'hôpital, l'ai remercié et suis partie.
Incapable de fonctionner ensuite. Moi aussi, cette histoire me cause des problèmes de santé mentale.
Alors, j'ai marché. Il était treize heures et j'ai marché jusqu'à dix-sept heures. Ensuite, j'ai appelé 19 ans et 22 ans aussi. On s'est rejoint dans un parc près de la garderie de Petit-fils. Il était content Petit-fils. On est allés manger de la pizza tous ensemble. En terrasse. J'aime ça les terrasses, comme la majorité des Québécois! J'ai pris une bière, moi qui n'en bois jamais. Fini le drink de 22 ans aussi et bu la moitié de celui de 19 ans! On était tous de bonne humeur et on a marché pour rentrer 19 ans et moi, une autre heure de marche.
Aujourd'hui, ça va quand même mieux. Pilates en après-midi et djembé en soirée. Je m'en vais à la bibliothèque, un autre refuge. La vie continue.
Je suis contente que mon blogue soit privé. Je ne voudrais vraiment pas que les histoires concernant mes enfants soient publiques et en même temps, ça me fait du bien de les écrire.
lundi 27 mai 2013
La cour
C'est ce matin que ça se passe. Je ne suis pas trop nerveuse. Je suis déjà allée aux petites créances et j'avais gagné. Je suis également allée en cour de la jeunesse, oui, pour la même fille. Pas souvent par contre car ses placements étaient volontaires, alors pas besoin de cour. Quand elle avait dix-sept ans, elle avait agressé son chum et on était passées en cour. On l'avait remise quelque temps en centre d'accueil et elle avait eu des travaux communautaires à faire, qu'elle n'avait jamais faits. En fait, ce chum, chez qui elle vivait et qui, selon moi, en prenait bien soin, travaillait dans un hôtel mais vivait également des massages érotiques que ma fille pratiquait déjà. Je ne l'ai su que bien plus tard, quand le nouveau chum (l'ex actuel) m'a mise au courant lors d'un épisode psychotique.
Aucune nouvelle de ma fille hier alors qu'on en a eu abondamment samedi. On lui a peut-être enlevé son cell et son Ipad. Suppositions seulement.
Sera-t-elle présente ce matin?
J'ai manqué le yoga de samedi parce que je gardais petit-fils et je manque celui de ce matin. Pas grave, ma prof adorée est en voyage et je n'aime pas la prof remplaçante de ce matin, qui donne surtout des cours de fitness et d'aérobie. Aucune spiritualité dans ses cours de yoga et elle pousse beaucoup les étudiants. Je l'évite alors je ne serais pas allée de toutes façons.
Petit-fils est fragile ces temps-ci. Surexcité avec un fond de tristesse. Il demande beaucoup sa mère. Heureusement, elle semblait contente de le retrouver hier soir, enthousiaste et douce comme elle peut l'être. Lui, il était ravi et s'est blotti dans ses bras en lui racontant qu'il avait eu la diarrhée! Il n'y a qu'une mère pour s'occuper de ces choses-là!
Aucune nouvelle de ma fille hier alors qu'on en a eu abondamment samedi. On lui a peut-être enlevé son cell et son Ipad. Suppositions seulement.
Sera-t-elle présente ce matin?
J'ai manqué le yoga de samedi parce que je gardais petit-fils et je manque celui de ce matin. Pas grave, ma prof adorée est en voyage et je n'aime pas la prof remplaçante de ce matin, qui donne surtout des cours de fitness et d'aérobie. Aucune spiritualité dans ses cours de yoga et elle pousse beaucoup les étudiants. Je l'évite alors je ne serais pas allée de toutes façons.
Petit-fils est fragile ces temps-ci. Surexcité avec un fond de tristesse. Il demande beaucoup sa mère. Heureusement, elle semblait contente de le retrouver hier soir, enthousiaste et douce comme elle peut l'être. Lui, il était ravi et s'est blotti dans ses bras en lui racontant qu'il avait eu la diarrhée! Il n'y a qu'une mère pour s'occuper de ces choses-là!
dimanche 26 mai 2013
Le party
Fille est dans un pavillon pour psychotiques. Avec chambre privée, toilettes privée, bons repas et accès à du pot! C'est que certains pensionnaires peuvent sortir, elle leur donne sa commande et ils reviennent avec le stock commandé. Elle a son Ipad et accès à l'internet donc les sessions nues devant des mecs ont dû recommencer. Elle ne peut plus aller les rejoindre ni conduire une voiture, le danger immédiat est disparu. J'ai parlé à l'infirmière. M'a dit de lui emmener l'essentiel. J'ai fait le tri de ses vêtements pour ne lui apporter que des vêtements non-sexy. Elle voulait ses fuckmeboots (elle en a plusieurs paires), je les ai laissées ici. Comme elle était furieuse que je ne lui apporte pas TOUT son stock, elle m'a laissé des messages d'injures. Quand je suis allée porter les deux sacs avec les vêtements triés et des crèmes pour sa peau, je n'ai pas demandé à la voir car elle m'écrivait qu'elle ne voulait plus jamais me voir. Par la suite, elle a demandé pourquoi je ne l'avais pas visitée? Elle est malade et avait totalement oublié les bêtises qu'elle venait de m'écrire. Ce qui m'a fait réaliser que sa soeur 22 ans est comme ça également. Ça ne me surprendrait pas du tout qu'elle aussi souffre d'une maladie mentale non-diagnostiquée.
On l'a vue sur Skype hier dans sa chambre. Elle était de bonne humeur et a dit que c'était pas grave pour les bottes, elle en avait acheté d'autres sur Ebay et le vieux monsieur s'en venait les lui porter.
Demain, c'est la cour. Elle aime tellement sa nouvelle unité que c'est possible qu'elle ne se présente même pas! Moi, j'y serai!
On l'a vue sur Skype hier dans sa chambre. Elle était de bonne humeur et a dit que c'était pas grave pour les bottes, elle en avait acheté d'autres sur Ebay et le vieux monsieur s'en venait les lui porter.
Demain, c'est la cour. Elle aime tellement sa nouvelle unité que c'est possible qu'elle ne se présente même pas! Moi, j'y serai!
samedi 25 mai 2013
Me sauver
Il y a une amie qui me conseille de me sauver! Me dit que parfois les relations familiales sont tellement toxiques que la seule solution pour sauver sa peau, c'est de couper tout lien, de disparaître, de changer de pays et d'identité! Elle m'a fait sourire parce qu'elle m'imagine sur une plage lointaine, vivant dans une hutte et vendant des trucs aux touristes.
C'est vrai que je pourrais me sauver mais je suis trop prise pour même songer à le faire. Comme là, 22 ans est en charge de son fils pendant six jours car le père de son fils s'est fait opérer. Le premier jour était jeudi. Hier, déjà, elle m'appelle en pleurs et en dépression. Je n'y crois pas aux dépressions de 22 ans. Elle joue à ça quand elle veut se débarrasser de son fils. Attention! Je ne dis pas qu'elle ne l'aime pas son fils et elle le crie sur tous les toits. C'est ce qu'elle lui répétait hier quand elle est venue me le mener pour la fin de semaine. J'ai réclamé l'auto, mon auto. Plus tard, elle avait oublié des choses me dit-elle...
Bon, la voiture est là ce matin, elle n'y était pas hier à minuit quand je me suis couchée. Bien l'impression que "la dépressive" a soigné sa dépression dans les bars et que ses larmes se sont changées en sourire dès qu'elle a casé son fils. La vérité, c'est que je suis contente de ne pas la voir de la fin de semaine et d'avoir petit-fils avec moi. Elle m'énerve. Depuis que Dix-neuf ans est revenue et que 24 ans prend de la place avec sa tentative de suicide, ses crises d'humeur à elle me tombent sur les nerfs plus qu'autre chose. On dirait que mon élan de sympathie est tari. La bonne poire est tannée.
Changement total d'attitude chez 24 ans. Là, elle veut ses choses, toutes ses choses. Ben voyons, Beauté, on va pas apporter tous tes sacs et valises à l'hôpital. Elle a de nouveau accès à son Ipad, cell, internet, alouette. Elle a quitté l'urgence et a une chambre à elle dans un pavillon à plus long terme. L'hôpital est moins rébarbatif tout d'un coup et hier, elle me disait qu'elle accepterait d'y rester quinze jours "en vacances". Mais comme elle change d'idée à chaque minute, on verra. Chose certaine, je vais aller lui porter un sac de vêtements et crèmes. Avec le petit? Ouais... on verra. Ce matin, on va à la biblio pour l'heure du conte. Je l'ai mis à la télé pour écrire ce billet et souffler un peu. Moi qui suis tellement anti-télé surtout pour un enfant, je trouve ça bien pratique en ce moment!
C'est vrai que je pourrais me sauver mais je suis trop prise pour même songer à le faire. Comme là, 22 ans est en charge de son fils pendant six jours car le père de son fils s'est fait opérer. Le premier jour était jeudi. Hier, déjà, elle m'appelle en pleurs et en dépression. Je n'y crois pas aux dépressions de 22 ans. Elle joue à ça quand elle veut se débarrasser de son fils. Attention! Je ne dis pas qu'elle ne l'aime pas son fils et elle le crie sur tous les toits. C'est ce qu'elle lui répétait hier quand elle est venue me le mener pour la fin de semaine. J'ai réclamé l'auto, mon auto. Plus tard, elle avait oublié des choses me dit-elle...
Bon, la voiture est là ce matin, elle n'y était pas hier à minuit quand je me suis couchée. Bien l'impression que "la dépressive" a soigné sa dépression dans les bars et que ses larmes se sont changées en sourire dès qu'elle a casé son fils. La vérité, c'est que je suis contente de ne pas la voir de la fin de semaine et d'avoir petit-fils avec moi. Elle m'énerve. Depuis que Dix-neuf ans est revenue et que 24 ans prend de la place avec sa tentative de suicide, ses crises d'humeur à elle me tombent sur les nerfs plus qu'autre chose. On dirait que mon élan de sympathie est tari. La bonne poire est tannée.
Changement total d'attitude chez 24 ans. Là, elle veut ses choses, toutes ses choses. Ben voyons, Beauté, on va pas apporter tous tes sacs et valises à l'hôpital. Elle a de nouveau accès à son Ipad, cell, internet, alouette. Elle a quitté l'urgence et a une chambre à elle dans un pavillon à plus long terme. L'hôpital est moins rébarbatif tout d'un coup et hier, elle me disait qu'elle accepterait d'y rester quinze jours "en vacances". Mais comme elle change d'idée à chaque minute, on verra. Chose certaine, je vais aller lui porter un sac de vêtements et crèmes. Avec le petit? Ouais... on verra. Ce matin, on va à la biblio pour l'heure du conte. Je l'ai mis à la télé pour écrire ce billet et souffler un peu. Moi qui suis tellement anti-télé surtout pour un enfant, je trouve ça bien pratique en ce moment!
vendredi 24 mai 2013
Ma fille chérie
Je lui parle ce matin. Elle est encore à l'urgence. On m'avait dit hier qu'elle serait déplacée dans un pavillon. Pas fait. Elle n'a que ce qu'elle avait sur le dos, alors je veux aller lui porter des vêtements, une brosse à dents, des trucs quoi. "Non, je ne veux rien du tout." " Si tu ne veux pas me voir, pas de problème, je laisserai le sac au gardien." "Non, garde tout et j'irai chercher toutes mes choses quand je sortirai."
Moi: Mais tu n'as rien d'autre que ce que tu as sur le dos et lundi tu passes en cour.
Elle: Je ne veux rien. La dernière fois, ils ont perdu mon collier en or. Il y a des fous ici, tu sembles l'oublier.
Moi: Tu vas pas garder le même linge sur le dos pendant un mois? Et puis, tu vas mettre quoi pour la cour lundi?
Elle: J'ai tout ce qu'il me faut. Ils ont des jaquettes et puis j'ai tout pour me laver et me brosser les dents. N'apporte rien. Je prendrai mes choses chez vous en sortant. Je peux laver mon linge.
Là, on parle un peu du chat. Plus moi qu'elle, elle me dit seulement qu'il miaule beaucoup. Pour l'instant, chez moi, il est assez invisible et silencieux.
Moi: Tu faisais quoi?
Elle: Je dormais. Il n'y a rien d'autre à faire ici.
Moi: Rien à lire?
Elle: Non.
Moi: Je vais aller te porter des livres.
Elle: J'en veux pas. Si j'ai besoin de quelque chose, je te le dirai.
Moi: Mais tu n'as rien d'autre que ce que tu as sur le dos et lundi tu passes en cour.
Elle: Je ne veux rien. La dernière fois, ils ont perdu mon collier en or. Il y a des fous ici, tu sembles l'oublier.
Moi: Tu vas pas garder le même linge sur le dos pendant un mois? Et puis, tu vas mettre quoi pour la cour lundi?
Elle: J'ai tout ce qu'il me faut. Ils ont des jaquettes et puis j'ai tout pour me laver et me brosser les dents. N'apporte rien. Je prendrai mes choses chez vous en sortant. Je peux laver mon linge.
Là, on parle un peu du chat. Plus moi qu'elle, elle me dit seulement qu'il miaule beaucoup. Pour l'instant, chez moi, il est assez invisible et silencieux.
Moi: Tu faisais quoi?
Elle: Je dormais. Il n'y a rien d'autre à faire ici.
Moi: Rien à lire?
Elle: Non.
Moi: Je vais aller te porter des livres.
Elle: J'en veux pas. Si j'ai besoin de quelque chose, je te le dirai.
jeudi 23 mai 2013
La vie continue
...et je veux encore perdre du poids et atteindre mon poids santé avant mon anniversaire. Semble trivial tout d'un coup mais non, ça ne l'est pas. Petits buts et petites victoires, on a tous besoin de ça.
J'étais donc partie en grand:
10 décembre: 180 livres
10 janvier: 173.2 livres
10 février: 167.8 livres
Une perte de presque 13 livres en deux mois, super!
Mais ensuite, ça ralentit:
10 mars: 164 livres
Et ça remonte!
10 avril: 166.8 livres
Puis ça stagne:
10 mai: 162 livres
17 mai: 162.6 livres
aujourd'hui 23 mai: 162.2 livres
Je mange bien. Je fais de l'exercice. Mais comme la perte de poids, c'est mathématique, faudrait que je mange encore moins. Pas en bas de 1200 calories. Et plus de cardio. Je n'en fais pas beaucoup et pas souvent du cardio. Je m'étais mis comme objectif de monter la montagne au moins trois fois par semaine, mais c'est plus une ou deux fois. Et puis, juste 1200 calories, c'est tellement peu qu'au bout de trois ou quatre jours, je craque. Je suis dans une impasse.
Va falloir donner un grand coup. Je vais y arriver. Commençons par la montagne même si ça ne me tente pas du tout. Une chose à la fois.
J'étais donc partie en grand:
10 décembre: 180 livres
10 janvier: 173.2 livres
10 février: 167.8 livres
Une perte de presque 13 livres en deux mois, super!
Mais ensuite, ça ralentit:
10 mars: 164 livres
Et ça remonte!
10 avril: 166.8 livres
Puis ça stagne:
10 mai: 162 livres
17 mai: 162.6 livres
aujourd'hui 23 mai: 162.2 livres
Je mange bien. Je fais de l'exercice. Mais comme la perte de poids, c'est mathématique, faudrait que je mange encore moins. Pas en bas de 1200 calories. Et plus de cardio. Je n'en fais pas beaucoup et pas souvent du cardio. Je m'étais mis comme objectif de monter la montagne au moins trois fois par semaine, mais c'est plus une ou deux fois. Et puis, juste 1200 calories, c'est tellement peu qu'au bout de trois ou quatre jours, je craque. Je suis dans une impasse.
Va falloir donner un grand coup. Je vais y arriver. Commençons par la montagne même si ça ne me tente pas du tout. Une chose à la fois.
mercredi 22 mai 2013
Le chat
Il est gros, noir, mâle et super gentil. Je ne sais pas son nom n'ayant pas pu encore parler à ma fille. Je l'ai ramené dans mes bras en voiture de chez 22 ans qui a peur des chats et il ne s'est pas débattu et n'a pas dit un mot. Avoir un chat comme ça et ne pas en avoir, c'est pareil. On ne le voit pas et on ne l'entend pas. Caché sous les lits. Pas mangé, pas bu son eau bouillie (faut faire bouillir l'eau à Montréal) pas déféqué (pas dans la litière en tout cas!). C'est ça avoir un chat? Bof, pas de trouble. Mais ça coûte cher par exemple. Nourriture, litière aglomérante et le tout à renouveler (il va bien finir par manger et chier).
Quand je pense que j'ai failli perdre ma fille si le vieux monsieur était revenu cinq minutes plus tard, je capote. Ça me semble irréel.
Quand je pense que j'ai failli perdre ma fille si le vieux monsieur était revenu cinq minutes plus tard, je capote. Ça me semble irréel.
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